C'est surtout qu'ils ne savent pas faire, car on ne fait rien pour les former, les épauler dans leur démarche qui est inéluctable. Ils sont aussi victimes de l'environnement très dégradé qui perturbe les équilibres écologiques et rend donc plus aléatoire les remèdes face aux différents parasites ou maladies. C'est aux politiques et aux consommateurs à fixer les objectifs. Le politique en orientant les aides vers ce type de culture, et aux consommateurs de voter pour en achetant leurs produits. Pour les premiers j'ai plus qu'un doute,pour les seconds les chiffres parlent d'eux mêmes.
on remarque plus facilement la dégradation de l'environnement que celle du sol où pousse la vigne dont la perte de vitalité entraîne la vulnérabilité de la vigne à toutes sortes d'agressions (dont celles du black rot) il faut compter une bonne trentaine d'années de bonne pratiques agronomiques pour rendre vie aux sols, qui vont porter des plantes mieux armées pour se défendre et ainsi diminuer l'utilisation de fongicides ( dont le cuivre sous plusieurs formes et dont l'utilisation remonte à plus d'un siècle ), utilisables en bio . Le nouveau Larousse agricole de 1952 donne page 533 la recette d'utilisation du cuivre qui a fait ses preuves (en tout cas chez moi )contre le black rot Pour former les viticulteurs qui veulent faire du bio il faut d'abord former des formateurs ! mais qui va le faire ? en dehors de patriciens confirmés repartis sur les divers terroirs du vignoble ,je ne vois pas qui peut le faire . Les images de la vidéo montrent une machine à vendanger de plusieurs tonnes qui écrase le sol ,ce n'est pas le meilleur moyen de le faire vivre . L'agriculture biologique n'est pas faite pour ceux qui ont peur du travail physique ,ni pour ceux qui cultivent trop d'hectares : 12 ha pour un(e)vigneron est un maxi
Voilà tout est parfaitement résumé. S'il on veut faire du bio il faut travailler la terre, donc la respecter, se former, et ne pas vouloir produire au delà du raisonnable. Ce qui signifie que le bio coûte un peu plus cher,mais le bénéfice pour le consommateur et pour la preservation des terres est incommensurable. Il va falloir d'ailleurs faire entendre la voix de la sagesse face à ces productivistes qui sont au pouvoir et menacent le bio qui a l'habitude d'être mal considéré par le ministère et la FNSEA, ministère bis,et adepte du productivisme à tout prix.
Ils se gavent sur le bio! Selon une étude d'UFC-Que choisir menée de juin 2016 à juin 2017, la grande distribution s'autorise des marges «exorbitantes» sur les produits bio, sans rapport avec les prix à l'achat. Sur les fruits et légumes, la marge brute atteint ainsi 96% (vous avez bien lu!), et s'envole dans le cas des tomates, des pêches et des pommes (respectivement 145%,, 151% et 163%)... Étonnez-vous après cela, que les produits ne soient pas accessibles à tous!
Moi perso le pseudo bio, je souhaiterai avoir des garanties. Mon grand' père était paysan, c'est bien comme ça comme appelait les agriculteurs avant non? Maintenant c'est pas bien, c'est pas politiquement correct, pour moi paysan c'était noble, j'ai grandi à la campagne, dans les cévennes, pas celles du tourisme, pas celles des produits du terroir, pas celles où on aurait pensé se plaindre du profit des autres, ça n'existait pas. Et je les remercie, mon grand' père, ma grand' mère de m'avoir donné d'autres valeurs.
5 commentaires:
C'est surtout qu'ils ne savent pas faire, car on ne fait rien pour les former, les épauler dans leur démarche qui est inéluctable. Ils sont aussi victimes de l'environnement très dégradé qui perturbe les équilibres écologiques et rend donc plus aléatoire les remèdes face aux différents parasites ou maladies. C'est aux politiques et aux consommateurs à fixer les objectifs. Le politique en orientant les aides vers ce type de culture, et aux consommateurs de voter pour en achetant leurs produits. Pour les premiers j'ai plus qu'un doute,pour les seconds les chiffres parlent d'eux mêmes.
on remarque plus facilement la dégradation de l'environnement que celle du sol où pousse la vigne dont la perte de vitalité entraîne la vulnérabilité de la vigne à toutes sortes d'agressions (dont celles du black rot)
il faut compter une bonne trentaine d'années de bonne pratiques agronomiques pour rendre vie aux sols, qui vont porter des plantes mieux armées pour se défendre et ainsi diminuer l'utilisation de fongicides ( dont le cuivre sous plusieurs formes et dont l'utilisation remonte à plus d'un siècle ), utilisables en bio .
Le nouveau Larousse agricole de 1952 donne page 533 la recette d'utilisation du cuivre qui a fait ses preuves (en tout cas chez moi )contre le black rot
Pour former les viticulteurs qui veulent faire du bio il faut d'abord former des formateurs ! mais qui va le faire ? en dehors de patriciens confirmés repartis sur les divers terroirs du vignoble ,je ne vois pas qui peut le faire .
Les images de la vidéo montrent une machine à vendanger de plusieurs tonnes qui écrase le sol ,ce n'est pas le meilleur moyen de le faire vivre .
L'agriculture biologique n'est pas faite pour ceux qui ont peur du travail physique ,ni pour ceux qui cultivent trop d'hectares : 12 ha pour un(e)vigneron est un maxi
Voilà tout est parfaitement résumé. S'il on veut faire du bio il faut travailler la terre, donc la respecter, se former, et ne pas vouloir produire au delà du raisonnable.
Ce qui signifie que le bio coûte un peu plus cher,mais le bénéfice pour le consommateur et pour la preservation des terres est incommensurable. Il va falloir d'ailleurs faire entendre la voix de la sagesse face à ces productivistes qui sont au pouvoir et menacent le bio qui a l'habitude d'être mal considéré par le ministère et la FNSEA, ministère bis,et adepte du productivisme à tout prix.
Ils se gavent sur le bio!
Selon une étude d'UFC-Que choisir menée de juin 2016 à juin 2017, la grande distribution s'autorise des marges «exorbitantes» sur les produits bio, sans rapport avec les prix à l'achat.
Sur les fruits et légumes, la marge brute atteint ainsi 96% (vous avez bien lu!), et s'envole dans le cas des tomates, des pêches et des pommes (respectivement 145%,, 151% et 163%)...
Étonnez-vous après cela, que les produits ne soient pas accessibles à tous!
Moi perso le pseudo bio, je souhaiterai avoir des garanties.
Mon grand' père était paysan, c'est bien comme ça comme appelait les agriculteurs avant non?
Maintenant c'est pas bien, c'est pas politiquement correct, pour moi paysan c'était noble, j'ai grandi à la campagne, dans les cévennes, pas celles du tourisme, pas celles des produits du terroir, pas celles où on aurait pensé se plaindre du profit des autres, ça n'existait pas. Et je les remercie, mon grand' père, ma grand' mère de m'avoir donné d'autres valeurs.
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