Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 23 octobre 2022
23 experts dans les domaines de la physique solaire et de la science du climat contredisent le GIEC : NON la science n'est pas établie - Le Blog de jlduret
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3 commentaires:
"Le mouvement anti-bassines, du nom de ces retenues d’eau aménagées pour les besoins agricoles, espère un coup d’éclat : une mobilisation d’ampleur inédite les samedi 29 et dimanche 30 octobre à Sainte-Soline, une commune des Deux-Sèvres, à l’est de Niort."
(...)
Rassemblement « festif et déterminé »
"150 collectifs, partis politiques, associations et syndicats appellent à converger dès vendredi soir vers le lieu où un camping sera ouvert. Des concerts sont prévus le samedi soir et le dimanche, ainsi que des tables rondes et un « critérium international » autour de la bassine à destination des coureurs à pied et des cyclistes…
Les Soulèvements de la Terre et Bassines non merci escomptent une démonstration de force « festive et déterminée », sans appel à la violence mais en référence explicite à la désobéissance civile. Le défilé et son tracé ont fait l’objet d’un dépôt en règle en préfecture des Deux-Sèvres ce 24 octobre. « Nous n’avons pas besoin de traverser des terrains privés pour nous approcher de la bassine, la route le permet », assure Benoît Feuillu, des Soulèvements de la Terre."
https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/deux-sevres-un-rassemblement-xxl-contre-la-bassine-de-sainte-soline-les-28-et-29-octobre-12724017.php
"Ce texte a été écrit par les confédérations paysannes des départements concernés par les mégabassines (Vendée, Vienne, Deux-Sèvres, Charente) et la Confédération paysanne nationale. 150 associations et collectifs, dont la Confédération paysanne, appellent à une grande manifestation les 29 et 30 octobre à Sainte-Soline (79) pour stopper un énorme chantier de construction de mégabassine. L’action a été interdite par la préfecture mais des rassemblements, légaux, sont toujours prévus."
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« L’argent public ne doit pas servir à sauver un modèle insoutenable »
"Face au réchauffement climatique et à la dégradation des conditions de vie sur Terre, nous devons réfléchir à transformer nos pratiques agricoles pour préserver les paysages, l’eau et la nature au lieu de les exploiter jusqu’à épuisement. L’utilisation de l’eau doit être repensée de façon ciblée sur des productions nourricières et locales pourvoyeuses d’emploi, comme le maraîchage. Tout comme la production industrielle de viande : nous devons réorienter nos élevages vers des systèmes vertueux herbagers moins dépendants de l’apport en céréales. En accord avec les capacités de la ressource, le stockage de l’eau pour l’irrigation est possible avec, par exemple, de petites retenues remplies uniquement par ruissellement des eaux de pluie ou à partir des eaux de surface et des rivières en période de crue.
L’accaparement de l’eau et le type d’exploitation qu’il promeut renforcent encore les processus déjà à l’œuvre d’accaparement des terres et de disparition des petites fermes. Alors qu’il est plus que jamais urgent que les alternatives paysannes se développent, les politiques agricoles ne cessent de favoriser l’agrandissement d’exploitations non transmissibles à des nouveaux installés. À qui vont aller des infrastructures devenues démesurées et inaccessibles financièrement sinon à des industriels ou des investisseurs ?
Les mégabassines ne sont pas un combat entre écologistes, d’un côté, et agriculteurs, de l’autre, mais bien le symbole d’un choix à effectuer entre deux visions de l’agriculture, entre deux futurs possibles pour nos territoires. Notre part dans ce combat, nous la prenons déjà au quotidien par notre pratique paysanne, mais nous savons que le tournant nécessaire ne surviendra pas sans mobilisations larges et déterminées de la société civile."
https://reporterre.net/Paysans-nous-sommes-resolument-contre-les-megabassines
Le changement de modèle agricole bloqué
"Cette opposition grandissante aux bassines prend corps dans un triple constat. Il y a d’abord l’approche, qui révulse certains spécialistes. « C’est un contresens de créer des réservoirs d’eau en surface. L’eau récoltée dans les réservoirs, c’est de l’eau qui aurait dû se retrouver dans les sols ou dans les cours d’eau », pointe ainsi Christian Amblard, spécialiste de l’eau et des systèmes hydrobiologiques sur franceinfo.
Aussi, ces projets n’enverraient pas un bon signa. Créer des réserves d’eau de plusieurs centaines de milliers de mètres cubes – un autre bassin qui avait donné lieu à une manifestation au printemps fait environ 5 hectares de superficie – n’incite pas les agriculteurs à revoir les modèles de production gourmands en eau. C’est parce que le changement dans les pratiques n’allait pas assez vite que Delphine Batho a par exemple claqué la porte des réunions. Et c’est pour cela que la confédération paysanne s’y oppose aussi.
Enfin, la construction même de ces réserves pose problème aux militants écologistes car elle implique la pose de bâches en plastique qui peut empêcher l’eau de ruisseler dans les cours d’eau à proximité et nuit ainsi à la biodiversité. Enfin,
Dans cette impasse, le manque de données scientifiques se fait sentir. Une étude du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a établi en juillet que le débit des cours d’eau pourrait être augmenté sensiblement en été sans conséquence négative importante en hiver. Problème, la modélisation réalisée alors était « exclusivement quantitative » et ne prenait pas en compte certains phénomènes naturels comme l’évaporation potentielle des futures réserves."
https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/pourquoi-les-bassines-sont-le-nouveau-combat-des-ecologistes_209568.html
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