Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 8 décembre 2018
vendredi 7 décembre 2018
Par les temps qui courent…
Par les temps qui courent… une pensée de Helder Camara*, à méditer, .... avant de visionner cette très courte vidéo qui en dit long... (Merci Didier)
Pierre.
*Helder Camara, (1909-1999) est un évêque catholique brésilien, archevêque d'Olinda et Recife de 1964 à 1985. Défenseur des droits de l'homme au Brésil et figure de la théologie de la libération en Amérique latine, il est connu pour sa lutte contre la pauvreté dans le monde.
Didier
« Il y a trois sortes de violence.
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Dom Helder Camara
à écouter absolument
LA FRANCE FAIT 2 ERREURS
« Ceux qui ont fait les meilleures études sont les plus intelligents »
Premiere erreur
commentaire sur Ces images d'arrestations de jeunes à Mantes-la-Jo....
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Ces images d'arrestations de jeunes à Mantes-la-Jo..." :
Cette image me révolte et m'attriste profondément. Mais dans quel monde vivons nous avec des dirigeants reproduisant des choses qui rappellent de tristes souvenirs. Ce sont des enfants,des ados. Même s'ils ont commis des dégradations et doivent être punis, quelle est cette humiliation à genoux, mains sur la tête. On ne pouvait pas les faire attendre debout dans un périmètre restreint avant de les diriger vers les commissariats.Ces procédés et cette image rappelle les arrestations et les exactions des SS, c'est affreux et préoccupant!!
Traitons les causes de la jaunisse fiscale, pas les symptômes ! | Contrepoints
Note du reboussier
N'est Pas d'accord sur le contenu libéral de cet article
jeudi 6 décembre 2018
COMMUNIQUE / Le gouvernement déchaîne une violence inouïe contre les lycéens et les lycéennes mobilisés.
Communiqué des élus communistesLe gouvernement déchaîne une violence inouïe contre les lycéens et les lycéennes mobilisés.
A Garges, dans le Loiret, à Bordeaux… tellement, trop de blessés. Des arrestations, des gardes à vue pour un tag comme à Ivry... Le pouvoir perd les pédales et semble chercher la bavure. Nous n'acceptons pas cette instrumentalisation politique. Nous refusons la surenchère violente et sécuritaire voulue par Macron et qui peut conduire au drame.
Ces lycéennes et ces lycéens sont des enfants. Des enfants de la colère, nos enfants après nous, celles et ceux qui savent mieux que personne que si rien ne change ils seront sacrifiés. Avec l'ultra-sélection de la réforme du lycée, du bac et Parcours Sup, ce n'est même plus un plafond de verre qui les attend mais un plafond de béton. Leurs revendications sont légitimes et justes. Elles défendent l'égalité. Nous les soutenons.
Les lycéens et lycéennes, comme tout citoyen, ont le droit de manifester pour se faire entendre. Ce droit constitutionnel doit être garanti. C'est, en temps normal, le rôle du pouvoir exécutif : garantir les droits fondamentaux dont celui de manifester et assurer le maintien de l'ordre public. Manifestement, le pouvoir exécutif est défaillant. Il explique aux lycéens qu'il ne faut pas manifester, il donne des ordres inacceptables aux forces de l'ordre, il entérine et minimise les violences policières.
Nous refusons de voir la jeunesse maltraitée.
Aux côtés des organisations lycéennes, étudiantes, des fédérations de parents d'élèves, des syndicats enseignants, notre devoir comme élus de la République est de veiller à ce que la protection des jeunes soit assurée. Face à la défaillance de l'État, nous, élus de la République, nous engageons à protéger notre jeunesse. Aux lycéennes et aux lycéens, aux étudiantes et aux étudiants, nous disons : si vous choisissez de manifester, nous serons à vos côtés. Nous serons avec vous devant les lycées et les universités, dans les cortèges. Nous mettrons tout en œuvre pour vous protéger. Vous pouvez compter sur nous.
Nous appelons toutes les élues et tous les élus de la République à garantir le droit de manifester des jeunes scolarisés mobilisés contre la sélection et pour l'égalité.
Nous appelons toutes les élues et tous les élus à ne pas faire d'amalgame entre les lycéens et les casseurs.
Nous appelons l'État à ne pas commettre de violences contre nos enfants.
Giovanni Di Francescosecrétaire de section d'AlèsParti Communiste Français