samedi 25 novembre 2023

Grâce aux ultraviolets, des eaux usées autorisées à la baignade, en Vendée et Loire-Atlantique

https://www.ouest-france.fr/environnement/grace-aux-ultraviolets-des-eaux-usees-autorisees-a-la-baignade-en-vendee-et-loire-atlantique-0ade8ed6-82f8-11ee-aabe-38ea97092852


1 commentaire:

Anonyme a dit…

LIMAGRAIN SOUS LES TROPIQUES DE L'ALLIER

Les vases communicants...

"À qui d’autre encore ? Aux cultures agricoles. Et c’est là que le bât blesse. Si la retenue d’eau de Naussac est un cœur, la rivière Allier est son artère. Si le cœur est à l’agonie, c’est aussi parce que son artère est outrageusement pompée. Pour l’eau potable des villes et le refroidissement des centrales, c’est donnant/donnant. L’eau est récupérée dans cette artère de sang bleu puis remise en très grande partie dans son corps.

... et le roi maïs

Pour les cultures, et notamment celle du maïs qui recouvre de très larges surfaces tout le long de la rivière Allier, c’est un aller simple. L’eau est utilisée à grandes lampées d’hectolitres pour servir le roi maïs, vampirisant la veine à tout va, sans restitution aucune à l’artère mère.

D'après un article de l'Auvergne Agricole, en 2020, 6 235 hectares de maïs semences ont été cultivés en Limagne (grande plaine située au centre de l'Auvergne, essentiellement dans le département du Puy-de-Dôme à proximité de la rivière Allier), par 320 producteurs. Ce chiffre correspond à une augmentation de 300 hectares des surfaces de maïs par rapport à 2019.

Au plan national, il y a eu, en 2020, 78 500 hectares de maïs semences cultivés contre 69 000 hectares l'année précédente. Limagrain, coopérative agricole d'envergure mondiale installée en Limagne, a augmenté de 10% sa surface totale de maïs en France Europe.

« Le vrai problème du maïs, c’est d’exiger de l’eau en été »

Selon des données du CNRS, 1 kilogramme de maïs grain nécessite environ 454 litres d’eau pour être produit. Ce qui est moins, c’est vrai, que l’orge avec 524 litres, le blé (590 litres), ou encore le soja et ses 900 litres.

Mais, comme le souligne dans un article du Monde, Marc Dufumier, agronome et professeur honoraire à AgroParisTech : « Le vrai problème du maïs, c’est d’exiger de l’eau en été. C’est une plante tropicale. Et sous les tropiques, les saisons chaudes c’est la saison des pluies. Chez nous, les saisons chaudes sont les saisons où il pleut le moins »

Les semis du maïs sont mis en terre entre avril et mai et la plante grandit entre juin et août. Ce n’est donc pas tant la quantité d’eau que nécessite cette culture qui pose problème mais la période de l’année où elle a besoin d’être irriguée.

Selon l’Agreste, 35,1 % des surfaces cultivées de maïs grain ont été irriguées, contre 4,8 % des surfaces de blé et 4 % pour les autres céréales (Chiffres de 2021)."
(…)


https://www.zoomdici.fr/actualite/le-mais-vampire-de-la-riviere-allier-et-de-la-retenue-de-naussac