dimanche 2 juin 2024


 

4 commentaires:

julian louis a dit…

pas besoin ! mais comment vivrait ce blog?

Anonyme a dit…

"Des ânes à la place des écrans : voilà le programme pour 12 collégiens de Sommières (Gard) en " pause numérique " dans le Parc national des Cévennes. "L'aventure" débute ce lundi 3 juin 2024, ils seront de retour jeudi. Les collégiens ont quitté Sommières vers 7h30 ce lundi matin, en covoiturage. À leurs côtés, deux professeurs, un guide et donc... des ânes. Sans téléphone portable, sans le moindre écran. Tous ces élèves ont un profil "hyperconnecté" et sont volontaires pour participer à l'opération.

C'est Wadi Benjou, un professeur de technologie du collège Gaston-Doumergue, qui porte ce projet. Il était en direct ce lundi matin 7h30 sur France Bleu Gard Lozère. "Le but c'est vraiment de leur montrer qu'on se passe facilement du téléphone à partir du moment où on est dans l'action, et c'est ce que permet la marche". Dès le départ en voiture, "pas de pression, de la musique, le véritable voyage commence quand on sera sur place."(…)


https://www.francebleu.fr/infos/education/12-collegiens-de-sommieres-en-randonnee-dans-les-cevennes-avec-des-anes-pour-une-pause-numerique-5464913

Anonyme a dit…

Désolé de poser ce post là. À l'heure où même les chiens sont équipés de GPS...
Mais pas encore d'appels téléphoniques !!!

"Dans le Gard, le maire de Bagnols-sur-Cèze a été équipé d'un bracelet d'alerte, relate France Bleu Gard Lozère. Jean-Yves Chapelet a reçu des menaces après l'expulsion en février dernier de l'imam de la ville, Mahjoub Mahjoubi, accusé d'"appels à la haine".

Ce bracelet GPS compte cinq boutons pour lancer cinq appels téléphoniques à cinq numéro enregistrés : gendarmerie, police, adjoint ou encore directeur de cabinet. Jean-Yves Chapelet le porte depuis un peu plus d'un mois. Dans le département du Gard, cinq élus en sont dotés, selon les informations de France Bleu Gard Lozère.

L'imam Mahjoub Mahjoubi dénonce ces menaces : "C'est une chose surréaliste que je ne cautionne pas", réagit auprès de France Bleu Gard Lozère l'imam Mahjoub Mahjoubi. "J'appelle en mon nom à ne surtout jamais proférer des menaces [envers] Jean-Yves Chapelet. Ces menaces ne doivent pas exister. On ne doit pas menacer le maire."


https://www.francetvinfo.fr/france/occitanie/gard/gard-menace-depuis-l-expulsion-de-l-imam-mahjoubi-le-maire-de-bagnols-sur-ceze-equipe-d-un-bracelet-d-alerte_6586860.html

Anonyme a dit…

"Le département des Pyrénées-Orientales compte 200 000 hectares de forêts, dont plus de la moitié appartient à des propriétaires privés. Bruno Mariton est technicien au centre national de la propriété forestière (CNPF) à Perpignan. Comme l’Office national des forêts s’occupe du domaine public, lui veille sur la gestion durable des forêts privées. Il est aussi correspondant santé des forêts auprès du ministère de la Transition Écologique, depuis 1989. Il est donc un expert de la sylviculture locale et ce qu’il constate depuis ces derniers mois est alarmant.

"Mais pas partout", tempère-t-il toutefois en dressant le constat de l’état de la végétation locale. "Il faudra attendre les relevés sur la photosynthèse à l’ouest du territoire, en montagne, une fois le débourrage des massifs de feuillus terminé, mais, on peut d’ores et déjà estimer que les essences de hêtre, de châtaigniers et même les chênes-lièges en bas de vallée s’en sortent mieux que d’autres", souligne l’expert des arbres.

400 à 500 hectares de plantations menacées

Sur un air d’optimisme, Bruno Mariton commence donc la tournée des forêts de pins maritimes ce 11 juin autour de Pollestres. À l’Est d’un département, là où l’indice de photosynthèse fait peur en ce printemps 2024. Sur le tapis d’épines, au milieu d’un massif clairsemé qui a l’air d’avoir brûlé, pas besoin d’une image satellite pour comprendre que les arbres sont loin d’être verts. Pas besoin non plus d’être un spécialiste pour voir qu’ils sont malades.

En sursis, pour beaucoup d’entre eux. "Les pins sont en train de mourir", se désespère Bruno Mariton. "Cette parcelle est l’exemple type des conséquences de deux ans de sécheresse. C’est une forêt de pins plantée il y a une trentaine d’années par des propriétaires privés après l’arrachage de vignes. Ils ont été subventionnés, mais ils ont aussi investi pour valoriser leur friche. Or, aujourd’hui, la moitié des arbres sont secs. Ils sont affaiblis et sont attaqués par des bêtes à bois, des scolytes qui finissent par les tuer. Ici, ce sont 15 hectares qui souffrent et beaucoup d’arbres sont déjà morts. Mais, dans la plaine du Roussillon, ce sont entre 400 et 500 hectares de plantations similaires qui sont menacés. Et la mortalité est significative", ajoute le technicien.

10 000 hectares d’arbre et de végétation morte

Le problème est de taille. Car les enjeux de cette mortalité soulèvent bien des inconnues en termes de gestion des forêts. Que faut-il faire de ces arbres morts ? Faut-il les enlever et éclaircir les forêts au risque d’apporter encore plus de lumière et de chaleur aux arbres qui restent ? Comment valoriser ces arbres morts pour des propriétaires qui attendent un retour sur investissement ? Et qui ne veulent pas payer la taxe contre les friches agricoles s’ils coupent à blanc leur forêt. Autant de questions que posent ces milliers d’arbres décimés par la chaleur dans le département.

C’est un sérieux bouleversement pour la sylviculture locale. L’ONF évoque 30 000 hectares de forêts en souffrance, dont 10 000 hectares déjà morts à l’Est des P.-O. "C’est énorme ! Il faut rapporter cette superficie aux 200 000 hectares de forêts recensés dans le département." Devant un arbre tombé au sol, le ton de Bruno Mariton s’assombrit encore : "Voilà ce qu’on observe de plus en plus, c’est de la casse. Ça commence à tomber de partout et, ces arbres morts au sol deviennent un incroyable combustible. Ce n’est pas bon signe pour le risque incendie". Le voilà le danger numéro 1 de ces forêts en sursis. Fragiles et vulnérables, ces forêts de pins maritimes pourraient bien devenir de véritables bombes à retardement cet été."
(…)


https://www.lindependant.fr/2024/06/11/secheresse-dans-les-pyrenees-orientales-les-forets-de-pins-maritimes-sont-en-train-de-mourir-dans-la-plaine-du-roussillon-12009372.php