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jeudi 10 mars 2011

L’Identification Géographique Protégée fait de la Promo !... IGP Cévennes

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L’ IGP Cévennes dont la zone géographique part de St Quentin la Poterie et monte sur St Hyppolyte du Fort regroupe une cinquantaine de caves coopératives et particulières .
Les ventes représentent environ 70.000 hls et sont en constante progression ,tant au niveau du conditionné des ventes directes que du vrac négoce.
Le syndicat est piloté par un conseil d’administration dont le Président est Christian Vigne.
Depuis deux ans une convention de mise à disposition a été passée entre le syndicat et celui des caves particulières afin que la directrice de celui-ci travaille également pour le syndicat des Cévennes.
Une première dans le monde viticole que particuliers et coopératives travaillent main dans la main ! Fédérer, s’organiser, participer collectivement à des salons, des foires, des apéritifs afin de faire connaitre et reconnaitre les vins de Pays , pardon l’IGP Cévennes, est le travail quotidien de ce syndicat. Il essaie également de fédérer les autres produits « Cévennes » tels que le Pélardon, le miel, les oignons doux… pour pouvoir élaborer des projets plus ambitieux, mais nous en sommes pour l’instant qu’aux balbutiements.

L’IGP Cévennes a donc participé par la présence de producteurs volontaires à l’apéritif des vœux du Grand Alès à St Jean du Gard ainsi qu’à celui de la Galette Géante à Alès dans le cadre de la semaine des Camisards organisée par la Mairie. Des vins sélectionnés par un jury indépendant ont été achetés par cette dernière.
Concernant les manifestations, le Président estime que c’est son devoir d’être présent.

Bonne journée Cévenole !
Christian Vigne.

mardi 8 mars 2011

grappe3 Acte 2

Et si on parlait vrai ! Grappe 3 article 2
Cet article ne fait pas partie des objectifs de l'association Grappe 3 . Il n'a pas été retenu dans l'appel à projet.
Il montre par contre clairement ma façon de voir le futur.
A demain je l'espère pour: l'IGP Cévennes et nous!
Christian Vigne

https://docs.google.com/document/d/13ikJ8sznUOmX1C2k5gScOgASzL_lgDMEJVuchL37lt0/edit?hl=fr

lundi 7 mars 2011

grappe3 Acte 1

Et si on parlait vrai! Acte 1

Comme promis hier voici le projet GRAPPE 3 (chapitre1) que j'ai écris en Février, Mars 2009.
C'est ce projet qui a été retenu par beaucoup de partenaires institutionnels et natament l'agence de l'eau ce qui a permis des financements de plusieurs thématiques et notamment le financement du poste de Catherine Legrand suite à la création de l'association Grappe3.

A demain je l'espère pour vous faire part de Grappe 3 chapitre 2.
  Christian Vigne

https://docs.google.com/document/d/1Gdh4g4K67UFW9A_gTifYmqZmtE57GonCx8VRhr11yi0/edit?hl=fr
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dimanche 6 mars 2011

Et si l’on parlait vrai ! Chapitre 1

En 2002 quelques agriculteurs des deux communes (Tornac et Massillargues Atuech) décident avec courage de se lancer dans la culture Bio. Le débat est passionnant : Chasse aux primes, le vin Bio n’existe pas, c’est une mode, il faut faire des investissements etc, etc…Bref une entente est trouvée entre les deux caves . Un échange de coopérateurs est décidé. Les Bio iront à la cave de Tornac qui est d’accord pour faire les investissements nécessaires, en contrepartie des coopérateurs en conventionnel porterons leurs raisins à Massillargues Atuech. Soulignons ici les efforts de chacun des deux présidents pour respecter le souhait des uns et des autres . (Dont je faisais partie…)

En 2009, suite aux bons résultats des ventes en Bio et à la crise des ventes en conventionnel, 80 hectares sur la commune de Tornac et 120 sur Massillargues passent en conversion. Pas de problème pour la vinification à Tornac mais problèmes sur M. A. 120 ha c’est presque la moitié des 300 ha que vinifie cette cave. Il faut donc trouver un partenaire. Une étude est faite par l’institut technique des vins. Trois hypothèses : vinifier tous les bio à TORNAC et les conventionnels à Massillargues, vinifier tout à Tornac et vendre à M.A., faire plutôt les rosés en Bio et non Bio à M.A. et les rouges et blancs Bio et non Bio à Tornac. Dans tous les cas il faut investir entre 300 et 500.000 € voire plus.

A ce moment là la cave de Tornac décide d’investir sans discussion dans un nouveau caveau, ce qui est son droit le plus absolu mais qui dans le cadre d’une fusion augmente de 300.000 € (coût annoncé du caveau à l’époque) supplémentaires les investissements sans avoir défini un projet commercial digne de ce nom entre les deux caves…

Lézan a 80 hectares de vignes en conversion Bio qui lui posent problème pour la vinification. Une étude avec l’Institut est faite et montre qu’il est possible de vinifier sans investissements car cette cave est mieux équipée en cuverie de fermentation que celle de Tornac et possède des pressoirs qui peuvent presser la vendange de M.A. alors que Tornac ne le peux pas.(il faudrait en acheter deux de plus)Nous avons donc pressé les raisins blancs 2010 à Lézan mais vinifiés à M.A. et tout c’est très bien passé. Je vous invite d’ailleurs à venir déguster le Chardonnay 2010 et donner vos commentaires objectifs sur le Réboussier. Reste à affiner la structure juridique que nous allons monter car nous n’envisageons pas de fusion pour l’instant.

Quelques chiffres sur les caves :

Lézan  : 280 ha production 2010 :16000 hls, 60000 hls de cuverie, vente 95% Négoce

Massillargues Atuech : 300 ha, production 2010 :20000 hls, 40000 hls de cuverie, vente 50% direct 50% Union des caves de l’UZEGE

Tornac : 400 ha, production 2010 :21000 hls, 60000 hls de cuverie , vente directe Bio et conventionnel 50 à 60% . Le reste Négoce Bio et conventionnel.

A demain je l’espère pour le chapitre 2 : GRAPPE 3 ? C’est qui et quoi ?

Christian Vigne.

samedi 5 mars 2011

Les caves se rebiffent

La bataille des caves est ouvertes, quelques reglements de compte en perspective, des vérités vraies, des vérités fausses seront sans doute éructées
La raison, une fusion ratée , des caves coop Tornac / Massillargues-Atuech , par un manque évident de volonté préalable
Les perdants , à mon avis personne,  votre gain malgré tout est de n'avoir pas fusionné

Pour quelles raisons les hommes de tout temps ,ont -ils voulu agrandir ,megalopoliser ce qu'ils ont crée ?
Le parcours vers le gigantisme et le chemin le plus court vers la mort, l'autodestruction, l'histoire nous le montre , même les méga-productions de  "la nature" disparaissent
Le gigantisme fragilise les systèmes, l'exemple de l'informatisation à outrance qui ne nous en montre que les prémices.

Je m'étonne donc que ceux, qui sont  contre la fusion 2c2a Grand Ales soient aussi  les fers de lance de la fusion cave coop de Tornac avec  Massillargues-Atuech
Vous me parlerez encore d'économie d'echelle ....Sans commentaire !
Le bien vivre n'est pas synonyme d'économie , l'économie d'ailleurs restant à démontrer

D'autres solutions existent ,qui ne retireront aucune autonomie à nos caves.
Fédérez ... Echangez, regroupez vos achats ,organisez des réunions de travail sur les problèmes concrets , rien ne vous empeche de créer des organismes en commun ,créez des liens commerciaux par exemple pour attaquer l'internationnal, pour vous representer dans des salons .
Vos caves peuvent se spécialiser etc..

Mais maintenez la concurrence pour élaborer un meilleur produit au meilleur prix ,ça vous stimulera et évitera de vous endormir

Evidemment la réunion d'hier ne vous a pas rapproché , un président doit etre consensuel et non réboussier

Le reboussierquiadoredonnerdesconseils
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vendredi 4 mars 2011

GRAPPE 3 : ça pédalait dans la choucroute ! Bio ?

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Nous avons assisté à un « grand moment de mauvaise foi » à la dernière assemblée générale de GRAPPE 3, hier soir !
Le président de la dite association destinée comme chacun le sait, à promouvoir l’agriculture biologique sur les communes du canton, s’est exprimé pour le rapport moral.
Et alors là ! C’est parti dans tous les sens !
Sur fond de querelle intestine mais néanmoins visible entre les caves coopératives de Massillargues-Atuech et de Tornac, l’auditoire (un peu sidéré) a appris que le projet de fusion tombait à l’eau, que les pourparlers étaient rompus, que c’était décidé et qu’il n’y avait plus rien à dire. Circulez ! Y-a rien à voir !
L’animatrice qui avait présenté peu auparavant les objectifs de l’association dont le projet d’une étude économique pour la fusion des deux caves, figurait en bonne place, paraissait quelque peu désemparée par la réaction de son président. La conseillère générale aussi, qui a essayé malgré tout de tempérer les propos hostiles et pour tout dire assez incohérents du président.
De « il ne suffit pas d’avoir le label AB pour faire du bio (c’est nouveau et suivez mon regard ?) »
« j’ai créé l’association pour « lutter » contre le Grand-Alès (sic) », tout un fatras d’affirmations aussi péremptoires que confuses, le tout bien loin des réelles préoccupations des agriculteurs présents dans la salle.
Dommage quand même que l’égocentrisme prime sur l’intérêt général, que les inquiétudes économiques des jeunes agriculteurs en cours de conversion n’est pas été entendues, que le vrai sens de la démarche vers le Bio soit dénaturé par l’orgueil et les ambitions personnelles.
Les vignobles de Tornac, Massillargues-Atuech et pourquoi pas Lézan, sont sensiblement sur le même terroir et peuvent les uns et les autres produire et vendre des vins de qualité, une rationalisation des outils de production paraitrait pourtant bien relever de l’intérêt général ?
Avec le développement actuel du tourisme, les caveaux de vente connaissant un succès grandissant, il serait par contre aberrant de n’en garder qu’un seul, comme semble l’exiger en préalable à toute discussion, le président de la cave de Massillargues-Atuech.
Ignorance ou manque d’expérience ? Dans toute fusion d’entreprises, les économies d’échelle envisageables doivent concerner ce qui « coûte » et non ce qui « rapporte » ! C’est d’une évidence tellement absolue que prétendre le contraire relève de l’absurdité ou de la mauvaise foi.
Pas beaucoup d’humour dans cette note, mais je pense que la belle initiative de GRAPPE 3 pour le développement local de l’agriculture biologique, méritait mieux que ce « salmigondis » de frustrations mal digérées.
Dommage ! Dommage pour le terroir ! Dommage pour le territoire de la Communauté de Communes toute prête sans nul doute, à aider la ruralité ! Dommage pour le Conseil Général qui s’investit dans cette démarche ! Et dommage pour les agriculteurs qui préfèreraient probablement des actions « concrètes » plutôt que des jeux de pouvoir personnel sans intérêt pour la collectivité !

« Celui qui ne sait pas se taire sait rarement bien parler » Pierre Charron

Biologiquement vôtre,
Signé Grapillon