samedi 25 novembre 2023

La biodiversité est elle en danger ? - Le Blog de jlduret

https://jlduret-ecti73.over-blog.com/2023/11/la-biodiversite-est-elle-en-danger.html



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et le ministre de l'agriculture il fait quoi ?...

Artificialiser, la seule porte de sortie ?

"Une telle combinaison aboutit tendanciellement à une rentabilité après impôt nulle voire négative des terres agricoles. Entre 1999 et 2019, le rendement locatif brut des terres agricoles a diminué de près de moitié.

En outre, le prix des terres agricoles qui avait progressé entre 1953 et 1978 a régressé après. À partir de cette date, l’appréciation du prix des terres n’a plus compensé l’érosion des loyers de fermage. Aujourd’hui, le prix réel moyen de l’hectare agricole est toujours inférieur de plus d’un tiers à sa valeur de 1978.

Les détenteurs de terres agricoles se sont donc trouvés placés dans une situation où, du fait de l’érosion puis de la disparition du rendement locatif net, la seule porte de sortie qui leur était laissée, pour tirer un revenu positif de leur actif, était d’en changer la destination : urbanisation, installation d’infrastructures d’énergies renouvelables.

Le mécanisme mis en place pour soutenir le revenu des agriculteurs aboutit donc, paradoxalement, à diminuer la quantité de leur premier facteur de production : la terre. Cette évolution n’est guère conforme à l’intérêt des exploitants agricoles qui sont peu nombreux à ne pas louer une partie au moins des terres qu’ils exploitent.

Près des deux tiers des terres sont louées en France, contrairement au Royaume-Uni par exemple où la majorité des exploitants sont aussi propriétaires.

Elle semble par ailleurs contradictoire avec la maîtrise de l’artificialisation aujourd’hui inscrite dans la loi et défavorable à la biodiversité et aux politiques climatiques. Les objectifs de zéro artificialisation nette en 2050 et de diminution du rythme d’artificialisation d’ici à 2030 ne règlent nullement ce problème.

Les nouvelles normes réglementaires aboutiront probablement à diminuer la vitesse d’artificialisation des terres agricoles et des espaces naturels. On peut s’en réjouir. Mais elles ne modifient en rien la situation de rentabilité négative du foncier rural. Or on voit mal comment les pouvoirs publics pourraient obliger les détenteurs d’espaces naturels et agricoles à conserver des actifs structurellement en perte.

Si la réglementation n’évolue pas pour leur permettre d’atteindre une rentabilité minimale, même faible, leur artificialisation se poursuivra de manière déguisée. On le voit déjà avec la multiplication récente des projets d’installations photovoltaïques, très consommatrices d’espace et contraires à l’essence même du zéro artificialisation nette."


https://www.20minutes.fr/planete/environnement/4064464-20231130-agriculture-pourquoi-taxation-terres-agricoles-francaises-favorise-artificialisation

Anonyme a dit…

"L’océan peut absorber davantage de dioxyde de carbone que ce que l’on pensait jusqu’à présent. C’est ce que révèle une étude publiée le 6 décembre dans la revue Nature. Sa capacité de stockage du dioxyde de carbone atmosphérique est près de 20 % supérieure aux estimations présentées dans le dernier rapport du Giec [1], montre l’équipe internationale de sept scientifiques. Elle s’élève, selon leur analyse, à 15 gigatonnes par an, et non 11, comme l’évaluait la communauté scientifique en 2021.

Afin de parvenir à ce résultat, les auteurs de cette étude ont étudié une banque de données collectées sur l’ensemble du globe depuis les années 1970 à l’aide de navires océanographiques. Elle a ainsi pu cartographier numériquement les flux de matière organique de l’ensemble des océans.

S’ils permettent de mieux comprendre les échanges de carbone entre l’atmosphère et l’océan, et estimer de manière plus fine le « puits de carbone » océanique, ces résultats ne remettent pas en cause la nécessité de diminuer drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Le processus d’absorption du dioxyde de carbone par l’océan s’opère en effet sur des dizaines de milliers d’années, précise l’équipe de scientifiques. Il n’est donc pas suffisant pour contrebalancer l’explosion de nos émissions depuis la révolution industrielle."


https://reporterre.net/L-ocean-un-puits-a-CO2-plus-efficace-que-prevu