mercredi 8 février 2023

D’ oú vient tout cet argent amassé par Total ?

 


C’est le vôtre Allez le chercher !!! 


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Des performances dopées par la guerre en Ukraine et le gaz naturel liquéfié

"Comme ses concurrentes américaines et britanniques, la compagnie française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l'Europe.

Au quatrième trimestre, le groupe a ainsi encore profité d'un "environnement favorable ainsi que de la hausse de sa production d'hydrocarbures (+5%) et de ses ventes de GNL (+22%)", a commenté le PDG du groupe Patrick Pouyanné dans un communiqué. En 2022, "la compagnie a pleinement tiré partie de son portefeuille GNL global", a ajouté le PDG. Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies va gratifier ses actionnaires d'un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l'année 2022, dont 1 euro en dividence exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L'annonce de ces résultats record intervient alors que le mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites du gouvernement se poursuit ce mercredi dans la plupart des raffineries du groupe."
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https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/totalenergies-annonce-des-resultats-record-avec-pres-de-20-milliards-d-euros-de-benefice-net-en-2022-4850470

Anonyme a dit…

"La saison des «superprofits» est rouverte. Depuis quelques jours, l’actualité économique est rythmée par les publications successives, par les grandes entreprises françaises, de leurs résultats financiers pour l’année 2022. Certaines d’entre elles affichent des bénéfices éclatants et inédits. Ce qui, alors que l’Assemblée nationale discute depuis lundi du projet de réforme des retraites, risque de mettre en difficulté le gouvernement, qui veut reculer l’âge de départ à 64 ans. Avec pour argument principal : c’est ça, ou la faillite. Sauf que les profits extraordinaires dégagés par les champions nationaux des affaires rappellent que d’autres solutions existent, comme celle d’aller chercher des ressources nouvelles à cet endroit."
(…)


https://www.liberation.fr/economie/totalenergies-bnp-lvmh-la-super-indecence-des-superprofits-20230208_VC627IS7BNDYZII4LYGMHZOBGE/

Anonyme a dit…

« Instrumentalisation » [et poudré de Perlinpimpin]...

"Mais alors, TotalEnergies extrapolerait-il les conclusions du Giec en affirmant contribuer au « challenge » de la réduction des émissions de CO2 ? « C’est vrai que c’est un challenge technologique. Le Giec dit qu’il faut jouer à tous les niveaux, l’innovation et l’industrie en font partie », concède le co-auteur du Giec. Cependant, pour être véritablement « responsable et sérieux », Roland Séférian précise qu’il faudrait que «ce challenge» s’adosse à un vrai plan de réduction des émissions.

Dans une tribune ce jeudi 8 février publiée sur France Info, une dizaine d’auteurs du Giec dénoncent une « instrumentalisation » de leurs travaux arguant que « TotalEnergies est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec dans l’évaluation de sa stratégie de neutralité carbone (... )». À propos des méthodes de captage de CO2, ces scientifiques sont clairs : « cette approche minimise la responsabilité de TotalEnergies à décarboner son activité ».


https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/totalenergies-investit-dans-le-stockage-de-co2-la-preuve-qu-il-n-a-rien-compris-au-rapport-du-giec_213814.html

Anonyme a dit…

Marsh et le réputationnel !...


Pour des entreprises comme TotalEnergies, la transition doit venir de l'extérieur

"Pour une entreprise comme TotalÉnergies ou Marsh, la transition nécessaire doit donc venir de l’extérieur. La société civile s’en occupe, avec une expertise, une légitimité et une efficacité croissantes. Le projet Eacop, financièrement, humainement et écologiquement inacceptable, sous la pression des actions citoyennes et des collaborateurs, s’est déjà vu refuser le concours de 22 des plus grands assureurs mondiaux dont AXA, Allianz et Swiss Re, ainsi que de 24 des plus grandes banques, comme BNP Paribas, Crédit Agricole et HSBC, qui n’ont pas tout à fait le profil d’écoterroristes illuminés… Néanmoins, le premier courtier en assurances mondial Marsh, s’est porté volontaire pour construire la couverture assurantielle du projet.

Les oppositions dépassent à présent la seule campagne d’opinion #StopEACOP, puisqu’une coalition d’ONG et d’organisations de défense des droits de l’homme en Ouganda et en Tanzanie a déposé plainte aux Etats-Unis pour violation des Principes directeurs de l’OCDE. Ceux-ci énoncent un socle minimum de normes pour la responsabilité sociale et environnementale des multinationales. Ils ne sont certes pas (encore) contraignants, mais font monter d’un cran la pression sur le projet. Sans Marsh, pas d’assurance, et sans assurance, pas de projet, TotalEnergies ne pouvant, tel un Etat, être son propre assureur.

Tout comme la ristourne concédée aux automobilistes français, sous pression médiatique et politique, l’abandon du projet EACOP, qui n’est plus exclu, ne viendra que d’un front uni entre entreprises responsables, Etats et opinion publique mondiale. Au-delà de l’aubaine financière, le coût réputationnel à payer pour des entreprises comme Marsh ou TotalEnergies est-il tenable sur le long terme?"


https://www.challenges.fr/green-economie/superprofits-la-defense-de-totalenergies-inaudible-sans-diminution-des-fossiles_845283