mercredi 1 août 2018

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Le Monde révèle les premiers éléments d'enquête réunis par les juges dans l'affaire qui secoue l'Élysée.

Affaire Benalla: trois pistolets non-déclarés découverts dans les locaux d'En Marches!
AFP
Affaire Benalla: trois pistolets non-déclarés découverts dans les locaux d'En Marches!

POLITIQUE - Le premier chapitre politique de l'affaire Benalla s'est refermé avec le rejet des deux motions de censure. Mais l'enquête judiciaire ouverte à l'encontre de l'ancien collaborateur de l'Élysée notamment pour "violences en réunion" se poursuit. Ce mercredi 1er août, Le Monde révèle les premiers éléments d'enquête réunis par les policiers après plusieurs garde à vue et perquisitions menées dans le palais présidentiel et l'appartement privé d'Alexandre Benalla.

Le résultat d'une visite au siège parisien de la formation En Marche! ont tout particulièrement intéressé les juges. Alors qu'ils s'y rendaient dans le cadre de la mis en examen de Vincent Crase, un employé de LREM présent aux côtés de Benalla dans les vidéos tournées pendant la fête du Travail, les enquêteurs ont retrouvé deux pistolets non déclarés rangés dans une armoire.

Des armes qui viennent s'ajouter à celle que portait Vincent Crase lors des manifestations. "Cette arme n'est pas à mon nom, elle appartient à [LREM], elle est réservée pour la défense du site [LREM]", a-t-il indiqué alors qu'il avait d'abord nié avoir porté cette arme pendant le 1er mai selon Le Monde.

L'appartement de Benalla nettoyé

Le quotidien révèle également certaines découvertes faites au domicile personnel d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans cet appartement, qu'il devait quitter pour un logement de fonction quai Branly, les enquêteurs ont notamment trouvé une partie de l'attirail alloué habituellement aux forces de l'ordre. "Un gyrophare bleu, des clés sur un porte-clés de l'Assemblée, une rampe lumineuse de police", détaille Le Monde.

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Mais c'est surtout ce qu'ils n'ont pas découvert qui intrigue justement les enquêteurs. Alexandre Benalla possède quatre armes, censées être rangées dans un coffre fort. Un Glock 43, deux autres pistolets et un fusil Remington qui se sont volatilisés avec l'armoire. Interrogé à ce sujet, Alexandre Benalla a expliqué que ces armes avaient "dû être emmenées dans un lieu sûr par une personne, mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela", niant toute volonté de dissimuler quoique ce soit.

Les enquêteurs ont également découverts -dans le bureau de l'ex-collaborateur à l'Élysée- un document "confidentiel" daté du 5 juillet. Une "proposition de plan de transformation organisationnelle des services" en l'état de "version projet" qui évoque notamment le sujet de la réorganisation de la sécurité du président de la République.

Benalla aurait prévenu l'Élysée le jour même

Outre le résultat de plusieurs perquisitions, les premières investigations mettent en lumière une contradiction majeure entre la version d'Alexandre Benalla et celle de l'Élysée. Lors de son interrogatoire, le proche du président de la République a affirmé, toujours selon Le Monde, qu'il avait informé le palais présidentiel de ses faits de violence dès le 1er mai.

Un déroulé des faits contradictoire avec celui délivré par les deux hommes forts du palais présidentiel Alexis Kohler et Patrick Strzoda. Le premier, secrétaire général de l'Élysée a assuré devant la commission d'enquête du Sénat, qu'il avait été informé des violences commises par Alexandre Benalla le "2 mai dans la matinée." Version confirmée par le second, directeur de cabinet de la présidence, devant les enquêteurs qui affirment que c'est une collaboratrice du service de communication qui l'a informé de l'existence d'images montrant Alexandre Benalla frapper un homme à terre.

L'ancien collaborateur du président de la République affirme, pour sa part, qu'il a prévenu Alexis Kohler le jour même, après dîner, par messages cryptés. Alors qu'il n'a plus le téléphone avec lequel il a communiqué avec le secrétaire général de l'Élysée, Alexandre Benalla affirme qu'il a "conservé les données sur une clé USB". Mais il ne souhaite pas "dire où elle se trouve."

Lors de son audition devant les enquêteurs, le jeune homme de 26 ans a également expliqué avoir refusé de signer un document dicté par Patrick Strzoda début mai visant à "protéger" cet homme fort de la présidence. La responsable des ressources humaines du palais lui aurait "alors dit que cette décision était au nom du directeur de cabinet et qu'il fallait le protéger, de la même façon que le préfet de police." Patrick Strzoda acceptera de modifier le texte, finalement signé par Alexandre Benalla.

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Autolib’ vous coûtera des millions ! | Contrepoints

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Affaire Benalla : Édouard Philippe, un deuxième round moins flamboyant - Le Point

Affaire Benalla : Édouard Philippe, un deuxième round moins flamboyant - Le Point


Affecte par une mauvaise creve, le Premier ministre a ete nettement moins mordant que lors des questions au gouvernement le 24 juillet.

Affecté par une mauvaise crève, le Premier ministre a été nettement moins mordant que lors des questions au gouvernement le 24 juillet.

© HAMILTON/REA

Affaire d’Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l’affaire Benalla

Affaire d'Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l'affaire Benalla

Affaire d'Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l'affaire Benalla

Avec le rejet des motions de censure, mardi à l'Assemblée, un chapitre vient de se clore, au moins provisoirement : celui du premier scandale politique de l'ère Macron.

A La Mongie, le 26 juillet, bain de foule du président Emmanuel Macron à l'issue de sa visite au pic du Midi, en pleine affaire Benalla.

La presse locale a observé – avec intérêt, amusement ou dédain – les débats qui ont entouré les deux motions de censure proposées au vote des députés, mardi 27 juillet, à l'Assemblée nationale. Des motions nées de l'affaire Benalla et rejetées, sans surprise, par une majorité de parlementaires.

Lire le récit de la journée :   A l'Assemblée nationale, l'union de la droite et de la gauche sonne le réveil de l'ancien monde

Pour L'Union de Reims, le coup d'essai est raté pour l'opposition, qui n'a pas atteint son but :

« Si Macron était visé, sachant que nul ne peut aller le chercher, selon ses mots, sur le terrain de la responsabilité pénale, c'est le premier ministre qui a essuyé le feu d'une motion pointant non pas sa politique mais les errements d'un proche du président plus boxeur que conseilleur. On voulait démontrer que la république est en danger, ce que personne ne croit et ne voit, alors qu'il suffisait de montrer que la Macronie aussi possède ses marécages… »

Même sentiment du côté du Républicain lorrain, pour qui l'affaire Benalla met surtout en lumière « l'extraordinaire impuissance du Parlement face à l'exécutif ».

« Rien ne permet, dans l'arsenal des Institutions, "d'aller chercher" un président pourtant passé publiquement aux "aveux". Un état de fait qui est finalement beaucoup plus inquiétant que les agissements d'un garde du corps qui rêvait de faire des heures sup dans la police. »

La Presse de la Manche reconnaît les talents d'orateur de Jean-Luc Mélenchon mais, pour le quotidien, « ce qui restera c'est peut-être la manifestation d'une majorité solidaire et engagée, applaudissant un Richard Ferrand plus combatif et plus incisif qu'à l'ordinaire ».

Impact incertain sur l'image du président

La presse s'accorde sur le fait que l'image du président est écornée. Pour L'Alsace, l'affaire Benalla est « de nature à instiller le doute chez ceux qui croyaient à l'ouverture d'une nouvelle ère politique en France avec ce jeune président qui, pour le coup, a ressorti les vieilles ficelles ».

Dans L'Est républicain, Philippe Marcacci estime qu'« au moment de boucler l'exercice, ce long feuilleton laisse un bien mauvais goût dans la bouche. L'état de grâce, ou du moins de bienveillance, est derrière nous. Plus que les faits, la gestion de la crise interroge sur une présidence jupitérienne bien moins exemplaire qu'elle ne le prétend ».

Le Journal de la Haute-Marne note de son côté :

« Du côté du gouvernement, on soutient mordicus que les Français – les électeurs donc – ne veulent plus entendre parler de cette affaire Benalla. Chez LR ou les insoumis, on promet qu'au contraire ils sauront s'en souvenir. A suivre. »

Certains éditorialistes ont eu le sentiment d'assister à une pièce de théâtre. Ainsi, pour Le Courrier picard :

« On nage en plein vaudeville dans cet opéra de quat'sous. Les portes claquent, les auditionnés d'un jour revoient leur copie le lendemain, le ministre de l'intérieur ne sait rien, le président parle entre amis. Il faut venir le chercher, dit-il. Mais on n'entre pas comme ça à l'Elysée. Tout le monde n'est pas Benalla. Edouard Philippe l'a dit hier en substance : Benalla a dû être manipulé par Jacob et Mélenchon. Un instrument. »

Lire aussi :   Du Parlement au gouvernement, les gagnants et les perdants de la crise

Ecran de fumée

Résultat ? Pour Midi libre, le pays vient d'assister à « une séquence importante pour le microcosme politique, beaucoup moins sans doute pour le citoyen lambda qui use les flashs sur les routes et dont le pouvoir d'achat n'a pas tendance à franchement retrouver la forme ». En somme, un feuilleton qui aurait servi à masquer les enjeux politiques bien réels des réformes en cours ou à venir.

C'est le sentiment de Denis Daumin, dans La Nouvelle République du Centre-Ouest :

« Le locataire de Matignon laisse passer les salves et renvoie la balle, ailleurs, très loin du terrain, hors jeu. Un nouvel écran de fumée dans cette affaire Benalla qui, à bien des égards, fut un feu d'artifice, au sens premier du mot. »

Un écran de fumée qui pourrait, au final, servir l'exécutif, selon La République des Pyrénées :

« L'exaltation ambiante autour des agissements d'un conseiller élyséen qui se prenait pour un policier présente finalement l'avantage pour Emmanuel Macron et son gouvernement, au cœur de l'été, de détourner l'attention des nuages qui se profilent à la rentrée sur la situation économique du pays. »

mardi 31 juillet 2018

Que faites-vous lundi 6 août ? Mais… la Foire aux Livres Amnesty !


Bonjour les amis,

Encore une belle année. Un bel été. Un été… chaud ! Et encore un été qui ramène notre Foire aux Livres Amnesty International.

Cette année elle sera ouverte au public les 7-8-9 août, toujours à Anduze.

Comme vous le savez maintenant, nous mettons les livres en place la veille. C'est pourquoi je vous propose de nous rejoindre dès lundi 6 août pour aider à cette mise en place des livres.

Nous avons besoin de vous. Pourrez-vous venir ?

Si vous venez donner un coup de main aux bénévoles du groupe Alès-Gard-Cévennes d'Amnesty International qui organisent cette Foire aux Livres (ce sont les fonds dégagés qui permettent notre activité humanitaire en faveur des Droits de l'Homme), rendez-vous à la salle Marcel Pagnol d'Anduze lundi 6 août à partir de 9 heures (sur le grand parking près du Gardon, entre plan de Brie et pont submersible).

Il y aura du travail pour tout le monde, à la mesure de chacun. Si vous ne pouvez pas venir ou que toute autre raison vous empêche de vous joindre à nous, peut-être quelqu'un de votre entourage peut-il vous représenter ? Amis, famille, tous les bras et toutes les bonnes volontés sont bienvenus !

Besoin d'explications supplémentaires ? Nous prévenir de votre venue ? Envoyez-nous un mail par retour, ou passez-nous un coup de fil :

— Nicole et Daniel Nottet, tél. 06 26 67 15 21 et 06 98 51 87 25

— José Rath, tél. 06 72 03 86 18

— Françoise Lebayon, tél. 06 75 97 00 11

— Jacqueline Tardieu, tél. 06 11 40 35 37

… ou venez sans cérémonie !

A bientôt !

Daniel et Nicole Nottet

lundi 30 juillet 2018

Deux villas corses d'un proche d'emmanuel macron échappent à la démolition - Le Parisien

Deux villas corses d'un proche d'emmanuel macron échappent à la démolition - Le Parisien

Deux villas corses d'un proche d'Emmanuel Macron échappent à la démolition

Une association déplore que la justice n'ordonne pas la démolition de deux villas sur un site protégé, appartenant à Pierre Ferracci, président du Paris FC et ami du chef de l'Etat.

Pierre Ferracci, président du  Paris FC et ami d'Emmanuel Macron, a été condamné à payer une amende pour des villas construites illégalement.  

Dave Winter/Icon Sport)

Des associations de protection de l'environnement ont déploré jeudi une décision de la cour d'appel de Bastia condamnant le propriétaire de deux villas appartenant à Pierre Ferracci, construites sur un site protégé de la baie de Rondinara, près de Bonifacio (Corse-du-Sud), à une amende d'un million d'euros mais épargnant les bâtiments.

«C'est un endroit totalement vierge, en plein espace remarquable, qui a une des plus fortes protections. Le terrain est maintenant ravagé», a regretté Lisandru Plasenzotti, membre de l'association environnementale U Levante, partie civile, avec l'Association bonifacienne comprendre et défendre l'environnement (ABCDE), à l'origine de l'appel dans ce dossier.

A Rundinara - Bunifaziu : Villas Ferracci : pas de démolition !https://t.co/eHFNa9MYho#Ferracci@FerracciMarc#ER#Macron#Speculazionepic.twitter.com/eC4sZGIedK

— U Levante - Officiel (@Ambiante20) 6 juillet 2017

«Le 8 février 2016, en première instance, la chambre correctionnelle du TGI d'Ajaccio avait déclaré la SCI Tour de Sponsaglia, représentée par Pierre Ferracci, coupable d'avoir, entre 2010 et 2013, construit deux villas non autorisées par un permis de construire et l'avait condamné à un million d'euros d'amende, mais pas à la démolition des bâtiments», rappelle U Levante dans un communiqué. Mercredi, la cour d'appel de Bastia a rendu une décision similaire.

Pierre Ferracci, un homme d'affaires proche du président

Ces deux villas construites en plein maquis dans la commune de Bonifacio, appartiennent à l'homme d'affaires Pierre Ferracci, membre d'une famille implantée depuis longtemps dans la région. Il est par ailleurs le père de Marc Ferracci, un ami proche du président Emmanuel Macron. «Pierre Ferracci n'est pas en effet n'importe qui. Fils d'Albert Ferracci, figure de la Résistance et responsable du parti communiste, il préside la société de conseils Alfa et le Paris Football Club», rappelle France Bleu Corse Frequenza Mora.

«L'amende d'un million d'euros est certes élevée mais elle reste futile pour ce genre de personnes. Cette affaire est gravissime car elle crée une jurisprudence qui peut ouvrir la porte à n'importe quoi pour des gens avec de l'argent», regrette Lisandru Plasenzotti.

«Si une famille puissante (financièrement et relationnellement) se permet de construire, sans permis, dans un lieu protégé, vierge, (...) et n'est condamnée qu'à une amende (faible comparée à la valeur estimée des deux villas), sans obligation de détruire, la porte s'ouvre pour une bétonisation illimitée de lieux, pour l'instant indemnes, par des personnes fortunées qui se moqueront d'avoir à payer une amende», renchérit l'association dans son communiqué. «Aucune amende ne peut compenser la flétrissure et seule la démolition et la remise en état pouvaient effacer la souillure», conclut-elle.

Nouveau commentaire sur 🎶 "La Corrida" revisitée pour Macron / Parodie.


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "🎶 "La Corrida" revisitée pour Macron / Parodie" :

A propos de Corrida il faut recentrer sur le local :

Après avoir foiré MERCOIROL
Après avoir foiré le GOLF de St Hilaire de Brethmas
MAX Va-t-il foiré les FUMADES ?

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/dce/telechargeAnonymeDCEEnt.do?selected=3&PCSLID=CSL_2018_u0VIfNKpoG&cycNum=0#

Puisqu'ils profitent de l'été pour pâsser en douce les APPELS d'OFFRE

d'autre squi pourraient vous intéresser ?

La délégation de Service public assainissement qui va être attribuée à VEOLIA :
https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent_detail.do?selected=0&PCSLID=CSL_2018_PmuA5PkpOp


La délégation de Service public pour les TOROS qui va être attribuée au même qu'avant :

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent_detail.do?selected=0&PCSLID=CSL_2018_35vtx_lm92

Pièces de marché les FUMADES

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/dce/telechargeAnonymeDCEEnt.do?selected=3&PCSLID=CSL_2018_u0VIfNKpoG&cycNum=0#

dimanche 29 juillet 2018

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Pierre Lescure fustige le "Pulitzer de la com'", Aymeric Caron attaque une "presse aux ordres"

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une du JDD sur Benalla, "ça devient pathétique"
JDD
Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une du JDD sur Benalla, "ça devient pathétique"

POLITIQUE - "Ce que j'ai fait pour Macron." Alexandre Benalla accorde, avec son interview dans le JDD ce dimanche 29 juillet son troisième entretien en quatre jours dans un grand média national. Après Le Monde, le 20 heures de TF1, c'est donc dans Le Journal du Dimanche que l'ancien collaborateur de l'Élysée mis en examen pour "violences en réunion" livre une nouvelle fois "sa vérité."

Et la couverture du JDD, parfois accusé de complaisance à l'égard d'Emmanuel Macron ne passe pas chez tout le monde. On y voit Alexandre Benalla, en costume, rasé, lunettes de vue sur le nez, les bras croisés, semblant s'adresser directement aux lecteurs à côté des mots "ce que j'ai fait pour Macron." "Une formule et une Une qui resteront culte, Pulitzer de la Com'" pour le journaliste et président du Festival de Cannes Pierre Lescure qui se lâche sur son compte Twitter.

Celui qui a également fondé la chaîne Canal+ dénonce une opération "pathétique" qu'il imagine sous l'égide de Mimi Marchand, une papesse de la presse people proche du couple présidentiel.

"Ce que j'ai fait pour Macron ", c'est une formule et une Une qui resteront culte , Pulitzer de la Com' qui perd toute focale!
Y'a pas quelqu'un qui a dit à Mimi Marchand que fallait pas faire le coup de trop... ça devient pathétique, merde!

— Pierre Lescure (@pierrelescure) · Précy-sur-Vrin, France

Pourquoi vous dîtes ça ? Je peux être en désaccord avec un gouvernement et vouloir que le pays soit gérer avec décence... Là,le ridicule touche à l'indignité. Mais si ca vous plaisir de penser ce que vous laisser entendre, sincèrement , je m'en branle.

— Pierre Lescure (@pierrelescure) · Précy-sur-Vrin, France

Pierre Lescure n'est pas le seule à critiquer cette Une. Certains élus et observateurs dénoncent une couverture de l'affaire Benalla trop complaisante de la part du Journal du Dimanche à l'image d'Aymeric Caron qui fustige une "presse aux ordres."

LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

Après le 20h de TF1, a les honneurs du JDD, dans une opération com censée redorer l'image du casseur de manifestants-usurpateur d'identité. Et la presse aux ordres n'existe pas?

— AymericCaronOfficiel (@CaronAymericoff)

La honte du journalisme ?
Ce n° du !
Au sommaire : Benalla, apôtre de la non-violence, vive l'Eglise de Tom Cruise et une énième page de Propagande Hulot.

— PensezBiBi (@pensezbibi)

A la "Une" et sur 3 pages, un portrait complaisant de Benalla par Hervé Gattegno, directeur de la rédaction du JDD. Ce journalisme-là est pitoyable. Il faut le dire. Et le redire !

— Henri Maler (@HMaler)

😂 le monde/TF1/jdd triptyque de la loose... relookage express de base, pimp my Barbouze.
Tu peux emballer du crottin dans du papier de soie tant que tu veux, ça deviendra pas des truffes.

— gaccio bruno (@GaccioB)

D'autres se montrent particulièrement agacés de voir, une nouvelle fois, Alexandre Benalla à la Une des médias.

Pour «une tempête dans un verre d'eau» si l'on en croit et , fait beaucoup de médias ? itw sur puis le 20 h de et aujourd'hui le ? ! Félicitations aux coachs de l' , pour le nouveau Benalla relooké en gendre idéal !

— Patrice VERCHERE (@PatriceVerchere)

Après «Le Monde » et TF1, le JDD. A défaut de s'expliquer devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, est l'invité permanent du Parlement médiatique.

— Dion Jack (@DionJack2)

Méthodologie d'un plan de com huilé
1. Un journaliste de renom atteste de la pertinence du « discours vertébré » de 2. Interview au 20h de TF1 du professionnel venu en aide aux forces de l'ordre 3. Une du JDD, mettre en avant son dévouement..

— ClotildeDeux (@Clotilde_Deux)

Et puis il y a aussi les internautes inspirés, experts en photoshop.

jdd benalla cette une est plus judicieuse

— boulibill (@stefone54)

L'interview-choc de dans le JDD Ahed Tamimi Paris Jamel Debbouze Champs-Elysées Qatar Shaqiri Suède

— DjangoDéchaîné (@CodeNoir_1685)

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Magistral coup de gueule d'Andrea Kotarac (FI) face aux macronistes !

https://youtu.be/ZILc45zh3to

samedi 28 juillet 2018

🎶 "La Corrida" revisitée pour Macron / Parodie

https://youtu.be/4Tc9RKESQuM

de la part de M. Plus. Concernant l'affichage du CR du Conseil municipal de la ville d'Anduze



Le 28 juillet 2018

Marianne Plus,

A Monsieur le Maire d'Anduze

Comme vous le savez, je me suis émue du fait que le dernier compte rendu
du conseil municipal ne soit pas affiché en intégralité devant la mairie.

Je vous en ai parlé et j'en ai parlé aux agent communaux en charge de
l'affichage.

Vous m'avez d'abord dit que cela serait réparé rapidement.

Deux semaines plus tard, ce n'est toujours pas le cas.

Les agents municipaux et vous même m'avez dit que je pouvais le regarder
sur le site de la mairie.

Or, il n'est pas accessible sur le site.

Je trouve cela scandaleux et vais m'en référer à notre Préfet, à G.
Blanc, notre Conseillère Générale  et à Mr Roustan qui gère notre
Communauté de Commune.

Bien à vous,

Marianne Plus.

4 rue Notre Dame

30140 Anduze


BenallaOverdose.jpg

80 km/h : 7 raisons pour lesquelles Macron va se prendre un platane | Contrepoints

80 km/h : 7 raisons pour lesquelles Macron va se prendre un platane | Contrepoints

80 km/h : 7 raisons pour lesquelles Macron va se prendre un platane

Par Hector Allain.

Si plusieurs raisons expliquent le décrochage de Macron dans l'opinion, la loi sur les 80 km/h est sans doute la goutte d'eau de trop dans ce déluge de contraintes et de vexations fiscales. Cette loi technocratique et mal expliquée est en effet symptomatique. Elle est l'expression d'un État étouffant, affamé et méprisant. Sept raisons pour lesquelles cette loi passera mal, qu'elle soit utile ou non :

  1. Pour le Français, la loi ne s'attaque pas aux vraies causes de la mortalité

Si la vitesse est un facteur aggravant, l'alcool, les stupéfiants, la fatigue constituent les vraies causes de mortalité. Plus étrange encore, la Ligue contre la violence routière reconnait dans un rapport récent que 50% des tués sur routes sans séparateurs médians se concentrent sur 15% des distances. Pourquoi diable ne pas réduire la vitesse uniquement sur ces segments ? Mal ciblée, la nouvelle loi aura des résultats – on en obtiendrait encore plus en roulant à 10 km – mais au prix d'un effort mal compris.

  1. L'État devrait commencer à faire son travail sur la sécurité

Malgré des impôts en hausse constante et un record mondial des taxes, l'état de nos routes se dégrade. Comme celui de nos trains, de notre éducation et de notre police. À Paris, la chaussée est criblée de nids-de-poule. La signalétique souvent bâclée perturbe aussi la conduite.  Dispose-t-on des statistiques sur le rôle de cet amateurisme administratif sur les accidents routiers ? Plus généralement, d'où vient ce paradoxe qui fait que le citoyen en ait moins alors qu'il paie toujours plus cher ? La raison est malheureusement simple : à l'instar d'un obèse de 150 kg, plus l'État grossit, plus il devient inefficace et plus sa voracité s'accroît. L'absentéisme des fonctionnaires, l'imbroglio des règlements, l'empilement des structures continuent d'augmenter année après année. Pour l'État, il semble plus facile de s'en prendre aux automobilistes que de demander aux cantonniers de travailler pour améliorer la chaussée.

  1. L'exemple d'autres pays pose question

Les comparatifs européens de pays similaires, notamment du Danemark ou de l'Allemagne incitent à la méfiance. Ces débats techniques ont été superbement ignorés par les technocrates français. Une approche intelligente aurait été de procéder à une campagne de tests qui aurait mis tout le monde d'accord. Les Français sont évidemment favorables à la sécurité, mais ils attendent des éléments factuels.

  1. L'État est obsédé par l'argent

La mesure des 80 km/h s'inscrit dans une série noire fiscale. Elle vient après l'augmentation majeure des contraventions, qui sont passées à Paris de 17 à 50 €.  La maire Anne Hidalgo a confié l'exploitation des contraventions à un partenaire privé autrement plus efficace que ses contractuels fatigués. Au niveau national, on va privatiser les radars. Dans l'administration, on déteste le secteur privé mais on a recours à lui quand il s'agit de réaliser les basses œuvres. Le citoyen préfèrerait sans doute qu'on privatise le nettoyage des rues particulièrement sales à Paris ou le traitement des demandes administratives qui se font de plus en plus lentement.

  1. On veut nous refaire le coût de la vignette

L'arrogance de Macron est son talon d'Achille. Avec la promesse de réallouer les revenus des radars aux victimes, le gouvernement prend les Français pour des idiots. La vignette supposée aider les anciens a finalement renfloué le budget global. Les victimes de la route étant déjà prises en charge par la Sécurité sociale, les fonds collectés connaîtront le même sort. Les jeux d'écritures comptables ne sont que de la poudre aux yeux.

  1. Il existe d'autres causes prioritaires mais peu rentables pour l'État

Sait-on que plus de 20 000 personnes meurent chaque année des suites d'accidents domestiques ? Cette statistique est particulièrement effroyable car elle concerne 2000 enfants. Qui prend la parole pour ces victimes ? Qui vient nous faire des leçons de morale pour pacifier les maisons ? Même si des mesures européennes ont amélioré depuis 30 ans la sécurité des foyers, l'État brille par son absence. Des campagnes de préventions ciblées auraient un impact fort, sans doute en milliers de vies sauvées. Un levier sans doute beaucoup plus efficace que l'ennuyeuse mesure sur les 80 Km/h. Mais comme il est difficile en effet de mettre un radar/collecteur de taxes dans chaque maison, l'État fait preuve d'une sentimentalité sélective.

  1. Cette mesure est perçue comme liberticide

Personne ne conteste évidemment la nécessité de sécurité mais le Français aime sa voiture et la liberté qu'elle représente. Les États ont toujours utilisé le prétexte de la sécurité pour limiter les libertés citoyennes. Le mur de Berlin a été construit officiellement pour protéger les Allemands de l'Est des intrusions du monde libre.

La voiture a une particularité par rapport au système étatique : elle entre en concurrence avec le business des transports en commun qui représente des milliards d'euros. Ce combat de titan n'est pas seulement économique, il est aussi idéologique. En France, les transports en commun font l'objet d'un dogme presque religieux qui permet d'occulter une réalité parfois sombre : un service qui se dégrade malgré une dette et des prix qui grimpent, des trains électriques que l'on fait rouler grâce au nucléaire dont les prochaines générations paieront le prix écologique, des métaux lourds qui infestent les couloirs du métro…

Le gouvernement actuel est libéral par pragmatisme mais foncièrement étatique par sa culture. Macron a bénéficié du soutien de tout l'appareil d'État, grâce aux voix d'étatistes de gauche et de droite. Dans un monde où la démocratie recule, la mesure de limitation de la vitesse à 80Km/heure fait donc inconsciemment peur. En France, un État big brother se dessine à petites touches, accompagnées d'un sirop douçeâtre de technologie et de bonne conscience. Fondée ou pas, cette mesure coûtera cher au gouvernement actuel qui a péché par orgueil et manque de discernement.