Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 7 mars 2018
Stationnement et FPS : comment la mairie de Paris s'est fait entourlouper par Streeteo
De quoi s'interroger sur la capacité de gestion de cette mairie, l' histoire des vélibs qui n' en finissent pas d' accoucher en rajoute …une couche !
.…
« Fake news » : ramenons le débat européen à la source du problème
Comme aux États-Unis, les leaders politiques en Europe sont hantés par le spectre des « fake news ». Début janvier, Emmanuel Macron a annoncé une future loi contre la propagation des « fausses informations », notamment en période électorale, qui est supposée arriver à l'Assemblée nationale fin mars.
La Commission européenne a ouvert une consultation, qui a pris fin le 23 février, afin de décider avant l'été s'il est nécessaire de légiférer à ce sujet. La Commission a également mis sur pied un groupe d'experts [EN], tenu de soumettre un rapport en mars. Ces deux actions de la Commission européenne visent uniquement la propagation des contenus en ligne qui sont « licites mais faux », sans donner de définition de « faux ».
Pour un débat constructif autour des « fausses nouvelles et la désinformation en ligne », nous voudrions rappeler cinq constats fondamentaux :
- Le problème de la désinformation existe [EN] depuis que le pouvoir existe : l'influence des grands médias historiques sur le pouvoir politique, ainsi que leur tendance au sensationnalisme ne sont pas des phénomènes récents ;
- aucun critère ne peut définir de façon satisfaisante et générale ce qu'est une information « fausse », la véracité d'une information ne pouvant être raisonnablement interrogée que dans le cadre factuel où elle cause un tort précis et concret à un individu ou à la société ;
- Internet, dans sa conception même, a été pensé comme un réseau neutre [EN], se distinguant des autres médias par le fait qu'il offre à tous la possibilité de s'exprimer et laisse aux usagers du réseau le soin de contrôler les informations qu'ils reçoivent ;
- Internet pourrait être un outil d'élargissement considérable du débat public, mais la régulation automatisée de ce débat, guidée par des critères purement marchands, lui nuit aujourd'hui grandement : pour vendre plus cher leurs espaces publicitaires, les plateformes dominantes favorisent la diffusion des informations les plus utiles au ciblage de leurs utilisateurs ;
- Le système de surveillance publicitaire des grandes plateformes, basé sur « le temps de cerveau disponible », a ainsi transformé les utilisateurs d'Internet, ainsi que les lecteurs des médias historiques, en des produits marchands. En ce sens, ce ne sont pas les utilisateurs mais les services qui sont responsables de la sur-diffusion de certaines informations pouvant nuire à l'équilibre du débat public.
Pour approcher le problème de la désinformation face à la régulation automatisée du débat public, il convient de prendre en compte les éléments suivants :
- Dans une démocratie, seule la société elle-même peut construire ses propres vérités (peu importe d'ailleurs que celles-ci forment un ensemble cohérent) ;
- La régulation automatisée du débat public par les plateformes dominantes nuit profondément à ce mécanisme de construction démocratique, la valeur d'une information n'y étant plus fixée qu'à partir du nombre de clics qu'elle peut générer ;
- Le fait que la société ne puisse plus efficacement construire ses propres vérités, à cause de cette régulation automatisée, ne doit pas être une excuse pour lui enlever ce rôle et confier celui-ci, grâce à la censure, à un gouvernement en perte de légitimité ou à des plateformes prédatrices.
Au lieu de combattre le mal par le mal (en incitant les plateformes à la censure sans même prendre en compte leur fonctionnement économique), il faut contraindre celles-ci à permettre leur interopérabilité avec d'autres plateformes alternatives et à respecter la réglementation sur les données personnelles (qui freinerait leur influence néfaste sur les débats).
En effet, la sur-diffusion d'un certain type d'informations, selon des critères opaques, purement économiques et ne prenant donc aucunement en compte l'intérêt public, est la conséquence inévitable de la surveillance imposée par les plateformes centralisées à leurs utilisateurs. Or, le règlement général sur la protection des données (RGPD) prévoit qu'aucun service ne peut être refusé à une personne du seul fait que celle-ci refuse que son comportement y soit analysé (voir la définition du caractère libre du consentement en droit européen).
L'entrée en application du RGPD le 25 mai prochain est en cela une très bonne nouvelle, qui laisse espérer pouvoir limiter drastiquement la toute puissance du monde publicitaire en matière de surveillance des utilisateurs et rendrait beaucoup moins intéressante la mise en avant de contenus « à clics », dont les « fake news » font partie.
La Quadrature du Net publie ici sa réponse à la consultation.
mardi 6 mars 2018
Nouveau commentaire sur Le Média de Mélenchon ou l’info en liberté surveillée
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Le Média de Mélenchon ou l'info en liberté surveil..." :
L'info en liberté surveillée au Média, vraiment?
À écouter L'ENTRETIEN LIBRE animé par Aude LANCELIN, qui recevait Thomas GUÉNOLÉ ce lundi 5 mars à l'occasion de la sortie de son livre intitulé «Antisocial», j'ai vraiment assisté à un discours magistral sur l'état de sidération qui s'est mis en place dans notre pays.
https://youtu.be/ufNbtVzYwIM
La République oligarchique qui est en place aujourd'hui "joue" une grande partie de Monopoly...
Au travers des interventions sur les médias mainstream, les propagandistes instillent l'idée «qu'il n'y a pas d'alternatives» au système en place.
Une véritable "église médiatique" installe un paradigme dans lequel chacun de nous devrait "logiquement" se soumettre pour les choses aillent mieux demain.
Puisqu'on vous répète inlassablement à longueur d'antenne mais aussi d'éditos que nous vivons dans un temps de grands bouleversements.
Vous ne voudriez pas passer à côté d'une "modernisation" propre à une entrée dans le XXIème siècle, non?
Il faut faire corps avec cette nouvelle ère, accepter l'idée que l'on doit mettre un terme aux "privilèges de certains" quand il y a tant de miséreux dans notre pays?
Et ne faut-il pas laisser les "meilleurs" connaisseurs s'emparer de notre destin collectif?
L'abnégation face à un tel fatalisme n'est-il pas de laisser faire sans trop rechigner?
Laisser s'installer la résignation face aux ordonnances prescrites par des généralistes de renom, qui pour vous soigner vont vous prescrire de nouvelles saignées et vous répéter que "ça ira mieux demain"?
Oui, oui, nous avons des "spécialistes" à la tête de ce pays, qui, inlassablement mettent l'organisation de ce pays à sac.
Un démantèlement méthodique pour nous pousser à accepter l'irréparable.
Jusqu'où iront-ils avant que nous ne réagissons massivement et collectivement à cette entreprise de destruction oligarchique?
Avis de parution du 6 mars 2018
Avis de parution du 6 mars 2018
Observation - Statistiques - Économie - Évaluation - Recherche - Innovation - Prospective
COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Améliorons le bilan national de la qualité de l'air - Le service de la donnée et des études statistiques publie chaque année le bilan de la qualité de l'air en France. Dans le cadre de la préparation de l'édition 2018 et dans un souci constant d'amélioration de ce document, nous lançons une enquête visant à recueillir le maximum d'avis sur la forme et le contenu de ce bilan et sur vos attentes.
Réduction des vitesses sur les routes : analyse coûts bénéfices - La gestion des vitesses des voitures constitue un levier de politique publique a priori intéressant à plusieurs titres, en matière d'accidentalité ainsi que de consommations de carburant et d'impact environnemental. Est-ce que les gains attendus pour la collectivité d'une mesure réduisant les vitesses maximales autorisées pourraient compenser le coût associé à la perte de temps pour les usagers ?
Tableau de bord : solaire photovoltaïque - Au 31 décembre 2017, la puissance raccordée du parc solaire photovoltaïque a dépassé les 8 GW. Au cours de l'année 2017, 875 MW ont été raccordés, contre 587 MW en 2016. La puissance des projets photovoltaïques a augmenté de 21 % par rapport à fin 2016, pour s'établir à 2,9 GW. La production d'électricité d'origine solaire photovoltaïque s'élève à 8,6 TWh en 2017, en augmentation de 12 % sur un an. Le photovoltaïque représente 1,8 % de la consommation électrique française sur l'année 2017. Les installations mises en service depuis le début d'année se concentrent dans la moitié sud de la France continentale, principalement dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie.
Tableau de bord : éolien - La puissance du parc éolien français s'établit à 13,4 GW au 31 décembre 2017. La puissance raccordée au cours de l'année s'élève à 1646 MW, dont 627 MW pour le seul quatrième trimestre. Il s'agit du plus haut niveau de raccordement observé depuis le développement de la filière. La puissance des projets en cours d'instruction s'élève à 11,4 GW au 31 décembre 2017. La production d'électricité éolienne s'élève à 22,6 TWh sur l'année 2017 et représente près de 4,7 % de la consommation électrique française.
Tableau de bord : biogaz pour la production d'électricité - Fin décembre 2017, 548 installations ont produit de l'électricité à partir de biogaz, correspondant à une puissance totale installée de 423 MW. Au cours de l'année 2017, 40 MW ont été raccordés, contre 32 MW l'année précédente. Le rythme de raccordement des seules installations de méthanisation s'accélère (22 MW raccordés au cours de l'année 2017, contre 17 MW en 2016). L'objectif fixé par la programmation pluriannuelle de l'énergie (137 MW raccordés aux réseaux électriques fin 2018) est d'ores et déjà atteint.
Tableau de bord : biométhane injecté dans les réseaux de gaz - Fin 2017, 44 installations ont injecté du biométhane, après production et épuration de biogaz, dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s'élève au total à 696 GWh/an, en progression de 69% par rapport à la fin de l'année 2016.
Conjoncture énergétique - Au quatrième trimestre 2017, la production d'énergie primaire s'élève à 28,2 Mtep, soit le même niveau qu'au quatrième trimestre 2016. La production nucléaire recule légèrement en raison de la faible disponibilité du parc au début de l'automne, tandis que les productions éolienne et solaire photovoltaïque sont en forte hausse. La production hydraulique augmente modérément, à la faveur d'une fin de trimestre relativement pluvieuse. La consommation d'énergie primaire, à 62,9 Mtep, recule de 1,8% sur un an. La baisse concerne toutes les énergies mais se concentre principalement sur les petits consommateurs, pour lesquels les besoins de chauffage ont été moindres qu'au quatrième trimestre 2016.
Commercialisation des logements neufs - Au cours du quatrième trimestre 2017, 34700 logements neufs ont été vendus, soit 3,8% de moins qu'au quatrième trimestre 2016. Cette baisse est portée à la fois par le collectif et l'individuel. La tendance annuelle reste cependant orientée à la hausse, +2,1% en 2017 par rapport à 2016. Parallèlement, les mises en vente annuelles ont diminué entre 2016 et 2017. Cet ajustement du volume de nouveaux logements commercialisés permet ainsi aux promoteurs de stabiliser l'encours de logements proposés à la vente en fin d'année (104000 logements).
Construction de logements - De février 2017 à janvier 2018, 501200 logements ont été autorisés en hausse de 8,0% par rapport au cumul des douze mois précédents. Sur la même période, 425200 logements ont été mis en chantier, soit une progression de 13,2% par rapport au cumul des douze mois précédent .
Construction de locaux - En un an, de février 2017 à janvier 2018, 41,2 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction et 26,3 millions ont été mis en chantier. Les autorisations et les mises en chantier augmentent chacun de 9,0% par rapport aux douze mois précédents.
La mobilité à longue distance des Français en 2016 - En 2016, la mobilité à longue distance des personnes résidant en France métropolitaine, c'est-à-dire à plus de 100 kilomètres du domicile, diminue légèrement par rapport à 2015. Les voyages avec nuitée sont moins nombreux. Le nombre de voyages professionnels est en hausse de 3%. Les Français de 15 ans ou plus effectuent un peu moins de voyages personnels. L'autocar connaît une forte croissance en 2016, conséquence de la libéralisation de son transport régulier interurbain. L'avion poursuit sa croissance continue depuis 2009. Les voyages à l'étranger sont moins nombreux mais plus lointains qu'en 2015.
Le transport routier de marchandises européen en 2016 - En 2016, le transport routier de marchandises européen (TRM) augmente de 5,1% par rapport à 2015. L'activité internationale des pavillons progresse, soutenue par le dynamisme des pavillons des pays de l'Est à l'international. L'activité nationale des pavillons dans leur propre pays augmente de 4,9%, tandis que le cabotage, en augmentation de 22,9%, représente 3% de l'activité du TRM européen. En retrait, la part de l'activité du pavillon français dans le TRM européen est de 8,2%, ce qui le maintient au cinquième rang. Son activité nationale progresse, mais recule à l'international. À l'image de certains pays de l'Europe de l'Ouest (Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, Suède…), le cabotage en France se renforce en volume et sa part atteint 6,3% du transport national.
Le transport ferroviaire de marchandises en 2016 - Avec 32,6 milliards de tonnes-km en 2016, le transport ferroviaire de marchandises diminue de 4,9%, après une hausse de 5,1 % en 2015. Le recul du transport des produits de l'agriculture contribue en grande partie à la baisse de l'activité ferroviaire en 2016.
Motorisations des véhicules légers neufs. Émissions de CO2 et bonus écologique - En janvier 2018, la part des voitures diesel dans les immatriculations totales chute de 4,1 points à 41,1% alors que celle des voitures essence est en hausse de 3,8 points à 52,7%. Dans le même temps, la part des voitures à motorisations alternatives progresse de 0,4 point et atteint un niveau record de 6,2% compte tenu de la hausse de 1,0 point de la part des hybrides alors que celle des électriques recule de 0,6 point à 0,8 %. Les émissions moyennes de CO2 des voitures reculent de 3,0 g/km à 110,0 g/km. La hausse de la part des voitures affectées d'un malus se poursuit.
Immatriculations de voitures particulières neuves - En février 2018, les immatriculations de voitures particulières neuves, hors véhicules des domaines et transit temporaire, augmentent de 0,8% par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (174843 véhicules contre 173483 en janvier 2018).
Share
Tweet
Forward