vendredi 20 juillet 2018

Anduze : l'emploi saisonnier n'échappe pas au droit du travail - France 3 Occitanie

Anduze : l'emploi saisonnier n'échappe pas au droit du travail - France 3 Occitanie

Anduze : l'emploi saisonnier n'échappe pas au droit du travail

Syndicalistes informant les travailleurs saisonniers de leurs droits à Anduze (Gard) / © Thierry Will, France 3 Occitanie
Syndicalistes informant les travailleurs saisonniers de leurs droits à Anduze (Gard) / © Thierry Will, France 3 Occitanie

Souvent jeunes et précaires, les travailleurs saisonniers ne sont pas toujours bien informés de leurs conditions de travail. Alors la CGT part à leur rencontre, dans les restaurants, les campings ou les commerces. Exemple à Anduze, dans le Gard.

Par Valérie Luxey

La plupart des travailleurs saisonniers, souvent des jeunes, ignorent souvent le code du travail. Pour leur faire connaître leurs droits, chaque été, le syndicat CGT fait sa tournée des lieux touristiques, comme ce 20 juillet 2018 à Anduze, dans le Gard. Emploi sans contrat, heures supplémentaires non payées ou temps de pauses non respectés sont les cas de figures les plus courants contre lesquels luttent ces syndicalistes. Simon Gévaudan, secrétaire général de l'Union Départementale CGT du Gard, explique :
 

"S'il y a des spécificités en matière de droit du travail, ce sont les mêmes que celles applicables à ceux qui sont employés tout au long de l'année, donc en juillet et en août, le code du travail s'applique. Il faut donner à ces jeunes qui rentrent dans la vie active une bonne première expérience, pour avoir demain des professionnels de qualité".


Par petits groupes, les militants vont à la rencontre de ces salariés, souvent des moins de 30 ans, comme Pauline Dumas, serveuse à Anduze le temps d'un été pour gagner un peu d'argent en attendant la rentrée, ou encore son collègue Lirio Weitz, en formation "hôtellerie" depuis 3 ans. Eux connaissent bien leurs droits, et ils sont plutôt bien respectés par leur employeur.
 

Le logement, l'autre combat des saisonniers


Mais une fois leurs droits connus, les saisonniers sont souvent confrontés à un autre problème : celui du logement, souvent inabordable à la pleine saison dans ces lieux touristiques. Un autre combat qui reste à mener. Voici le reportage à Anduze d'Ophélie Le Piver et Thierry Will.
 
Travail saisonnier : connaître ses droits
Souvent jeunes et précaires, les travailleurs saisonniers ne sont pas toujours bien informés de leurs conditions de travail. Alors la CGT part à leur rencontre, dans les restaurants, les campings ou les commerces. Exemple à Anduze, dans le Gard. - France3

Le Gard, terre-refuge pour les VIP - Le Point

Le Gard, terre-refuge pour les VIP - Le Point

Le Gard, terre-refuge pour les VIP

Les stars sont nombreuses à choisir Uzès et ses environs pour poser leurs valises dans un cadre paisible et protecteur, loin des strass de la Côte d'Azur.

  Engagee. L’actrice Alexandra Lamy s’implique beaucoup dans la vie d’Anduze et de sa region, ou sa famille reside.
Engagée. L'actrice Alexandra Lamy s'implique beaucoup dans la vie d'Anduze et de sa région, où sa famille réside.

Aux beaux jours, il n'est pas rare d'apercevoir Alexandra Lamy au marché anduzien. L'actrice séjourne alors dans son mas du quartier de Labahou, dans le nord-ouest de la commune. Une manière d'échapper à sa vie londonienne et de retrouver quelques proches. En effet, le département du Gard ne lui est pas inconnu puisqu'une partie de sa famille réside dans les environs d'Alès et que ses parents vivent aujourd'hui à Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille. Alexandra Lamy, qui a étudié au conservatoire de Nîmes, s'était en outre mariée en 2014 à Anduze avec Jean Dujardin. « Elle est très impliquée dans...

Affaire Françoise Nyssen : la subvention de trop ? | Contrepoints

Affaire Françoise Nyssen : la subvention de trop ? | Contrepoints

Affaire Françoise Nyssen : la subvention de trop ?

Les subventions ne sont pas des aides. Ce sont d'abord des arguments électoraux, ce sont ensuite des renvois d'ascenseurs et des instruments de servilité, ce sont au bout du compte des moyens politiques de pression et de censure.

Par Nathalie MP.

Rien ne va plus pour la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Acclamée à son arrivée rue de Valois pour son professionnalisme et les prix littéraires obtenus à la tête de la maison d'édition Actes Sud fondée en 1978 par son père, auréolée d'une sensibilité de gauche très appréciée dans les milieux culturels, elle doit maintenant affronter les doutes qui se sont installés à propos de ses capacités de ministre ainsi qu'une sombre affaire de conflit d'intérêts.

C'est ce dernier point qui m'intéresse ici, car il soulève l'épineuse question très française des subventions nombreuses et variées qui s'empilent dans nos dépenses publiques – qu'on veut baisser, paraît-il – en irriguant abondamment ce qu'on appelle encore la « société civile », qu'il s'agisse d'entreprises, d'associations ou de particuliers.

Si Françoise Nyssen a transféré ses fonctions de direction d'Actes Sud à son mari et si elle a mis fin à sa participation dans les conseils d'administration des différentes filiales du groupe au moment de sa nomination à la tête du ministère de la Culture, elle a cependant conservé l'usufruit des parts qu'elle détenait dans l'entreprise familiale via la société SAS Le Rosier qui possède 96 % d'Actes Sud.

Il en résulte que chaque fois qu'Actes Sud, qui fait des bénéfices, reçoit une subvention du ministère de la Culture à travers le Centre national du livre (CNL) sur lequel « Françoise Nyssen ministre » exerce sa tutelle – ou plutôt exerçait, compte tenu des décisions récentes du Premier ministre pour mettre fin à la polémique – « Françoise Nyssen actionnaire » engrange des dividendes potentiels supplémentaires financés par l'impôt. C'est cocasse.

En 2016, année où elle n'était pas encore ministre, Actes Sud a encaissé 264 167 € de subventions au titre des aides à la publication, à la traduction et à la numérisation des catalogues, soit la seconde subvention la plus importante pour un éditeur après les éditions du Seuil. En 2017, cette somme est tombée à 111 505 €, dont 101 415 € pendant la période où Françoise Nyssen est devenue ministre, car les aides spécifiques à la numérisation ne sont pas recevables tous les ans. Le Président du CNL a tenu à faire savoir que les subventions en question avaient été attribuées « comme d'habitude », sans intervention particulière de la ministre.

Il n'empêche, ça fait désordre. Suite aux exigences de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) qui enquêtait depuis plus d'un an sur les possibles conflits d'intérêts de la ministre, Édouard Philippe a décidé récemment par décret de retirer à Françoise Nyssen la tutelle du CNL ainsi que la « régulation économique du secteur de l'édition littéraire », fonctions reprises directement par Matignon. Françoise Nyssen devra également se tenir à l'écart de toute décision concernant Actes Sud.

Les réactions à cette affaire sont de deux ordres. Pour le chef du service culture du journal Le Monde, il est pour le moins paradoxal que Françoise Nyssen se voit retirer le secteur du livre dont elle a précisément l'expérience en tant que ministre recrutée dans la société civile pour ces compétences particulières. Quant au magazine Marianne, qui a consacré un long article détaillé à cette histoire, il considère que :

La ministre avait une solution toute trouvée pour éviter de se retrouver dans cette situation poisseuse : vendre définitivement ses parts dans la société qu'elle a si longtemps dirigée, sans y conserver le moindre intérêt.

Vendre ses parts : une solution de bon sens, me direz-vous. Une autre solution vient cependant à l'esprit.

Et si, au contraire, Mme Nyssen gardait ses parts, c'est-à-dire ce qui lui donne une expérience effective dans le domaine culturel, et déclinait dorénavant toute subvention ? Ou si – poussons le raisonnement – les subventions étatiques, qu'elles soient culturelles ou économiques, disparaissaient définitivement du paysage ? (Disparaissaient progressivement, soyons sympas et surtout, soyons réalistes.)

Il est clair qu'une telle perspective réduirait le ministère de la Culture et ses 10 milliards de budget actuel à pas grand chose. (Mais a-t-on vraiment besoin d'un ministère de la Culture ? La question se pose.)

Observons d'abord que dans le cas particulier d'Actes Sud, les aides reçues semblent parfaitement inutiles. D'après Le Monde, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 80 M€ assorti d'un bénéfice net de 2,9 millions en 2017. Les chiffres 2015 et 2016 sont peu ou prou dans le même ordre de grandeur. On voit donc qu'elle est parfaitement capable de mener sa barque seule (à supposer qu'elle ne reçoive pas d'autres aides) et l'on se demande vraiment pourquoi les subventions ont été attribuées. Faut-il y voir le jeu d'une aimable connivence entre amis biens sous tous rapports ?

Ou bien existerait-il au sein des sociétés d'édition des canards boiteux que l'État souhaite absolument soutenir au nom de l'emploi, de la solidarité, de la préservation de notre exception culturelle et que sais-je encore… et dont il noie les aides au sein d'une politique plus globale qui arrose tous les acteurs ? Le seul résultat de ce genre de politique, quel que soit le secteur d'activité, consiste inéluctablement à prolonger l'agonie du mourant en garantissant un revenu qui empêche toute remise en cause fondamentale de l'entreprise.

S'agirait-il également de s'assurer une forme de pouvoir sur l'entreprise ou l'association récipiendaire ? Dans le cas de la presse, qui brille plus par les lourdes subventions qu'elle reçoit que par la qualité de ses commentaires politiques et économiques, le conflit d'intérêts est évident, même s'il ne semble pas empêcher nos amis du Monde et de Marianne de dormir sur leurs deux oreilles et de continuer à profiter de leurs multiples avantages tout en s'émouvant grandement des conflits d'intérêts débusqués chez les autres.

Plus généralement, dans un pays où la dépense publique atteint 57 % du PIB, associations et entreprises sont devenues totalement dépendantes du bon vouloir des instances publiques. Elles se sont tellement habituées à recevoir des financements par ce biais, qu'on ne peut guère compter sur elles pour dénoncer cet étouffant système de soumission larvée qui peut se transformer en arme politique puissante par suppression ou simple menace de suppression de la subvention.

C'est exactement ce dont s'est rendu compte une gentille association bien socialiste de ma connaissance. Elle organisait tous les ans une distribution de jouets de Noël auprès d'enfants défavorisés de son quartier grâce à la subvention municipale qui tombait sans contrôle exagéré et avec une régularité d'horloge depuis des années. Le projet lui-même n'avait pas évolué d'un iota depuis autant d'années.

Mais voilà que la bonne entente socialiste a volé en éclats, voilà que deux clans se sont formés et voilà que ma gentille association, qui s'est retrouvée sans le vouloir dans le mauvais camp, en a fait les frais. La subvention a été supprimée et l'action envisagée pour le Noël suivant est tombée à l'eau.

Naturellement, l'association a crié à la décision purement politique, à l'élimination des opposants et à la censure des initiatives citoyennes. Sans comprendre qu'en réalité elle vivait depuis le début avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus d'elle par le simple jeu de la dépendance de son activité à une subvention municipale unique plutôt qu'à la diversité des cotisations et des dons. Mais ne lui parlez pas de tout ceci. Son activité est excellente, tout le monde la trouve géniale, elle a droit à sa subvention, point.

Il faut bien voir qu'une subvention est une somme d'argent prélevée par l'impôt (ou par creusement du déficit, qui n'est jamais qu'un impôt différé) auprès des entreprises et des particuliers assujettis pour être ensuite dépensée selon des fins sociales et économiques décidées par l'État. Les mêmes sommes pourraient être laissées à la discrétion des contribuables afin qu'ils les dépensent, les donnent ou les investissent selon leurs préférences diverses, mais le système lourdement redistributeur actuel opère une canalisation étroite des fonds disponibles dans l'unique direction des projets validés par l'État.

C'est ainsi qu'on finance sans le vouloir des œuvres d'art ou des spectacles d'une indigence affligeante. C'est ainsi qu'on finance une transition énergétique vers l'éolien et le solaire en dépit du bon sens. C'est ainsi qu'on finance encore plus l'agriculture biologique dont la supériorité sur l'agriculture raisonnée traditionnelle n'est nullement prouvée. C'est ainsi qu'on maintient en vie des entreprises qui auraient besoin d'être complètement repensées pour avancer. Les exemples sont légion.

Dans une société libre d'individus responsables, l'aide, la vraie, existe, mais elle se déploie de personne à personne, de famille à famille, de groupe à groupe en fonction des besoins et des circonstances qui sont infiniment variés.

Nul besoin de la faire transiter par un État omnipotent piloté par des dirigeants, certes élus, mais dont l'objectif premier une fois élus est de garder le pouvoir le plus longtemps possible sous les dehors de leur total dévouement à l'intérêt général.

Les subventions ne sont pas des aides. Ce sont d'abord des arguments électoraux, ce sont ensuite des renvois d'ascenseurs et des instruments de servilité, ce sont au bout du compte des moyens politiques de pression et de censure.


jeudi 19 juillet 2018

WikiLeaks - Macron Campaign Emails

WikiLeaks - Macron Campaign Emails

Macron Campaign Emails

Today, Monday 31 July 2017, WikiLeaks publishes a searchable archive of 21,075 unique verified emails associated with the French presidential campaign of Emmanual Macron. The emails range from 20 March 2009 to 24 April 2017. The 21,075 emails have been individually forensically verified by WikiLeaks through its DKIM system.

The full archive of 71,848 emails with 26,506 attachments from 4,493 unique senders is provided for context.

WikiLeaks only certifies as verified the 21,075 emails marked with its green "DKIM verified" banner however based on statistical sampling the overwheling majority of the rest of the emails archive are authentic.

As the emails are often in chains and include portions of each other it is usually possible to confirm the integrity other emails in the chain as a result of the DKIM verified emails within it.

Guillaume Poupard, the head of French government cyber security agency ANSSI, told AP on June 1 this year that the method used to obtain the emails resembled the actions of an "isolated individual". Poupard stated that, contrary to media speculation, ANSSI could not attribute the attack to Russia and that France had previously been subject to hacking attacks designed to falsify attribution.


Boisset-et-Gaujac : Boisset Ping change de président

Boisset-et-Gaujac : Boisset Ping change de président

Boisset-et-Gaujac : Boisset Ping change de président

démonstration de tennis de table
démonstration de tennis de table elodie esperandieu
Après huit ans de bons et loyaux service, Pascale Lecomte quitte la présidence de l'association Boisset Ping mais reste responsable et entraîneur principal des jeunes et capitaine de l'équipe 2.

Pierre Lemaire, nouveau président salue Pascale Lecomte mais également le président fondateur du club de tennis de table, René Mourrier, toujours président d'honneur. Ce nouveau a été médaillé d'argent jeunesse et sports, a connu les championnats de France, régionaux et départementaux et pratique cette discipline depuis 52 ans. Il est fier de reprendre le flambeau de ce club et se porte garant de garder le bon esprit déjà présent ainsi que la pratique sportive appliquée dans cette association depuis sa création.

Le bureau est composé donc de Pierre Lemaire, en tant que président, Eric Vonfeld en tant que trésorier, Gaylord Chavanieu en tant que secrétaire et capitaine de l'équipe 1. Le lien avec le fédération FSGT et l'organisateur des tournois est Ghislain Nadobny. La nouvelle équipe est fin prête a démarrer une nouvelle saison sportive.

Les entraînements ont lieu à la halle aux sports, le mardi à 18h30 pour les adultes ou le mercredi de 18h à 19h30 pour les jeunes (à partir de 8 ans). Différents niveaux sont proposés, de débutants à confirmés, en loisir ou en compétition.  Contact : boissetping.reseaudesassociations.fr

Pourquoi la sanction européenne inquiète assez peu Google

Pourquoi la sanction européenne inquiète assez peu Google

Pourquoi la sanction européenne inquiète assez peu Google

Google condamné mercredi Bruxelles amende 4,3 milliards d'euros abus position dominante système d'exploitation mobile Android, présent 80 % appareils mobiles monde.
Google a été condamné mercredi par Bruxelles à une amende de 4,3 milliards d'euros pour abus de position dominante avec son système d'exploitation mobile Android, présent dans 80 % des appareils mobiles dans le monde. - Marcio Jose Sanchez/AP/SIPA

L'amende imposée mercredi par Bruxelles semble impressionnante. Mais ces sanctions pèsent peu au regard des avantages découlant de la situation de force dont jouissent les Gafa.

Le chiffre est symbolique et marque les esprits. En condamnant Google, pour la deuxième fois en deux ans, à payer une amende record , l'UE persiste et signe dans le bras de fer qui l'oppose au géant américain. Pourtant, la sanction ne devrait pas ébranler le groupe californien, et pour cause : Google génère 4,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires... en seulement deux ou trois semaines.

D'énormes réserves de cash

« Google a d'énormes réserves de cash, » explique Thomas Husson, vice-président du cabinet Forrester Research à Paris. De fait, l'amende entamera à peine sa trésorerie, qui s'élève, elle, à plus de 88 milliards d'euros.

Certes, Google doit placer cette somme sur un compte séquestre. Mais il va déposer un recours en justice. « L'impact réel ne va pas se concrétiser avant plusieurs années », dit Thomas Husson. La même configuration s'applique à la sanction précédente, imposée en 2017 par Bruxelles. Cette année-là, l'UE, qui enquêtait sur le comparateur de prix du groupe californien, Google Shopping, l'avait condamné à verser 2,4 milliards d'euros pour abus de position dominante.

En attendant, comme dans beaucoup de cas d'abus de position dominante, le mal est fait. Android a une part de marché gigantesque de 80 % des smartphones. Toute l'histoire de la tech, dont les entreprises cherchent à imposer des standards pour profiter de l'effet de masse, répète le même scénario. Microsoft, notamment en 1998, mais déjà IBM en 1969 ont été sanctionnés pour position dominante. Mais entre-temps, ils avaient dégagé énormément de capacité d'autofinancement et ce trésor leur a donné des marges de manoeuvre pour se réinventer, même si cela a pu prendre du temps.

Le débat monte sur un démantèlement

C'est une des raisons pour lesquelles la question, plus large, du démantèlement de Google est posée. Mercredi, la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, s'est défendue de vouloir cibler Google en particulier.

Aux Etats-Unis, le débat monte sur la pertinence de l'outil anti-concurrentiel pour lutter contre l'hégémonie supposée des Gafa. Certains mettent en doute son efficacité. Les juristes appellent à réécrire une législation qui n'a presque pas évolué depuis le début du XXe siècle, et donne peut-être trop d'importance aux critères du prix et de la satisfaction du consommateur.

Google est devenu essentiel à l'économie d'Internet. Et sa position dans la recherche lui permet mécaniquement de dominer d'autres marchés. Yelp affirme ainsi, depuis des années, que Google biaise ses résultats de recherche pour promouvoir son propre service de recommandations.

Amazon est, lui aussi, en concurrence avec les vendeurs tiers qui passent par sa plate-forme pour proposer leurs produits, mais ceux-là estiment qu'ils sont moins bien valorisés. L'émergence de concurrents est en outre très difficile. Quand ils ne sont pas rachetés, ils sont copiés. C'est le cas de Snapchat par Instagram, racheté par Facebook.

Raphaël Balenieri avec E.C.

Nouveau commentaire sur BOISSET-ET-GAUJAC Élections municipales le 26 août....


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "BOISSET-ET-GAUJAC Élections municipales le 26 août..." :

copie d'un post du 10 juillet:


"Rassurez-vous, Reverget, notre héros se représente !!!

Des rumeurs circulent, laissant à penser qu'il a renforcé son équipe (déjà très forte...) et son staff, en piochant quelque personnalité incontournable dans le stock des élus anduziens...
Qui, pour un hochet de plus, serait prêt à voler au secours de ce maire peu recommandable et, désormais, en perdition ?

Toute info à ce sujet serait bonne à prendre !!
Faites phosphorer vos méninges, menez vos enquêtes...
Les gagnants auront droit à un selfie collector, avec le toujours maire de Boisset et Gaujac !

La réponse, ici, dans quelques jours... C'est parti !! "

Vous n'avez toujours pas une petite idée du nom de l'élu anduzien qui fait don de sa personne, à la commune voisine de Boisset et Gaujac, en prenant en charge l'organisation de la campagne de Reverget ?

Affaire Benalla : le Code Pénal ? Pour quoi faire? - Vu du Droit

Affaire Benalla : le Code Pénal ? Pour quoi faire? - Vu du Droit

Affaire Benalla : le Code Pénal ? Pour quoi faire?

Le comportement d'Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s'ajouter un étonnant sentiment d'impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l'absence de limites du personnage. Il y a eu l'épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d'abord, les autres ne sont rien. »

Une sanction ridicule

Il y a maintenant l'incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l'Élysée auprès du chef et dont on apprend qu'il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d'un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu'il soupçonne d'être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d'une gravité exceptionnelle. Elle s'est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu'à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l'apprenti milicien !

Ce simple petit exposé suffit à provoquer une forme de sidération à la fois devant le comportement du « collaborateur », mais aussi devant celle de son patron administratif, le Secrétaire général de l'Élysée qui a pris cette sanction absolument ridicule. Et s'est surtout bien gardé d'accomplir les actes que lui impose l'article 40 du code de procédure pénale, c'est-à-dire de transmettre au procureur de Paris les informations dont il disposait. C'est presque pour moi la partie la plus importante du scandale en ce qu'elle caractérise l'incroyable et arrogant sentiment d'impunité de la petite caste qui entoure le chef de l'État.

Quand Benalla se déguise

Parce qu'à la vision de la vidéo, la commission d'un certain nombre d'infractions, semble-t-il, très graves saute aux yeux. Il apparaît tout d'abord que Monsieur Benalla a revêtu et porté des insignes (casque et brassard) tendant à le faire passer pour un policier dans l'exercice de ses fonctions. Premier délit prévu et réprimé par l'article 433-5 du Code Pénal. Imparable.

Ensuite, le même Monsieur Benalla, affublé de son déguisement, a exercé des violences contre des personnes visant à les faire passer pour des interventions des forces de l'ordre elles-mêmes. Il a donc lourdement violé les articles 433-12 et 433-13 du Code Pénal qui interdisent de s'immiscer dans une fonction publique réservée à son titulaire, et de le faire en introduisant une confusion dans l'esprit du public, et notamment par le port de cet uniforme. Cela s'appelle en bon français une « usurpation de fonctions ». C'est une infraction très grave.

Il suffit par ailleurs de regarder la vidéo pour constater que l'énergique collaborateur du président a exercé des violences illégitimes sur la personne de ces deux passants. Dont il semble bien qu'ils ne participaient même pas à la petite manifestation sur cette place de la Contrescarpe. Application de l'article 222–13 du Code Pénal, le « policier » de circonstance a, semble-t-il, bien commis les coups et blessures volontaires interdits par la loi. Le palmarès de notre paramilitaire 2.0 commence à sérieusement s'étoffer. Mais ce n'est pas fini.

L'auteur de la vidéo semble dire qu'Alexandre Benalla l'aurait menacé s'il s'avisait de la diffuser. De façon à la fois retenue et nuancée, il lui aurait lancé : « Si tu la diffuses, je te crame ! » Bien, bien, bien, comment interpréter cette menace ? Celui qui l'a lancé a fait la démonstration que la violence physique ne lui faisait pas peur et qu'il en avait même un certain goût. C'est que la loi fait une distinction entre les menaces de violence et les menaces de mort. Le tarif du Code pénal pour les menaces de mort, c'est plus cher. Alors « cramer » ?

Et la justice dans tout ça ?

Chacun ici connaît mon attachement au principe de la présomption d'innocence. Alexandre Benalla y a droit, comme tout le monde. Encore faudrait-il que la justice soit saisie. Et c'est là que se pose à mon avis le problème le plus grave dans ce qui vient de se produire. L'inertie dont a fait preuve le Secrétariat général de l'Élysée à cette occasion constitue le cœur du scandale. Qu'Emmanuel Macron ait besoin d'un garde du corps n'est pas anormal, même si la qualité du recrutement renvoie à la légèreté du chef de l'État. Mais que l'administration ayant connaissance des faits et de leur extrême gravité ait jugé pouvoir s'en tirer, avec cette sanction administrative, caractérise un mépris de la loi et des règles inacceptable de la part de fonctionnaires de ce niveau.

Car, en effet, au-delà du caractère ridicule de ladite sanction administrative, il y avait l'obligation de transmettre au procureur la connaissance des faits de nature à constituer les graves infractions pénales que j'ai relevées. L'inobservation par un fonctionnaire de l'obligation qui lui incombe prévue par l'article 40 du Code de Procédure pénale n'est pas assortie de sanctions pénales dans le texte. Pour une bonne raison c'est que c'est une obligation administrative. Qui engage la responsabilité professionnelle du fonctionnaire et par conséquent celui qui ne la respecte pas encourt une sanction disciplinaire.

Le Secrétaire général de l'Élysée n'a plus rien à faire à son poste. Nous sommes bien sûrs que le prince lui demandera d'y rester. Sentiment d'impunité quand tu nous tiens.

Agression d'un manifestant par Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée : ce que l'on sait de l'affaire qui embarrasse Emmanuel Macron

Agression d'un manifestant par Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée : ce que l'on sait de l'affaire qui embarrasse Emmanuel Macron

Agression d'un manifestant par Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée : ce que l'on sait de l'affaire qui embarrasse Emmanuel Macron

Selon les informations du "Monde", dévoilées mercredi, un collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a frappé à plusieurs reprises un homme à terre, lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Franceinfo fait le point sur ces révélations. 

Emmanuel Macron et Alexandre Benalla (à droite), responsable de la sécurité du candidat pendant sa campagne, lors d\'une visite au Salon de l\'agriculture, le 1er mars 2017 à Paris. 
Emmanuel Macron et Alexandre Benalla (à droite), responsable de la sécurité du candidat pendant sa campagne, lors d'une visite au Salon de l'agriculture, le 1er mars 2017 à Paris.  (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Son identité est finalement révélée, plus de deux mois après les faits. Dans un article publié mercredi 18 juillet, Le Monde révèle avoir identifié Alexandre Benalla, chargé de mission à l'Elysée auprès du chef de cabinet François-Xavier Lauch, comme étant l'auteur de violences sur un manifestant, le 1er mai dernier, dans le 5e arrondissement de Paris. 

>>Agression d'un manifestant par Alexandre Benalla : suivez toutes les réactions et les infos dans notre direct

Une vidéo, tournée et diffusée sur les réseaux sociaux ce jour-là, montre Alexandre Benalla, muni d'un casque de policier, en train de frapper plusieurs fois un manifestant à terre, place de la Contrescarpe. Ce collaborateur d'Emmanuel Macron a été mis à pied pendant deux semaines, puis réintégré pour des fonctions administratives à l'Elysée, révèle Le Monde. Que s'est-il passé exactement ? Qui est ce conseiller ? Franceinfo fait le point sur ce que l'on sait de cette affaire. 

Que s'est-il passé ce jour-là ?

Les faits se sont déroulés en fin de journée, mardi 1er mai, lors d'un rassemblement à l'issue des manifestations de la journée, dans le Quartier latin de Paris. Selon le quotidien, moins de 100 personnes sont alors assises par terre place de la Contrescarpe, pour un "apéro" initié par le Comité d'action inter-lycéen, rejoint par le syndicat étudiant Unef et La France insoumise

"Assez vite, une trentaine de CRS sont arrivés et ont bouclé la place. A ce moment-là, ça a rapidement dégénéré", témoigne auprès de Libération Taha Bouhafs, militant et auteur de la vidéo montrant les actes d'Alexandre Benalla. Ses images montrent le collaborateur d'Emmanuel Macron, vêtu d'un sweat-shirt gris clair, en train de tirer une jeune manifestante par le cou. Il agresse ensuite un jeune homme à terre, sous le regard des forces de l'ordre présentes sur place. 

Il arrive en courant, il attrape par le cou le gars qui est déjà à terre entouré de CRS. Il l'étrangle et lui met plusieurs coups de poing par derrière, c'est un tabassage en règle.Taha Bouhafsà "Libération"

Le jeune homme agressé lui demande d'arrêter, lui criant "je vais vous expliquer". "La victime a du mal à respirer, se touche le ventre. On crie tous plusieurs fois d'arrêter, c'est hyper violent", relate auprès de Libération Taha Bouhafs. Quand le militant s'approche d'Alexandre Benalla pour mieux filmer son visage, ce dernier quitte les lieux, craignant d'être identifié. 

Contacté par Le Monde, Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l'Etat, a confirmé qu'Alexandre Benalla était bien l'auteur de ces violences. 

Qui est Alexandre Benalla ?

Ce collaborateur de l'Elysée, adjoint au chef de cabinet de François-Xavier Lauch, a été chargé de la sécurité d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, rapporte Le Monde. Lors de la précédente campagne, en 2011 et 2012, Alexandre Benella avait été responsable de la sécurité de Martine Aubry puis avait intégré le service d'ordre chargé de la protection du candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande. 

Il a également travaillé brièvement pour Arnaud Montebourg, qui l'a très rapidement remercié, poursuit Le Monde. "Je m'en suis séparé au bout d'une semaine après une faute professionnelle d'une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite", confie l'ancien ministre de l'Economie au quotidien. 

Lors de la campagne d'Emmanuel Macron, cet ancien salarié d'un groupe de sécurité privée se fait repérer pour ses méthodes musclées. Selon les "Macron Leaks", cités par Le Monde, Alexandre Benalla souhaitait commander deux pistolets lançant des balles en caoutchouc, mais également des boucliers antiémeutes et un Flash-Ball pour le service de sécurité du candidat. A l'occasion d'un meeting à Caen (Calvados), en mars 2017, le responsable de la sécurité d'Emmanuel Macron avait évacué de force un photographe, estimant qu'il était trop près du candidat, poursuit Le Monde

Pourquoi était-il présent à cette manifestation ?

Dans une interview accordée au Monde, Patrick Strzoda explique qu'Alexandre Benalla "souhaitait participer à une intervention auprès de la préfecture de police, pour voir comment se gérait une grande manifestation, à l'occasion du 1er-Mai"

Il m'en a demandé l'autorisation, je la lui ai donnée, mais en précisant bien qu'il y allait en observateur.Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macronau "Monde"

Le directeur de cabinet du chef de l'Etat affirme qu'il a été informé le 2 mai qu'Alexandre Benalla avait été identifié "en train de participer à des opérations de maintien de l'ordre". "J'ai vu les vidéos, je l'ai convoqué le jour-même", assure Patrick Strzoda. 

Comment a-t-il été sanctionné ?

"Si les faits sont avérés, il faut prendre des sanctions", a réagi selon Le Monde le président de la République, lorsqu'il a été informé des violences commises par son collaborateur. 

Après avoir reconnu les faits, Alexandre Benalla a reçu une lettre de Patrick Strzoda, dans laquelle le directeur de cabinet stipule que ses actes ont "porté atteinte à l'exemplarité qui est attendue, en toutes circonstances, des agents de la présidence de la République". Il lui annonce alors qu'il est suspendu de ses fonctions et privé de salaire pour une durée de deux semaines, jusqu'au 19 mai. En cas de récidive, Patrick Strzoda le prévient : "Je mettrai fin définitivement à votre collaboration au sein des services de la présidence de la République". 

Cette sanction est la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission à l'Elysée.Bruno Roger-Petit, porte-parole de l'Elyséelors d'une déclaration, jeudi 19 juillet

Lors de son allocution jeudi, Bruno Roger-Petit a précisé qu'un autre homme, Vincent Crase, avait été sanctionné dans le cadre de cette affaire. "Ce gendarme réserviste, par ailleurs employé de La République en marche, était très ponctuellement mobilisé, comme d'autres réservistes, par le commandement militaire de la présidence de la République", a précisé le porte-parole de l'Elysée. Ayant accompagné Alexandre Benalla le 1er mai, " il a été sanctionné, comme lui, par une mise à pied de 15 jours avec suspension de salaire", a-t-il ajouté. "Il a été également mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République."

Depuis son retour à l'Elysée, le 19 mai, Alexandre Benalla est toujours chargé de mission, mais désormais responsable de la sécurité d'événements ayant lieu "à l'intérieur" de l'Elysée. 

Contacté par franceinfo, le parquet de Paris annonce qu'une enquête préliminaire a été ouverte jeudi, pour "violences par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions" et "usurpation de signes réservés à l'autorité publique". L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), précise le parquet à franceinfo. 

Quelles sont les réactions politiques ?

Les révélations du journal Le Monde, mercredi, ont entraîné de vives réactions dans la classe politique française. "Je reste sans voix", a réagi sur Twitter Boris Vallaud, député et porte-parole du Parti socialiste. "Est-ce que l'Elysée a sanctionné ce collaborateur ?", a réagi de son côté Valérie Boyer, députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône.

République exemplaire ? Je reste sans voix...
« Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappant-un-manifestant-le-1er-mai-a-paris_5333330_823448.html  — via @lemondefr

— Boris VALLAUD (@BorisVallaud)

Est-ce que l'Elysée a sanctionné ce collaborateur ? Quel est son rôle auprès du Chef de l'Etat ? Tant de questions qui méritent des réponses !

— Valérie Boyer (@valerieboyer13)

Eric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, a quant à lui annoncé qu'il demandait une commission d'enquête parlementaire sur ces violences commises le 1er mai. 

Questions : pourquoi les policiers ont laissé faire ? Pourquoi la justice n'a pas été saisie ? Pourquoi @EmmanuelMacron s'est contenté d'une mise à pied ? Que fait ce nervis dans la sécurité à l'Élysée ? On attend des réponses de @gerardcollomb & @EmmanuelMacron

— Eric Coquerel (@ericcoquerel)

"La scène filmée est d'une grande violence", a réagi enfin Florian Philippot sur le réseau social. "Incroyable que ce type soit encore au service du président de la République", a-t-il déclaré. 

Incroyable que ce type soit encore au service du président de la République ! Macron tolère donc cela ?
La scène filmée est d'une grande violence. https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappant-un-manifestant-le-1er-mai-a-paris_5333330_823448.html 

— Florian Philippot (@f_philippot)

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est exprimée sur ces faits jeudi matin à l'Assemblée nationale. Interpellée sur l'affaire par le député Les Républicains Eric Ciotti, la garde des Sceaux a déclaré que "les éléments qui ont été révélés par les films qui ont été diffusés témoignent effectivement de gestes absolument inadaptés". "Si cela paraît nécessaire, le procureur prendra de sa propre initiative les décisions qui s'imposent", a-t-elle ajouté.

Un accord de libre-échange UE-Japon anti-démocratique, anti-social et anti-écologique - La France Insoumise

Un accord de libre-échange UE-Japon anti-démocratique, anti-social et anti-écologique - La France Insoumise

Un accord de libre-échange UE-Japon anti-démocratique, anti-social et anti-écologique

drapeau japon

Crédits photos : Grantuking (drapeau Japon) - MPD01605 (drapeau UE)

Jean-Claude Juncker et Donald Tusk signent aujourd'hui l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon, dit JEFTA. Les négociations ont été menées en catimini depuis 2013.

Les députés de la France Insoumise dénoncent un accord anti-démocratique, anti-social et anti-écologique comparable au CETA.

Aucune consultation populaire n'a été menée. Il n'y aura non pas plus de ratification par les parlements nationaux. Pur scandale alors que cet accord repose sur le dumping social et que le Japon n'est pas signataire des conventions internationales sur l'interdiction du travail forcé et des discriminations au travail.

C'est aussi un désastre écologique de plus. Comme pour le CETA, les seuls chapitres non-contraignants portent sur l'environnement. Il y a un an, le Président déclarait : « il n'y aura plus d'accords commerciaux qui ne respectent pas l'Accord de Paris » . Encore une promesse non tenue au profit du libre-échange dévastateur et du grand déménagement du monde.

Au final, un accord mortifère au bénéfice des lobbies industriels. Il est inconcevable d'accepter un traité dont les réunions se sont tenues à huit clos, 90% de celles-ci en tête à tête avec les désidératas des multinationales.

Pendant qu'Emmanuel Macron et sa majorité regardent ailleurs, cette Union européenne montre une nouvelle fois qu'elle est un ennemi de la souveraineté des peuples et une institution nuisible à l'intérêt général humain et environnemental.

Communiqué du groupe parlementaire de la France insoumise.