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GASLAND par latelelibre
Début Avril 2011, on pouvait lire sur Internet, un message de "Cyber-action":
Le gouvernement français se prononcerait finalement pour l'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste
L'exécutif a suivi le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, Christian Jacob, qui a déposé la semaine dernière une proposition de loi en ce sens, a-t-on appris vendredi.
Les socialistes ayant déposé une proposition similaire, l'Assemblée pourrait adopter cette proposition à l'unanimité et en procédure d'urgence début mai.
Le 13 avril sera examiné le Projet de Loi n° 3301 visant à abroger les permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures non conventionnels et à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national,
http://wp.me/p1oxMs-BP
Comme le dit José Bové, il convient de rester "excessivement prudents face à cette annonce gouvernementale, tant qu'une loi ne sera pas votée pour formaliser cet abandon officiel".
L'association " Le mas Bastide" vous invite à venir en discuter ensemble avec Bruno Sevin du Collectif des Hautes Cévennes, dans la nouvelle salle communale de Saint Just et Vacquières
à partir de 19 h 30 ce mardi 24 mai 2011.
Elements de réflexion:
Le résultat du vote était prévisible. L'Assemblée nationale a adopté mercredi une proposition de loi UMP interdisant la technique de fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste.
Contrairement aux intentions de départ elle n'interdit pas l'exploitation des gaz et huile de schiste mais la fracturation hydraulique. Cette technique d'extraction, qui fait polémique, est la seule connue aujourd'hui pour explorer ces hydrocarbures.
Sur Le Post, Danielle Mitterrand avait déclaré quelques heures avant le vote que cette loi était "une catastrophe".
"Une reculade"
Le texte a été approuvé par les groupes UMP et du Nouveau Centre. L'opposition juge que ce texte ne ferme pas la porte à l'exploitation et à l'exploration de ces hydrocarbures et a voté contre.
Le député PCF André Chassaigne, très présent lors des débats de nuit aux côtés d'Yves Cochet (EELV), a estimé que le texte laissait "le champ libre aux opérateurs concernés", évoquant "une reculade".
"Le principe de précaution"
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a apporté le soutien du gouvernement à ce texte, a reconnu que les permis accordés ne l'ont "pas été dans de bonnes conditions" et "que les choses ont été faites à l'envers". "Avec ce texte, c'est l'occasion d'aller plus loin dans la mise en œuvre du principe de précaution", a-t-elle dit.
Le président des députés UMP et auteur du texte, Christian Jacob, a mis le PS face à ses ambiguïtés ; ce dernier ayant approuvé le texte en commission avant de le dénoncer deux jours après. "On peut pas dire oui en commission et dire non parce que M. Bové vous surveille. Un peu d'autonomie, assumez-vous !", a-t-il lancé à l'adresse de Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale.
En France, aucun forage d'exploration n'a encore eu lieu pour évaluer les réserves de gaz de schiste, mais un récent rapport commandé par le gouvernement a chiffré les réserves à "90 ans de notre consommation actuelle" de gaz. A la suite d'une levée de boucliers des écologistes et des riverains, Paris avait annoncé en avril l'annulation des autorisations déjà données à des projets d'exploration, sans toutefois fermer la porte à une exploitation future des gisements, avec d'autres techniques.
Examen au Sénat le 1er juin
Les écologistes réclament l'interdiction pure et simple de l'exploration et de l'exploitation des gaz de schiste, et pas seulement celle d'une technique employée. Plusieurs centaines de personnes avaient manifesté mardi contre cette loi.
Envoyé par PM