Pourquoi faut-il sauver la Borie de la privatisation?
"Le site de la Borie a été le lieu d'une lutte emblématique dans les années 87/93 contre la construction d'un barrage qui aurait dévasté la Vallée Française en Cévennes, à la limite du Gard et de la Lozère. Son but officiel était l’irrigation des cultures du Bas-Languedoc de maïs pour l'essentiel, mais il était question de créer un golf et aussi il fallait sauver de la faillite la Compagnie Nationale d'Aménagement de la Région Bas-Rhône-Languedoc (BRL), chargée d'assurer le chantier.
La mobilisation populaire a été très importante, stimulée par le résultat de 80 % d'opposition au réferendum sauvage des habitants des communes concernées (St Etienne Vallèe Française, St Jean du Gard, Mialet), elle a réuni cévenols « de souche », « néoruraux », protestants attachés à la « vallée des camisards », écologistes ! Cette lutte riche en manifestations, évènements, qui n'a pas été exempte de violences a été marquée par l'incendie de bulldozers arrivés sur place pour démolir les maisons. L'abandon du projet fut l'une des premières victoires écologiques dans le domaine de la protection des cours d'eau, avant même celui prévu sur la Loire, et dont les opposants d'SOS-Loire Vivante étaient venus nous aider. Sur la lancée de ce succès, nous avons cherché à ce que ce lieu reste un bien « commun », échappant à la privatisation, au bénéfice de la population.
Aujourd'hui l'occasion nous est enfin donnée de concrétiser cet espoir. Ce site sauvegardé, mais en bien mauvais état, est mis en vente par la Mairie de Saint-Jean-du-Gard, qui en est l'actuel propriétaire. Pour rendre à ce site sa vocation agricole, de lieu d’accueil et de partage, Terre de Liens s'implique, et pour permettre à tous de se réapproprier cet espace, s’y promener, s’y baigner, et participer à une démarche de recherche d’auto-subsistance, est aujourd’hui créée la Société Civile Immobilière dénommée « SCI la Borie » pour laquelle un large appel à souscription est lancé."
Dans un contexte d'explosion du prix de l'immobilier en Cévennes et de fermeture des propriétés transformées en résidences secondaires ou de vacances, de quoi la Borie est la symbole selon vous ?
"Il y aurait beaucoup de réponses à donner. Je crois qu'une forme de liberté s'est créée. J'avais été surpris de voir, pendant le conflit, le nombre de personnes qui venaient nous voir en disant" si vous gagnez, ce sera une bouffée d'oxygène pour nous". Chaque fois qu'il existe une forme de liberté du même type, les institutions essaient de la récupérer. Quand on voit le nombre d'associations qui se sont créées à la suite de la lutte contre le barrage, et qu'aujourd'hui elles ferment, il y a un creux. On n'est plus sur le conflit : on a besoin, aujourd'hui, de savoir faire face aux difficultés d'accueil, de misère, à comment utiliser localement les savoir-faire, etc."
Au prix actuel des propriétés, n'avez-vous pas le sentiment que les Cévennes deviennent un espace de plus en plus fermé et de plus en plus inaccessible aux revenus modestes ?
"Il y a quinze ans, nous parlions, à Abraham Mazel, de "Lubéronisation" des Cévennes. Il n'y a pas de miracle : le territoire est à la population elle-même et à celle qui peut y venir. Et il y en a beaucoup qui refont, ici, les Hauts de Nîmes, des espaces fermés et sécurisés. À la Borie, on ne devrait même pas accepter d'aligner notre projet sur les 600 000 € demandés, alors que les Domaines l'ont estimé à 380 000 €. Mais on veut voir si les recours donnent quelque chose (relire ici). À la Borie, à l'époque, on y allait même si on n'y habitait pas."
"Ce qui fait vivre un abattoir, ce n'est pas l'abattage"
"Ce qui fait vivre un abattoir, ce n'est pas l'abattage, enchaîne Stéphane Thiry. Les grossistes ont fait baisser les prix le plus bas possible et le chainon qui souffre le plus, dans ce système, ce sont les abattoirs." L'éleveur parle ici de ceux qui disposent d'ouvriers, mal payés puisque faisant partie intégrante de cette chaîne. "J'ai visité les abattoirs d'Antrenas, en Lozère. Les travailleurs sont de seize ou dix-sept origines différentes. Parce que tous les produits agricoles, on ne les paie au prix de revient. Si le circuit était normalement organisé, réfléchit Stéphane Thiry, on ne devrait pas avoir à faire ce travail. Aujourd'hui, des gars sont ici alors qu'ils devraient s'occuper de leurs bêtes. Certes, on est contents parce qu'on est sur la filière de bout en bout. Mais je préfèrerais quand même ne pas être ici. On a été obligés parce qu'il y a eu désengagement des institutions. Mais il faudrait un meilleur maillage des abattoirs sur le territoire."
Quand Alès passe 500 tonnes de viande par an, quatre jours par semaine, l'abattoir du Vigan en fait 90 tonnes, un jour par semaine. Mais pratique la découpe sur place, a contrario d'Alès. "En tant que producteurs, on a moins de possibilités d'économies d'échelle. Souvent, les gens s'étonnent que notre viande soit plus chère alors que nous sommes producteurs." C'est oublier un peu vite que les bovins, bio, de Stéphane Thiry, comme les bêtes de ses collègues, s'engraissent à l'herbe locale, loin des céréales des engraisseurs italiens et surtout en toute liberté. "On a une viande honnête, de qualité", insiste Stéphane Thiry, abattue par un éleveur conscient du travail en amont. Si le modèle est vertueux, il reste économiquement fragile mais paraît plus proche des attentes du consommateur moderne, et plus respectueux de l'environnement, à tous les niveaux."
Martinet noir, verdier d’Europe... En 10 ans, l’Observatoire des oiseaux de jardin a constaté un déclin de 41 % des populations au printemps, en France. Un comptage est organisé ce weekend : tout le monde peut y participer.
« C’est une hécatombe. Depuis dix ans, on constate un déclin de 41 % des populations françaises d’oiseaux au printemps », résume Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Ce chiffre, c’est celui calculé par l’Observatoire des oiseaux des jardins, un programme de sciences participatives lancé en 2012 par la LPO, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et l’Office français de la biodiversité, qui parle d’un bilan alarmant. Plus surprenant : en hiver, c’est le contraire. Les comptages ont mis en évidence une augmentation des populations depuis dix ans. Ce n’est pas pour autant une bonne nouvelle : originaires des pays froids, ils s’arrêtent en effet chez nous, où il fait doux, au lieu de se fatiguer à descendre plus au Sud.
Pourquoi une telle disparition au printemps ? La présence du martinet noir, par exemple, a diminué de 46 % depuis 2013. Une baisse qui peut notamment s’expliquer par les réaménagements de façades dans les villes. « Cela obstrue les cavités, où nidifient les oiseaux », précise Allain Bougrain-Dubourg. Autre explication : la disparition des insectes, principale ressource alimentaire de cet oiseau au plumage sombre, due à la généralisation de l’usage des pesticides et à la dégradation des habitats naturels. Même raison pour le verdier d’Europe, dont la population a baissé de 46 % au printemps depuis 2013, ou les mésanges bleue et charbonnière (-17 %). « L’agriculture intensive est responsable, rappelle Allain Bougrain-Dubourg. Et ce n’est pas nous qui le disons, c’est l’IPBES [la plateforme des Nations unies sur la biodiversité]. »
Agriculture intensive, artificialisation des sols... sont notamment responsables de la disparition des oiseaux. Celle du verdier d’Europe par exemple. Flickr / Philippe Roizet / CC BY-NC-ND 2.0 Le président de la LPO l’affirme sans détour : si nous voulons préserver ces populations, nous devons « revisiter notre mode de vie ». « C’est un changement de paradigme sur les thèmes de l’agriculture intensive, de l’artificialisation des sols... », énumère-t-il." .../...
"Michel Ruas déclarait la semaine dernière qu'il souhaitait voir la Borie vendue vite et bien. Une semaine après le retrait de la vente à la Safer, le bien immobilier est en vente au prix de 636 000 €, soit 5,66% de hausse par rapport au tarif auquel la Safer avait vendu, qui correspondent sans doute aux frais d'agence. C'est une agence nîmoise, D-Habitat qui a mis le bien en ligne, sur sa page professionnelle.
Si l'annonce évoque bien une espace bâti de 650 m2, elle omet de signaler qu'une des trois maisons est en cours de location. L'annonce parle d'un terrain de 16 hectares, ce qui laisse supposer que les terres agricoles ne sont pas proposées. Mais elle précise ensuite, en indiquant qu'il faut "prévoir énormément de gros travaux de rénovation" : "Mais quels beaux potentiels sur 5 ou 20 hectares"...
Le bien est proposé "pour les personnes qui aiment le calme en bordure de rivière" et indique d'éventuelles destinations possibles : "pour tous vos projets agro-touristiques, chambres d'hôtes, gîtes, maréchage ou autres..."
[L'annonce a été mise en ligne lundi, en milieu d'après-midi •]
7 commentaires:
https://www.midilibre.fr/2023/01/17/gard-pour-les-derniers-habitants-de-la-borie-il-faut-que-ces-terres-restent-accessibles-a-tout-le-monde-10931961.php
Pourquoi faut-il sauver la Borie de la privatisation?
"Le site de la Borie a été le lieu d'une lutte emblématique dans les années 87/93 contre la construction d'un barrage qui aurait dévasté la Vallée Française en Cévennes, à la limite du Gard et de la Lozère. Son but officiel était l’irrigation des cultures du Bas-Languedoc de maïs pour l'essentiel, mais il était question de créer un golf et aussi il fallait sauver de la faillite la Compagnie Nationale d'Aménagement de la Région Bas-Rhône-Languedoc (BRL), chargée d'assurer le chantier.
La mobilisation populaire a été très importante, stimulée par le résultat de 80 % d'opposition au réferendum sauvage des habitants des communes concernées (St Etienne Vallèe Française, St Jean du Gard, Mialet), elle a réuni cévenols « de souche », « néoruraux », protestants attachés à la « vallée des camisards », écologistes !
Cette lutte riche en manifestations, évènements, qui n'a pas été exempte de violences a été marquée par l'incendie de bulldozers arrivés sur place pour démolir les maisons. L'abandon du projet fut l'une des premières victoires écologiques dans le domaine de la protection des cours d'eau, avant même celui prévu sur la Loire, et dont les opposants d'SOS-Loire Vivante étaient venus nous aider.
Sur la lancée de ce succès, nous avons cherché à ce que ce lieu reste un bien « commun », échappant à la privatisation, au bénéfice de la population.
Aujourd'hui l'occasion nous est enfin donnée de concrétiser cet espoir. Ce site sauvegardé, mais en bien mauvais état, est mis en vente par la Mairie de Saint-Jean-du-Gard, qui en est l'actuel propriétaire.
Pour rendre à ce site sa vocation agricole, de lieu d’accueil et de partage, Terre de Liens s'implique, et pour permettre à tous de se réapproprier cet espace, s’y promener, s’y baigner, et participer à une démarche de recherche d’auto-subsistance, est aujourd’hui créée la Société Civile Immobilière dénommée « SCI la Borie » pour laquelle un large appel à souscription est lancé."
Extraits...
Dans un contexte d'explosion du prix de l'immobilier en Cévennes et de fermeture des propriétés transformées en résidences secondaires ou de vacances, de quoi la Borie est la symbole selon vous ?
"Il y aurait beaucoup de réponses à donner. Je crois qu'une forme de liberté s'est créée. J'avais été surpris de voir, pendant le conflit, le nombre de personnes qui venaient nous voir en disant" si vous gagnez, ce sera une bouffée d'oxygène pour nous". Chaque fois qu'il existe une forme de liberté du même type, les institutions essaient de la récupérer. Quand on voit le nombre d'associations qui se sont créées à la suite de la lutte contre le barrage, et qu'aujourd'hui elles ferment, il y a un creux. On n'est plus sur le conflit : on a besoin, aujourd'hui, de savoir faire face aux difficultés d'accueil, de misère, à comment utiliser localement les savoir-faire, etc."
Au prix actuel des propriétés, n'avez-vous pas le sentiment que les Cévennes deviennent un espace de plus en plus fermé et de plus en plus inaccessible aux revenus modestes ?
"Il y a quinze ans, nous parlions, à Abraham Mazel, de "Lubéronisation" des Cévennes. Il n'y a pas de miracle : le territoire est à la population elle-même et à celle qui peut y venir. Et il y en a beaucoup qui refont, ici, les Hauts de Nîmes, des espaces fermés et sécurisés. À la Borie, on ne devrait même pas accepter d'aligner notre projet sur les 600 000 € demandés, alors que les Domaines l'ont estimé à 380 000 €. Mais on veut voir si les recours donnent quelque chose (relire ici). À la Borie, à l'époque, on y allait même si on n'y habitait pas."
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/linterview-jacques-verseils-la-borie-a-ete-confisquee-103770.php
"Ce qui fait vivre un abattoir, ce n'est pas l'abattage"
"Ce qui fait vivre un abattoir, ce n'est pas l'abattage, enchaîne Stéphane Thiry. Les grossistes ont fait baisser les prix le plus bas possible et le chainon qui souffre le plus, dans ce système, ce sont les abattoirs." L'éleveur parle ici de ceux qui disposent d'ouvriers, mal payés puisque faisant partie intégrante de cette chaîne. "J'ai visité les abattoirs d'Antrenas, en Lozère. Les travailleurs sont de seize ou dix-sept origines différentes. Parce que tous les produits agricoles, on ne les paie au prix de revient. Si le circuit était normalement organisé, réfléchit Stéphane Thiry, on ne devrait pas avoir à faire ce travail. Aujourd'hui, des gars sont ici alors qu'ils devraient s'occuper de leurs bêtes. Certes, on est contents parce qu'on est sur la filière de bout en bout. Mais je préfèrerais quand même ne pas être ici. On a été obligés parce qu'il y a eu désengagement des institutions. Mais il faudrait un meilleur maillage des abattoirs sur le territoire."
Quand Alès passe 500 tonnes de viande par an, quatre jours par semaine, l'abattoir du Vigan en fait 90 tonnes, un jour par semaine. Mais pratique la découpe sur place, a contrario d'Alès. "En tant que producteurs, on a moins de possibilités d'économies d'échelle. Souvent, les gens s'étonnent que notre viande soit plus chère alors que nous sommes producteurs." C'est oublier un peu vite que les bovins, bio, de Stéphane Thiry, comme les bêtes de ses collègues, s'engraissent à l'herbe locale, loin des céréales des engraisseurs italiens et surtout en toute liberté. "On a une viande honnête, de qualité", insiste Stéphane Thiry, abattue par un éleveur conscient du travail en amont. Si le modèle est vertueux, il reste économiquement fragile mais paraît plus proche des attentes du consommateur moderne, et plus respectueux de l'environnement, à tous les niveaux."
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/fait-du-jour-loin-du-budget-de-celui-dales-labattoir-du-vigan-poursuit-son-activite-pour-et-par-les-eleveurs-104834.php
Martinet noir, verdier d’Europe... En 10 ans, l’Observatoire des oiseaux de jardin a constaté un déclin de 41 % des populations au printemps, en France. Un comptage est organisé ce weekend : tout le monde peut y participer.
« C’est une hécatombe. Depuis dix ans, on constate un déclin de 41 % des populations françaises d’oiseaux au printemps », résume Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Ce chiffre, c’est celui calculé par l’Observatoire des oiseaux des jardins, un programme de sciences participatives lancé en 2012 par la LPO, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et l’Office français de la biodiversité, qui parle d’un bilan alarmant. Plus surprenant : en hiver, c’est le contraire. Les comptages ont mis en évidence une augmentation des populations depuis dix ans. Ce n’est pas pour autant une bonne nouvelle : originaires des pays froids, ils s’arrêtent en effet chez nous, où il fait doux, au lieu de se fatiguer à descendre plus au Sud.
Pourquoi une telle disparition au printemps ? La présence du martinet noir, par exemple, a diminué de 46 % depuis 2013. Une baisse qui peut notamment s’expliquer par les réaménagements de façades dans les villes. « Cela obstrue les cavités, où nidifient les oiseaux », précise Allain Bougrain-Dubourg. Autre explication : la disparition des insectes, principale ressource alimentaire de cet oiseau au plumage sombre, due à la généralisation de l’usage des pesticides et à la dégradation des habitats naturels. Même raison pour le verdier d’Europe, dont la population a baissé de 46 % au printemps depuis 2013, ou les mésanges bleue et charbonnière (-17 %). « L’agriculture intensive est responsable, rappelle Allain Bougrain-Dubourg. Et ce n’est pas nous qui le disons, c’est l’IPBES [la plateforme des Nations unies sur la biodiversité]. »
Agriculture intensive, artificialisation des sols... sont notamment responsables de la disparition des oiseaux. Celle du verdier d’Europe par exemple. Flickr / Philippe Roizet / CC BY-NC-ND 2.0
Le président de la LPO l’affirme sans détour : si nous voulons préserver ces populations, nous devons « revisiter notre mode de vie ». « C’est un changement de paradigme sur les thèmes de l’agriculture intensive, de l’artificialisation des sols... », énumère-t-il."
.../...
https://reporterre.net/Oiseaux-dans-nos-jardins-une-hecatombe
Ben voyons !
"Michel Ruas déclarait la semaine dernière qu'il souhaitait voir la Borie vendue vite et bien. Une semaine après le retrait de la vente à la Safer, le bien immobilier est en vente au prix de 636 000 €, soit 5,66% de hausse par rapport au tarif auquel la Safer avait vendu, qui correspondent sans doute aux frais d'agence. C'est une agence nîmoise, D-Habitat qui a mis le bien en ligne, sur sa page professionnelle.
Si l'annonce évoque bien une espace bâti de 650 m2, elle omet de signaler qu'une des trois maisons est en cours de location. L'annonce parle d'un terrain de 16 hectares, ce qui laisse supposer que les terres agricoles ne sont pas proposées. Mais elle précise ensuite, en indiquant qu'il faut "prévoir énormément de gros travaux de rénovation" : "Mais quels beaux potentiels sur 5 ou 20 hectares"...
Le bien est proposé "pour les personnes qui aiment le calme en bordure de rivière" et indique d'éventuelles destinations possibles : "pour tous vos projets agro-touristiques, chambres d'hôtes, gîtes, maréchage ou autres..."
[L'annonce a été mise en ligne lundi, en milieu d'après-midi •]
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/saint-jean-du-gard-la-borie-deja-en-vente-sur-leboncoinfr-104830.php
https://www.midilibre.fr/2023/01/27/cevennes-la-borie-en-vente-a-plus-de-600-000-euros-a-saint-jean-du-gard-les-agriculteurs-candidats-a-son-rachat-toujours-mobilises-10950838.php
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