samedi 17 avril 2021

Après le coup de gel, Jean Castex au chevet des agriculteurs ce samedi dans l'Hérault, l'Aude et les P.-O. - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2021/04/16/apres-le-coup-de-gel-jean-castex-au-chevet-des-agriculteurs-ce-samedi-dans-lherault-laude-et-les-p-o-9490737.php

4 commentaires:

Anonyme a dit…

T'as la gaule mon gars ?

"Les règles à respecter :
- Le créneau de 6h à 19h pour les déplacements.
- Se munir de son justificatif de domicile et de l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case n° 7 (activité physique, de plein air…)
- Ne pas oublier sa carte de pêche, elle constitue la preuve de la pratique, tout comme le matériel."



https://www.objectifgard.com/2021/04/17/gard-la-limite-de-lautorisation-de-deplacement-etendue-pour-les-pecheurs/

Anonyme a dit…

Proverbe du jour : "C'est avec les vieilles bourriques que l'on remplit les meilleures barriques !"



« Sur les vieilles vignes, le cheval réalise un travail extraordinaire »

"Le cheval reste toutefois cantonné à des tâches bien particulières, et ne traite jamais l’ensemble du vignoble d’un domaine.
« Dans le travail de sol, il y a le labour et le décavaillonnage, explique Olivier Bernard, gérant du domaine de Chevalier à Léognan, qui fait appel à des chevaux et à des mules. Le labour consiste à prendre la terre du milieu et à la mettre sur le rang, et le décavaillonnage c’est sortir la terre du rang pour la remettre au milieu. C’est essentiellement pour le décavaillonnage que l’on fait appel au cheval, car il faut travailler en fonction du pied de vigne, et le cheval s’avère d’une grande précision. Sur les vieilles vignes notamment il réalise un travail extraordinaire, car là où la charrue derrière le tracteur peut accrocher un pied et l’arracher, le cheval sent la résistance et s’arrête. Sachant qu’un vieux pied de vigne qui produit un grand vin, coûte plusieurs centaines d’euros, il y a donc un vrai raisonnement derrière. »

« On fait aussi appel à nous quand il y a une problématique mécanique », ajoute Sébastien Bouetz. C’est le cas au château Beauregard à Pomerol. Pour densifier ses plantations, le domaine a décidé de replanter des vignes plus étroites, avec des écartements d’1,10 mètre au lieu d’1,50 mètre traditionnellement. « Cela implique une modification de notre parc de matériel, puisque nous devons nous équiper d’enjambeurs à la place de nos tracteurs vignerons, explique Guillaume Fedoux, directeur technique de Beauregard. Dans l’attente du renouvellement de ce matériel, nous sommes passés aux chevaux, sachant qu’ils représentent un autre atout, c’est le respect de ces jeunes vignes que nous sommes en train de replanter. »
(...)


https://www.20minutes.fr/planete/3020939-20210417-bordeaux-retour-fracassant-labour-cheval-vignes

Anonyme a dit…

Au creux des monts du Lyonnais, en Auvergne-Rhône-Alpes, quatre fermes laitières bio ont mutualisé leurs forces pour fonder une fromagerie collective. Leur objectif, se réapproprier leurs circuits d’alimentation. Avec un maître-mot : relocaliser.

Monts du Lyonnais (Auvergne-Rhône-Alpes), reportage

"Trois mugs de café et un pot de sucre en équilibre précaire dans les bras, Adrien Mazet louvoie entre son tracteur vert pomme, les vaches et les mottes de terre. Les cheveux en bataille, en short usé et godillots crottés, ce grand barbu de 34 ans a commencé sa journée tôt. Le café matinal dans la grange, sous le regard placide de ses vaches, constitue une pause bien méritée. Souriant, le fermier balaie du regard les collines environnantes, où des troupeaux de bovins se reposent à l’ombre des bosquets, bercés par le glougloutement de La Gimond (Loire). La ferme d’Adrien, le Val Fleury, jouit d’un emplacement de choix, au cœur des monts du Lyonnais, à quelques kilomètres de Chazelles-sur-Lyon.

D’une voix lente, le producteur de lait partage sa vision du métier. « La transformation permet de maîtriser son produit et son prix, d’être en contact avec le consommateur et de créer de l’emploi. Il y a aussi une forme de reconnaissance, quand une petite mamie me dit que mes yaourts ont le goût de ceux de son enfance. » Car Adrien transforme la moitié de sa production en yaourts, l’autre part pour AlterMonts, une fromagerie collective qu’il a créée avec trois autres fermes autour des valeurs du bio, de l’agriculture paysanne et du partage avec les clients.

Il n’en a pas toujours été ainsi. Avant de se lancer dans cette belle aventure, les citernes de Biolait collectaient l’intégralité de son lait, une collaboration qui laissait un goût amer au paysan. « Biolait revend le lait à tous les industriels qui ont une gamme bio, dans toute la France. Cette filière bio est de moins en moins crédible. À quoi ça sert de produire un lait de qualité si c’est pour qu’il soit réduit en poudre dans l’Est ou en Chine ? interroge l’éleveur. Pour moi, faire du bio, c’est relocaliser, créer de l’emploi et arrêter de saccager la planète. »
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« La relocalisation de l’économie, c’est un pied de nez à la mondialisation. »

"Pour reprendre pleinement la main sur le devenir de son lait, le fermier en est arrivé à la conclusion qu’il n’existe qu’une solution : la relocalisation. « La relocalisation de l’économie, c’est recréer de la richesse sur le territoire en valorisant votre produit jusqu’au bout, c’est un pied de nez à la mondialisation », soutient Matthieu Gloria, associé d’Adrien sur la ferme du Val Fleury et emballé par l’idée.

Une union entre quatre fermiers
L’idée a germé doucement : pourquoi ne pas créer une fromagerie coopérative ici même, dans les monts du Lyonnais, et permettre aux agriculteurs de transformer eux-mêmes leur lait ? En 2015, Adrien en a parlé à Gilbert Besson, fermier laitier à Saint-Galmier, à quelques kilomètres de là. Les deux compères se sont alors mis à la recherche d’un troisième et d’un quatrième larron : ce furent Claude Villemagne, du Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) de la Brumagne, à Chazelles-sur-Lyon, et Jérôme Barange, de la ferme des Deux Hélices, à Duerne. Prudents, les quatre fermiers se sont d’abord renseignés sur les expériences similaires."
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https://reporterre.net/Un-autre-fromage-est-possible-pres-de-Lyon-une-cooperative-paysanne-d-un-nouveau-genre

Anonyme a dit…

LETTRE IMAGINAIRE DE LIVRAGE DE PAINS

"Un chèque d'1 Milliard d'euros, ça va le faire pour effacer l'année noire que vous subissez et blanchir l'année 2022 ?
Le boss m'a suggéré d'avoir les coudées franches et le geste généreux... Les chiffres ronds ça marque bien les esprits. Fallait un enfant du pays pour faire une action pareille, ma crédibilité était en jeu.
Avec Denormandie, voilà l'Occitanie qui va reverdir sous perfusion.
Demain vous aurez le "négociant de poulets" (cf le Canard Enchaîné de mercredi), le fameux G.D. qui viendra à Montpellier pour renforcer les effectifs des poulaillers de Delafosse. Il fait la tournée FFL "France Flics et Liberté" pour sécuriser le territoire et engranger des soutiens pour les régionales et les présidentielles. En période de soldes, vous en avez du réconfort et on sent bien que vous en avez bien besoin !"

J.C.