Si le maire d'Alès, Max Roustan, a annoncé quelques heures après la diffusion de ces images la fermeture à titre conservatoire de l'abattoir municipal, les alertes ont été nombreuses ces dernières années autour de l'établissement, le plus important du Languedoc-Roussillon, qui traite tous types d'animaux, bovins, ovins, porcins, équidés.
Le maire se targue de régler lui même les frais d'avocats à charge de la commune, alors qu'il n'en a pas le droit, mais refuse de montrer les documents qui l'attestent. Dans un courrier du mois de juillet, le Préfet lui rappelle pourtant les règles :
Le maire n'en tient aucun compte, continue de mentir et de faire de la rétention de documents qu'il refuse de communiquer aux élus du conseil municipal.
Même si je m'en doutais fortement je m'étais toujours demandé pourquoi Roustan et les affairistes qui lui sont liés s'étaient battus comme des enragés pour intégrer la 2C2A dans l'Agglomération au prétexte du CIF (Coefficient d'Intégration Fiscale) mais n'avait rien fait pour absorber la Gand Combe ou Saint Ambroix. Bon ben maintenant on a la réponse : c'est parce que ce sont des pauvres. Outre le fait que le prétexte du CIF était un mensonge patent, Max Roustan est un visionnaire politique, un véritable guide pétri de philosophie : comprenez que la pauvreté c'est une fatalité, c'est comme ça et on n'y peut rien, il y a des pauvres comme ceux qui vivent à la Grand Combe et des riches comme lui qui ont besoin d'un golf pour s'amuser et il convient de soigneusement trier entre les uns et les autres. Dans ce cas à quoi sert l'action publique menée par les élus demanderez vous. Et bien vous ne saurez pas et surement jamais. C'est beau tout ce déballage au grand jour de philosophie politique de haut vol venant du seigneur féodal cumulard le plus influent et le plus en vu localement. Et dire qu'il se trouve des gens pour le soutenir