jeudi 14 juin 2018

Retraites : la fin des pensions de réversion ?

Retraites : la fin des pensions de réversion ?

Retraites : la fin des pensions de réversion ?

La réforme des retraites est le prochain gros chantier du gouvernement. Les partenaires sociaux sont très inquiets sur les conséquences qu'elle pourrait avoir pour les femmes. Le haut-commissaire à la réforme des retraites envisage la suspension des pensions de réversion.

La réforme des retraites sera-t-elle défavorable aux femmes ? La suppression ou la modification des pensions de réversion est en débat. Il s'agit de la partie de la retraite du conjoint décédé qui est reversée à sa veuve ou son veuf. Aujourd'hui, 3,8 millions de personnes en bénéficient. Ce sont des femmes à 89%. Cette pension représente 33 milliards d'euros.

Plusieurs syndicats s'insurgent

Le gouvernement veut réviser ce système, car, les femmes travaillant plus qu'avant, les différences de retraite avec les hommes diminuent. Pour plusieurs syndicats, il est cependant hors de question de supprimer les pensions de réversion. Globalement, cette réforme des retraites risque de pénaliser les femmes. Aujourd'hui, pour les salariés, les pensions prennent en compte les 25 meilleures années. Mais le gouvernement envisage une retraite à points calculée sur toute la vie professionnelle. Le haut-commissaire à la réforme des retraites présentera ses premières préconisations en décembre prochain.

Le JT


1 commentaire:

Anonyme a dit…

ÉLOGE DU VIVANT.

«Le Président Macron a réussi, en un an, à jeter «en même temps» au fond du trou les deux sources du vivant: le travail et la nature. D'un côté, il a remis en cause le code du travail, consacrant la priorité à l'individualisation de la relation employeur-salarié, au mépris des négociations collectives et des droits associés. Il marchandise le droit à la formation, et s'apprête à diminuer les aides sociales et à mettre un terme à toute solidarité dans le système de retraite en instaurant un système par points ou par comptes notionnels, strictement contributif. Parallèlement, le Président enterre toute velléité de transformation écologique en renvoyant aux calendes grecques la baisse de la part de l'énergie d'origine nucléaire et en enterrant les déchets de celle-ci à Bure. Il fait adopter une «loi agriculture et alimentation» qui renonce à interdire le glyphosate et la publicité pour une alimentation malsaine, pendant que la concentration des terres cultivables s'accélère et que la Commission européenne libéralise un peu plus la politique agricole commune.../...»

Extrait article par Jean-Marie Harribey, membre du conseil scientifique d'Attac et paru dans Politis N°1507 du 14 au 20 juin.
Rubrique L'ÉCONOMIE À CONTRE-COURANT.