vendredi 21 septembre 2018

Présidentielle 2017 : la plainte d'Anticor concernant plusieurs comptes de campagne classée sans suite

https://mobile.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/presidentielle-2017-la-plainte-d-anticor-concernant-plusieurs-comptes-de-campagne-classee-sans-suite_2950529.html#xtor=EPR-51-[presidentielle-2017-la-plainte-d-anticor-concernant-plusieurs-comptes-de-campagne-classee-sans-suite_2950529]-20180921-[bouton]&xtref=acc_dir


"Instinctivement est née une révolte" : adversaires du 80 km/h, ils ont décidé de s'en prendre aux radars automatiques

https://mobile.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/instinctivement-est-nee-une-revolte-adversaires-du-80-km-h-ils-ont-decide-de-s-en-prendre-aux-radars-automatiques_2934379.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20180921-[lestitres-colgauche/titre1]&xtref=acc_dir

Contrepoints | Journal libéral d’actualité en ligne | Contrepoints

https://www.contrepoints.org/

jeudi 20 septembre 2018

Les députés votent la fin du "verrou de Bercy" pour les gros fraudeurs fiscaux

https://www.francetvinfo.fr/economie/les-deputes-votent-la-fin-du-verrou-de-bercy-pour-les-gros-fraudeurs-fiscaux-obligeant-le-ministere-a-transmettre-leurs-dossiers-a-la-justice_2947863.html
http://www.mairie-anduze.com/sites/default/files/Convocation%20CM%2027092018.pdf

Affaire Benalla: le couple de la Contrescarpe entendu - L'Express

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/affaire-benalla-le-couple-de-la-contrescarpe-entendu_2036073.html

Droits d’auteur « numérique » ou la grande hypocrisie | Contrepoints

https://www.contrepoints.org/2018/09/20/325578-droits-dauteur-numerique-ou-la-grande-hypocrisie

mercredi 19 septembre 2018

Couac à Ponteils-et-Brésis pendant la journée du patrimoine


CEVENNES/JOURNEE DU PATRIMOINE :
LE CHÂTEAU DU BRISIS ATTAQUE PAR DES ELUS LOCAUX ET DES GENDARMES ?

"A Ponteils-et-Brésis, 30450, le château de Brisis, vieux de Mil an, n'a bénéficié d'un accès que quelques heures (11h-17h le samedi).
En effet, l'escalier permettant l'accès au chemin rural a été détruit ce samedi fin d'après-midi, par les riverains, en présence du Maire de Ponteils-et-Brésis et des gendarmes.
Nous avons pu faire visiter le château à 60 visiteurs ce samedi et accueilli 160 personnes en bas au Pont-de-Brésis, sans cet incident regrettable, dont un groupe de 30 personnes venues spécialement de la guinguette La Pépine de Ponteils.
La journée portes ouvertes pour ce dimanche au château de Brisis a malheureusement été une journée porte fermée.
"
(communiqué du 18 sept 2018 de l'asso gestionnaire du site: "Les Amis du Château de Brisis")

Bilan de cette journée du patrimoine: évacuation des visiteurs coincé au château par les pompiers, 160 visiteurs bloqués au pied de l'édifice millénaire.

Pourtant, si le communiqué de l'association gestionnaire, "Les amis du château de Brisis", dénonce le rôle des élus locaux et des gendarmes, une autre source précise que ces mêmes élus locaux et gendarmes n'ont pas été acteur de cette destruction.

Ce serait deux voisins et leurs amis qui auraient agis pour des raisons tout aussi obscurs que nos folkloriques guerres cadastrales puissent l'être.

Quoi qu'il en soit, toutes les sources indiquent que les forces de l'ordre et les élus locaux étaient présent et qu'ils ne sont pas intervenu pour préserver le dit escalier, ainsi que le droit des visiteurs à l'emprunter.

Escalier pourtant reconnu par arrêté, et légal d'usage..

Affaire à suivre, donc.


Joseph Kacem 

Formulaire de contact Blogger
Un gros rocher de 5 tonnes environ menace de tomber

> Un gros rocher de 5 tonne environ menasse de tomber de la montagne de paèromal, à Anduze. Il culmine à peut près à 100 m de hauteur et est situé avant le pont du petit trains en partant vers Generargues. J'ai prévenu la police, la mairie, les pompiers. Du coups les gendarmes sont venu voir avec des jumelles. Cela fait maintenant plus de deux semaines que j'ai avertit du danger mais encore aujourd'hui rien n'a était fait pour pallier au problème. Je me demande donc aujourd'hui ? Qui de chez les flics, les pompiers ou la Mairie et en mesure de vraiment protéger de tell menaces qui pourrais mètre en danger des automobilistes ou piétons. En tout cas je l'ai dit et écris. Si jamais il y avais un drame a qui seras la faute? Les pompiers ont renvoyé la balle à la police qui ma dit de voir avec le maire. Conclusion Tout le monde n'en à rien à foutre et ou n'est pas assez intelligent voir compétant quand il s'agit de protéger. Par contre pour ponctionner verbaliser ou laissé courir. IL sont fortiches !.....
>
> Cordialement,
> FS
>
> Remarque : Cet e-mail a été envoyé via le gadget Formulaire de contact disponible à l'adresse https://reboussier.blogspot.com.

Dimanche 7 octobre 2018 : Fête de la Confédération Paysanne du Gard


Fête de la Confédération Paysanne du Gard

à Saint Géniès de Malgoirès

Dimanche 7 octobre 2018

15ème édition

Programme :

 Dès 9h : Marché paysan en direct de nos fermes.

9h30 : Démonstration de taille des oliviers par l'association « Le filon Vert »,

Balade de découverte des plantes sauvages comestibles (participation demandée).

 

10h45 : Conférence/débat avec Pierre Bitoun,

Sociologue à l'INRA. Disparition de la paysannerie & industrialisation de l'agriculture : des choix inéluctables ?  

 12h : Initiation à la dégustation du vin avec J. P. Cabanis, vigneron en bio.

 Couscous aux petits légumes élaboré par « L'effet Gomasio » avec les produits de nos fermes. Avec ou sans grillade de mouton fermier.

 15h : « A quoi sert un syndicat ? »  

Débat avec Laurent Pinatel,

Porte-parole de la Confédération Paysanne nationale.

  Lors de cette journée, sont prévus :

Une expo de P. Reboul Ferron Callot, photographe et interprète animalier

Un espace dédié aux enfants avec l'association « A vous de Jouer »

Des balades à dos d'ânes ou de poneys

Une buvette avec jus, vins et bières artisanaux…

 … Et une fanfare « Les suppléments Cornichons » pour une journée militante & festive !


Contacts : conf30@orange.fr 04 66 63 16 90

Programme sous réserve de modifications !




Association La Belle Cause

Bruno Julliard trouvera-t-il un emploi en traversant la rue ? | Contrepoints

https://www.contrepoints.org/2018/09/19/325512-bruno-julliard-prend-il-des-risques-en-traversant-la-rue

Extrait:
« Pendant ses longues années à l'université, puisqu'il a fait une licence en 8 ans (!), »

mardi 18 septembre 2018

Alexandre Benalla aperçu à Londres avec un individu fiché S

https://www.nouvelobs.com/politique/20180918.OBS2570/alexandre-benalla-apercu-a-londres-avec-un-individu-fiche-s.html

Il est plus facile d'étre sincére que de le paraitre


Sait-on enfin pourquoi l'Humanité est de plus en plus bête¨?

 

 

Bonjour Denis

Je n'adhère  absolument pas aux discours de Pierre Rabhi même si nos parcours peuvent paraître les mêmes et nos âges aussi et que nous soyons voisin .

Il n'a toujours été qu'un faire valoir des systèmes de gouvernance que nous avons traversé   profitant même à certaines période des largesses  de la FNSEA … voir Burkina entre autre.

Son choix de l'Europe avant de faire un Bassin Méditerranéen à l'époque ou nous l'avions sollicité  ( avec des chercheurs et des universitaires cévenols ) m'a complètement éloigné du personnage .

Sa sobriété heureuse est depuis longtemps  récupérée par les différents mouvements qui se revendiquent de  lui ,dans une vaste démarche commerciale auprès de "bobos" de tous âges ayant les moyens de s'offrir un retour au jardin bio par des stages ,des bouquins et des conférences …. payant bien sûr.

Nous sommes bien loin de la démarche qui a amené certains d'entre nous à quitter nos emplois et les villes pour essayer de faire revivre des territoires abandonnés par l'exode rurale si bien chanté dans "la montagne" par notre ami Jean .

Aujourd'hui je reparle du vol par nécessité pour le partage dans notre société de croissance et de gaspillage de la même façon que nous débâtions avec les pouvoirs public  (en allant jusqu'aux tribunaux) pour savoir si la terre doit appartenir à celui qui la travaille ou à celui qui la possède (sur ce sujet je n'ai jamais entendu Pierre Rabhi s'exprimer).

Quels que soient les courants politiques de la gouvernance du moment si  Rabhi  n'existait pas ils l'inventeraient   pour se donner bonne conscience …

Bernard BRUYAT

 

De : CHEISSOUX Denis [mailto:Denis.CHEISSOUX@radiofrance.com]
Envoyé : samedi 8 septembre 2018 18:12
À : 'Bernard BRUYAT'
Objet : RE: La vacance de Mr HULOT et la sécession

 

Bien sûr Bernard que Illich Gorz Charbonneau etc avaient vu juste …. Mais n'ont pas vu l'appétence et la docilité des gens pour la conso … consolatrice à ce moment

Si on veut faire fuir les gens, on parle de Décroissance. Ca ne marche pas et ça les stresse donc ils se referment.  Pas mûr. On peut y arriver autrement. La sobriété heureuse de Rabhi dit la même chose mais en positif.

Bon w end à toi

Denis

 

De : Bernard BRUYAT [mailto:bernard.bruyat@wanadoo.fr]
Envoyé : samedi 8 septembre 2018 17:45
À : Bernard BRUYAT
Objet : TR: La vacance de Mr HULOT et la sécession

Nous voulons des coquelicots: l'Appel est lancé!

« Ami.e.s, signez en masse l'Appel des coquelicots.
www.nousvoulonsdescoquelicots.fr

Une toute petite troupe de bénévoles, soutenus par des groupes et associations sans affiliation
politique, lancent le 12 septembre 2018 un immense Appel pour l'interdiction de tous les
pesticides*. Il durera deux ans, et nous permettra de réunir des millions de soutiens.

Vous allez le signer, car vous le devez, comme nous, comme quiconque. Nous ne pouvons plus accepter
sans réagir que des humains soient atteints dans leur santé, jusqu'aux nouveau-nés, et que l'eau de
pluie, la rosée, les sols, les aliments, l'air lui-même soient massivement empoisonnés. Faudra-t-il
demain vivre dans un monde sans oiseaux, sans abeilles, sans papillons, sans coquelicots ? C'est
impensable.

Il faut considérer notre mouvement comme une grande aventure collective. Sans quartier général, sans
contrôle ni hiérarchie, sans aucune mainmise politique. L'Appel des coquelicots est d'emblée celui
de toute la société. Nous ne lancerons aucune négociation avec les autorités de notre pays, car nous
entendons rappeler ce qu'est une démocratie vivante. Qui a le droit de demander. Qui a le droit
d'exiger. Nos gouvernants, quelle que soit leur couleur politique, devront plier devant l'opinion.
Telle est la loi d'un pays libre. »

Fabrice Nicolino,
Journaliste, Président de Nous voulons des coquelicots.

* de synthèse

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L'appel :

Nous voulons des coquelicots
Appel des 100 pour l'interdiction de tous les pesticides*

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l'eau de pluie,
dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l'estomac des abeilles, dans le cordon
ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les
cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de
Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la
naissance. L'exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la
fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu
en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par
milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages
deviennent rares. Ce monde qui s'efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière
qui s'éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de
discours, des actes.

* de synthèse

Pour signer :
www.nousvoulonsdescoquelicots.fr

 

 

Plan pauvreté : des mesures symboliques et un manque d’ambition par Erwan Manac'h | Politis

Plan pauvreté : des mesures symboliques et un manque d'ambition par Erwan Manac'h | Politis

Plan pauvreté : des mesures symboliques et un manque d'ambition

Emmanuel Macron a listé ce jeudi les mesures de son « plan pauvreté ». Elles doivent améliorer le système actuel, par petites touches, mais s'avèrent cosmétiques au regard des conséquences de sa propre politique économique.

Cet article est en accès libre. Politis ne vit que par ses lecteurs, en kiosque, sur abonnement papier et internet, c'est la seule garantie d'une information véritablement indépendante. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas prendre de publicité sur son site internet. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance, achetez Politis, abonnez-vous.

Le plan pauvreté était attendu avec un mélange d'impatience et de scepticisme. Maintes fois retardé et préparé dans un contexte de coupes budgétaires, il devait néanmoins donner une coloration sociale à un quinquennat qui patine.

Parmi les annonces, trois mesures symboliques se dégagent. Elles sont surtout destinées à corriger des trous noirs du système d'aide français :

• L'école obligatoire à partir de 3 ans, pour que tous les enfants aillent en maternelle, afin de lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge.

• Des petits-déjeuners dans les écoles et collèges des quartiers pauvres. Une aide aux directeurs d'établissement du Réseau d'éducation prioritaire (REP) devra être créée pour les inciter à organiser ces petits-déjeuners, car 13 % des enfants de ces établissements arrivent à l'école le ventre vide.

• L'obligation faite aux services de l'aide social à l'enfance de d'étendre son action aux 18-21 ans qui n'ont pas de logement, d'emploi ou de formation. Le contrat jeune majeur accompagne déjà 20 900 jeunes de 18 à 21 ans, mais il reste très insuffisant. 30% des sans-abri nés en France sont des anciens enfants placés, estime ainsi le Conseil économique, social et environnemental.

Dans le détail, Emmanuel Macron annonce aussi vouloir améliorer la formation des aides maternelles et faciliter la construction de crèches à vocation sociale dans les villes pauvres. Les communes concernées auront un « bonus financier » qui leur permettra de financer les constructions à hauteur de 90 % de l'investissement.

Le chef de l'Etat annonce que 100 000 contrats de « garantie jeune », programme de retour à l'emploi signé avec les missions locales, seront mobilisés chaque année, sans préciser s'il s'agit d'une augmentation ou d'une simple pérennisation du dispositif actuel, déjà déployé à hauteur de 100 000 contrats par an. Emmanuel Macron annonce également un soutien aux initiatives « Territoire zéro chômeur de longue durée » et « Convergence », dont le nombre de bénéficiaires doit « plus que doubler », annonce le Président. Il n'est donc pas question d'une généralisation, comme il en a été un temps question.

Les aides bientôt conditionnées à une activité ?

Le gouvernement renonce également au « versement social unique », qui devait fusionner les minimas sociaux dans un seul et même dispositif automatique. Celui-ci aurait en effet représenté un coût important, vu l'ampleur du non-recours aux aides sociales (40 % des ménages éligibles au RSA n'en ont pas fait la demande). Il se résout uniquement à simplifier l'aide au paiement d'une complémentaire santé.

Emmanuel Macron lance en revanche le chantier, qui devra aboutir en 2020 avec la présentation d'un texte de loi, d'un « revenu universel d'activité ». Il s'agit de « créer un véritable service public de l'insertion. Un même guichet, simple, unique », pour gommer « l'absurdité du système dans lequel nous vivons ».

Le sens de ce « revenu universel d'activité » est aussi d'inciter, voire de contraindre, les allocataires à travailler, à en croire les intentions affichées par le chef de l'État. « Il est inacceptable que ceux qui peuvent prendre un emploi ne le fassent pas. Face aux droits, il doit y avoir un devoir et des sanctions », a-t-il martelé.

Le « revenu universel d'activité », qui devra fusionner les minimas sociaux et permettra à « chacun [de] bénéficier d'un filet de sécurité », est donc « conçu pour que le retour à l'emploi soit le plus rapide possible » et pour que « nous nous assurions que les devoirs [des allocataires] soient respectés ».

Derrière un pupitre floqué de la promesse de « faire plus pour ceux qui ont moins », Emmanuel Macron a donc conservé une teinte libérale. « Le projet productif, dit-il, permet seul l'émancipation de chacun » et le travail offre à chacun de « retrouver sa part de liberté ».

8 milliards, qui dit mieux ?

La grande question accompagnant ce plan reste celle des moyens financiers. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, communiquait ce jeudi matin sur une enveloppe de 8 milliards d'euros sur l'ensemble du quinquennat. Un chiffre qu'il faut rapporter à un investissement annuel de 2 milliards par an sur quatre ans, et analyser dans le détail pour déceler d'éventuels effets d'annonce et recyclages d'annonces anciennes.

L'association ATD Quart monde a déjà fait ce calcul, comme l'a dit sa présidente Claire Hedon ce jeudi sur France info :

Dans les 8 milliards annoncés, il y en a 4 déjà qui sont du redéploiement.

La refonte du CAP petite enfance se fera par exemple, a annoncé Emmanuel Macron, par une mobilisation de 100 millions d'euros du Fonds d'innovation sociale. Sans préciser si la somme est à déduire du milliard déjà annoncé en janvier pour ce fonds, qui agrégeait lui-même déjà des financements existants et de l'argent privé. Idem pour l'obligation, faite aux départements, d'accompagner les jeunes de 18 à 21 ans sans activité, pour laquelle 50 millions d'euros seront « mobilisés », sans qu'il soit précisé s'il s'agit d'une dépense nouvelle.

L'opposition tacle d'ailleurs comme un seul homme la faiblesse du plan en matière de moyens. Du côté du Parti socialiste, Olivier Faure, premier secrétaire, fait son calcul : 8 milliards d'euros sur quatre ans dans un pays qui compte 8,8 millions de pauvres, « c'est 62 centimes par jour » et par personne. « Le plan cadeaux fiscaux c'est 600 000 euros par an en moyenne et par individu pour les plus fortunés. » Au Parti communiste, Ian Brossat relève également que « la suppression de l'impôt sur la fortune, c'est 4 milliards chaque année ». Tandis qu'Adrien Quatennens, député FI, estime qu'un plan pauvreté véritablement ambitieux aurait dû faire en sorte « que le RSA soit directement donné à ceux qui en ont le droit sans qu'il aient à faire des démarches ».

Ces annonces sont également à mettre en regard des choix budgétaires du gouvernement. Le désengagement massif de l'État de la politique de logement fera reculer le logement social au profit du logement privé à bas coût. La baisse des contrats aidés fragilise quant à elle des milliers d'associations, notamment dans le social. Le sous-investissement dans les universités laisse, avec l'entrée en vigueur de Parcoursup, au moins 3 000 bacheliers sans affectation. Tandis qu'Emmanuel Macron attire l'attention sur les 2 millions de jeunes sans travail ni formation, « qui deviennent des perdus de vue ». C'est dans le détail qu'il faudra donc analyser, mesure par mesure, les effets de ce plan pauvreté.

Ajout, jeudi 13 septembre à 15 h 50 : ajout de la citation de Claire Hedon.