Si madame le maire avait eu des arguments, elle serait venue.
Si ces arguments étaient solides, elle aurait prêté le foyer.
Le fait d'avoir refusé la salle communale et de ne pas être venue débattre montre bien sa peur de se confronter à la population, d'autant plus qu'elle risquait de se retrouver face à ses électeurs d'hier !
Sachant cela, notre maire a choisi la politique de l'autruche.
D'ailleurs, il n'y a qu'à voir comment elle s'entoure : ses plus proches conseillers, élus ou pas, n'ont aucun contact avec la population et sont donc à l'abri de toute influence.
Ceux de son équipe qui entretenaient des relations avec les cardésiens ont soit démissionné, soit se sont mis en opposition ou alors se sont fait exclure par la population…
Moralité, la commune est pilotée en aveugle par une équipe qui n'a plus pied dans la réalité.
Normal, quand on a la grosse tête, on ne touche plus terre !
Les questions suivantes s'adressent à chaque conseiller municipal qui a voté cette décision imposée par le maire :
As-tu bien réfléchi aux conséquences de ce vote pour notre commune ?
Comment justifies-tu le fait d'avoir violé ton engagement vis-à-vis de tes électeurs ?
Une chose enfin, auras-tu un jour le courage d'exprimer ta propre opinion lors d'un conseil municipal ?
Cher conseiller municipal, tu n'as moralement pas le droit d'abandonner ton pouvoir de décision à une seule personne.
Je sais que certains ont voté à contre cœur, un peu pris par la pression du groupe.
Je sais que ce vote te reste en travers de la gorge et qu'il sera aussi dur à avaler qu'il l'est pour l'ensemble de la population de Cardet.
Tu le sais en parlant à tes proches ou à tes voisins.
Rappelles-toi que tu es élu pour représenter les cardésiens, tes voisins !
Alors tend l'oreille à ce qu'ils disent, note bien ce qu'ils demandent, et soit certain que si tu t'exprimes en leur nom tu auras leur soutien !
gp
