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vendredi 11 novembre 2011

Jeanne d'Arc pourquoi pas ?

Allez on peut leur laisser un petit bout de Jeanne si ça leur fait plaisir !
D'autant plus que pour madame d'Arc on évalue difficilement la part de légende et de réalité contenue dans tous les récits de son épopée

Mais il faut  s'opposer violemment à  leur laisser l'exclusivité des mots NATIONALISME et PROTECTIONNISME

Vous avez compris que "leur" représente un  parti politique d'extreme droite, entre autre

Le nationalisme
La notion d' appartenance à une nation n'intègre ni la "race" ni la zone géographique où l'on réside il s'agit tout simplement d'adhérer aux valeurs qui font d'un pays une nation
Lorsque certains individus reprochent sur ce BLOG d'être ou ne pas etre Anduzien ou Cardesien de souche , mesurez vous l'étendue qui leur reste à parcourir  pour comprendre ce que nation signifie.

Le protectionnisme
A qui profite le libre échange, vous pensez évidemment en premier lieu aux multinationales qui delocalisent leur production , mais elles ne sont pas les seules.
Un protectionnisme intégrant , le social , et l'environnemental doit être envisagé
Les taxes ainsi récoltées pourraient être redistribuées aux populations défavorisées

Les mots NATION et PROTECTIONNISME ne sont pas des gros mots à usage des extrémistes


le réboussierdu11novembre

mercredi 9 novembre 2011

les certificats d'obtention végétale.

Le 24 novembre sera examiné à l'Assemblée Nationale un projet de Loi déjà voté par le Sénat sur les certificats d'obtention végétale.


Le Certificat d'Obtention Végétale est une forme originale de propriété industrielle sur les plantes cultivées. Il permet de garantir à l'obtenteur d'une nouvelle variété le monopole de la commercialisation de ses semences, tout en autorisant son utilisation pour d'autres sélections. La proposition de loi vise à étendre ce droit de propriété aux récoltes et aux semences qui en sont issues.

Cela interdirait aux paysans d'utiliser une partie de leurs récoltes comme semences, ou pour quelques espèces comme le blé, ne les y autoriserait qu'en échange du paiement de royalties à l'industrie. Cela interdirait la commercialisation des semences que les paysans sélectionnent et conservent dans leurs champs. En cas d'utilisation « illégale » de semences de ferme ou de non-paiement des royalties, la récolte et les produits issus de la récolte seraient considérés comme une contrefaçon.

Ce projet de Loi est bien entendu inacceptable. Le droit ancestral des paysan(ne)s de ressemer et d’échanger librement leurs semences de fermes fait partie de droits collectifs inaliénables qui découlent de leur énorme contribution passée, présente, et future à la conservation et au renouvellement de la biodiversité cultivée. Il est le fondement de l'agriculture. Ce droit est indispensable à l’adaptation des cultures aux changements climatiques et à l'environnement local. Il est aussi le garant du stock semencier des fermes et donc de la sécurité alimentaire. Il ne saurait s'effacer devant un quelconque droit privé.

Il est urgent d'agir (avant le 24 novembre), d'autant que la recommandation du gouvernement est de ne voter aucun amendement car cela impliquerait un nouveau passage au Sénat, qui a depuis changé de majorité.

Pour agir :
- Le communiqué de presse de la Confédération paysanne : http://www.confederationpaysanne.fr/gouvernem-prepare-grand-bond-en-arriere-paysa_331-actu_1897.php

- L'appel à action de la Confédération paysanne : http://www.confederationpaysanne.fr/

- Un argumentaire à envoyer, déposer, accompagner auprès de son député : http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/file/2011/divers/argumentaire_loi_semences.pdf

- Un modèle de motion à faire voter en Chambre d'agriculture : http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/file/2011/divers/motion_loi_semences.pdf

- Une cyberaction à diffuser le plus possible : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/droit-souverainete-alimentaire-royalties-semences-ferme-386.html

- le projet de Loi : http://www.senat.fr/leg/tas10-165.html

Merci de faire circuler

mardi 18 octobre 2011

UN ENTERREMENT DE PREMIERE CLASSE le 17/10/2011

UDESR EN SAÔNE ET LOIRE

Les élus membres de la CDCI viennent d'assister à l'enterrement de première classe de la réforme territoriale en Saône-et-Loire. La décision de créer une sous-commission, composée à parité d'élus de droite et de gauche, mais dépourvue du moindre calendrier de travail, ne constitue en effet que l'habillage approximatif des conséquences de la reculade du gouvernement consécutive au basculement du Sénat à gauche. Ce passage par pertes et profits de la réforme territoriale confirme s'il en était encore besoin le mépris du gouvernement pour les élus de la République.

Après s'être acharné à faire travailler les communes en hâte sur des projets définis d'autorité, après les avoir contraintes à délibérer au pas de charge, il est réduit à missionner les préfets pour ce peu glorieux abandon en rase campagne. Cet épisode aura pour effet d'aggraver la crise de confiance qui s'est installée entre les élus locaux et l'Etat.

Il sera urgent, dès le mois de mai prochain, de restaurer ce lien de confiance indispensable au développement de nos territoires. Cela passe par la construction, dans la concertation et le dialogue, d'une autre réforme territoriale, permettant aux communes de regarder à nouveau l'avenir avec sérénité.

Philippe BAUMEL

Président de l'UDESR 71

jeudi 29 septembre 2011

SARKO A ALES CAUSSES CEVENNES






Note du réboussier:
J'ai regardé avec beaucoup d'attention l' émission sur  France 3 "des racines et des ailes" hier soir
Cette émission était consacrée à nos Cevennes : château de Porte ,  Florac , causses Méjan , à l'apiculture , à la rénovation des "restanques" et j'en oublie peut être
MAIS JE N'AI PAS ENTENDU PARLE D' ALES soit disant capitale CAUSSES , CEVENNES
Ales ville semi-industrielle , commerçante ,ex minière , n'est pas nichée au centre des Cevennes ,et encore moins proche des Causses, mais en périphérie
Dans cette optique pourquoi ne pas mettre Brest ou Marseille ou Strasbourg capitale de la France
Évidemment ces villes n'ont pas Roustan

mercredi 28 septembre 2011

FLASH INFO LE MONDE Le procureur de Nanterre Philippe Couroye convoqué aux fins de mise en examen

La juge d'instruction parisienne Sylvia Zimmermann
Chargée d'enquêter sur la violation des sources du "Monde" dans le cadre de l'affaire Bettancourt, a adressé une convocation à Philippe COURROYE Procureur de Nanterre.
ce courrier l'avertit de l'intention de la magistrate de le mettre en examen ("Le Monde")
à suivre....

lundi 26 septembre 2011

ELECTIONS SENATORIALES : LA REFORME TERRITORIALE A DU PLOMB DANS L’AILE

"C'est clair que c'est une défaite, il y a indiscutablement un climat général autour de la réforme des collectivités qui a joué aussi"

Philippe Richert, ministre des collectivités locales

La presse nationale ne s’y est pas trompée, la réforme territoriale fait perdre le Sénat à la droite. Les réactions sont unanimes, à droite comme à gauche, les langues commencent à se délier. Le zèle de certains préfets pour imposer le regroupement forcé des intercommunalités commence à agacer sérieusement certains élus de la majorité présidentielle. La gauche affiche clairement sa volonté de revenir sur cette réforme en 2012.

LEMONDE.FR | 26.09.11 :

Le premier sujet d'agacement pour les élus, c'est la réforme territoriale. Portée par Nicolas Sarkozy en 2008, sur la foi d'un rapport rédigé par Edouard Balladur, elle visait à modifier profondément les règles de représentativité locale, mais aussi d'organisation des pouvoirs. "C'est clair que c'est une défaite, il y a indiscutablement un climat général autour de la réforme des collectivités qui a joué aussi", a reconnu lundi 26 septembre Philippe Richert, ministre des collectivités locales.

Au premier chef, c'est la fin des conseillers régionaux et généraux, remplacés à l'avenir par des conseillers territoriaux qui siégeront dans les deux assemblées, qui a agacé les élus locaux. Mais pas seulement : la réforme met également fin à la "clause de compétence générale", qui permettait à une collectivité de s'occuper d'un domaine même lorsqu'il n'était pas de son ressort.

Elle favorise aussi l'intercommunalité, en mettant en place un schéma départemental de coopération intercommunale, visant à regrouper des communes entre elles. Mais ce dernier, confié aux préfets, a souvent été mené au pas de course, provoquant la grogne des communes. Ces dernières y voient souvent une forme de "recentralisation".
La gauche ne s'y est pas trompée : elle a promis de revenir sur cette réforme si elle gagne la présidentielle en 2012.


REACTIONS EN CHAINE (le figaro.fr, le monde.fr, libération.fr, le point.fr, le nouvel observateur, le progrès.fr, la voix du nord)

Nicolas Dupont-Aignan, député :

« Comment pouvait-il en être autrement au moment où la réforme territoriale du gouvernement porte atteinte à la liberté communale et méprise les élus locaux ? »

"C'est une véritable gifle que les grands électeurs ont envoyée à ceux qui ont écorné la solidarité territoriale, principe fondamental de notre République. La réforme territoriale votée par le Parlement en novembre dernier n'aurait jamais dû passer le vote du Sénat. Les sénateurs représentent les territoires de la République et ils sont les garants de la solidarité entre villes et monde rural. Or les sénateurs, et notamment ceux de l'UMP, ont trahi les territoires en votant une réforme qui déséquilibre la représentation des campagnes et met sous tutelle les maires" [...]

Jean-Claude Frécon, sénateur PS réélu : « Changer la loi de la réforme territoriale »

« … c’est aussi une sanction contre les sénateurs UMP qui ont voté la réforme territoriale.
 Cette loi est mauvaise : il faut qu’on la change. »

Christiane Demontès, sénatrice PS du Rhône :

il s'agit "d'une défaite cinglante pour Nicolas Sarkozy. Les élus ruraux ont montré qu'ils n'étaient pas d'accord avec la réforme territoriale et la réforme fiscale. Au lieu de passer en force sur ce sujet, Nicolas Sarkozy aurait mieux fait d'écouter certains sénateurs de droite."

Philippe Marini (UMP):

« Il y a un contexte qui était défavorable chez les élus locaux du fait d'une incompréhension vis-à-vis de la réforme territoriale. On a laissé la bride sur le cou aux préfets, qui ont eu pour certains une approche perçue comme tout a fait excessive et qui niait les libertés locales. La majorité sortante du Sénat en a subi le préjudice. »

Ladislas Poniatowski (UMP, Eure) dénonce une réforme faite «sans concertation» :

«L'inquiétude, l'incompréhension, le rejet suscités par cette réforme sont incontestables»

Philippe Vigier, porte-parole du Nouveau Centre :

«Cette réforme s'est payée cash dans les urnes»

Éric Bocquet, le maire communiste de Marquillies, élu sénateur du Nord (La voix du Nord)

« En la personne d'Éric Bocquet, c'est un représentant des communes rurales qui entre au Sénat. Le vice-président de l'association des maires ruraux, est décidé à faire entendre la voix de ces élus souvent bénévoles, dont il connaît bien les soucis. Des maires qui ne sont pas contents de la réforme territoriale. Il a pour objectif de faire abroger la loi si le Sénat bascule à gauche... »

Thomas Thevenoud, vice-président socialiste du Conseil général de Saône-et-Loire :

« Cette victoire c’est aussi la conséquence de la fronde des élus locaux face à des projets qui ne passent pas, comme la reforme de l’intercommunalité »

lundi 19 septembre 2011

Le stress test de la Préfecture

Les banques et d’autres institutions sont soumises à des tests de résistance afin d’évaluer leur capacité à remplir leur mission en dépit de conditions momentanément difficiles : ce sont les « stress tests ».

Pourquoi ne pas tester l’aptitude de la préfecture du Gard à accomplir ses missions ?

Allons voir. La Préfecture est l’organe de tutelle des communes et le garant de la légalité des opérations électorales. Dans ce cadre, elle doit veiller notamment à la bonne mise à jour annuelle des listes électorales. C’est la pierre angulaire de la démocratie, car si n’importe qui peut voter n’importe où c’est la porte ouverte à la fraude électorale.

Pour cette raison le ministère de l’intérieur dans une instruction annuelle rappelle aux préfets leur rôle dans cette opération si fondamentale :

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank_mm/legislatives_2007/INTA0600093C.pdf.

En particulier, les préfets doivent désigner un représentant au sein de la commission communale de révision des listes électorale. Naturellement ce représentant doit être indépendant de la municipalité en place et être renouvelé tous les 3 ans au moins.

La campagne de révision des listes commence en septembre pour s’achever fin janvier. Faute de contestation la liste est valable jusqu’à la prochaine révision.

Chaque électeur peut avoir accès à la liste électorale de sa commune et en prendre copie. Il peut également consulter les rapports annuels de la commission de révision des listes électorales.

Les électeurs risquent d’avoir des surprises en consultant ces listes dont certaines peuvent maintenir en vie électorale des citoyens décédés depuis plusieurs années, et ignorer l’arrivée de nouveaux habitants ou le départ d’autres. La surprise peut être suscitée par l’identité et la permanence des membres de la commission.

La confiance n’exclut pas le contrôle.
J’invite tout citoyen à exercer son droit de contrôle en allant examiner la conformité des listes électorales à la réalité. Si le citoyen renonce à l’exercice de ce droit élémentaire, il renonce également à pouvoir s’indigner devant les abus de l’autorité. C’est alors la porte ouverte à l’arbitraire, à l’injustice et la disparition programmée de l’état de droit.

Nemo

jeudi 15 septembre 2011

J'aime bien mes infirmières de proximité, elles me font même pas mal ! (rappel)

 Faire suivre sans modération ...

Il faut que je vous raconte la dernière de Roselyne, et je compte sur vous pour faire passer !
Aujourd'hui, j'avais formation obligatoire sur les prélèvements (sanguins et autres).
Le directeur du principal labo avec lequel notre hôpital travaille nous apprend (tenez-vous bien !) que nous, les infirmières, n'avons plus le droit de faire les prises de sang.
D'après la dernière ordonnance de notre chère ministre de la santé (donc, pas de passage devant députés et sénateurs !), les laboratoires, pour subsister, devront passer une certification assez contraignante et compliquée, et pour ce faire, doivent, entre-autres, se porter garants du préleveur (c'est à dire, nous, en l'occurrence !).

Conséquence immédiate : les infirmières ne seront autorisées à prélever que si elles ont été formées et agréées par le labo dans lequel le prélèvement est analysé !
Exit, donc, les infirmières intérimaires ou remplaçantes...

Seconde conséquence, et non des moindres : les prélèvements à domicile seront désormais interdits !
Les patients devront donc se rendre au laboratoire par leurs propres moyens, quel que soit leur état, ou bien se faire hospitaliser !

Troisième conséquence : les laboratoires étant tenus de s'équiper de machines hyper-performantes, avec le moins de personnel possible,ss (ah oui, parce que j'ai oublié de vous préciser que l'État a décidé de diminuer fortement le remboursement des examens sanguins aux laboratoires !) pour pouvoir continuer à fonctionner, ils vont devoir se regrouper (but final avoué : 1 à 2 labos seulement par département !!!).

Bref, les hôpitaux de taille moyenne qui possèdent leur propre labo vont le fermer (c'est déjà fait à Paoli-Calmette, par exemple, Cavaillon et Orange vont suivre) et il faudra donc se déplacer vers un grand plateau technique pour faire les examens qui ne sont pas hyper-courants

Comme ces grands plateaux techniques seront les seuls à accueillir une grande partie des examens à réaliser, nous n'aurons les résultats qu'au bout de plusieurs jours (et mieux vaut ne pas en avoir besoin un vendredi après-midi !)

Enfin, cerise sur le gâteau : en toute discrétion, il a été décidé que désormais le directeur d'un labo n'a plus besoin d'être biologiste !
La Générale de Santé, ainsi que d'autres grands groupes financiers sont donc en train de racheter tous les labos de France et de Navarre et il devient donc impossible à un médecin biologiste de posséder son propre labo...

Voilà, je ne peux vous conseiller qu'une seule chose : surtout, ne tombez pas malade ! Et si toutefois cela vous arrivait malgré tout, déménagez aussitôt vers une grande ville, seul moyen d'ici très peu de temps de pouvoir être soigné dans des conditions acceptables !

P.S. :
Je viens d'entendre aux infos que le gouvernement envisage sérieusement de réduire les cotations des examens radiologiques : ça ne vous rappelle pas quelque chose ???

Les conséquences sont catastrophiques...

Au plus tôt en 2013 et au plus tard en 2016, les laboratoires d'analyses médicales de proximité,
VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit "d'usines à analyses"
(une par département pour les départements qui le "méritent" ; pour les départements les plus ruraux il faudra faire un peu plus de route...).

Pourquoi ? Et bien en vertu d'une ordonnance parue en 2010 (Voir JO du 15.01.2010, page 819) qui livre le "marché" de l'analyse médicale aux FINANCIERS du CAC 40...
Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la votre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront "personnaliser" vos factures...

Il y a une solution pour s'opposer à ce scandale :

FAIRE CIRCULER massivement et SIGNER cette pétition :

 http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php

mercredi 24 août 2011

Pour sortir un peu du « nombril » local, l’argent public qui sert à tout, sauf à l’essentiel !

TNT: le nouveau scandale qui menace le gouvernement

Après le scandale Tapie, v a-t-il y avoir un scandale TF1 ? La collectivité française déjà endettée jusqu'au cou va-t-elle devoir indemniser Canal + pour faire plaisir à Tf1 ? C'est de plus en plus probable.

Expliquons l'affaire : l'État fait aujourd'hui tout ce qui est sans pouvoir pour empêcher la création de canal 20, une chaine gratuite de TNT, prévue pour l'automne prochain...Sa maison mère Canal+ a déjà commencé à acheter des droits et des programmes pour lancer ce canal de TNT, que la loi lui attribue automatiquement.

Certes la loi en question ne fut pas une bonne loi : elle avait été concoctée par Renaud Donnedieu de Vabres, sous Chirac pour faire alors - déjà- plaisir à TF1, qui réclamait un canal TNT de plus. Une loi avait donc été votée pour lui en donner un...en 2011. Mais pour que la loi soit constitutionnelle, l'État avait dû aussi donner un canal de TNT de plus à M6 et un autre à Canal. C'est ce droit que la chaine veut exercer.

Or entre temps, TF1 ne veut plus de ce canal, et elle demande au gouvernement de tout arrêter.

Problème, il est difficile de défaire une loi, qui fut en son temps décriée et qui avait déjà déplu à Bruxelles. Pour geler le mouvement de Canal+, Eric Besson vient d'annoncer un changement des normes techniques de TNT ( dvb 2t) ...qui empêchera tout nouveau lancement dans les deux ans qui viennent, et qui obligera ensuite les Français à se rééquiper alors qu'ils viennent de changer de téléviseur. Oui, vous avez bien lu : pour satisfaireTF1, on va obliger tous les ménages du pays à jeter leurs téléviseurs ou leurs décodeurs de TNT...

L'Élysée, on le sait, n'aime pas trop l'indépendance de Canal +, même si ses dirigeants n'ont rien d'anti sarkosistes. Il préfère aider TF1, embourbé dans son déclin. C'est industriellement regrettable, et en prime cela va créer une situation inextricable sur le plan politique et juridique. La direction de Canal + nous a confié qu'elle ne se priverait pas pour faire tous les recours judicaires possibles afin d'obtenir le canal que la loi lui accorde. Autrement dit, si le gouvernement s'entête, il devra verser des dédommagements au groupe privé. Après avoir indemnisé Tapie, les Français vont indemniser Canal+, simplement pour protéger les intérêts privés de la famille Bouygues. Si ce n'est pas un nouveau scandale qui s'annonce, on ne sait pas très bien comment qualifier ça !

Envoyé par Cicéron

Rassemblement à ALES jeudi 25 à 18 h devant les arènes pour la venue du Ministre de l’emploi de l’industrie et de la sante
"le gentil Mr Xavier BERTRAND"






Envoyé par JML



lundi 22 août 2011

Le Traine-Savate a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "La dette est un pretexte !" :

.

Il s'agit de la loi appelée "loi pompidou-rotschild", concoctée par un certain Valéry Giscard d'Estaing, à l'époque ministre des finances, interdisant à la France d'emprunter à la Banque de France et ne lui permettant d'emprunter qu'à des banques privées.

Ce type de sport à commencé aux USA en 1913, sous Woodrow Wilson, sous la pression de 5 grands banquiers, dont un cerain Rotschild (!).
Pour rembourser les intérêts de la dette que cela allait créer, WW créa dans la foulée l'impôt sur le revenu qui n'existait pas alors.

A sa mort, WW aurait déclaré "j'ai honte, j'ai assassiné mon pays !"

Précision :
lorsqu'on nous dit "l'impôt sur le revenu sert à financer les routes, les ponts, etc." c'est faux !
Cet impôt ne sert qu'à rembourser les intérêts de la dette créée par ces emprunts au privé, et uniquement !
Pour les ponts, routes, etc. l'état emprunte !
Ce qui augmente sa dette et l'appauvrit,

 tandis que les banques privées, elles, s'enrichissent !

Et nous, on vote pour ces mafieux !!

C'est pour ça qu'il existe des traine-savates...

vendredi 5 août 2011

Elus de gauche dans la Vienne (86): abroger la loi de réforme territoriale

Vienne, les élus de gauche affirment clairement le caractère inacceptable d'une réforme territoriale menée dans la précipitation et l'obscurité. Ils promettent de faire annuler la loi s'ils sont élus aux présidentielles de 2012. Si la majorité de droite refuse le schéma porté par le préfet aux ordres du gouvernement, elle ne remet pas en cause le bien fondé de la démarche et de la loi.



http://www.grand-pressigny.com/jean-daniel-blusseau-abroger-la-reforme-territoriale/

Envoyé par PM

dimanche 10 juillet 2011

Devenir du personnel des communes et des communautés ?

voila un aspect de la réforme de l'intercommunalité que nous avons peu abordé :
05.07.2011
Les secrétaires de mairie rurale s'inquiètent pour l'avenir de leur profession

Inquiètes mais discrètes, les secrétaires de mairie des communes autour de Vézénobres sont venues nombreuses le 8 juin dernier au débat portant sur l’avenir de la CCRV. Ces gestionnaires de mairie, pour la première fois, étaient conviées à une réunion qui les concerne tout particulièrement.

« Nous sommes sur le pont tous les jours et on ne parle pas beaucoup du personnel des différentes communautés au sein des débats. Que va-t-il devenir ? Je trouve que le côté humain est vraiment mis de côté » témoigne Nathalie, secrétaire à Euzet.

Avec la nouvelle carte de l’intercommunalité proposée par le Préfet et les transferts de compétences qu’elle induit des communes vers la communauté d’agglomération du Grand Alès, s’en suivra, mécaniquement, le transfert des moyens financiers et donc des moyens humains.

« A terme, s’interroge Sylvette, secrétaire retraitée, à quoi serviront les communes, les maires, les agents ? Qu’adviendra-t-il des secrétaires et du service de proximité qu’elles apportent aux usagers ? » Des questions qui méritent que les secrétaires de mairie soient correctement informées de l'avenir concret, juridique et humain, de la réforme des collectivités territoriales.

08:28 Publié dans acteurs de la commune, Actualités, Débat/Forum, Economie, Politique, Vie communale

Envoyé par NF

mercredi 22 juin 2011

Les maires ruraux de France "La précipitation est le plus sûr chemin vers l’échec"

MINISTERE DE L’INTERIEUR,

DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION

Monsieur Philippe RICHERT
Ministre
1 bis place des Saussaies
75800 PARIS cedex 08

Nos réf : 1106085c Lyon, le 21 juin 2011

Monsieur le Ministre,

La loi dite de réforme des collectivités est entrée en vigueur notamment au travers de la nouvelle architecture liée à l’élaboration du schéma départemental de coopération intercommunale. Nombreux sont les maires que je rencontre et qui nous sollicitent sur les délais concernant sa finalisation et leur propre rôle.

Si les communes ont bien reçu des Préfets les propositions de modification de la carte intercommunale, elles sont toujours en attente d’éléments chiffrés sur les conséquences de ces modifications de périmètres, et d’éléments tangibles sur l’évolution de leurs compétences. Aussi se retrouvent-elles pour certaines, à devoir se prononcer sans être en possession d’éléments fondés afin d’apprécier l’intérêt de leur future intégration dans une nouvelle intercommunalité, ou sur la suppression d’un syndicat intercommunal. Compte tenu de cette absence de visibilité, c’est donc très légitimement que sur tout le territoire français beaucoup d’entre elles s’interrogent sur le contenu et refusent que des délais pressants ne les obligent à sauter durablement dans l’inconnu, sans même pouvoir éclairer un débat local avec leurs administrés.

, ce que, soyez en certain, Monsieur le Ministre, nous ne souhaitons pas. Le calendrier imposé par la loi de réforme des collectivités territoriales est irréaliste et sa méthode d’élaboration fait courir le risque de blocages multiples.

Les maires ruraux sont, on le sait et ce depuis l’origine, attachés au fait intercommunal, mais une intercommunalité volontaire et cohérente. Une intercommunalité qui soit un véritable outil au service d’un projet de territoire et n’aboutisse pas, au contraire, à désorganiser ou ralentir l’action de proximité que mènent au quotidien les élus locaux.

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse détaillé que nous publions ce jour au nom des maires ruraux de France.

Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma haute considération.

Vanik BERBERIAN

Président
 
Note du reboussier:
désolé je ne peux plus joindre de documents type photo GOOGLE déconne encore !! quelle plaie

dimanche 19 juin 2011

Réforme de l’intercommunalité:
La grogne monte dans le pays, les préfectures à bout d’arguments

 :


Un rapport d'une communauté de communes met en doute les économies d'échelle liées à une fusion http://www.amrf.fr/Presse/Actualit%C3%A9delAMRF.aspx


En Haute-Garonne, la communauté de Communes Rurales des Coteaux du Savès et de l’Aussonnelle a pris la peine d’analyser les conséquences du projet de fusion mené par le préfet. Elle a produit un rapport détaillé à ce sujet. (120 pages ! le réboussier peut vous l'envoyer par mail si vous le souhaitez)

Réponse de la secrétaire générale de la préfecture devant les arguments développés :

 « Vous, les six villages gaulois, n’allez pas me convaincre. Je n’ai pas eu le temps de lire votre document, j’ai autre chose à faire »."

En conclusion, les auteurs du rapport expliquent que les contribuables se verraient pénalisés par une fusion de force : les impôts seraient augmentés tandis que le service apporté aux citoyens serait, lui, réduit.

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