Le suspense est enfin levé ! La lettre anonyme envoyée urbi et orbi ( = le procureur, le chef des gendarmes du Gard, le maire d’Anduze) par des inconnus a été lue en séance au début de la réunion organisée lundi 16 par la municipalité à l’intention des commerçants.
Son contenu : des accusations portées à l’encontre des exploitants de l’enseigne « Miami Beach » sur la Place Couverte, accusations de favoritisme de la part de la gendarmerie locale pour raisons de liens familiaux.
A en croire la lettre anonyme Anduze serait au bord de l’explosion, ses commerces et ses citoyens ravagés par la violence et la corruption.
Passons sur les détails de cette mauvaise lettre, mélangeant faits réels et insinuations de tous ordres.
La réunion permit au maire d’Anduze de filer un long monologue mélangeant lui aussi faits réels (sa position de premier magistrat ne lui laisse que peu de prérogatives quant à l’ordre public) et insinuations de l’ordre habituel (quelques commerçants s’excitent à tort, mais c’est parce qu’ils sont manipulés par des gens douteux étrangers à leur honorable corporation).
Tout cela serait à mettre au rayon Clochemerle si la discussion (assez restreinte) n’avait pas fait apparaître quelques éléments complémentaires :
- Il y a un malaise assez répandu quant aux agissements des deux jeunes propriétaires de l’enseigne Miami Beach,
- Le comportement de la gendarmerie locale est décrit, exemples à l’appui, comme arrogant ou indifférent,
- Il y a pourtant nombre d’exemples où l’action de cette gendarmerie serait bien nécessaire,
- Les relais potentiels de négociation (UCIA, mairie) ne servent pas assez pour désamorcer des conflits naissants.
Résultat des courses : une enquête de gendarmerie est en cours puisque le procureur a été saisi.
A suivre…
Uncommerçantréboussierparmidautres
PS : au passage on peut s’étonner du texte fantaisiste de l’affiche de nos jeunes et dynamiques miami-beachers lorsqu’ils annoncent un défilé de mode, voir photos.
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