mercredi 8 avril 2020

Face au covid-19, les technocrates français pris au dépourvu

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/face-au-covid-19-les-technocrates-francais-pris-au-depourvu-844119.html

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Lannelongue ou langue trop longue?
Il semble que ce monsieur a cotisé suffisamment pour une retraite anticipée !


https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/coronavirus-le-directeur-de-l-ars-grand-est-limoge-apres-ses-propos-sur-le-chu-de-nancy_2123238.html

Anonyme a dit…

Après la crise, les salariés devront reprendre le pouvoir aux actionnaires


Transférer le pouvoir des actionnaires aux salariés permettrait de redéfinir nos choix de société, explique l’auteur de cette tribune. Le choix d’une « démocratie économique » s’impose d’autant plus à l’heure où l’État engage des milliards d’euros pour soutenir les entreprises et qu’elles joueront un rôle dans la construction d’un monde solidaire et écologique.
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Si c’est l’argent public qui garantit les salaires et les cotisations sociales, la contrepartie doit être le départ des actionnaires

"Notre économie, que l’on désigne comme capitaliste parce que la majeure partie des entreprises sont des sociétés de capitaux, est excessivement fragile parce qu’elle n’est pas dirigée par la création de richesses — la valeur ajoutée — mais par le profit, qui est la partie que s’approprient les actionnaires. Une économie dans laquelle les travailleur.ses bénéficieraient de la totalité de ce qu’ils produisent, et donc dirigeraient leurs entreprises, serait infiniment plus robuste, sous réserve de créer des mécanismes de solidarité collective de partage des revenus.

En France, l’État a mis sur la table 21 milliards d’euros de reports de cotisations sociales et 8 milliards pour le chômage partiel. Nul doute que cela évitera de nombreuses faillites d’entreprises et sauvegardera les emplois. Mais une question ne peut être éludée : l’État se substitue aux actionnaires dans leurs obligations de payer les salaires et les cotisations sociales. Ce n’est alors pas l’entreprise en tant que collectif de travail que le gouvernement tente de sauver, mais la société de capitaux en tant qu’association d’investisseurs.

La vocation de l’argent public n’est pas de se substituer aux obligations des actionnaires pour sauver leurs patrimoines. Si les salaires et cotisations sociales sont garantis par de l’argent public, la contrepartie de cette aide doit être le départ des actionnaires et le transfert du pouvoir dans les entreprises aux salarié.es.

La direction des entreprises est un enjeu essentiel pour la sauvegarde de notre planète. Si des investisseurs les dirigent, ils n’auront à cœur que de reprendre cette course à la croissance car elle est le meilleur gage de la valorisation de leurs capitaux : cette valorisation est fondamentalement spéculative et déterminée par les scénarios de dividendes futurs. Or il est plus facile de voir augmenter les dividendes si l’économie est en croissance."
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https://reporterre.net/Apres-la-crise-les-salaries-devront-reprendre-le-pouvoir-aux-actionnaires

Anonyme a dit…

En voilà un qui ne perd rien pour attendre...

« TRAHISON SYNDICALE »
Laurent Berger se félicite du « dialogue social » alors que les attaques contre les salariés se multiplient

Laurent Berger, invité hier matin sur BFM TV, a approuvé les accords de reprise en cours de négociation, cautionnant les importantes attaques contre les droits des salariés qui sont entrain d’être imposées, sous couvert d’« union nationale » et de chantage à l’emploi.

"On savait le dirigeant de la CFDT adepte du « dialogue social », on le savait aussi un grand défenseur de la négociation avec le gouvernement comme avec le patronat, autant dire qu’il ne nous a pas déçu. C’est en effet un Laurent Berger, tout sourire, qui a été interviewé dans l’émission BFM Business hier matin, défendant une nouvelle fois l’importance de son sempiternel « dialogue social » : « lorsque ça redémarrera, ce qui sera déterminant, et c’est ce dont on est capable par le dialogue social, c’est à dire de faire en sorte que l’on adapte les conditions de travail aux réalités sociales et économiques de l’entreprise ». Un propos faussement naïf, qui ferme les yeux sur les attaques sociales qui ont commencé et tend à légitimer la refonte des conditions de travail imposée par de nombreuses directions d’entreprises.

Sans surprise, Laurent Berger, qui avait soutenu le gouvernement lors du vote de l’état d’urgence sanitaire et de la casse du code du travail par ordonnances, a également répondu de manière imprécise à la question du prolongement du temps de travail : « je reviens aux 60 heures, l’idée que tous les secteurs professionnels doivent travailler plus demain, c’est pas ça le sujet qui sera sur la table, c’est juste quelques secteurs particuliers de façon très courtes, par ordonnances prises » ou encore : « il faudra encore une durée du travail, je ne crois pas qu’il faille aller dans une logique de faire un débat économique de travailler plus ou moins longtemps, mais faire en sorte que les travailleurs puissent travailler et, pour ça, qu’on ne supprime pas d’emplois ». Berger persiste et signe la ligne de conduite menée par la CFDT depuis le début de la crise, en acceptant des attaques anti-sociales sans précédents du patronat, et le chantage à l’emploi qui les accompagnent bien souvent.

Depuis le début de la crise du coronavirus, la CFDT s’est systématiquement prononcée en faveur d’une « union nationale » entre le salariat et le patronat, autour de la revendication d’un « dialogue social » et de négociations entreprises par entreprises. Pourtant ce qu’omet de préciser Laurent Berger, c’est que si le MEDEF se satisfait pleinement de cette volonté de négociations ainsi que des dispositions imposées par le gouvernement par ordonnances, les salariés sont eux clairement défavorisés, car dans les entreprises c’est bien souvent la dictature du patron qui s’exerce. Ce matin, Laurent Berger est notamment revenu sur l’accord avec Renault que la CFDT a signé, il y a quelques jours : « vous savez si on revient sur l’histoire des congés, dans un certain nombre de branches professionnelles comme la métallurgie, il y a eu la signature d’accords avec la majorité des organisations syndicales, pour que les salariés puissent bénéficier d’une partie de leurs congés pendant des périodes plus propices mais qu’il y ait aussi de l’adaptation dans la prise de congés. Si ça se fait par le dialogue social c’est parfait ! » En affirmant fièrement que le dialogue social a permis aux salariés et à l’entreprise de se retrouver gagnant-gagnant.Laurent Berger dissimule la vérité sur ces accords qui constituent une attaque en règle des acquis sociaux."
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https://www.revolutionpermanente.fr/Laurent-Berger-se-felicite-du-dialogue-social-alors-que-les-attaques-contre-les-salaries-se

Anonyme a dit…

L’Art de la guerre En Marche


"En ces temps de guerre déclarée par notre chef des armées, Emmanuel MACRON, l’ennemi frappe de manière chirurgicale. Il infecte les poumons de nos soldats de manière invisible. Notre armée citoyenne doit faire face aux vagues d’attaques successives en appliquant la stratégie dite du
«confinement», en se calfeutrant derrière leurs persiennes.

Observons la stratégie de l’État français dans le cadre du « traité méthodologique à l’usage des meneurs d’hommes et des généraux lancés dans la poursuite intelligente d’une guerre victorieuse »*.

Car, il va s’en dire que cette guerre nous la gagnerons. Quand ? Là est toute la question."
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"[...] Le 16 mars dernier, notre Chef de guerre, Emmanuel MACRON, déclare : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre (…) ». Cela ne fait donc aucun doute, nous devons nous battre !

Sun Tzu estime dans son traité méthodologique qu’il y a plusieurs facteurs fondamentaux à prendre en compte avant de mener bataille : l’influence morale, les conditions atmosphériques, le commandement, la doctrine."

Focalisons, notre attention sur ces différents facteurs.

L’influence morale

« Pour peu qu’on traite les gens avec bonté justice et équité, et qu’on leur fasse confiance, l’armée aura l’esprit d’équipe et tous seront heureux de servir leur chef (…).»

La bataille est mal engagée, car s’il y a eu déclaration, nous pouvons nous interroger sur la base de la réflexion.
Le chef de notre armée ne jouit pas d’une très bonne cote de popularité. De mesures libérales en mesures néo-libérales, Emmanuel MACRON a du faire face à des mutineries au sein de ses bataillons, qu’il a sévèrement réprimandés.[...]"
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Les conditions atmosphériques

« Pour conditions météorologiques, j’entends le jeu réciproque des forces naturelles, les effets du froid de l’hiver et de la chaleur de l’été, ainsi que la conduite des opérations militaires suivant les saisons(…).»


"Se battre selon les saisons… Rien de nouveau sous le soleil à part peut-être que l’ennemi est invisible, et le reste en toutes saisons. Comment préparer la conduite des opérations au printemps ? L’armée citoyenne semble se relâcher dès les premiers rayons de soleil. Les soldats baissent leurs gardes et préfèrent se balader le long des quais plutôt que d’attendre l’ennemi dans leur bunker de 10 m2 sans ascenseur."
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Le commandement

« (…) Si le chef est doué de sagesse, il est capable de reconnaître les changements de circonstances et d’agir promptement. (…). »

Nous y sommes ! Notre général MACRON est-il capable de suivre les instructions du Sun Tzu ?
Là encore, non.
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La doctrine

« Par doctrine j’entends l’organisation, l’autorité, la promotion des officiers au rang qu’il convient, la police des voies d’approvisionnement, et le soin de pourvoir aux besoins essentiels de l’armée. (…). »

"Le coup de grâce ! La doctrine Macroniste a été de promouvoir sa Générale Agnès Buzyn au rang de futur Caporal-chef de Paris et ainsi nommer son conseiller Olivier Véran au grade de Général en chef des armées sanitaires civiles. Chacun pourra apprécier cette décision courageuse au cœur de la bataille."
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