Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 6 février 2018
lundi 5 février 2018
dimanche 4 février 2018
samedi 3 février 2018
À BOULETS ROUGES SUR PIERRE LAURENT OU COMMENT COMBATTRE LE FLEGMATISME DU 1er SECRÉTAIRE DU PCF.
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> Invité ce matin sur la matinale de France inter, Pierre LAURENT, 1er Secrétaire du Parti Communiste Français a été égal à la torpeur qui anime un animal venant de sortir d'une longue période d'hibernation.
> Premier secrétaire du parti depuis 7 ans déjà, la fulgurance de ces analyses face à la situation présente me laisse un goût amer quant aux orientations passées, présentes et à venir du parti.
> Passées, parce qu'il n'a jamais vraiment apprécié que J-Luc Mélenchon soit le représentant de son parti aux élections présidentielles. Va pour le soutien en 2012 pour essuyer la tôle prise par Marie-Georges BUFFET en 2007, et fraîchement élu au poste de 1er Secrétaire, il briguait un poste de Sénateur de Paris dans la foulée des présidentielles et avait besoin de l'appui des "grands électeurs" socialistes pour se faire.
> Donc Jean-Luc était le bon candidat pour monter à la charge en parallèle au couloir social-démocrate tenu par Hollande.
> En 2017, re-belote, mais là la donne avait changé : le mouvement France Insoumise avait largement émergé et s'était structuré autour d'un programme "en commun" et un porte-parole largement plébiscité.
> Hollande dans les choux, Macron bousculant les codes, la droite se choisissant un candidat alter-ringardisé se trimballant une batterie de casseroles "familiales" et une extrême droite sur le pied de guerre, tout les éléments étaient réunis pour le PC de partir à l'assaut...
> Sauf que le Pierre LAURENT est un archer besogneux. Les batailles frontales ne sont pas sa tasse de thé. Il tergiverse tant que les cadres du parti à 52% ne sont pas chauds a soutenir Mélenchon fin 2016.
> Une position largement démentie (54%) par la base militante quelques temps après. Et LAURENT derrière qui se presse de ne pas choisir véritablement ce qui laisse une bonne latitude à chacun de faire comme bon lui semble!
> Le présent semble toujours dans l'entre-deux. Le "et en même temps" terme cher au monarque actuel, fait partie des postures complaisantes du Premier Secrétaire.
> La "gauche" est une "famille à reconstruire", un totem qui permet de botter en touche dès que l'exercice de la prise de décision devient un peu trop délicat. Exercice que Pierre est prêt à tenir jusqu'en Novembre puisque son poste doit se renouveler à cette période.
> Alors, ce matin sur France inter, Pierre (et) Laurent a fait ce que tout candidat à sa réélection se devait de faire : être suffisamment vaste dans le compromis pour que l'attentisme reste une vertu cardinale.
> Un peu une vertu qu'avait cultivé Hollande au PS quand Jospin lui avait filé les clés de la boutique en 1997. Le François se reconnaissait par ses qualités de "synthétiseur" en chef. Une position qui a asséché l'esprit de renouvellement, le parti est aujourd'hui à la ramasse.
> Alorw que le parti détenait les majorités des deux chambres et aurait eu toute latitude pour opérer une véritable transformation sociale.
> Pierre LAURENT se démène toujours à vouloir réconcilier les apparatchiks avec la base.
> Une béance de positions désespérée et désespérante pour un sénateur un peu trop tranquille. À force de tourner en rond, on finit par montrer son incapacité a décider.
> Et le sentiment que le terme de "politicien" signifie beaucoup.
> Ce n'est pas là que je m'attendais à le voir s'incruster!
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> Invité ce matin sur la matinale de France inter, Pierre LAURENT, 1er Secrétaire du Parti Communiste Français a été égal à la torpeur qui anime un animal venant de sortir d'une longue période d'hibernation.
> Premier secrétaire du parti depuis 7 ans déjà, la fulgurance de ces analyses face à la situation présente me laisse un goût amer quant aux orientations passées, présentes et à venir du parti.
> Passées, parce qu'il n'a jamais vraiment apprécié que J-Luc Mélenchon soit le représentant de son parti aux élections présidentielles. Va pour le soutien en 2012 pour essuyer la tôle prise par Marie-Georges BUFFET en 2007, et fraîchement élu au poste de 1er Secrétaire, il briguait un poste de Sénateur de Paris dans la foulée des présidentielles et avait besoin de l'appui des "grands électeurs" socialistes pour se faire.
> Donc Jean-Luc était le bon candidat pour monter à la charge en parallèle au couloir social-démocrate tenu par Hollande.
> En 2017, re-belote, mais là la donne avait changé : le mouvement France Insoumise avait largement émergé et s'était structuré autour d'un programme "en commun" et un porte-parole largement plébiscité.
> Hollande dans les choux, Macron bousculant les codes, la droite se choisissant un candidat alter-ringardisé se trimballant une batterie de casseroles "familiales" et une extrême droite sur le pied de guerre, tout les éléments étaient réunis pour le PC de partir à l'assaut...
> Sauf que le Pierre LAURENT est un archer besogneux. Les batailles frontales ne sont pas sa tasse de thé. Il tergiverse tant que les cadres du parti à 52% ne sont pas chauds a soutenir Mélenchon fin 2016.
> Une position largement démentie (54%) par la base militante quelques temps après. Et LAURENT derrière qui se presse de ne pas choisir véritablement ce qui laisse une bonne latitude à chacun de faire comme bon lui semble!
> Le présent semble toujours dans l'entre-deux. Le "et en même temps" terme cher au monarque actuel, fait partie des postures complaisantes du Premier Secrétaire.
> La "gauche" est une "famille à reconstruire", un totem qui permet de botter en touche dès que l'exercice de la prise de décision devient un peu trop délicat. Exercice que Pierre est prêt à tenir jusqu'en Novembre puisque son poste doit se renouveler à cette période.
> Alors, ce matin sur France inter, Pierre (et) Laurent a fait ce que tout candidat à sa réélection se devait de faire : être suffisamment vaste dans le compromis pour que l'attentisme reste une vertu cardinale.
> Un peu une vertu qu'avait cultivé Hollande au PS quand Jospin lui avait filé les clés de la boutique en 1997. Le François se reconnaissait par ses qualités de "synthétiseur" en chef. Une position qui a asséché l'esprit de renouvellement, le parti est aujourd'hui à la ramasse.
> Alorw que le parti détenait les majorités des deux chambres et aurait eu toute latitude pour opérer une véritable transformation sociale.
> Pierre LAURENT se démène toujours à vouloir réconcilier les apparatchiks avec la base.
> Une béance de positions désespérée et désespérante pour un sénateur un peu trop tranquille. À force de tourner en rond, on finit par montrer son incapacité a décider.
> Et le sentiment que le terme de "politicien" signifie beaucoup.
> Ce n'est pas là que je m'attendais à le voir s'incruster!
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