La meilleur façon de bien organiser une enquête est d'y participer. Bonifacio Iglesias a l'autorité d'un préfet et d'un maire d'Alès pour dire: l'enquête ne sert à rien. Elle n'est rien. Donc, pourquoi l'organiser?
Et si le peuple disait: le maire d'Anduze ne sert à rien, il est mal organisé, il n'est bon qu'à obéir au préfet, il ne sait même pas compter?
Sur France Bleue Bonifacio Iglesias laisse entendre que l'enquête ne sera pas représentative de l'état de l'opinion. Et il le dit à la radio sans attendre que l'enquête soit terminée. On ne peut pas porter des accusations aussi graves envers des élus sans être plus précis.
Selon le maire d'Anduze, il y aurait dans cette enquête quelque chose qui porterait une atteinte grave à sa crédibilité comme entreprise légitime de consultation de l'opinion. Il y aurait un défaut dans l'organisation.
Je suppose qu'une telle affirmation a fait bondir la curiosité des journalistes. Mais, avec France Bleue, on n'en saura pas plus. Et avec Midi Libre?
Compte tenu qu'il n'est pas déraisonnable de penser que Bonificio Iglesias est la principale cause de la mauvaise organisation de l'enquête, si mauvaise organisation il y a. Si l'enquête n'est pas aux normes, il n'aura lui-même rien fait pour qu'elle le soit!
Et pourquoi voudrait-il une enquête aux normes, puisqu'il n'a pas l'intention de consulter ses citoyens? Si l'organisation de l'enquête est douteuse, c'est qu'il ne veut pas savoir ce que les gens pensent.
Alors ceux qui résistent à cet aplomb qui se mord le fil font ce qu'ils peuvent, et attendent patiemment que Bonifacio nous dise, sur Midi Libre ou à la radio, ce qu'il trouve à redire dans l'organisation de l'enquête dont il ne veut pas.
Fabriquant de fil à blomb