vendredi 27 juin 2025

La canicule a nui au succès de la journée "Vibrons sport" du foyer rural de la commune - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2025/06/26/la-canicule-a-nui-au-succes-de-la-journee-vibrons-sport-du-foyer-rural-de-la-commune-12786689.php



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Chaud, chaud dans les tee-shirts et les maillots...!

"Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40 °C samedi, a annoncé une extension des horaires des accès de jour du département, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du SAMU social. Le préfet du Gard appelle également à « une très grande vigilance » pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de « prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques » et d’« adapter le travail en conséquence ».

A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.

La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur recensée à l’échelle nationale depuis 1947 – et la 33e depuis 2000, conséquence du réchauffement climatique, qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.

Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42 °C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà de 40 °C sur une grande partie du territoire."


https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/27/canicule-meteo-france-prevoit-jusqu-a-39-degres-localement-samedi-treize-departements-en-vigilance-orange_6616094_3244.html

Anonyme a dit…

Sylvia Zappi
En plus de la hausse du nombre d’interventions, les pompiers comblent le manque
de services publics

REPORTAGE
- envoyée spéciale NÎMES, VERGÈZE ET LE VIGAN (GARD)

"La caserne est posée en bordure de zone industrielle du quartier Saint-Césaire, à côté des entrepôts
d’Auchan, à Nîmes. Un grand bâtiment de béton brut devant lequel sont garés plusieurs camions-citernes rutilants. Au milieu, trône une stèle toute neuve en souvenir des morts des sapeurs-pompiers du Gard, ornée de leur devise, . La maxime d’un service public aujourd’hui sur sollicité, qu’on
appelle quand plus personne ne répond. Dans le Gard comme sur tout le territoire, les soldats du feu –
professionnels et volontaires – s’interrogent sur le sens de leur mission.

« Courage et dévouement »
La chaleur est écrasante et les locaux de la caserne Saint-Césaire semblent presque endormis, en cet après-midi du lundi 23 juin. Une équipe du groupe de secours en eaux vives rentre d’entraînement, les combinaisons de plongée
encore humides. Sur le grand plateau occupé par le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours résonnent les voix des pompiers gérant les alertes. Des écrans tracent les équipes sorties, véhicule par véhicule.
Dans une pièce adjacente, le centre de traitement des appels, où sept agents réceptionnent les alertes
téléphoniques du 18. Aucun feu signalé pour le moment.
Avec les épisodes de forte chaleur, les incendies sont pourtant de plus en plus fréquents. Mais, en cette fin juin, même si la ville cuit sous 37 °C, les sols restent humides des averses du début du mois, le mistral s’est fait discret depuis plusieurs jours. Un moment de répit que tous savent temporaire, remarque Jérôme Tallaron, chef de groupement opérations. Le reste de ce qu’on appelle la « couverture opérationnelle » concerne les secours à la personne sans urgence vitale.
« On se prépare depuis une semaine car les zones à risque s’étendent. Avec le dérèglement climatique, on a des feux et des orages de plus en plus violents, et sur le terrain, c’est plus intense. Et ça va venir s’ajouter au reste… »
Depuis une heure, il a fallu relever un vieil homme tombé de son fauteuil roulant, délivrer une personne bloquée dans un ascenseur, prendre soin d’un SDF qui ne tenait plus sur ses béquilles. Et secourir une petite perruche bleue récupérée la veille et gardée dans un carton au foyer des pompiers, le temps qu’elle soit soignée par un vétérinaire, note Flavien Balat, commandant de la caserne. "
(…)

Anonyme a dit…

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« L’imense majorité de nos sorties, c’est du secours non vital. La carence d’ambulance, le social et la bobologie
représentent 80 % de nos interventions »
« On fait 20 relevages, renchérit Jérôme Tallardon.par jour On envoie alors une équipe pour remettre la persone dans son lit parce
qu’ele n’a plus de médecin traitant ni de famille. C’est nouveau pour nous, on est plus habitués à faire des
massages cardiaques ou des désincrustations de véhicule. »
Comme pour toutes les casernes environnantes, les sollicitations de ce centre qui dessert le centre-ville et la ZUP ont grimpé en flèche depuis la pandémie de Covid-19. Avec la misère sociale et l’isolement qui s’étendent, tout comme le désert médical, les interventions sont aussi plus compliquées et tendues pour des agents formés à l’urgence vitale, mais pas à la prise en charge de personnes atteintes de troubles psychiques, relate Florent Ferrando, sergent-chef. On appelle les «rouges» quand il n’y a plus personne.
« Cela peut être une persone en manque de traitement médical, un jeune en crise de paranoïa ou un sans-abri agressif. Normalement, c’est la police ou le SAMU qui doivent intervenir, mais ils ont débordés, alors on fait le18 »
Avec seulement 30 casernes, le Gard est un des départements les moins bien lotis. La collectivité locale consacre pourtant un véritable effort aux moyens mécaniques et humains : 130 millions d’euros par an sont alloués au service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Quelque 720 pompiers professionnels et 2 000 volontaires
pour 748 000 habitants.
Turnover chez les volontaires
A la suite de deux grèves dures en 2017 et 2021 contre le manque de personnel et de matériel, un plan de
renouvellement prévoit l’embauche de 10 pompiers par an pour faire face à la hausse continue du nombre
d’interventions. Les primes y sont plus élevées et les appareils régulièrement renouvelés. Dans une profession syndiquée à 50 %, le Gard est un bastion de SUD-Solidaires (75% des voix aux élections professionnelles).
Et pourtant, le malaise sur le sens du métier persiste. Les syndicats ont chacun leur formule pour nommer le
phénomène, dénonce la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels., abonde Avenir Secours. Les efforts semblent toujours insuffisants tant l’activité s’intensifie. En dix ans, les interventions des sapeurs-pompiers du Gard ont augmenté de 46 %. Il a fallu redécouper les secteurs couverts."
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Anonyme a dit…

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« On est devenus les bouche-trous des services publics »
« Le service low cost de la République »

La caserne de Vergèze – petite commune dortoir à 15 kilomètres de Nîmes – s’est ainsi vu adjoindre des nouveaux secteurs à couvrir. Avec leurs trois petits bâtiments en bois et un vieux hangar attenant, les locaux ne sont pas adaptés. Mais ce sont surtout les effectifs qui pêchent : seuls 8 pompiers professionnels et 76 volontaires pour assurer les gardes de journée et de nuit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, euphémise Bastien Rauzy, le chef de centre qui détaille les installations à risque : l’autoroute A9, la ligne TGV,
l’usine Perrier et des bâtiments industriels. Selon le syndicat SUD, si on calquait les effectifs de Vergèze sur les casernes du même dimensionnement, il faudrait 15 « pros » et une vingtaine de volontaires en plus.
« Nous sommes omes un centre familial qui grandit plus vite qu’il ne peut. Les gardes deviennent problématiques »
Comme dans toutes les casernes, les volontaires sont de plus en plus sollicités, au risque de les épuiser et de les faire fuir. Coordonner vie personnelle, vie professionnelle et engagement devient de plus en plus compliqué, et ladurée moyenne d’engagement est en baisse constante, confirme l’adjudant-chef de Vergèze, Yann Pelleschi.

« Il y a un énorme turnover
Les temps d’intervention s’alongent et les gardes ont plus fréquentes. Même si on a des candidatures spontanées, il faut aller chercher les vocations avec des opérations dans les lycées et les cités. »
Les syndicats des professionnels le constatent tous les jours, c’est compliqué de garder les volontaires comme il y a vingt ans, souligne Mathieu Manetti, responsable syndical SUD du Gard.
« Les campagnes de communication sur les soldats du feu leur vendent du rêve de héros et ils se retrouvent à pousser une grand-mère dans un fauteuil roulant. Du coup, ils restent moins longtemps »
budgets des communes, l’équation devient de plus en plus difficile à résoudre, relève Sophie Pantel, députée PS de Lozère, coprésidente du groupe d’études sur la sécurité civile et les sapeurs-pompiers, défend également Mathieu Manetti.
« Ce sont les collectivités locales qui subventionnent la sécurité civile, une dépense obligatoire qui devrait releverd’une mision régalienne »
« Le financement des SDIS devrait être rediscuté, et prévoir une part de
l’Etat pour les misions régaliennes que sont la lute contre le feu, les inondations et les prompts secours »
Les acteurs plaident pour un relèvement de la part prélevée sur la taxe sur les assurances et sur celle de la taxe de séjour pour en assurer le financement. Car à la situation des pompiers s’ajoute celle du matériel. La flotte desCanadair est vieillissante et nombreux sont les appareils souvent cloués au sol. Emmanuel Macron avait promis,en 2022, un renouvellement, avec l’achat de 16 bombardiers d’eau d’ici à la fin du quinquennat. Mais, en
février 2024, le gouvernement Attal a annulé 53 millions de crédits correspondant à la commande de deux avions.
Quant au Beauvau de la sécurité civile, lancé en avril 2024 par le ministère de l’intérieur, et qui a réuni tous lesacteurs durant un an, il devait aboutir à un projet de loi de modernisation avant l’été. Le texte n’a pas été déposéet ne figure pas à l’agenda de la rentrée parlementaire.
Sur la route du Vigan, à une heure de route de Nîmes, un feu de broussailles s’est déclaré sur un talus. Quatre pompiers de la petite caserne du bourg sont à l’œuvre pour l’éteindre. Il a fallu appeler en urgence Julien, agent communal et pompier volontaire. Trois autres étaient déjà partis avec l’ambulance secourir une jeune fille assommée après un coup de sabot de cheval. L’hélicoptère du centre a suivi. A la caserne, il ne reste qu’un seul pompier, jeune barbu derrière son écran : « Si on a un autre coup de chaud, on est mal… »

Anonyme a dit…

Une boisson ordinaire… à l’effet inattendu

"Le verdict de cette expérience est sans appel : le lait, qu’il soit entier ou écrémé, se classe dans le top 4 des boissons les plus hydratantes. Il se situe même au-dessus de l’eau, aux côtés du jus d’orange et d’une solution de réhydratation orale.

Pourquoi ? D’abord parce que le lait contient naturellement des électrolytes comme le sodium, le potassium ou le calcium. Ces minéraux jouent un rôle clé dans la rétention de l’eau et l’équilibre des fluides corporels. Ensuite, sa teneur en protéines et en graisses ralentit la vidange gastrique : le liquide reste plus longtemps dans l’organisme, assurant une hydratation plus stable dans le temps.

L’eau, elle, est absorbée très rapidement… mais elle est tout aussi vite évacuée. Le lait, en quelque sorte, joue la carte de l’endurance hydrique."
(…)


https://www.doctissimo.fr/nutrition/eau/bien-shydrater/cette-boisson-hydrate-mieux-que-leau-et-vous-nen-buvez-pas-assez-390123.htm