Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 9 mars 2015
dimanche 8 mars 2015
samedi 7 mars 2015
vendredi 6 mars 2015
Mars 2009 le haut débit
LETTRE OUVERTE AUX ELUS DU PAYS DES CEVENNES
Madame, Monsieur,
Les maires concernés par le déploiement du haut débit Internet par le Pays des Cévennes se réunissent
ce vendredi 20 mars.
Le Président du Pays, Max Roustan, a proposé de mettre en oeuvre cette technologie dont sont privées
bon nombre de communes rurales. Maire d’une telle commune, nous comprenons que vous soyez
soucieux d’apporter une solution à vos administrés. Mais nous avons hélas de bonnes raisons de penser que
votre Président est plutôt motivé par un désir politicien de concurrencer le projet de la Région et du Département
que par un souci d’égalité d’accès à un service.
Tout d’abord, les abonnements coûteront quasi le double que ce qui se pratique ailleurs en France
(Internet/téléphonie à 58 € au lieu de 29 €) et la société qui les encaissera se voit offrir 2,4 millions d’€
d’argent public qui la dispensera de l’investissement. Ensuite, la solution retenue (technologie hertzienne)
ne couvrira pas la totalité des foyers et demeure techniquement faible.
Par ailleurs, ce qui est aussi aberrant :
- Le projet régional de couverture Internet pour toutes les zones blanches pointe son nez. Il semble
que la procédure d’appel d’offre arrive à terme ce qui pourrait signifier des travaux d’ici quelques mois
alors qu’apparemment les choses ne vont pas aussi vite que ce qui a été annoncé concernant le projet du
Pays.
- Le Pays faisant cavalier seul ne sera pas concerné par ce dispositif régional qui s’avère pourtant
plus acceptable : une couverture à 100% grâce à la conjugaison de technologies (filaire, hertzienne,
satellitaire) et un tarif pour tous à 29€
Autre problème. M. Roustan veut montrer qu’il va plus vite, coûte que coûte. Il semble, tout comme
l’opérateur, peu soucieux des questions de santé publique que posent, de l’avis général, ce type d’émission
d’ondes radio : des antennes relais pourraient être implantées tout proche des habitations, ce qui est intolérable.
Certes, la privatisation de France Télécom, à laquelle a participé le député UMP M. Roustan, est la
première responsable et nous prouve la pertinence des services publics en général qu’il faut défendre et
conquérir.
Certes, les retards pris par le Département et la Région sont déplorables.
Mais il n’en demeure pas moins que la solution du Pays via l’opérateur Meschnet va aggraver
l’inégalité de traitement des territoires ruraux de moyenne montagne et des populations déjà appauvries.
Cette population à qui l’on demande d’oublier solidarité et péréquation.
Face à cela, nous vous demandons d’exiger :
- un tarif identique à celui pratiqué partout ailleurs
- une couverture totale via la conjugaison de diverses technologies
- une concertation sur l’implantation des antennes relais et un respect des recommandations sanitaires
quant au principe de précaution.
Recevez, Mesdames et Messieurs les Maires,
Nos cordiales salutations.
,
Giovanni DI FRANCESC
Madame, Monsieur,
Les maires concernés par le déploiement du haut débit Internet par le Pays des Cévennes se réunissent
ce vendredi 20 mars.
Le Président du Pays, Max Roustan, a proposé de mettre en oeuvre cette technologie dont sont privées
bon nombre de communes rurales. Maire d’une telle commune, nous comprenons que vous soyez
soucieux d’apporter une solution à vos administrés. Mais nous avons hélas de bonnes raisons de penser que
votre Président est plutôt motivé par un désir politicien de concurrencer le projet de la Région et du Département
que par un souci d’égalité d’accès à un service.
Tout d’abord, les abonnements coûteront quasi le double que ce qui se pratique ailleurs en France
(Internet/téléphonie à 58 € au lieu de 29 €) et la société qui les encaissera se voit offrir 2,4 millions d’€
d’argent public qui la dispensera de l’investissement. Ensuite, la solution retenue (technologie hertzienne)
ne couvrira pas la totalité des foyers et demeure techniquement faible.
Par ailleurs, ce qui est aussi aberrant :
- Le projet régional de couverture Internet pour toutes les zones blanches pointe son nez. Il semble
que la procédure d’appel d’offre arrive à terme ce qui pourrait signifier des travaux d’ici quelques mois
alors qu’apparemment les choses ne vont pas aussi vite que ce qui a été annoncé concernant le projet du
Pays.
- Le Pays faisant cavalier seul ne sera pas concerné par ce dispositif régional qui s’avère pourtant
plus acceptable : une couverture à 100% grâce à la conjugaison de technologies (filaire, hertzienne,
satellitaire) et un tarif pour tous à 29€
Autre problème. M. Roustan veut montrer qu’il va plus vite, coûte que coûte. Il semble, tout comme
l’opérateur, peu soucieux des questions de santé publique que posent, de l’avis général, ce type d’émission
d’ondes radio : des antennes relais pourraient être implantées tout proche des habitations, ce qui est intolérable.
Certes, la privatisation de France Télécom, à laquelle a participé le député UMP M. Roustan, est la
première responsable et nous prouve la pertinence des services publics en général qu’il faut défendre et
conquérir.
Certes, les retards pris par le Département et la Région sont déplorables.
Mais il n’en demeure pas moins que la solution du Pays via l’opérateur Meschnet va aggraver
l’inégalité de traitement des territoires ruraux de moyenne montagne et des populations déjà appauvries.
Cette population à qui l’on demande d’oublier solidarité et péréquation.
Face à cela, nous vous demandons d’exiger :
- un tarif identique à celui pratiqué partout ailleurs
- une couverture totale via la conjugaison de diverses technologies
- une concertation sur l’implantation des antennes relais et un respect des recommandations sanitaires
quant au principe de précaution.
Recevez, Mesdames et Messieurs les Maires,
Nos cordiales salutations.
,
Giovanni DI FRANCESC
jeudi 5 mars 2015
mercredi 4 mars 2015
mardi 3 mars 2015
lundi 2 mars 2015
Ales le 20 decembre 2010
ALES Édition du lundi 20 décembre 2010
Avez-vous toujours des velléités de rejoindre le Grand Alès ?
Et Vézénobres ? Mardi, il y avait une réunion de la communauté de communes où j'ai posé cette question. D'accord pour rester ensemble mais pour faire quoi ? Je peux comprendre que les autres communes n'ont pas le même intérêt que nous qui sommes dans le bassin de vie alésien. Aujourd'hui,
la communauté de communes Région de Vézénobres a redressé sa situation financière et comblé son déficit avec le vote d'un impôt supplémentaire, la taxe additionnelle qui, en passant, de temporaire est devenue définitive. On nous dit qu'à partir de 2011, il y aura un excédent financier. Je demande à voir. Quand je suis arrivé à la mairie, la communauté de commune était bien sous tous rapports. Mais quand on a demandé des comptes, ce n'était pas le cas.
Vous ne croyez pas à la possibilité d'une situation financière saine et stable ? Je pense que les finances n'ont été redressées que provisoirement. Il faut un développement économique pour créer des emplois et avoir des ressources fiscales supplémentaires pour payer les services. La communauté de communes a une qualité énorme : ses services. Avec 4 crèches, la prise en charge des frais scolaires... C'est très bien et très important. Mais en face il faut mettre des recettes. Il faut un développement économique et touristique. Et pour cela il faut une logistique que nous n'avons pas. Il y a les bureaux d'études pour cela mais ils coûtent chers.
Et vous pensez trouver cette logistique au Grand Alès ? C'est notre bassin de vie logique. Je ne vais pas vous dire que j'attends que le préfet nous pousse vers le Grand Alès. Mais quand je l'ai rencontré, je lui ai expliqué que tout était ouvert. Et si la logique est là, alors ce sera comme ça.
Votre décision est prise ? Ce sera tout l'enjeu de la discussion de 2011. Mais je ne suis pas persuadé que la situation financière de la communauté de communes nous permettra d'avoir un développement économique. Le déficit a été résorbé mais nous avons toujours les mêmes charges, avec un budget de fonctionnement très lourd. Le déficit va se recreuser mécaniquement.
Que vous apporterait le Grand Alès ? Une logistique importante
.
Et en ce qui concerne les taxes ? Est-ce que les taxes rurales sont moins difficiles à payer que les taxes urbaines ? Je ne pense pas. Ce qui est sûr, c'est que les taxes locales ne sont pas décidées par l'Agglo. Pour les ordures ménagères, la communauté de communes Région de Vézénobres est nettement mieux placée que le Grand Alès. Avant nous avions des pistes pour négocier. Mais là si ça se fait, on ne sera plus dans une négociation. Pour l'assainissement, nous avons pris du retard et les chiffres risquent de nous rattraper. L'eau et l'assainissement vont augmenter de toute façon même si l'on reste dans la structure actuelle. Il aurait fallu le faire de toute façon.
Et la représentativité ? Déjà dans la communauté de communes de la Région de Vézénobres nous sommes minoritaires. Nous ne voulions pas de la taxe additionnelle. Dans le Grand Alès, aujourd'hui, c'est plutôt le consensus qui est de mise. Avec la nouvelle loi, je ne sais pas ce que cela donnera.
Propos recueillis par T.Dg.
Avez-vous toujours des velléités de rejoindre le Grand Alès ?
À l'époque, la communauté de communes de la Région de Vézénobres était devant une situation financière difficile. L'une des pistes était d'aller voir vers le Grand Alès pour une fusion avec l'Agglo. Visiblement mes collègues sont contre cette possibilité. Mais je pense qu'ils ne se sont pas penchés sur les avantages et les inconvénients d'un tel choix. Ils voulaient rester entre eux et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Et Vézénobres ? Mardi, il y avait une réunion de la communauté de communes où j'ai posé cette question. D'accord pour rester ensemble mais pour faire quoi ? Je peux comprendre que les autres communes n'ont pas le même intérêt que nous qui sommes dans le bassin de vie alésien. Aujourd'hui,
la communauté de communes Région de Vézénobres a redressé sa situation financière et comblé son déficit avec le vote d'un impôt supplémentaire, la taxe additionnelle qui, en passant, de temporaire est devenue définitive. On nous dit qu'à partir de 2011, il y aura un excédent financier. Je demande à voir. Quand je suis arrivé à la mairie, la communauté de commune était bien sous tous rapports. Mais quand on a demandé des comptes, ce n'était pas le cas.
Vous ne croyez pas à la possibilité d'une situation financière saine et stable ? Je pense que les finances n'ont été redressées que provisoirement. Il faut un développement économique pour créer des emplois et avoir des ressources fiscales supplémentaires pour payer les services. La communauté de communes a une qualité énorme : ses services. Avec 4 crèches, la prise en charge des frais scolaires... C'est très bien et très important. Mais en face il faut mettre des recettes. Il faut un développement économique et touristique. Et pour cela il faut une logistique que nous n'avons pas. Il y a les bureaux d'études pour cela mais ils coûtent chers.
Et vous pensez trouver cette logistique au Grand Alès ? C'est notre bassin de vie logique. Je ne vais pas vous dire que j'attends que le préfet nous pousse vers le Grand Alès. Mais quand je l'ai rencontré, je lui ai expliqué que tout était ouvert. Et si la logique est là, alors ce sera comme ça.
Votre décision est prise ? Ce sera tout l'enjeu de la discussion de 2011. Mais je ne suis pas persuadé que la situation financière de la communauté de communes nous permettra d'avoir un développement économique. Le déficit a été résorbé mais nous avons toujours les mêmes charges, avec un budget de fonctionnement très lourd. Le déficit va se recreuser mécaniquement.
Que vous apporterait le Grand Alès ? Une logistique importante
.
Et en ce qui concerne les taxes ? Est-ce que les taxes rurales sont moins difficiles à payer que les taxes urbaines ? Je ne pense pas. Ce qui est sûr, c'est que les taxes locales ne sont pas décidées par l'Agglo. Pour les ordures ménagères, la communauté de communes Région de Vézénobres est nettement mieux placée que le Grand Alès. Avant nous avions des pistes pour négocier. Mais là si ça se fait, on ne sera plus dans une négociation. Pour l'assainissement, nous avons pris du retard et les chiffres risquent de nous rattraper. L'eau et l'assainissement vont augmenter de toute façon même si l'on reste dans la structure actuelle. Il aurait fallu le faire de toute façon.
Et la représentativité ? Déjà dans la communauté de communes de la Région de Vézénobres nous sommes minoritaires. Nous ne voulions pas de la taxe additionnelle. Dans le Grand Alès, aujourd'hui, c'est plutôt le consensus qui est de mise. Avec la nouvelle loi, je ne sais pas ce que cela donnera.
Propos recueillis par T.Dg.
dimanche 1 mars 2015
samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
jeudi 26 février 2015
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