mercredi 9 janvier 2019
mardi 8 janvier 2019
Fin de monde ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 5 décembre 2018)
Ils sont très peu et règnent sur nous qui sommes nombreux. Il arrive cependant que le voile se déchire et que fasse retour la cruelle réalité arithmétique du pouvoir.
En complement au mouvement Gilets Jaunes
L'ART DE DÉPENSER NOTRE ARGENT — DANS LA BONNE DIRECTION— EST LE POUVOIR SUPRÊME QUI PEUT DÉTRÔNER CELUI DES GENS QUI NOUS
EXPLOITENT ET PILLENT LA PLANÈTE.
Changer le système sans se faire casser la figure ou passer en garde à vue, c'est possible.
L'effet est imparable et c'est la hantise des cupides insatiables !
Si 50% des râleurs, clients habituels des supermarchés les désertaient pendant seulement 8 jours et s'ils supprimaient également leurs achats/démarches chez Amazon, FNAC, TOTAL, Nestlé, Sté générale, HSBC, CocaCola etc... et refusaient de dépenser leur (maigre) salaire dans tout ce qui va à l'encontre de leurs intérêts, alors le pouvoir de négociation et de rétablissement de la démocratie, changerait immédiatement de camp !!
Ne laissons plus jamais dire que "LES PARASITES de la société sont les smicards, les chômeurs indemnisés, les "profiteurs" du RSA, non, CE SONT LES RICHES, les patrons du MEDEF et les actionnaires de multinationales, pollueurs de surcroit, jamais payeurs, qui font tout pour échapper à l'impôt mais profitent grassement des services publics justement financés par NOS impôts.
Les parasites sont ceux qui vivent non de leur travail, mais au crochet des milliards de travailleurs consciencieux qui se lèvent chaque jour pour faire tourner les entreprises, se privent parfois de leurs congés et permettre aux dirigeants de spéculer avec les milliards de chiffre d'affaire engendrés.
Les parasites sont ceux qui en veulent toujours plus, exigent tjrs plus de sacrifices injustes sur les salaires et les conditions de travail mais ne partagent rien de leurs privilèges exorbitants et n'en ont aucun scrupule.
Les parasites ne sont d'aucune utilité à la société, ils ne vivent que pour eux-mêmes.
Ils sont donc à exterminer... en silence, en douceur, sans polluer mais en masse et anonymement.
Effet garanti en moins d'un mois !
Plus puissant que le dernier...
le boycott qui fait mouche à tout les coups !
Faites le buzzzz et essayez-le, dès maintenant et les bonnes cartes vont soudain changer de mains !
Ici, c'est un peu plus détaillé et illustré :
Et là très bien et plus "sagement" formulé :
Pour que 2019 soit l'année de la démocratie active, transparente et du respect des droits Humains,
reconsidérons dès maintenant notre acte d'achat et reprenons véritablement notre pouvoir en main !
lundi 7 janvier 2019
dimanche 6 janvier 2019
Le Canard enchaîné de cette semaine va avoir du boulot !
Le Canard enchaîné de cette semaine va avoir du boulot !
Le mur du con a été allègrement dépassé par Gérald Darmanin :
« Le prélèvement à la source est une grande avancée pour les français, un grand choc positif comme ça, au 17 du mois les gens ne seront pas prélevés et sauront ce qu'il leur reste ».
#Novlang Une grande avancée serait d'augmenter de façon conséquente les salaires les plus bas ou de rendre l'impôt plus juste (plus progressif :
plus tu gagnes, plus tu payes) et non pas que les gens se rendent compte qu'ils sont dans la merde au 1er du mois plutôt que le 17.
Bis, « Les français verront donc 2 lignes :
l'une avec les cotisations sociales et l'autre avec le prélèvement à la source ».
Comparer l'impôt sur le revenu avec des cotisations sociales est un véritable scandale.
La cotisation est la participation à un pot commun pour pallier à un risque spécifique pouvant toucher le cotisant (Chômage, Maladie…).
L'impôt sur le revenu tombe dans les caisses de l'Etat, qui en dispose
Récupéré sur le facebook de LB
samedi 5 janvier 2019
Nous sommes en début de guerre civile contre nos dirigeants, quelques…
Nous sommes en début de guerre civile contre nos dirigeants, quelques moutons irréductibles et la puissance de l 'argent
Ce n'est plus un mécontentement,
Ce ne sont pas non plus des manif. même violentes
C'est un rejet complet des élus , des partis, des syndicats, des institutions , la tendance est mondiale
C' est la conséquence d' une dérive du système capitaliste qui ignore le petit peuple
Il n'y a plus de contre-pouvoir crédible
Constatons aussi que les plus riches ne dégoulinent pas !
Le pouvoir a enfin compris que les citoyens veulent sa peau ,
Que peut faire le pouvoir en place ?
Riposter par la violence policière
Déclarer la guerre au peuple
Ce gouvernement vient d' entrer dans une phase de répression qui ne pourra
aller qu' en s'amplifiant
Quel sera notre avenir ?
Quelles actions ?
vendredi 4 janvier 2019
Rencontre-débat mercredi 9 janvier 18h30, espace Cazot, Alès, avec le sénateur communiste Fabien GAY
Qu'elles se parent de gilets de couleur jaune, rouge, verte, de blouses blanches, de robes noires, de cols bleus, mais encore exprimées par les lycéens, enseignants, retraités, cheminots, EDF, chômeurs, … ces colères arc-en-ciel, multiformes se ressemblent.
Elles expriment un ras le bol d'injustices, de mal vie, de n'être ni écouté ni respecté par un pouvoir aux méthodes de monarques. Un pouvoir au service de l'argent roi pour une poignée de riches qui se gave sur le dos du monde du travail, de tout un peuple et qui met en péril notre planète.
Pour faire plier ce pouvoir arrogant de Macron, ces colères légitimes ont besoin à présent de converger pour arracher un pouvoir d'achat permettant de vivre dignement, une justice fiscale, des services publics modernes, efficaces et sur tous les territoires, une France solidaire et accueillante, une transition écologique payée par les gros pollueurs, une démocratie où le peuple et ses représentants ont de réels pouvoirs d'intervention et de décision.
Les communistes alésiens vous invitent à une rencontre-débat
Mercredi 9 janvier 18h30, espace Cazot, Alès
avec le sénateur communiste Fabien GAY,
auteur de nombreuses interventions* et propositions au Sénat, en soutien aux revendications des gilets jaunes et aux autres mouvements en lutte.
(*) vues et partagées des millions de fois sur les réseaux sociaux
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Nouveau commentaire sur Mélenchon exprime sa « fascination » pour le « gil....
>
> «Suivant une fausse information lancée par Jean-Michel Aphatie, plusieurs médias et responsables politiques ont fait du gilet jaune Eric Drouet un électeur du Front national lors de la présidentielle de 2017, attaquant par ricochet son admirateur Jean-Luc Mélenchon, avant que cette figure des gilets jaunes ne démente cette infox mercredi 2 janvier.
> Coupable ! Mercredi 2 janvier, le verdict médiatique, incarné par l'éditorialiste star Jean-Michel Aphatie, est tombé : Eric Drouet, figure des gilets jaunes, a voté pour Marine Le Pen en 2017 "aux deux tours" de l'élection présidentielle. Jean-Luc Mélenchon était donc bien un rouge-brun, peu républicain mais très suspect d'accointances nauséabondes. Quel rapport ? Le patron de la France Insoumise venait d'afficher son soutien exalté au chauffeur routier révolté, dans un billet de blog. La preuve tant recherchée était livrée. Problème : le principal intéressé a formellement démenti avoir jamais glissé un bulletin Le Pen dans l'urne. Une précision que n'ont pas attendue nombre de journalistes et de politiques pour se ruer sur cette authentique fake news. A croire que la rigueur intellectuelle de certains responsables est parfois indexée au profit politique qu'ils peuvent tirer d'une rumeur.» (...)
>
> https://www.marianne.net/politique/eric-drouet-gilet-jaune-et-electeur-du-fn-recit-d-une-hallucination-politico-mediatique
> «Suivant une fausse information lancée par Jean-Michel Aphatie, plusieurs médias et responsables politiques ont fait du gilet jaune Eric Drouet un électeur du Front national lors de la présidentielle de 2017, attaquant par ricochet son admirateur Jean-Luc Mélenchon, avant que cette figure des gilets jaunes ne démente cette infox mercredi 2 janvier.
> Coupable ! Mercredi 2 janvier, le verdict médiatique, incarné par l'éditorialiste star Jean-Michel Aphatie, est tombé : Eric Drouet, figure des gilets jaunes, a voté pour Marine Le Pen en 2017 "aux deux tours" de l'élection présidentielle. Jean-Luc Mélenchon était donc bien un rouge-brun, peu républicain mais très suspect d'accointances nauséabondes. Quel rapport ? Le patron de la France Insoumise venait d'afficher son soutien exalté au chauffeur routier révolté, dans un billet de blog. La preuve tant recherchée était livrée. Problème : le principal intéressé a formellement démenti avoir jamais glissé un bulletin Le Pen dans l'urne. Une précision que n'ont pas attendue nombre de journalistes et de politiques pour se ruer sur cette authentique fake news. A croire que la rigueur intellectuelle de certains responsables est parfois indexée au profit politique qu'ils peuvent tirer d'une rumeur.» (...)
>
> https://www.marianne.net/politique/eric-drouet-gilet-jaune-et-electeur-du-fn-recit-d-une-hallucination-politico-mediatique
"Nous irons plus loin" : les "gilets jaunes" écrivent à Emmanuel Macron et annoncent un acte 8
https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/nous-irons-plus-loin-les-gilets-jaunes-ecrivent-a-emmanuel-macron-et-annoncent-un-acte-8_3128299.html#xtor=EPR-51-[il-sort-aujourd-hui-en-librairies-pourquoi-serotonine-est-le-plus-houellebecquien-et-le-plus-triste-des-romans-de-michel-houellebecq_3129137]-20190104-[related]&xtref=acc_dir
jeudi 3 janvier 2019
mercredi 2 janvier 2019
mardi 1 janvier 2019
Nouveau commentaire sur BONNE ANNEE 2019 .
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "BONNE ANNEE 2019 " :
Une tenue jaune qui fait communauté.
.../...
«Une communauté de lutte qui n'est plus la communauté du travail
Les révoltés des ronds-points sont certes pour beaucoup des salariés (ou assimilables à des salariés quand ils bénéficient d'emplois aidés ou d'aides au retour à l'emploi), mais il y a aussi bien d'autres occupants non salariés ou anciens salariés (notamment des auto-entrepreneurs pauvres et surtout des retraités qui sont loin de tous partir en avion low cost pour des destinations exotiques). Ce n'est pas à partir du rapport de travail qu'ils interviennent, mais à partir de leurs conditions de vie et de leur inexistence sociale. Une lutte, certes, mais une lutte sans classe plutôt qu'une lutte de classes. Il ne sert donc à rien d'y rechercher ce qui serait son aile prolétarienne pour lui donner une transcroissance qu'elle n'a manifestement pas l'intention de manifester.
5 D'ailleurs, si les Gilets jaunes sont méprisés par le pouvoir en place, ce n'est pas parce qu'ils sont des « prolétaires » au sens historique du terme (Macron ne méprise pas ouvertement les ouvriers professionnels élevés dans les règles de l'art de l'éducation syndicale et légaliste), mais plutôt parce qu'ils ne sont, pour lui, que des riens du tout (« des gens qui ne sont rien » a-t-il dit), des sortes de sous-prolétaires modernes, des cas sociaux, des sauvages ayant oublié toutes les règles de civilité, des gens qui ne savent ni parler ni produire des responsables. Des « sans dents » comme disait Hollande. Un mépris lui-même méprisable tant il est chargé d'inhumanité ; un mépris aveuglé puisqu'il jette sur le mouvement un jugement indifférencié alors même que nous qui nous mêlons à eux, nous savons qu'il y a des personnes très différentes au sein des collectifs de Gilets jaunes.
6 D'après les témoignages sur la vie collective des Gilets jaunes dans les « cabanes » qui ont fleuri sur les ronds-points on peut affirmer qu'il s'agit d'abord et surtout d'une communauté de lutte faite de partage sur les conditions difficiles de vie ; d'union des énergies contre le pouvoir globaliste (Macron, les ministres, les élus, les corrompus, les maxi-fraudeurs du fisc, les confiscateurs de la parole du peuple, etc.) ; d'aspirations collectives afin que cesse la mauvaise vie ; tout ceci avec des accents parfois utopiques comme le chante un Gilet jaune musicien amateur « Je ne veux pas vivre dans un monde où les colombes ne volent plus1 ». Un lyrisme et des chants bien éloignés des sempiternels couplets politiques sur « l'émancipation » qui accompagnent les manifestations ouvrières ou gauchistes. C'est cette communauté de lutte qui fait que des personnes se relaient pour préparer de la nourriture sur place ou bien partager celle qui est apportée en soutien. La solidarité n'y est pas un vain mot.»
.../...
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