samedi 23 juillet 2022

Incendies en Gironde : le camping de Mathieu Valbuena comptait trop de mobile-homes - Le Parisien

https://www.leparisien.fr/economie/trop-de-mobile-homes-dans-le-camping-incendie-de-mathieu-valbuena-un-probleme-pour-les-assurances-22-07-2022-3TT45FPY4FFUZE7MGDZVIJ7V5A.php



9 commentaires:

Anonyme a dit…

La bonne fée Le Maire veille au grain...


" [...] D'après nos confrères du Parisien, le Pyla-Camping était "en infraction" depuis plusieurs années. Ce qu'on reproche aux propriétaires ? "L'installation d'une centaine de mobile-homes par camping, sans solliciter l'autorisation spéciale requise". Le quotidien précise qu'un document officiel émis le 20 juillet précisait que le Pyla-Camping était donc en infraction avec le code de l'environnement.

Stéphane Carella, l'autre copropriétaire du camping, a confié au Parisien qu'il était actuellement en train d'essayer de régulariser les choses : "Je devais déposer la semaine prochaine (...) Ils voulaient nous faire passer de 120 à 35 mobile-homes, mais là on serait mort économiquement. Nous avons baissé à 69 cette saison." Mais en attendant, les assureurs pourraient se servir de ce petit couac pour faire traîner les choses. Heureusement, dans ce contexte difficile, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a demandé aux assureurs de "participer à la résolution de cette crise" et d'aider au mieux les "entreprises sinistrées qui disposent d'un contrat d'assurance couvrant le risque incendie voire les risques d'exploitation"."



https://amp.purepeople.com/article/mathieu-valbuena-son-camping-parti-en-fumee-il-risque-de-ne-pas-etre-rembourse-explications_a494837/1

Anonyme a dit…

Valbuena et son acolyte Carela avaient-ils leurs mobiles-homes bio-sourcés pin des Landes ?


"L’incendie se rapproche méchamment. Nous sommes au bord d’un basculement irréversible du climat. Les experts ont fait leurs derniers calculs savants : il nous reste trois ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de rester en dessous du seuil de l’augmentation de 1,5°C degrés de la température moyenne mondiale. Ce genre d’affirmation est devenu un lieu commun, mélange de catastrophisme bon pour l’audimat et de discours enflammés pour nos dirigeant·es en quête d’image verte. « La planète brûle », sermonnait déjà Jacques Chirac en 2002, en parvenant à ne pas pouffer de rire. Et pour cause : il n’a jamais été question d’éteindre l’incendie. Car le combustible qui met le feu à la planète, c’est le mode de production capitaliste. Ainsi, lors de ce dernier quinquennat sous Macron, ce n’est pas tant la reconduction des pesticides tueurs d’abeilles ou le maintien de l’usage du glyphosate qui a détérioré la situation, mais la poursuite d’un système économique prédateur qui continue d’étendre son emprise sur toute forme de vie naturelle et sociale.

Lorsqu’on voit récemment l’un de ces écologistes de pacotille, Cyril Dion, signer une pétition exigeant que les membres du nouveau gouvernement suivent une « formation de vingt heures aux enjeux écologiques », c’est à se taper le cul au plafond ! Pour avancer dans cette lutte climatique, il faudrait commencer par arrêter de chercher à conscientiser nos gouvernants sur la catastrophe en cours. C’est comme demander à un boxeur d’arrêter de boxer, à une fleur d’arrêter de pousser… Ces gens-là nous mentent, à longueur d’année. Comme lorsque la nouvelle ministre de la « transition écologique », Agnès Pannier-Runacher, nous propose fin mai sur un plateau télé de limiter nos envois de « mails rigolos » à nos amis. Elle nous méprise, littéralement.

Malgré tout, on a fait du chemin. Que l’ancien journaliste du Monde et directeur de Reporterre Hervé Kempf écrive récemment Que crève le capitalisme* témoigne d’une radicalité qui commence à traverser une partie de la population. Signe de cette évolution, on ne compte plus les collectifs qui se montent contre un tas de projets anti-écologiques, dans la région comme ailleurs, que ce soit une autoroute, un parc des expos ou un golf, toutes sortes d’infrastructures qui visent à produire plus, à se déplacer plus vite, à être attractif dans la guerre économique que se livrent les territoires. Pour autant, on est encore loin du compte. Si une partie d’entre nous s’est laissé séduire par l’union de la gauche pour dégager Macron et espérer quelques réformes sociales, il n’en reste pas moins que leur programme n’est pas à la hauteur en matière de changement écologique. Car tant qu’on laissera ces entreprises et ces multinationales choisir quoi produire, quand et comment, même en leur imposant une « règle verte » si contraignante soit-elle, « l’urgence climatique » sera toujours à nos portes.

C’est d’une révolution écologique dont on a besoin, pas de troquer nos pailles en plastique contre du carton bio-sourcé. Un vrai changement social en profondeur qui mette un coup d’arrêt à ce système économique et ces industries qui maltraitent les hommes et les femmes, qui pillent les ressources et massacrent le climat, tout en sauvegardant les dividendes d’une classe sociale minoritaire… et de plus en plus gourmande. Quand le dimanche, leurs représentant·es nous appellent à trier les emballages qu’ils ont eux-même produit en masse, il va falloir arrêter de penser qu’ils nous parlent sérieusement. Et les prendre pour ce qu’ils et elles sont : des pyromanes."

* Paru au Seuil en septembre 2020.


https://lempaille.fr/edito-n6-comme-une-odeur-de-brule

Anonyme a dit…

Quatorze mois de retard de travaux

"Par ailleurs, des travaux de la Défense des forêts contre les incendies, prévus début 2021, auraient pu permettre d'élargir des voies et faciliter la circulation des pompiers. Un "impératif d'ordre public", selon un rapport du ministère de l'Agriculture de janvier 2022. Mais l'Addufu s'y était opposée, via un recours au tribunal administratif de Bordeaux, avant d'être déboutée en 2021. "Tout le monde voulait ces travaux, mais on redoutait la cupidité de certains !" rectifie Jean-Claude Dupoy, 80 ans, petit-fils de gemmeur et membre de l'Addufu. L'association réclamait en effet une répartition équitable des revenus tirés de l'abattage des pins lors des aménagements.

Les travaux ont finalement commencé en juillet 2022, la veille de l'incendie, confirme Sud-Ouest (article réservé aux abonnés). Pointée du doigt pour le retard des aménagements, l'Addufu dénonce de son côté un autre retard, imputable selon elle à la Défense des forêts contre les incendies : "Pourquoi a-t-elle attendu 14 mois pour entreprendre les travaux d'élargissement des chemins le 5 juillet 2022 en période de très fortes chaleurs ?" questionne l'association sur Facebook le 23 juillet.

Contacté par franceinfo, le président de l'Association syndicale autorisée-DFCI La Teste-de-Buch et Arcachon, Pierre Marzat, dénonce, lui, un "blocage étape par étape". Ce propriétaire de parcelles reconnaît qu'il était "sans doute possible de commencer les travaux avant". "Mais il a fallu prendre toutes les précautions pour éviter la violence. La préfecture a pris ce temps et a donné le feu vert en mai. Le nettoyage d'autres forêts de La Teste avait par ailleurs déjà commencé depuis un an", souligne-t-il.

De son côté, le maire de La Teste-de-Buch, Patrick Davet (Union de la droite et du centre), évoque une solution radicale pour assurer le bon entretien des lieux : "J'ai demandé au président de la République que la forêt usagère soit gérée par la commune, plaide-t-il. Cela évitera que des personnes souhaitent gagner beaucoup d'argent en coupant ma forêt… Et on imposera le nettoyage pour éviter la propagation d'incendies." A l'avenir, quand l'odeur de cendre aura de nouveau laissé place aux essences de la forêt."



https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendies-en-gironde/reportage-dans-la-foret-des-landes-lincendie-du-siecle-aurait-il-pu-etre-evite_5272339.html

Anonyme a dit…

Tiens Mathieu, c'est la dernière Valbuena qui arrive !...
Tu pourras toujours te retourner contre le ministère des Armées pour défaut de protection en matière de sécurité civile !


Aucune modification de l’avion

"Cette solution a surtout l’avantage de pouvoir s’adapter sur les A400 M en service dans les armées européennes, car le kit en question ne nécessite aucune modification de l’avion. L’eau se trouve stockée dans un réservoir qui se trouve dans la soute et a deux sorties distinctes placées à l’extrémité de la rampe arrière. Une adaptation rapide qui pourrait permettre de mettre rapidement à disposition l’avion aux responsables des services de Sécurité civile, en charge de la lutte aérienne anti-incendie.

Avec l’avantage de ne pas dédier uniquement les appareils à cette tâche, comme cela est le cas aujourd’hui pour les Canadairs. Pour l’instant, les tests ne sont pas terminés, et Airbus prévoit d’expérimenter de nuit cette version bombardier d’eau de l’A400M. Reste aussi à savoir comment la mise à disposition d’appareils appartenant à l’Armée pourra se faire et sous quelles conditions. La France possède aujourd’hui dix-neuf A400M sur une commande de 50 avions."


https://www.20minutes.fr/societe/3330115-20220726-airbus-transforme-a400m-bombardier-eau-capable-larguer-trois-fois-plus-eau-canadair

Anonyme a dit…

Ces photos satellites montrent l'ampleur de la sécheresse en France

"90 des 96 départements de l'Hexagone font face à des restrictions d'usage de l'eau au 26 juillet. Un record, visible depuis l'espace de la Bretagne au Mont Blanc."
(...)

"En Gironde, “la faune la plus impactée est celle ayant les moins grandes capacités de déplacement: les insectes non volants, les reptiles et amphibiens et les jeunes aussi bien d’oiseaux que de chauves-souris”, alors que les animaux sont en pleine période d’élevage des petits, a expliqué à l’AFP Paul Tourneur, chef de projet biodiversité à l’Office national des forêts Landes Nord Aquitaine.

À La Teste-de-Buch, l’inquiétude règne notamment pour “une chauve-souris assez rare”, la grande noctule, le plus grand chiroptère d’Europe. “On a des craintes pour la colonie qui était présente”, indique Paul Tourneur."



https://www.huffingtonpost.fr/entry/ces-photos-satellites-montrent-lampleur-de-la-secheresse-en-france_fr_62dfdcc5e4b0aad58d1f7cf5

Anonyme a dit…

il faut savoir que certaines forets qui ont brulées étaient prévu pour y faire des champs de panneaux voltaïques . Un bon feu arrange tout le monde .grr

Anonyme a dit…

12:26 un peu à l'image de ce projet ?...


« Un projet industriel pour la forêt »

"Si le choix s’est porté sur la commune forestière de Saucats c’est d’abord parce qu’un poste de transformation RTE est installé à proximité du site et « offre une capacité rare en Nouvelle-Aquitaine voire en France d’injection d’une telle puissance d’énergies renouvelables [1 Gigawatt] », pointe Mathieu le Grelle, porte-parole pour Engie et Neoen. « Il faut avoir en tête que la forêt des Landes est à destination économique, ajoute-t-il. On vient emprunter un cycle biologique de la production de ses pins mais ils sont coupés régulièrement et en l’occurrence tous les 30 ans. »

La Sepanso, qui fédère des associations environnementales, s’alarme de l’ampleur du projet. « C’est déraisonnable, c’est un projet industriel pour la forêt. Le site les intéresse parce que c’est plat et que le prix du foncier est bas », réagit Philippe Barbedienne, le directeur Aquitaine de la Sepanso. La fédération a prévu de participer à la concertation mais ne cache pas sa méfiance vis-à-vis d’Horizéo. « La Sepanso est favorable aux énergies renouvelables mais il faut les développer sur des terrains déjà artificialisés, estime son directeur. C’est un projet de spéculation financière. S’il était vertueux, il se ferait sur des terrains déjà artificialisés, comme des toitures ou des parkings ».

« On n’artificialise pas les sols, on passe de bois à prairie, sous les panneaux il restera de la biodiversité », assure de son côté Mathieu Le Grelle. Ce qui inquiète davantage le maire de Saucats ce sont les conséquences de la coupe des pins sur la captation des eaux de pluies. Des études hydrologiques vont être menées pour vérifier qu’il n’y ait pas de risques d’inondation des plaines."
(...)



https://www.20minutes.fr/bordeaux/2951875-20210117-gironde-projet-parc-solaire-geant-prevoit-abattre-1000-hectares-foret

Anonyme a dit…

La piste criminelle confirmée

"Comme dans l'Hérault, où un pompier volontaire est en garde à vue, c'est bien la piste criminelle que les enquêteurs ont suivi aussi en Ardèche. Un homme de 44 ans a été arrêté mercredi midi à Saint-Julien-du-Serre. Il a été aperçu en train de rentrer dans un pick-up gris, le même pick-up aperçu sur d'autres incendies en cours de matinée. Il y a eu huit à dix départs de feu quasiment simultanés. L'homme, ivre, a été placé en cellule de dégrisement, en attendant d'être interrogé par les gendarmes. Jeudi, en milieu de journée, confronté à de nombreux témoignages, il a reconnu avoir allumé volontairement plusieurs incendies dans le secteur d'Aubenas."
(...)


https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/incendie-en-ardeche-le-feu-est-fixe-et-s-est-arrete-aux-portes-de-vogue-1-200-hectares-ont-brule-1658984941

Anonyme a dit…

Méga feux - prise de parole [de Michel Sala] le 19 juillet 2022
5ème circonscription du Gard pour NUPES



https://youtu.be/FR3yv8EXpDY



🔴 Dans l’ère des « mégafeux » partout avec pour seule cause commune la sécheresse et l’envol du thermomètre planétaire il y a urgence à s'adapter. 🌍
"Aujourd'hui, nous régressons. La flotte d'avions publique anti-feu est un service public indispensable." #DirectAN #QAG #Gironde