Nouvelle salve d'investissements sur les pistes cyclables : le Département a voté hier les crédits pour la voie verte Anduze-Cardet, le lien Sommières-Fontanès, Vers-Uzès et Quissac-Lézan.
La voie Anduze-Cardet - coût : 2 millions - devrait être inaugurée en 2019 selon la conseillère départementale Geneviève Blanc. Avec un itinéraire Anduze, Tornac, Massillargues- Attuech, Lézan, Cardet d'environ 10km qui permettra de rejoindre la voie verte Sauve-Quissac.
Sont aussi votés 1,2 million pour le lien Sommières-Fontanès, via Villevieille et Salinelles.
Voté encore 2 millions pour la voie Vers-Pont-du-Gard-Uzès via Argilliers, Collias, St-Maximin et Uzès.
Et voté enfin 1,4 million pour Quissac-Lézan, via St-Jean-de-Crieulon, St-Nazaire-des-Gardies et Canaules-et-Argentières.
Les adresses mail seront, bien sur, totalement confidentielles.
Nous sommes une bonne vingtaine pour l'instant.
A très bientôt,
Cordialement,
Pour le collectif, Marianne Plus
LINKY : l'État ne peut plus rester silencieux
Suite à la diffusion le 14 Juin 2018 sur France Télévision du reportage d'Envoyé Spécial sur le compteur Linky, ENEDIS, EDF et surtout le gouvernement ne peuvent plus rester silencieux, voire méprisants, face à l'opposition croissante d'une conscience citoyenne de plus en plus marquée.
Dès 2011, Robin des Toits alerte les autorités et dénonce les risques sanitaires, liberticides, dangereux et coûteux du système Linky mis en place :
Eolien offshore les 15 milliards d'économie d'Emmanuel Macron sont du vent
Par Jean-Louis Butré et Arnaud Casalis1.
Le 20 juin 2018 le président Macron et le ministre Nicolas Hulot ont annoncé à grand renfort de médiatisation une économie de 15 Md€ sur le coût d'installation des éoliennes en mer. À un moment où le gouvernement proclame vouloir boucler son budget en réalisant d'importantes économies budgétaires de l'État, une telle annonce est évidemment flatteuse. Elle résiste toutefois difficilement à la réalité des faits.
De quoi parle-t-on réellement dans ces projets d'éoliennes en mer ? Un bref retour en arrière s'impose pour rappeler que les gouvernements précédents ont décidé de donner corps à la transition énergétique de façon idéologique, sans la moindre analyse du potentiel des ressources ni de leur faisabilité économique. Dans le plus grand désordre et en l'absence de réflexion sur ce que devrait être l'intérêt général, ils se sont lancés dans des politiques opportunistes sous la pression immédiate de groupes de pression alliant spéculateurs et prétendus écologistes.
Pour masquer le fiasco de l'éolien terrestre le gouvernement lance l'éolien offshore encore plus coûteux
Les subventions aux éoliennes terrestres assurant une rentabilité incomparable à tout autre investissement, aux frais du contribuable, il a fallu corriger une image promise à être désastreuse lorsqu'il a commencé à être public le fait que le secteur éolien ne créerait pas d'emploi en France (les machines sont toutes importées) et que cette énergie intermittente serait à l'origine d'un prochain triplement du prix de l'électricité pour le consommateur.
L'idée fut donc vite vendue, par quelques industriels, de créer une filière d'énergie éolienne dite « marine » (en réalité littorale) permettant de tenir un discours franco-français sur la création d'emplois compatible avec le discours politique ambiant. On sait quelle fut la suite, avec l'arrêt ou la cession des projets (Siemens, General Electric) dans des conditions de décisions encore mal élucidées.
Électricité offshore plus de 7 fois le prix normal
C'est dans ces circonstances que furent hâtivement lancés des appels à projets d'éolien marin, sans étude préalable autre que celles des promoteurs les portant dans leurs cartons, assorties d'exigences de rémunération sans précédent.
Alors qu'EDF est tenu de vendre à ses concurrents 25% de sa production d'électricité à 49 € le MWh dans les conditions imposées par la loi Nome, et que les éoliennes terrestres lui vendaient déjà la leur au double de ce prix, le premier projet de Veulette proposait un prix d'achat imposé à EDF de 110 € le MWh.
Profitant d'une volonté politique défaillante et de la légèreté de Mme Ségolène Royal, les projets suivants ont ensuite vu leurs offres acceptées à des prix exorbitants atteignant jusqu'à 230 € le MWh. Il n'est pas non plus inutile de comparer ce prix à celui du marché spot de l'électricité qui oscille souvent aux alentours de 30 € le MWh et qui est même quelquefois négatif lorsqu'il faut délester le réseau allemand de la surproduction erratique de ses propres éoliennes.
Des opposants déterminés
Seule l'action des opposants aux projets regroupés dans des associations locales et nationales a permis d'attirer l'attention sur des pratiques choquantes ayant pour objet de bénéficier de la manne publique au détriment du citoyen. C'est à eux qu'on doit la contestation juridique et médiatique des projets d'énergie marine.
En acceptant que les projets soient maintenus avec des tarifs de 150 € le MWh, certes en baisse, mais toujours très supérieurs à des tarifs normaux, le Président Macron vient de donner son feu vert à un gâchis de subventions de l'ordre de 20 Md€ que paieront les contribuables pour faire vivre une filière déficitaire.
Une supercherie de communication
C'est peu dire qu'en proclamant une économie de 15 Md€, le Président ne fait que dissimuler de moindres déficits. Il use en fait d'une posture de communication en contradiction avec la réalité, à l'image de son ministre Hulot qui annonce que les projets d'usines éoliennes en mer sont l'équivalent de deux centrales nucléaires en oubliant de dire que, par l'intermittence de leur production, ces gisements électriques ne produiront au mieux que le tiers de leur capacité et porteront préjudice à des pans entiers de l'économie des littoraux français.
Un mépris des lois et de la démocratie
Emmanuel Macron et Nicolas Hulot ont méprisé la démocratie en annonçant des décisions comme celle de construire le parc eolien du Tréport alors que le maire, les élus, la population et les associations de pêcheurs sont depuis des années totalement opposés à ce projet.
En prime, ils ont bafoué le 20 juin 2018 toutes les lois et les fondements de la participation citoyenne, l'enquête publique du Tréport n'étant même pas encore faite.
Ce véritable Ukase a obligé le maire de la ville à réagir pour exprimer sa colère . Voici le texte de sa lettre ouverte du 5 juillet 2018
Depuis lundi un bateau barge travaille sur le futur chantier du parc éolien offshore, visible de notre plage ils auront du mal maintenant à nous dire que nous ne verrons pas les moulins à vent. Ce qui me pose problème aujourd'hui c'est l'interdiction de pêche sur le secteur, l'économie de la pêche Tréportaise en est mise en danger, j'adresse aujourd'hui un courrier au préfet maritime pour trouver des solutions.
Monsieur le Préfet,
Depuis quelques jours, je perçois la présence au large du Tréport d'un navire dont la mission serait de préparer l'installation éventuelle des ancrages des 62 éoliennes du projet mené par la société «Éoliennes en mer Dieppe Le Tréport». Je suis consterné par la présence de ce bateau dont l'action me semble prématurée (voir photo ci-dessous).
Même si le Président de la République a assuré que ce parc verrait le jour, vous n'êtes pas sans savoir que l'enquête publique n'est, pour le moment, pas encore programmée, que l'issue n'est donc pas connue et que, dans l'éventualité où un avis favorable serait donné, des recours seraient encore possibles.
Au-delà de la consternation, c'est surtout l'indignation qui m'étreint. En effet, j'ai été alerté par les pêcheurs du Tréport. Ils ont été avisés de l'interdiction qui leur était faite de travailler dans la zone où se trouve ce navire. Alors que la période de la pêche du rouget-barbet et de la seiche débute, cela est fort préjudiciable et aucune compensation n'a été prévue, ni même envisagée.
De plus, les répercussions sur cette action risquent d'être plus lourdes encore. En effet, les bateaux de pêche les plus conséquents pourront se rendre sur d'autres secteurs, mais cela aurait pour conséquence de les dérouter vers d'autres ports pour décharger leur pêche et s'approvisionner. L'activité de la CAPA (Coopérative des Artisans Pêcheurs Associés) qui commercialise le carburant et la glace s'en trouverait impactée.
J'en appelle donc à vous, Monsieur le Préfet, pour mettre bon ordre dans cette situation et faire en sorte que les droits des professionnels de la mer ne soient plus bafoués.
Recevez, Monsieur le Préfet, l'expression de mes salutations distinguées.
Laurent JACQUES
Maire du Tréport
Jean-Louis Bultré est l'auteur de Éolien, une catastrophe silencieuse, paru aux éditions de l'Artilleur en 2017.
Jean-Louis Bultré est président et Arnaud Casalis est administrateur de la Fédération Environnement Durable.
«TINA». There Is No Alternative : il n'y a pas d'alternative.
«La célèbre expression de Margareth Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée néolibérale existent. Elles sont construites par des hommes et des femmes qui, partout dans le monde, se dressent contre l'injustice, les inégalités, l'oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en oeuvre dès aujourd'hui.
Prétendre que l'être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance: en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d'utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l'alternative et pourquoi agir si l'on part du principe que, de toute façon, «c'est foutu» et qu'on n'y pourra rien changer?
C'est le point de départ et l'objectif de ce livre : proposer un outil accessible et pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc...), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée.
Cet ouvrage s'adresse à des millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l'environnement et la construction d'une véritable démocratie.
L'Histoire a montré qu'il est vain d'attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l'intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s'organisent, prennent en main leur destin et, par l'action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l'envie d'apprendre, de débattre et de passer à l'action, il aura pleinement joué son rôle.»
Olivier Bonfond est économiste et conseiller au CEPAG (Centre d'Éducation Populaire André Genot). Militant altermondialiste, membre du CADTM (Comité pour l'abolition des dettes illégitimes), de la plateforme d'audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDE) et de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque.
Il était l'invité avec Éric Toussaint des Rencontres Déconomiques qui se tiennent à Aix-en-Provence depuis quelques temps et dont la deuxième journée cette année, s'est tenue à Monoblet ce dimanche 8 juillet.
Ce jeudi 5 juillet, les conseillers départementaux Jean-Michel Suau et Geneviève Blanc sont allés à la rencontre d'habitants de Saint-Christol-lez-Alès pour évoquer des problèmes de sécurité routière sur deux axes de circulation.
On prend les mêmes et on recommence ! Souvenez-vous, en juillet 2015, les élus avaient déjà organisé une rencontre au niveau du carrefour de Lézan, un tronçon dangereux où les intersections se multiplient et où la vitesse des automobilistes est excessive (lire ici). Une situation qui pourrait se régler avec la construction de la fameuse voie de contournement (*) de Saint-Christol, un vieux serpent de mer qui alimente les conversations de quartier et les vœux du maire depuis des décennies.
En attendant, des propositions avaient été émises pour sécuriser les lieux, dont celle de transformer la voie qui longe la cave coopérative en sens unique. Trois ans plus tard, si la configuration du carrefour n'a pas bougé d'un pouce, l'exaspération des habitants, elle, monte en puissance. « Ça fait cinquante ans que le contournement doit être réalisé ! Cinquante ans que j'entends la même chose et rien ne se fait ! Tout ça, c'est du pipeau », s'agace un retraité qui vit à côté du carrefour.
L'une de ses voisines, une dame âgée, semble avoir déposé les armes : « Maintenant, à nos âges, on ne la verra pas cette déviation... » Pourtant, selon le conseiller départemental Jean-Michel Suau, « les études sont engagées et le projet avance. » Mais les travaux ne débuteraient pas avant 2022, dit-on sans trop se mouiller. Pour trouver une solution provisoire permettant de réduire les accidents sur cette portion, l'élu propose d'organiser prochainement une réunion en mairie avec les services du Département, de la municipalité et d'Alès Agglomération. La route risque d'être encore longue…
« Un jour, il y aura un mort »
À quelques encablures de là, sur la route départementale de Montèze, entre l'intersection de la montée des cyprès et le rond-point du lycée Jacques Prévert, les riverains manifestent aussi leur ras-le-bol. Depuis des années, ils subissent à longueur de journée les comportements de chauffards inconscients, à quoi s'ajoute un croisement non signalé qui en devient très dangereux. « Les gens déboulent à 90 km/halors que c'est limité à 70 km/h, déplore Nadine Casses, gérante de l'auto-école Perrier située le long de la route. J'ai déjà assisté à trois accidents, dont un jeune en scooter ! Un jour, il y aura un mort », avertit-elle. « Les lycéens marchent au bord de cette route pour rejoindre leur arrêt de bus. Ils sont en danger ! », renchérit Jean-Luc, un habitant.
La bonne nouvelle, c'est qu'un projet global d'aménagement porté par la commune est prévu sur ce secteur, avec la création notamment d'une voie cyclable séparée. La mauvaise, c'est que les travaux ne sont pas encore programmés. « Il appartient à la commune de demander des crédits au Département dans le cadre du contrat territorial. Le problème, c'est que ces subventions ne peuvent être accordées que pour un seul projet à la fois et que la commune bénéficie actuellement du soutien du Conseil départemental sur la rénovation de toitures de bâtiments municipaux », explique l'élue Geneviève Blanc.
Autrement dit, le chantier n'est pas prêt de voir le jour… Là aussi, les Saint-Christolens réclament des solutions transitoires. « Il appartient à la mairie de mettre en place des mesures de sécurité », affirme Éric Bousquet, directeur adjoint de l'Unité territoriale d'Alès. Présent lors de cette visite de terrain, le représentant du maire, Bernard Tecco, n'a pas dit un mot de la matinée. Peu rassurant pour les habitants qui vont encore devoir s'armer de patience…
Élodie Boschet
*Le projet de voie de contournement est financé par Alès Agglomération, le Département et la Région.
Plan pauvreté reporté à cause du foot : Benjamin Griveaux dément
De toute façon, c'était pas pressé. Invité ce vendredi 6 juillet sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a balayé la polémique entourant le report annoncé par sa collègue Agnès Buzyn des annonces d'Emmanuel Macron pour combattre la pauvreté, et ce en raison d'une possible sélection de la France en demi-finale de la Coupe du monde de football. Faisant valoir que le calendrier de l'annonce ne changeait rien à celui de la mise en application, il a indiqué : "Le temps de la mise en œuvre sera le 1er janvier 2019, comme prévu".
Emmanuel Macron devait initialement exposer les grandes lignes de son plan pauvreté "autour du 10 juillet". Mais la ministre de la Santé Agnès Buzyn a expliqué mercredi sur LCI que cette présentation allait "peut-être" dépendre de résultats des Bleus à la coupe du monde. " Nous verrons si l'équipe de France est en demi-finale ou pas", a-t-elle déclaré, évoquant une question de "disponibilité". Le président de la République a en effet fait savoir qu'il se
rendrait en Russie pour assister au match si l'équipe de France se
qualifie pour la demi-finale de la compétition organisée par la Fifa. Or, ce match aurait lieu le 10 juillet.
Ce vendredi, Benjamin Griveaux exclut tout lien entre football et report du plan : "Si quelqu'un peut sérieusement penser qu'on peut remporter un plan aussi important en raison d'un match de football, c'est qu'il est dans la polémique. C'est une chose trop sérieuse". Le porte-parole du gouvernement évoque simplement un délai supplémentaire pour préparer "un plan global qui attaque la pauvreté" : "Une politique sociale, ça prend du temps". S'accorder avec sa collègue aussi, manifestement…