Fin du monde et fin de mois.
I MUVRINI
(Noël Gilets Jaunes : cette année le père noël a le coeur lacrymogène)
La violence, c'est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Le patron n'a pas besoin de lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses...
Quelques hommes se rassemblent à huis-clos, dans la sécurité, dans l'intimité d'un conseil d'administration, et à quelques uns, sans violences, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates courant autour du tapis vert, ils décident...
Ainsi, tandis que l'acte de violence de l'ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s'évanouit dans une sorte d'obscurité...
Jean Jaurès.
Discours à la chambre des députés le 19 juin 1906.
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«Pour ne pas devenir "utiles au système", évitons le piège de la violence
Tout acte violent donné à l'adversité, les arguments pour en fournir la vérité, séparer, et briser les élans citoyens.
Apprenons à devenir apte au conflit. Les stratégies du combat non-violent offrent cette efficacité et cette chance.
Cela vaut pour chacune, chacun de nous, mais aussi pour les citoyens gouvernants, policiers...»
I Muvrini