vendredi 1 décembre 2023

Dans les Alpes-Maritimes, un marquis privatise 90 % de la nature

https://reporterre.net/Dans-les-Alpes-Maritimes-un-marquis-privatise-90-de-la-nature



4 commentaires:

Anonyme a dit…

« Jusqu’au retrait de son soutien à l’autoroute A69 Toulouse-Castres, intoxication de la population locale, artificialisation des terres agricoles et l’abattage de milliers d’arbres #PierreFabreContreLeVivant Je boycotte »." (…)


https://www.letarnlibre.com/autoroute-castres-toulouse-lappel-au-boycott-des-produits-pierre-fabre-enflamme-les-reseaux-sociaux/

Anonyme a dit…

Les SAFER à la fois "juges et parties"...

Un contexte économique propice à l’accaparement

"Le taux d’endettement des agriculteurs a été multiplié par quatre depuis les années 1980, et un cinquième d’entre eux vivraient désormais sous le seuil de pauvreté : ces difficultés économiques créent les conditions favorables à l’arrivée de nouveaux acteurs dans le monde agricole.

« J’ai rencontré des agriculteurs qui préfèrent être salariés de ces grands groupes plutôt que d’être à leur compte », explique Lucile Leclair. Un salaire fixe, des congés, et surtout la tranquillité de ne pas avoir à s’endetter sur des années pèsent dans la balance. En parallèle, le manque de revenus agricoles décourage également ceux qui voudraient s’installer, ouvrant ainsi la voie au rachat des terres par les grands groupes qui disposent de moyens financiers conséquents.

Si la situation peut en effet satisfaire des agriculteurs dans un contexte économique troublé, elle pose néanmoins un certain nombre de questions en matière de modèle agricole, de diversité, et d'impact sur les sols ou l’environnement. L’agriculteur devient salarié, et ne peut plus exercer librement son savoir-faire. Un détachement qui a des conséquences : si la Coordination rurale a consacré la moitié de son congrès annuel à cette thématique, c'est parce qu'elle considère que la propriété est une façon de garantir dans la durée l’engagement de l’agriculteur et son intérêt à maintenir des sols fertiles."

Les Safer, juges et parties...
(…)


https://www.terre-net.fr/foncier-agricole/article/859488/un-hold-up-discret-du-foncier-au-profit-des-grands-groupes

Anonyme a dit…

Le Marquis à la Lanterne !

"Dans de nombreux quartiers populaires en France, nos jardins familiaux, souvent les derniers espaces verts préservés dans des univers urbains bétonisés, sont en péril.

A Fleury-Mérogis (Essonne), après trois ans de lutte, le tribunal administratif a ordonné l’expulsion des jardiniers, aussitôt exécutée par le département de l’Essonne et la ville par un saccage des jardins à grand renfort de pelleteuses. Ces jardins familiaux dont le seul tort est d’être considéré par les pouvoirs publics comme réserves foncières sont pourtant des espaces verts hérités de génération en génération.

A Aubervilliers, à Grenoble, à Dijon, à Marseille et à Besançon, ces espaces écologiques singuliers ont été la cible ces dernières années de processus similaires.

Les jardins familiaux, nés à la fin du XIXe siècle, sont bien plus que des espaces cultivés ; ils portent en eux une histoire avant-gardiste et altruiste. Ils étaient une réponse à un besoin vital, offrant aux habitants dépourvus d’espaces extérieurs la possibilité de cultiver leurs propres fruits et légumes à bas coût.

La disparition de ces jardins, en ce début de XXIe siècle, est un non-sens social et écologique."
(…)


https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/la-disparition-des-jardins-familiaux-un-non-sens-social-et-ecologique-20231207_3PM4YWVP5FEVDDYIAQDTDVNBNY/

Anonyme a dit…

SAVE THE MARQUIS (DE LA CONNERIE !)

"Ce petit animal l’a échappé belle. Avant l’arrivée des colons européens, au XIXe siècle, des millions de spécimens à long bec et au plumage brunâtre et duveteux vivaient en Nouvelle-Zélande. Mais la population de ces oiseaux est aujourd’hui estimée à seulement 68 000 individus, ce qui a poussé le gouvernement à lancer ce vaste programme de conservation depuis 2016 pour les protéger.

D’après l’organisation caritative Save the Kiwi, 95 % des spécimens nés à l’état sauvage sont tués avant d’atteindre l’âge adulte. «Ils se font massacrer par les hermines qui mangent les poussins avant qu’ils n’atteignent leur poids de combat», développe Paul Ward, en charge du «Capital Kiwi Project». Car si un adulte est en mesure de les repousser à l’aide de ses puissantes pattes et griffes acérées, un oisillon en est incapable. Une intense campagne d’élimination de ses prédateurs naturels, tels que les rats, les chats, et les furets, a aussi été menée, tandis que les propriétaires de chiens ont été formés pour leur apprendre à se tenir à l’écart des oiseaux lors des promenades.

Depuis le lancement en 1991 d’un premier plan de rétablissement du kiwi mené par le ministère de la conservation néozélandais, quelque 90 programmes de sauvegarde des oiseaux bruns ont été lancés en cours. De quoi espérer faire mentir les prévisions qui tablaient sur un risque de disparition à l’état sauvage d’ici à deux générations en l’absence d’une protection et d’un soutien adéquats."


https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/nouvelle-zelande-deux-kiwis-naissent-a-letat-sauvage-pour-la-premiere-fois-depuis-un-siecle-pres-de-la-capitale-20231205_UVVTBZG5LZA2FHJLVNBE2X7CHI/