vendredi 22 avril 2022

MÉLENCHON PREMIER MINISTRE ? POURQUOI CE N'EST PAS SI FOU

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Second tour : pour éviter le chaos, il faut une révolution démocratique" :

MÉLENCHON PREMIER MINISTRE ? POURQUOI CE N'EST PAS SI FOU
Le Média

https://youtu.be/0gcDg-BbL9Q

À l'occasion de sa première prise de parole depuis le premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, fort de sa troisième place et de son score de 21,95%, a annoncé sur le plateau de BFMTV qu'il visait le poste de Premier ministre à l'occasion du 3ème tour que constituent les élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochain.

Mais cette perspective de cohabitation n'enchante pas tout le monde, en témoigne l'inquiétude des grands patrons ou encore du journaliste au Figaro Vincent Trémolet De Villers. En effet, les parangons du bloc néolibéral redoutent une vague Mélenchon lors des élections législatives.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Les législatives, «une bataille vitale»

"Si les législatives revêtent tant d’importance à ses yeux, c’est aussi parce que c’est le dernier rendez-vous électoral avant… 2024, année des européennes. Dans sa bouche, ça donne : «C’est la dernière station avant le désert.» «Il faut s’en emparer», adjure celui qui dit vouloir représenter «le camp des pauvres, des humiliés, de ceux qui n’ont pas de voix». «Des contacts informels et sans exclusive» ont lieu ces jours-ci avec les autres formations de gauche. Au moins deux rencontres ont déjà eu lieu avec les communistes. Une autre est prévue, tout comme avec les écologistes. «Nous n’avons pas de vocation hégémonique», souligne l’insoumis, comme pour répondre à certaines attaques qui lui sont adressées.

«La victoire est là, au bout des doigts», s’exclame Jean-Luc Mélenchon au micro. Il a fait ses calculs. Au premier tour de la présidentielle, il est arrivé en tête dans 103 circonscriptions et aurait obtenu la qualification pour le second tour dans 423 autres. «La réserve existe», veut-il croire. Il mène là «une bataille vitale». Et s’imagine déjà à Matignon. «Le pouvoir d’un Premier ministre est considérable», justifie-t-il. Les militants, eux, sortent regonflés à bloc de ce vrai-faux meeting. «Ça fait du bien de se projeter dans un horizon positif. On sent qu’on n’est pas pris pour des idiots», avance un jeune convaincu venu de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Avant de quitter la scène, Mélenchon s’adresse une dernière fois à la salle : «J’espère que vous êtes rassurés, je vais bien et je compte tous vous en faire bénéficier.»


https://www.liberation.fr/politique/jean-luc-melenchon-remonte-sur-le-ring-rien-ne-me-remet-plus-daplomb-que-detre-dans-la-bataille-20220422_XZ7NNJRYUFBN3KUKHKSIAHFXRI/

Anonyme a dit…

[✅ Bon son] L'Union populaire - Conférence de Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon



https://youtu.be/pfAyQTR9n1I



Le 21 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence sur “L’Union populaire” quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle 2022.

Il est revenu sur sa campagne qui lui a permis d’arriver en 3ème position avec 22% des voix (7,8 millions de personnes). Il a rappelé que sa campagne était un exercice particulier d’engagement et de conviction sur la base d’une théorie : celle de l’ère du peuple et de la Révolution citoyenne. Il a indiqué que nous étions à un moment singulier de bascule de la 5e République, avec une abstention qui ne cesse d’augmenter depuis l’élection présidentielle de 2007, notamment dans les milieux populaires.

Il a souligné quelques enseignements flagrants du premier tour de l’élection 2022 avec notamment l’écroulement des partis traditionnels qui représentaient ¾ des résultats électoraux, et seulement ⅓ lors de 2022. La crise de représentation se lit également dans l’effondrement de l’audience des débats présidentiels élection après élection.

Le porte-parole de l’Union populaire a précisé qu’il avait réalisé le troisième résultat de la 5e République avec, en plus, le meilleur score pour l’écologie politique en cumulant son résultat avec celui de M. Jadot. Il a souligné que la gauche de rupture n’a cessé de progresser depuis 2007 avec près de 25% des voix aujourd’hui. Cela donne un paysage politique composé de trois blocs équivalents : un bloc libéral, un bloc d’extrême droite et un bloc populaire avec 11,2 millions de voix. Enfin un 4ème bloc important existe également : l’abstention avec 12,8 millions de voix au premier tour. La force qui l’emporte sera donc celle qui arrive à mobiliser le mieux les abstentionnistes.

Il s’est ensuite projeté sur les prochaines élections législatives des 12 et 19 juin 2022, en rappelant qu’il fallait s’emparer de ces élections pour l’emporter en formant un bloc social. Il a indiqué que le bloc social avait été constitué lors de la dernière élection à travers le bloc populaire et qu’il fallait le conforter. Ce bloc populaire se manifeste dans les Outre-mer qui ont été le plus abandonnés, mais aussi dans le précariat, c’est-à-dire les gens qui peinent à s’en sortir à la fin du mois. Enfin, il a expliqué que le bloc social constitué dans l’élection englobait aussi les classes moyennes urbaines qui veulent changer en profondeur le système actuel.

Le porte-parole de l’Union populaire a battu en brèche l’idée d’un « vote utile » qui aurait été conséquent en rappelant qu’il avait conquis l’essentiel de sa progression dans les sondages sans prendre des voix aux candidats de gauche. Par ailleurs, il a aussi rappelé qu’il existait sur la partie Ouest et Sud du pays un vote rural en faveur de l’Union populaire.

Jean-Luc Mélenchon a également défendu la stratégie de l’Union populaire pour les élections législatives : unir autour d’un programme. Il a expliqué que l’Union populaire n’avait aucune volonté hégémonique mais qu’il s’agissait d’une question d’efficacité pour mener la campagne.

Le candidat de l’Union populaire au poste de Premier ministre a rappelé les pouvoirs que la Constitution confère au 2e personnage de l’État. Il a affirmé qu’il signerait le lendemain de sa nomination le décret sur le blocage des prix et le jour d’après celui sur le SMIC à 1400€. Il a expliqué qu’il ne demandait pas à Macron de le nommer Premier ministre par arrangement avec lui mais qu’il demandait au peuple français de voter pour les députés de l’Union populaire afin de contraindre Macron à choisir le Premier ministre et le programme de la majorité.

Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en présentant la force que représentait l’Union populaire pour les élections législatives, précisant qu’elle était en tête dans 105 circonscriptions et au deuxième tour potentiel dans 423 circonscriptions. Il a affirmé qu’une victoire était possible à condition de se rassembler autour du programme «L’Avenir en commun» et de mener la campagne.

Anonyme a dit…

L'effondrement de Zemmour au profit de MLP est le grand responsable de l'échec de JL Mélenchon à accéder au 2ème tour ! Dommage ! Mais ça prouve aussi que notre système pour élire un “Roi” au suffrage universel atteint ses limites ... Jusqu'à la catastrophe finale (pour la démocratie) qui, si on ne change rien, arrivera un jour ou l'autre !

Anonyme a dit…

https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-vous-assurer-de-voter-blanc-et-pas-nul-a-la-presidentielle_fr_626148f8e4b041ee26515317

Anonyme a dit…

MACRON COMPREND-IL LA PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE ?
Le Média



https://youtu.be/ledneYrqQKs



La Planification écologique, "c'est la politique des politiques" scande Emmanuel Macron en meeting à Marseille, samedi 16 avril. C'est pourtant Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire éliminé au premier tour qui est connu pour porter la planification écologique.

En annonçant donner la responsabilité au prochain premier ministre, s'il est élu, de la planification écologique, le Président sortant a surpris les observateurs, laissant penser qu'il espère ainsi récupérer une partie des voix de l'insoumis. Le chef du gouvernement serait ainsi épaulé de deux ministres en charge respectivement de la planification énergétique et de la planification écologique territoriale.

Mais la planification est en réalité une vieille rengaine de la politique. Si elle est souvent associée à la planification socialiste des régimes communistes, elle a en réalité une vieille histoire en France qui débute dès 1946 avec le commissariat général du plan créé par Jean Monnet. L'institution disparaît en 2006, mais en 2020, François Bayrou, le Président du Modem est nommé Haut-commissaire au plan.

Critiquée par les ultra-libéraux qui voient à travers la planification l'action de l'état, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse, au nom du libre marché, d'affaiblir toute velléité planificatrice. Or "supprimer le plan au nom d'un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d'une de ses armes contre la dictature de l'instant" analysait l'économiste Pierre Massé. La planification est en effet le moyen donné à l'état de mettre en oeuvre une stratégie économique coordonnée.

Durant la dernière décennie, le mot d'ordre de planification est porté par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci développe l'idée de "planification écologique" qui doit répondre aux enjeux contemporains liés à la crise climatique et à l'effondrement de la biodiversité.
En 2009, année de la fondation du Parti de Gauche, la députée Martine Billard propose à l'Assemblée Nationale une loi, qui ne passera pas, sur la planification écologique.

Ces dernières années, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19 et la mise en évidence de l'absence de politique sanitaire planifiée, de nombreuses ONGs écologistes et de syndicats défendent les revendications de planification. C'est le cas par exemple du collectif Plus jamais ça qui regroupe la CGT, Solidaires, la FSU, la Confédération Paysanne, ainsi que Greenpeace, Oxfam, Attac et les Amis de la Terre.

Emmanuel Macron reprend donc une mesure qui est dans l'air du temps. Mais ce qu'il propose est-il similaire à ce que propose Jean-Luc Mélenchon et l'Union Populaire? Mettent-ils la même politique derrière la planification écologique ?

Pour décrypter ce programme, Le Média a reçu trois maillons centraux de la planification écologique portée par la France Insoumise :

- Martine Billard, députée de 2002 à 2012 qui a portée la proposition de loi de planification écologique en 2009.

- Michel Philippo, coordinateur du livret planification écologique et membre du Parlement de l'Union Populaire

- Claire Lejeune, militante écologiste, figure des marches pour le climat et membre du Parlement du l'Union Populaire

Anonyme a dit…

https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-jean-luc-melenchon-passe-du-premier-au-troisieme-tour_fr_6262a778e4b0d077485f286b