"Le 14 mars prochain, jour de manifestation nationale pour le climat, deux marches se tiendront à Montpellier : une portée par le collectif « Citoyen•ne•s pour le Climat » (qui chapeaute les marches depuis 2018 à Montpellier) et quelques autres associations, et une autre par un collectif rassemblant associations, activistes, syndicats et militant•e•s politiques. Un différend profond est à l’origine de cette scission, que le Poing va tâcher d’expliquer." .../...
Politiser la marche
"Politiser l’écologie est une nécessité historique absolue, à l’heure où cette dernière semble de plus en plus s’imposer comme le refuge d’une bourgeoisie en manque de récit fédérateur pour poursuivre son règne dévastateur, et où le risque est grand de voir se perpétuer un capitalisme habilement verdi, qui maintiendrait intactes les dominations et les destructions que chacun•e peut constater chaque jour – phénomène illustré localement par les accents soudainement écolos de Saurel, Vignal, Altrad… Les gilets jaunes n’ont eu de cesse de bousculer le champ politique, en réaffirmant régulièrement leur volonté de se représenter eux et elles-mêmes et de ne pas instituer de chef•fe•s en leur sein. Il est tout à fait légitime que le mouvement climat, à son tour, dans ses nuances associatives, activistes et partisanes, se giletjaunise et fasse place à l’auto-organisation populaire et à l’action directe.
Ainsi, le 14 mars, veille du premier tour des municipales, deux marches se tiendront. Celle de CPLC, qui se prétend toujours « apartisane » sur Facebook (gageons donc que l’on n’y croisera ni Stéphane Herb, ni Jean-Louis Roumégas !), et est co-organisée par une dizaine d’associations. Et l’autre, qui rassemble une trentaine de collectifs et associations principalement écologistes (mais aussi BDS, Attac, des syndicats, des squats comme Luttopia 003, le supermarché coopératif de la Cagette et des lieux militants comme la Carmagnole) ainsi que des gilets jaunes. Celle-ci assume de partir de la place de la Comédie et d’y revenir pour y tenir des agoras, quand les marches ancienne mouture avaient pour coutume de quitter le centre-ville pour aller s’isoler loin du peuple afin de prêcher la bonne parole à des oreilles déjà convaincu•e•s. Elle sera parsemée d’actions le long de son parcours, qui passera notamment par le quartier populaire de Figuerolles. Elle mettra à sa tête des exilé•e•s, pour rappeler que le réchauffement climatique va causer d’innombrables migrations forcées. Et elle s’achèvera donc en plein cœur de Montpellier par toute une série d’agoras, pour faire entendre son message à la population montpelliéraine.
Comme il n’y a que deux côtés à une barricade, il faudra bien choisir son camp. Mais Le Poing fera en sorte de couvrir les deux événements, afin de continuer à nourrir ce riche et stimulant débat entre deux visions de l’écologie."
À LA TÉLÉ -« Green Blood » : un collectif de journalistes bataille contre l’industrie minière
« Green Blood », une mini série diffusée le 1er mars sur France 5, accompagne le collectif « Forbidden Stories » : des journalistes qui continuent les enquêtes de reporters menacés ou tués parce qu’ils informaient sur les pratiques criminelles de l’industrie minière en Inde, au Guatemala et en Tanzanie."
« Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. » Ainsi chantaient les partisans de la Résistance à l’époque noire du nazisme dans les années 1940. Aujourd’hui ce sont les résistants écologistes qui se lèvent contre un autre totalitarisme. Et si l’un d’entre eux tombe, un autre aussi se lève et prend sa place." .../...
La forêt est un bien commun, pas une entreprise Durée de lecture : 4 minutes28 février 2020 / Des parlementaires, des syndicalistes et des associations écologistes
La forêt est un bien commun, pas une entreprise
Baisse des effectifs, ouverture à la contractualisation massive... L’Office national des forêts se transforme progressivement en entreprise, dénoncent les auteurs de cette tribune, alors qu’« à l’heure du changement climatique, les forêts françaises nécessitent une politique forestière forte ». .../...
"Parce que la forêt est notre bien commun à toutes et tous, il est du devoir de l’État de la protéger ainsi que celles et ceux qui y travaillent."
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"Le 14 mars prochain, jour de manifestation nationale pour le climat, deux marches se tiendront à Montpellier : une portée par le collectif « Citoyen•ne•s pour le Climat » (qui chapeaute les marches depuis 2018 à Montpellier) et quelques autres associations, et une autre par un collectif rassemblant associations, activistes, syndicats et militant•e•s politiques. Un différend profond est à l’origine de cette scission, que le Poing va tâcher d’expliquer."
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Politiser la marche
"Politiser l’écologie est une nécessité historique absolue, à l’heure où cette dernière semble de plus en plus s’imposer comme le refuge d’une bourgeoisie en manque de récit fédérateur pour poursuivre son règne dévastateur, et où le risque est grand de voir se perpétuer un capitalisme habilement verdi, qui maintiendrait intactes les dominations et les destructions que chacun•e peut constater chaque jour – phénomène illustré localement par les accents soudainement écolos de Saurel, Vignal, Altrad… Les gilets jaunes n’ont eu de cesse de bousculer le champ politique, en réaffirmant régulièrement leur volonté de se représenter eux et elles-mêmes et de ne pas instituer de chef•fe•s en leur sein. Il est tout à fait légitime que le mouvement climat, à son tour, dans ses nuances associatives, activistes et partisanes, se giletjaunise et fasse place à l’auto-organisation populaire et à l’action directe.
Ainsi, le 14 mars, veille du premier tour des municipales, deux marches se tiendront. Celle de CPLC, qui se prétend toujours « apartisane » sur Facebook (gageons donc que l’on n’y croisera ni Stéphane Herb, ni Jean-Louis Roumégas !), et est co-organisée par une dizaine d’associations. Et l’autre, qui rassemble une trentaine de collectifs et associations principalement écologistes (mais aussi BDS, Attac, des syndicats, des squats comme Luttopia 003, le supermarché coopératif de la Cagette et des lieux militants comme la Carmagnole) ainsi que des gilets jaunes. Celle-ci assume de partir de la place de la Comédie et d’y revenir pour y tenir des agoras, quand les marches ancienne mouture avaient pour coutume de quitter le centre-ville pour aller s’isoler loin du peuple afin de prêcher la bonne parole à des oreilles déjà convaincu•e•s. Elle sera parsemée d’actions le long de son parcours, qui passera notamment par le quartier populaire de Figuerolles. Elle mettra à sa tête des exilé•e•s, pour rappeler que le réchauffement climatique va causer d’innombrables migrations forcées. Et elle s’achèvera donc en plein cœur de Montpellier par toute une série d’agoras, pour faire entendre son message à la population montpelliéraine.
Comme il n’y a que deux côtés à une barricade, il faudra bien choisir son camp. Mais Le Poing fera en sorte de couvrir les deux événements, afin de continuer à nourrir ce riche et stimulant débat entre deux visions de l’écologie."
https://lepoing.net/deux-marches-pour-le-climat-a-montpellier-le-14-mars-choisis-ton-camp/
À LA TÉLÉ -« Green Blood » : un collectif de journalistes bataille contre l’industrie minière
« Green Blood », une mini série diffusée le 1er mars sur France 5, accompagne le collectif « Forbidden Stories » : des journalistes qui continuent les enquêtes de reporters menacés ou tués parce qu’ils informaient sur les pratiques criminelles de l’industrie minière en Inde, au Guatemala et en Tanzanie."
« Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. » Ainsi chantaient les partisans de la Résistance à l’époque noire du nazisme dans les années 1940. Aujourd’hui ce sont les résistants écologistes qui se lèvent contre un autre totalitarisme. Et si l’un d’entre eux tombe, un autre aussi se lève et prend sa place."
.../...
https://reporterre.net/A-LA-TELE-Green-Blood-un-collectif-de-journalistes-bataille-contre-l-industrie-miniere
La forêt est un bien commun, pas une entreprise
Durée de lecture : 4 minutes28 février 2020 / Des parlementaires, des syndicalistes et des associations écologistes
La forêt est un bien commun, pas une entreprise
Baisse des effectifs, ouverture à la contractualisation massive... L’Office national des forêts se transforme progressivement en entreprise, dénoncent les auteurs de cette tribune, alors qu’« à l’heure du changement climatique, les forêts françaises nécessitent une politique forestière forte ».
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"Parce que la forêt est notre bien commun à toutes et tous, il est du devoir de l’État de la protéger ainsi que celles et ceux qui y travaillent."
https://reporterre.net/La-foret-est-un-bien-commun-pas-une-entreprise
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