dimanche 19 août 2018

Palestine : bloqué par Israël, le courrier arrive après 8 ans

Palestine : bloqué par Israël, le courrier arrive après 8 ans

Palestine : bloqué par Israël, le courrier arrive après 8 ans

Des lettres et colis viennent d'arriver dans un centre de tri de Cisjordanie huit ans après leur envoi. La raison ? Israël bloquait ce courrier à destination de la Palestine.

À première vue, on dirait des sacs-poubelle, mais en réalité il s'agit de plus de 10 tonnes de courriers et de colis. Ils viennent d'arriver en Cisjordanie après avoir été bloqués en Israël pendant huit ans. Dans ces paquets se trouvent des lettres, des objets commandés en ligne, des médicaments et même...une chaise roulante ! Ces courriers ont mis du temps à arriver à bon port, car Israël empêchait leur entrée vers la Cisjordanie, territoire palestinien qu'ils occupent. Le pays gouverné par Benyamin Netanyahou invoquait des questions de sécurité pour justifier cela. Mais pour les Palestiniens, la raison serait surtout administrative.

Encore deux semaines pour arriver à destination

Le problème est qu'au bout de huit ans, les paquets n'arrivent pas forcément en bon état. "Ce colis a été envoyé du Maroc à quelqu'un ici. C'est un cadeau en bois, décrit le responsable du centre de tri, Ramadan Ghazawi. Il est arrivé brisé". Dans deux semaines, le temps du tri, tous les courriers et colis devraient vraiment arriver à destination.

samedi 18 août 2018

Gênes: Le cri de colère d’un expert: « L’Etat italien est responsable et coupable »

Gênes: Le cri de colère d'un expert: « L'Etat italien est responsable et coupable »

Gênes: Le cri de colère d'un expert: « L'Etat italien est responsable et coupable »

Publié le 18/08/2018 à 12h59 | , , , , , , , , , , , , ,  | Écrire un commentaire.

A l'heure de la cérémonie officielle, de funérailles collectives, organisée par l'état italien en l'honneur des victimes de la catastrophe du pont Morandi, les secouristes continuent leur travail. Le bilan s'est alourdi avec la découverte dans les ruines de 3 corps sans vie, portant le bilan à 42 morts, des dizaines de blessés, des centaines de déplacées. La cérémonie est partiellement boycottée par 17 familles. Qui estiment que l'Etat porte de lourdes responsabilités.. Il n'est pas de pose, même en ce jour de recueillement, quant à un débat très virulent sur les responsabilités des uns et des autres, et celle des autorités publiques, selon la communauté des ingénieurs, architectes et experts, qui avaient tiré la sonnette d'alarme depuis très longtemps. L'un des hommes appartenant à cette communauté, a décidé de sortir du silence,  de revenir sur le scénario de la catastrophe, et la longue bataille livrée par ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises, et recommandaient la destruction de l'ouvrage et la construction d'un nouveau pont. C'est un proche d'Antonio Btencich. Et c'est la colère qui le pousse à sortir du silence qu'il s'était imposé.

Le réquisitoire implacable d'un ingénieur-expert, proche d'Antonio Brencich, celui qui avait annoncé que le pire était possible tant le Pont Morandi était un ouvrage vicié et usé par le temps.

- Je fais partie de ceux qui ont étudié, où planché directement sur les « failles du pont ». Je serai peut-être appelé à être dans l'équipe devant participer aux expertises. Je n'entendais pas dans ces conditions m'exprimer mais j'ai été indigné en entendant le maire de Gênes dire qu'il n'était pas au courant des problèmes. J'ai été écœuré en voyant nos responsables publics se défausser en pointant seulement la société responsable de la maintenance du réseau, ou encore l'Europe qui n'aurait pas délivré suffisamment de crédits ! Le ministre de l'Intérieur Salvini, n°2 du gouvernement me fait honte. Son attitude le soir de la catastrophe me scandalise. La chasse aux sorcières, qu'il lancée, en s'exonérant de toute responsabilité est tout simplement dégueulasse ! Je suis en colère. C'est notre devoir à nous, experts de terrain, que de tenter de donner des explications fiables aux victimes, à leurs proches, et au pays tout entier, car c'est une catastrophe nationale qui est survenue. Tout autant que nous avons beaucoup à dire – n'en déplaise au gouvernement – sur ce qui a pu amener le pont à s'effondrer, et sur les choix politiques, qui nous ont obligés à « bricoler » en permanence. On ne peut pas dans ces conditions laisser les autorités publiques et les politiques raconter n'importe quoi.

C'est cela qui vous amène à parler ?

- Oui. Je pense qu'il faut rétablir les choses fermement. Encore une fois nous avons un devoir de vérité. D'abord je souhaite être très clair sur un point fondamental : Ce pont présentait trop de déficits structurels pour être compétemment retapé. Il fallait le détruire, et en construire un autre. Nous étions tous d'accord avec l'ingénieur Brencich, dont j'ai été le disciple, et qui est un maitre incontesté en la matière. Tous ceux qui ont souvent été sollicité pour intervenir, à répétition, dans de mauvaises conditions, du fait de manque de temps, et de marge de manœuvre, le savent : Ce qui pouvait être fait, mais il fallait tout le temps poser des rustines, cela ne s'arrêtait jamais. Les plus hautes autorités ne pouvaient pas ne pas savoir qu'en maintenant le statu quo, elles ne faisaient qu'ajouter du risque au risque, et que nous, les experts de terrain, nous faisions ne pouvait que retarder l'échéance.

Imaginiez-vous que le viaduc pouvait ainsi s'effondrer ?

- Oui, bien sur. Dans nos hypothèses les plus sombres, on pensait qu'un accident pouvait se produire, on redoutait l'idée d'une catastrophe d'une telle ampleur. La radiographie de l'ensemble des failles et leur profondeur, nous conduisait à estimer qu'il fallait impérativement arrêter de « jouer avec le feu ». Que le rafistolage incessant ne suffisait pas, et qu'il fallait nécessairement détruire le pont et rebâtir une structure moderne. Mais cette mesure supposait des décisions radicales et des investissements énormes. Qui dépendaient de l'Etat, des autorités publiques. Il aurait fallu interdire le trafic, trouver des itinéraires de délestages, et entamer un chantier gigantesque. Nous y étions prêts. Mais les politiques n'ont pas écouté les techniciens. Le pont était devenu un axe vital pour l'économie de la région, du pays. C'était aussi un axe très important pour le tourisme. Pour nous, il y avait là donc des raisons encore plus fortes qui auraient du inciter tous les dirigeants concernés, à nous écouter, à tenir compte de nos retours d'expériences et nos diagnostics mais les politiques, n'ont jamais voulu nous entendre. Ils nous ont écouté mais ne nous ont pas entendus. Estimant qu'il suffisait d'effectuer des phases de travaux réguliers pour consolider l'édifice. Ils n'ont pas compris que l'on ne faisait que parer au plus pressé. Et que cela ne pouvait suffire à pallier aux failles structurelles, dont on n'avait décelé le degré de gravité réelle, et les effets très nocifs du vieillissement de l'ouvrage.

Et ces failles que vous évoquez, elles ont pourtant été identifiées très tôt.

- Oui, je ne vais pas rentrer dans des détails trop techniques, mais bâtir une telle structure en mêlant piles inversées et auvents géants, était déjà un pari risqué. La conception du pont, discutable, a fait l'objet de polémiques dès son inauguration en grande pompe devant le chef de l'état de l'époque car de nombreux ingénieurs alors trouvaient l'ouvrage bancal et dangereux. On les a accusé alors d'être jaloux de Morandi, le « roi du béton armé ». En fait, Morandi s'est planté ! Il y avait des défauts évidents dans la conception initiale. Avec l'usage de matériaux pas toujours compatibles, et qui ne pouvaient vieillir de la même manière. On avait un mélange de béton, d'acier, de câbles… Il y a eu des réactions organiques et chimiques inévitables, qui ont provoqué de la corrosion, de la porosité, de l'usure. Certains matériaux ont « joué » les uns contre les autres, faisant apparaître de nouvelles contraintes sur l'ouvrage. Très vite, on a vu les premières conséquences apparaître. Ainsi, La « dalle » du pont, avait tendance – pour vulgariser – à onduler. En gros, elle n'était pas totalement horizontale, ce qui était démentiel. A partir de là, une surveillance permanente a du été mise en place, et quand les défauts devenaient trop sérieux, on faisait des travaux pour rétablir au mieux « l'équilibre de l'ouvrage ». Mais c'était comme poser des pansements sur une jambe de bois. Nous pressentions que des fissures internes pouvaient compromettre gravement la sécurité du pont. Et que si ca devait « lâcher », un jour, tout lâcherait, comme cela s'est passé. Encore une fois, on l'a dit, encore une fois on n'a pas été entendu. Les responsables politiques sont restés volontairement aveugles et sourds à nos avertissements, nos alertes.

Qui avez vous alerté ?

- Tout le monde ! Tous les édiles politiques étaient au courant, à l'échelon municipal, ministériel, jusqu'au plus haut niveau de l'Etat. On a parlé, on a écrit, mais sans résultat, on nous prenait ou voulant nous prendre pour des oiseaux de mauvaise augure. Nous étions des « gêneurs », alors que l'axe routier englobant le pont avait pris de plus en plus d'importance, année après année, au niveau économique. Elle est là l'origine d'une catastrophe qui aurait pu, du, être évitée. Des considérations à courte vue, l'ont emporté sur la prise en compte de risques potentiellement majeurs. Les politiques se sont dits : « Bah ca tiendra »… Le parfum du pognon l'a emporté sur le principe de précaution élémentaire. Si je devais comparer avec un événement qui vous a touché en France, je prendrais – toutes proportions gardées – l'exemple de la catastrophe de la tribune de Furiani en Corse qui m'avait marqué et dont vous me dites que vous l'avez suivie. Vous connaissez donc les ingrédients du drame : Un montage déficient, des composants incompatibles, du bricolage à la va vite, la tyrannie du « profit d'abord », à n'importe quel prix, l'aval donné par les autorités politiques et sécuritaires, la suite on la connaît… Mais chez nous, il y a une différence de taille, cela s'est étalé sur des années ! Cela se savait et personne n'a jamais réagi comme il l'eut fallu, à chaque fois que l'on a tiré la sonnette d'alarme. Nos politiques sont – c'est un mal endémique – des irresponsables. Irresponsables et coupables en l'espèce!

Est-ce que l'accélération notable du trafic routier, notamment celui des camions, a joué un rôle selon vous ?

- Oui et non… Oui parce que dès lors que des failles existaient, et qu'une usure réelle se manifestait, cela a du jouer. Mais d'un autre coté, le pont, un 4 voies, avait été conçu normalement pour supporter un in trafic routier appelé à s'intensifier. Et s'il n'y avait pas eu de défauts structurels, les camions ou autres véhicules circuleraient encore tranquillement à l'heure ou je vous parle sur ce qui est devenu « le viaduc de la mort ». C'est une conjonction de facteurs multiples qui a abouti à la catastrophe. On parle aussi de la météo. Ce n'est pas un seul jour d'orage violent qui a déclenché une si brutale catastrophe, mais là encore, entre les phénomènes caniculaires et ceux de précipitations parfois exceptionnellement fortes, dès lors qu'un ouvrage est « vicié » à l'origine, tous les facteurs contraignants jouent forcément sur l'usure de certaines parties de l'ouvrage.

Les inspections régulières n'avaient-elles pas permis de déceler que les failles étaient susceptibles d'entrainer une catastrophe majeure ?

- Mais si ! Et c'est là que cela devient impardonnable ! Nos rapports ont été mis aux placards ! On nous traitait de « Cassandre ». La ligne politique n'a jamais changé : « Faire avec ». En plus, lorsqu'il fallait intervenir, on demandait aux hommes de terrain d'aller vite, de ne pas prendre trop de place, pour ne pas compromettre le trafic. Une nouvelle tranche de travaux, encore une, était en cours, pour tenter encore une fois de re-solidifier au mieux l 'édifice lorsqu'il s'est effondré. Et dans la semaine qui a précédé la catastrophe, des automobilistes ont vu et signalé plusieurs fissures visibles sur la route !!! Et en dessous de la dalle, ce n'était pas mieux. Vous vous rendez compte ? C'est impensable mais c'était çà l'histoire du pont Morandi. Nous, on estimait que pour travailler correctement, il aurait fallu fermer le pont au trafic routier. Les décideurs nous ont regardé comme des « martiens » ! Il n'en était pas question pour eux. La gestion de l'activité économique, et la saison estivale primaient sur le souci sécuritaire. Quant au risque de catastrophe, je vous rappelle qu'il avait été décelé, bien en amont. Relisez les publications d'Antonio Brencich, notamment celle datant de 2016, (dans la revue inginieri.it). Il estimait comme nombre d'entre nous, que l'on était dans une zone rouge depuis longtemps. En 2017, l'an dernier donc, un nouveau rapport a été enterré.

Vous aviez un plan B ?

- Oui ! Un projet de destruction complète et de reconstruction d'un ouvrage complet, moderne et sécurisé, a été présenté en haut-lieu. Mais pour le mettre en œuvre, il fallait un vrai courage politique, et faire des sacrifices à court termes, mais il n'y avait pas d'alternative pour nous. Les « rustines » ne suffisaient plus. C'est aussi pour cela que je parle, parce que le plus énorme dans l'histoire est que les plus grands opposants au projet étaient les hommes du mouvement « Cinq Etoiles » qui dirige avec « la  Ligue du Nord », la coalition de gouvernement. Elle est là la réalité. Ce sont ceux-là même, qui mènent aujourd'hui la chasse aux sorcières, qui étaient vents debout contre le projet. Trop cher, trop handicapant pour l'économie locale, susceptible de générer de la corruption… Tout était bon pour dire niet ! Alors il faut que ces champions de l'indécence, qui ont tendance à perdre la mémoire, se regardent dans la glace, et que les victimes, le pays, le monde sache que c'est l'autorité politique, qui a toujours failli depuis les années 70/80, jusqu'à a la catastrophe. Ils doivent répondre de leurs actes devant le peuple italien. Et devant la Justice du pays, si toutefois, celle-ci dispose des moyens de mener une enquête indépendante jusqu'au bout. Il faut que les masques tombent ! Et que tous ceux qui ont failli, faisant preuve d'une légèreté criminelle, paient. Mais nous ne laisserons pas les populistes, qui ont aussi du sang sur les mains – comme les régimes qui les ont précédé – faire leur propre justice expéditive. L'état Italien, qui a souvent montré son incurie, doit en l'espèce répondre de son inaction, voire de son action négative et de blocage, qui ont été à l'origine de la catastrophe. Cela vaut pour tous, y compris pour Monsieur Salvini et ses amis. Qui portent une lourde part de responsabilité dans la faillite collective ayant conduit à une catastrophe qui laissera des blessures ouvertes, à jamais.

Propos recueillis par Frédéric Helbert.



Envoyé de mon iPad

Découverte en Wallonie CQFD

Envoyé par ELTON



pour les grands amateurs  des Y-phone!   et Bon weekend 

 






 

 

 

        KEEP SMILING

 

Après avoir creusé le sol sur une profondeur de 100 mètres, des scientifiques russes ont trouvé des traces de fils de cuivre âgés de plus de 1000 ans, et en sont arrivés à la conclusion que leurs ancêtres avaient déjà un réseau téléphonique interurbain mille ans auparavant.

 

 

Pour ne pas être en reste, dans les semaines qui suivirent, des scientifiques américains ont creusé leur sol sur une profondeur de plus de 200 mètres, et on vit ensuite dans les journaux :

"Des scientifiques américains ont trouvé des traces de fibres optiques évaluées à plus de 2000 ans d'âge,                    

et en sont venus à la conclusion que leurs ancêtres avaient déjà un réseau de communications digitales d'une

technologie très avancée à l'époque de notre seigneur Jésus-Christ, soit environ 1000 ans avant les Russes"

 

 

Une semaine plus tard les Wallons ont publié le rapport suivant :

"Apres avoir creuse le sol Wallon sur une profondeur de 500 mètres, les scientifiques n'ont absolument rien trouvé du tout.

Nous pouvons donc en conclure qu'il y a 5000 ans, chaque wallon avait déjà un téléphone portable" ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À Brégançon, le président travaille | Contrepoints

À Brégançon, le président travaille | Contrepoints

vendredi 17 août 2018

Cette photo n’ est pas à l’ avantage de Brigitte
elle a une tête très préhistorique

100 entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de carbone

100 entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de carbone

100 entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de carbone

Selon un rapport de l'ONG internationale Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises.

À elles seules, 100 entreprises seraient responsables de 71 % des émissions globales de gaz à effet de serre… et sans surprise, il s'agit principalement d'industries pétrolières : c'est ce que révèle un rapport de l'ONG Carbon Disclosure Project (CDP) réalisé en collaboration avec le Climate Accountability Institute (CAI). Il s'appuie sur des données publiques s'étendant de 1988 à 2015. Une répartition d'autant plus disproportionnée que les 25 premières firmes du classement sont responsables de la moitié des émissions globales. Pour l'ONG, l'enjeu est désormais d'appeler les investisseurs, privés ou publics, à davantage de conscience environnementale en ne finançant pas les entreprises qui misent encore sur l'énergie fossile.

Des émissions estimées à partir de la production

« Agir pour le climat n'est plus uniquement le fait des politiques », affirme Pedro Faria, directeur technique de CDP et auteur du rapport. « C'est aussi un mouvement porté par le public […], soutenu par les quantités croissantes de données ouvertement accessibles. » Car les chiffres officiels des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont souvent recensées à large échelle, au niveau national par chaque pays. C'est afin d'offrir une vision différente que le CAI constitue sa propre base de données reliant émissions et sociétés, appelée « Carbon Majors ».

Calcul

Pour son calcul des émissions de GES, l'ONG recourt à une méthode publiée en 2006 par le GIEC. Elle estime ainsi les émissions de chaque société à partir des chiffres de sa production, le plus souvent disponibles publiquement par exemple à travers des rapports annuels. La méthodologie distingue notamment différentes typologies d'hydrocarbures ou de charbons produits, ou encore le type d'application (par exemple, chauffage ou métallurgie).

Les différents types de production (Pp) sont multipliés par un facteur d'émission spécifique EFp

Rediriger les investissements financiers pour décarboner l'économie

« Sur les 635 milliards de tonnes d'équivalent CO2 issues des 100 plus gros producteurs, 32% peuvent être rattachés à des investissements publics, 9% à des investissements privés, et même 59% à des investissements nationaux », alerte le rapport. Parmi les sociétés privées les plus émettrices, on compte sans surprise ExxonMobil, Shell, BP, Chevron, Peabody, Total, ou BHP Billiton. Du côté des entreprises nationalisés, on compte évidemment l'Arabie Saoudite, la Russie, la Chine, ou encore l'Inde, avec Saudi Aramco, Gazprom, National Iranian Oil, Coal India, Pemex, et CNPC (PetroChina). Enfin, la production de charbon en Chine a été agrégée en incluant divers acteurs comme Shenhua Group, Datong Coal Mine Group, ou encore China National Coal Group. Au total, le charbon chinois est responsable de plus de 14% des émissions globales de gaz à effet de serre !

Désinvestissements

Une telle initiative s'inscrit dans le sillage du mouvement « Divest-Invest », qui incite les institutions et les personnes à se désengager de leurs investissements dans les combustibles fossiles à haute intensité carbone, afin d'accélérer la transition énergétique vers des énergies propres. Car c'est aussi la quête de rentabilité des investisseurs, publics ou pricés, qui les fait miser sur le fossile… au péril de l'environnement.

Retrouvez le tableau des 100 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre (équivalent carbone) ci-dessous :

Source : Sciences et Avenir (juillet 2017)

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mercredi 15 août 2018

Santana à Marciac

Google continue d'enregistrer votre localisation même si vous désactivez l'historique des positions

Google continue d'enregistrer votre localisation même si vous désactivez l'historique des positions

Google continue d'enregistrer votre localisation même si vous désactivez l'historique des positions

C'est la polémique du jour : une enquête de l'agence AP explique comment le géant du web continue de stocker votre position précise, y compris lorsque vous désactivez le suivi. Mais il y a une parade.

Google continue à utiliser et à enregistrer ponctuellement la position approximative de l'utilisateur, après désactivation de la géolocalisation.
Google continue à utiliser et à enregistrer ponctuellement la position approximative de l'utilisateur, après désactivation de la géolocalisation. - Justin Sullivan - Getty Images North America/AFP

Petite tempête autour de Mountain View. L'agence AP, aidée par des chercheurs de l'université de Princeton, vient de publier une enquête qui montre comment Google continue d'enregistrer votre position précise régulièrement, même si vous n'utilisez pas le service «Historique des positions».

Pour rappel, «Historique des positions» est un service un tantinet flippant qui profite du GPS de votre mobile pour enregistrer en permanence l'endroit où vous vous situez et vous suivre à la trace. Vous pouvez consulter votre profil à cette adresse pour découvrir ce que Google sait de vos allées et venues.

Ce service, rappelle Google, est complètement opt-in. Et c'est vrai : lors du paramétrage initial de votre smartphone, vous aurez le choix de l'activer ou non. Le problème, c'est que même si vous ne souhaitez pas l'utiliser, il y a de fortes chances que la firme de Mountain View stocke tout de même régulièrement votre position précise, par le biais d'un autre service -lui aussi désactivable cependant- baptisé «Activité sur le Web et les applications».

Un exemple de positionnement enregistré avec l'historique des positions désactivé, après une requête météo dans Chrome. 

Grâce à lui, l'entreprise enregistre l'intégralité de votre activité : pages sur lesquelles vous surfez avec Chrome, applications Google que vous utilisez… et aussi votre position précise, souvent : dès que vous consultez la météo, que vous cherchez un itinéraire dans Maps, que vous faites une recherche d'un lieu sur le moteur… on pourrait multiplier les exemples. Des informations suffisamment riches pour, au bout de quelques jours, bâtir un profil solide de vos déplacements, connaître votre résidence ou votre lieu de travail.

A dire vrai, que Google enregistre notre position précise lorsqu'on demande la météo n'a rien de très surprenant. Mais de nombreux utilisateurs pourraient effectivement croire qu'il suffit de désactiver «Historique des positions» pour empêcher Google de conserver une trace de notre géolocalisation. Eh non ! L'AP insiste en particulier sur une des phrases du descriptif de service, qu'elle estime mensongère : « Quand l'historique des positions est désactivé, les lieux où vous vous rendez ne sont plus enregistrés». Ce qui n'est effectivement pas clair : si Google n'enregistre pas le le nom du lieu (le nom du café dans lequel vous vous trouvez, par exemple) il conserve tout de même votre position à quelques mètres près.

Comment empêcher Google de vous traquer ?

Pour empêcher cette collecte, il y a un moyen simple : il vous suffit de désactiver non seulement l'historique des positions, mais également votre activité sur le web. Il vous suffit pour cela d'accéder à cette page et de décocher les deux options. Attention toutefois, cela pourrait avoir un impact sur la pertinence de certains services Google, notamment Assistant. Autre solution, plus radicale mais terriblement plus efficace : couper la géolocalisation sur votre smartphone. Android comme iOS proposent un widget dans leur centre de contrôle pour le faire rapidement.

Glyphosate, Monsanto, Bayer, Hulot et la « République exemplaire » | Contrepoints

Glyphosate, Monsanto, Bayer, Hulot et la « République exemplaire » | Contrepoints

Note du reboussier
Nicolas Hulot petit toutou qui hulote avec les loups !



Glyphosate, Monsanto, Bayer, Hulot et la « République exemplaire »

Par André Heitz.

Du florilège de déclarations fracassantes contre Monsanto et Bayer qui a suivi l'annonce du verdict dans Dewayne « Lee » Johnson c. Monsanto en Californie émergent celles, indigentes, indécentes et ignobles, de M. Nicolas Hulot, ministre redevenu pour l'occasion activiste de base.

Les dernières déclarations de M. Hulot à la suite du verdict du 10 août 2018 – de 289 millions de dollars – de la Cour Supérieure de l'État de Californie pour le Comté de San Francisco doivent retenir l'attention.

Il est d'usage – dans les démocraties qui s'en tiennent à la séparation des pouvoirs – que les membres de l'exécutif ne commentent pas les décisions judiciaires, encore moins celles qui sont rendues dans un pays étranger.

« Un ministre n'a pas à commenter une affaire judiciaire », a déclaré  M. Christophe Castaner, délégué général de LaREM et ministre des Relations avec le Parlement, le 5 février 2018 à la suite d'une déclaration controversée de Mme Marlène Schiappa, Secrétaire d'État à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes, à propos de l'affaire Alexia Daval.

Il est d'usage aussi, surtout quand on a de hautes responsabilités, de s'informer un minimum de ce dont on veut parler. M. Hulot s'est exprimé dans la foulée des premiers comptes rendus de presse sur le verdict et en a tiré ce qu'il entendait vouloir dire – en contradiction avec la portée et les termes du verdict.

Et en fait en contradiction avec lui-même ! Ou bien ce verdict « confirme ce que de nombreux lanceurs d'alerte ont dit depuis tant d'années sur la dangerosité du glyphosate », ou bien c'est un « cas d'école du principe de précaution » – ce qui signifie qu'on ne sait rien sur la dangerosité.

Mais l'activisme fait fi tant des faits que de la logique quand cela le sert…

La médiocrité médiatique de Nicolas Hulot

À ma connaissance, aucun média n'a relevé que M. Hulot a franchi des lignes rouges non seulement de la politique mais aussi de la simple décence.

Quand Le Monde titre – avec raison : « Glyphosate : Hulot appelle à mener une « guerre » contre les pesticides », a-t-il pris conscience des dangers qu'impliquent les déclarations de l'activiste-ministre Hulot dans le climat actuel d'hystérie anti-pesticides et anti-glyphosate ?

Lisez…

C'est une décision de justice très argumentée, qui est providentielle, car elle rend enfin visible ce que certains s'obstinaient à ignorer depuis trop longtemps : le fait que l'objectif dissimulé de Monsanto, sa stratégie ignoble, est de mettre en coupe réglée les ressources alimentaires de la planète. (Repris du Monde)

Pour l'alliance du marchand de poisons et du marchand de médicaments, c'est déjà fait (du JDD) :

Les multinationales ne sont puissantes que parce que nous sommes faibles. Est-ce qu'un jour nous comprendrons que Monsanto-Bayer n'a pas d'autre objectif que de mettre en coupe réglée les ressources alimentaires de la planète ? D'un côté, on empoisonne et, de l'autre, on soigne : à un moment donné, on doit se révolter.

Au prochain coup de menton, il nous fera le coup de l'alliance entre l'Agent Orange et le Zyklon B (le point Godwin a déjà été marqué par RTL.be).

La propagande de bas étage régurgitée

Mais quelle déconnexion des réalités aussi… Monsanto, c'est de l'ordre de 15 Md$ de chiffre d'affaires par an, autant que Whole Foods, le grand distributeur états-unien de produits biologiques ; les ventes de Walmart, le plus grand distributeur mondial, frisent les 500 Md$ (pour Carrefour, ce furent 88 Md€ en 2017, année difficile).

En fait, M. Hulot succombe ici à la propagande anti-Monsanto la plus débile – et malheureusement efficace –, à la thèse de la multinationale qui, prétendument, veut faire main basse sur les semences et ainsi prendre le contrôle de la population du monde conformément à un aphorisme malheureux de Henry Kissinger – lequel n'a pas vu ce que cela pouvait donner : les émeutes de la faim.

Dans Libération, il régurgite aussi deux bobards largement démentis mais invariablement répétés selon les bons principes d'Adolf et Joseph :

N'oublions jamais que Monsanto a traîné au tribunal des fermiers américains qui cultivaient malgré eux des plantes brevetées par le groupe, simplement parce que le vent les avait disséminées dans leurs champs. Et cette décision ne viendra pas non plus réparer les centaines de paysans indiens qui se sont retrouvés dans des détresses psychologiques et économiques, notamment ceux qui ont cultivé le coton BT.

La « leçon » aux sénateurs

Tançant les sénateurs qui ont osé supprimer du projet de loi « Agriculture et alimentation » la disposition qui prévoyait de séparer la vente et le conseil en matière de pesticides (une séparation du reste bien inefficace au vu par exemple de la situation dans le domaine des médicaments), il a lancé (dans le JDD) :

Qu'ils comprennent bien une bonne fois pour toutes qu'une entreprise comme Monsanto n'a en aucun cas comme volonté le bien-être de l'humanité mais simplement le bien-être de ses actionnaires.

Une sentence assénée par celui dont les exploits de saltimbanque télévisuel furent financés par Rhône-Poulenc, ci-devant groupe chimique et pharmaceutique qui, à l'époque d'Ushuaïa, avait l'ambition de devenir un grand de la semence…

Monsanto – comme d'autres – doit contribuer au bien-être de ses clients… les agriculteurs qui se nourrissent grâce à ses produits (par exemple en Inde où on estime que 97% des producteurs de coton utilisent des variétés transgéniques Bt – de Monsanto et d'autres sources) et nous nourrissent.

Mais c'est là une notion de base de l'économie que le numéro 3 du gouvernement actuel aveuglé par sa haine de Monsantorefuse à cette firme. À moins qu'il ne l'ait tout simplement pas comprise. Quelle est son opinion s'agissant des autres entreprises, notamment françaises ? Nous sommes en droit de savoir.

mardi 14 août 2018

Les "Uritrottoirs" installés à Paris ne font pas l'unanimité

https://m.huffingtonpost.fr/2018/08/13/les-uritrottoirs-installes-a-paris-ne-font-pas-lunanimite_a_23501401/?utm_hp_ref=fr-homepage

dimanche 12 août 2018