dimanche 2 février 2025

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https://www.threads.net/@jlmelenchon/post/DFgMdoNtcYs?xmt=AQGzszYPc9spI0ODp1Uq0ITmnRcUItQbGCH84r4S74N2BQ




4 commentaires:

julian louis a dit…

front de gauche ? un gros mot et un désastre

Anonyme a dit…

Le "désastre" ce ne serait pas plutôt cela ?...

«Un cri d’alerte»

"En stage à Paris pour un mois, où les prix des titres de transport ont augmenté en ce début d’année, Alice, 23 ans, a elle aussi commencé à frauder. «J’avais d’abord privilégié l’option Vélib’, mais avec 40 minutes de trajet, j’ai commencé à frauder le métro. Je passais avec les gens dans les portes battantes – les tourniquets, c’est la honte, il faut passer dessous…» raconte-t-elle. En ne payant pas l’abonnement au mois à 88,80 euros, et en privilégiant la fraude, elle estime avoir économisé une soixantaine d’euros. «Ça m’arrivait de payer parfois des tickets à l’unité quand j’avais de gros changements à faire», précise la jeune femme, qui étudie à Strasbourg à l’année. Alice n’est pas boursière mais ses parents ne lui envoient de l’argent que le 18 du mois. «Après les fêtes, je n’avais juste pas assez pour payer l’abonnement», s’excuse-t-elle.

Pour Elisa Mangeolle, porte-parole de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), ces témoignages ne sont pas isolés : «On le voit vraiment comme un cri d’alerte. Il faut agir à la source. Ce ne sont pas des jeunes qui volent ou qui fraudent pour le plaisir. C’est une expression supplémentaire de la pauvreté étudiante.» Selon une étude de l’association d’aide alimentaire Linkee, réalisée sur plus de 5 000 de ses bénéficiaires et parue en février 2024, «Trois étudiants sur quatre disposent de moins de 100 euros par mois, soit moins de 3,33 euros par jour, pour s’alimenter, se soigner […], s’habiller, se cultiver, se divertir, etc. Plus de la moitié des étudiants ont même moins de 50 euros de reste à vivre par mois, soit moins d’1,67 euros par jour.» Claire l’assure : «Je ne volerais pas si j’étais riche. Et pour moi être riche, c’est pouvoir ne pas se poser la question des prix.» Pour répondre à ces situations, la Fage demande une réforme «en profondeur des bourses». «Il faut que l’on s’adapte aux ressources des étudiants et non celles de leurs parents. Certains parents n’aident pas, peu ou n’ont pas les moyens d’aider leurs enfants dans leurs études», estime la représentante étudiante. Une réforme des bourses avait été prévue pour 2025 avant d’être reportée à 2026 par Patrick Hetzel, le précédent ministre de l’Enseignement supérieur."


https://www.liberation.fr/societe/ce-nest-pas-bien-mais-ca-permet-de-mieux-manger-face-a-la-precarite-des-etudiants-tentes-par-lillegalite-20250202_H2J5SC4PMJAHPJMEPZ4GTCGCYE/

julian louis a dit…

c'est malheureusement aussi cela ,
le capitalisme triomphant après la chute du monde communiste autour de la Russie , est au bout de sa logique mortifère pour les plus pauvres dont le nombre explose comme la richesse de quelques nantis .Il faudra bien trouver une autre voie : notre personnel politique actuel en est-il capable ?

Anonyme a dit…

"5,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, selon le dernier rapport de l’observatoire des inégalités publié en décembre 2024, ce qui représente 8 % de la population.

Le 22 janvier 2025, le collectif « Alerte » qui regroupe 37 associations a lancé une pétition citoyenne, une campagne d’affichage et un recours préalable afin que l’État se fixe un objectif de réduction de la pauvreté, comme le prévoit la loi.

Comment cette situation nationale se traduit-elle en Limousin ? Quel est le profil des personnes vivant dans la précarité ? Quelles sont les conséquences sur le moral, la santé, le lien social de ces personnes ?

Quels moyens pour lutter contre la précarité ? C’est le thème de notre émission Dimanche en Politique. Annaïck Demars reçoit plusieurs invités :

* Luc Piochon, délégué du Secours catholique en Limousin ;
* Thierry Mazabraud, secrétaire général du Secours Populaire pour la Haute-Vienne ;
* Jean-Luc Brustis, directeur des Petits Frères des Pauvres pour le sud-ouest de la France (en duplex depuis Bordeaux)"
(…)


https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/aujourd-hui-un-pauvre-devient-a-priori-un-profiteur-dont-il-faut-se-mefier-et-les-gens-en-precarite-le-disent-de-plus-en-plus-ils-baissent-les-bras-explique-luc-piochon-du-secours-catholique-3104908.html