vendredi 18 mai 2018

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Nicolas Hulot, écologiste autoritaire | Contrepoints

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire | Contrepoints

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire

Par Michel Gay.

Sous des airs doucereux et consensuels, Nicolas Hulot veut imposer par la loi, via le Programme pluriannuel de l'énergie (PPE) un changement de société fondé sur la privation afin de développer coûte que coûte les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Nicolas hulot a été un saltimbanque de talent, notamment dans ses émissions télévisés Ushuaïa, avant de devenir ministre par la grâce du Prince républicain élu en mai 2017. La politique a certainement ses raisons que la raison n'a pas.

Le saltimbanque est utile et même nécessaire à l'équilibre de l'esprit humain. Il contribue à faire rêver et à distraire pour rendre le monde moins rude.

Assemblée nationale le 22 février 2018

Mais l'édifiante séance de questions à l'Assemblée nationale consacrée à la stratégie de sortie du nucléaire du 22 février 2018 révèle un autre personnage, moins sympathique.

Selon Nicolas hulot, sa vision énergétique n'est pas absurde mais stratégique. La « nouvelle trajectoire » et les « objectifs » qu'il veut imposer par la loi (PPE) pour une production d'électricité fondée sur les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne sont pas irréalistes mais « ambitieux« .

Lorsque certains députés lui posent des questions précises, il répond que « rien n'est décidé« , que « les différents scénarios sont encore sur la table« , que « nous ne comptons pas faire abstraction des débats citoyens« .

Mais dans le même temps, il montre sa volonté inébranlable d'inscrire dans la future PPE (avant fin 2018) le développement des sources d'énergies intermittentes, la réduction du nombre de réacteurs nucléaires, et leur non renouvellement (tant qu'il sera ministre de l'Écologie).

Il y a bien sûr quelques perles

Ainsi Nicolas Hulot ne dément pas madame la députée Sabine Hubin qui prend le problème à l'envers  (pour mieux le cerner ?) en déclarant dans sa question que « c'est la dépendance du notre pays vis-à-vis du nucléaire qui empêche l'émergence d'un pôle d'énergies renouvelables« .

Ne serait-ce pas plutôt son incapacité à produire une énergie fiable et bon marché ?

Et notre pays ne dépend pas du nucléaire, il en vit grâce à ses remarquables qualités depuis 40 ans.

Sauter sans parachute ?

Après avoir reconnu que :

Les conséquences sociales de cette transition sont immenses ; or, si nous agissons brutalement, la transition énergétique échouera

Nicolas Hulot affirme :

il faudra maintenir la part du nucléaire à 50 % dans la production d'électricité. Arrivés là, nous aurons peut-être démontré qu'il est possible d'aller plus loin ; nous aurons peut-être, à l'inverse, démontré qu'il faut prendre un peu plus de temps.

Faut-il comprendre que les énergies intermittentes (éoliennes et photovoltaïques) n'ayant pas encore démontré leur capacité à répondre aux besoins de la Nation (et c'est même l'inverse en Allemagne), il faudrait prier pour qu'elles puissent le faire pendant que la puissance nucléaire disponible diminue vers 50% ?

Sauteriez-vous d'un avion sans parachute en espérant pouvoir le fabriquer avant d'arriver au sol ?

En clair, courons ensemble vers la catastrophe puis nous verrons à l'échéance si c'est idiot !

Le débat sur la PPE ne sera pas confisqué par les experts ; nous y associerons les citoyens.

Bravo ! (applaudissements sur les bancs de l'Assemblée).

Mais à quoi sert-il d'organiser un débat public sur la PPE si les conclusions sont déjà dictées par le Ministre ?

Tout cela ne serait-il qu'un « outil de communication » comme le déclare en séance le Député Raphaël Schellenberger à propos de la mise en place par Sébastien Lecornu d'un comité de pilotage sur la fermeture de la centrale de Fessenheim ?

Chassez les importuns !

Quant aux oppositions locales et aux problèmes réglementaires qui freinent le développement des énergies renouvelables, Nicolas Hulot est « en train d'y mettre bon ordre« .

Les citoyens qui ne sont pas d'accord sont priés de circuler, et les vilaines entraves de la loi (qui ne doivent pas s'appliquer aux EnR) seront aplanies.

Enfin, Nicolas Hulot a sans doute mal compris les rapports de la Cour des comptes puisqu'il déclare :

L'argument économique ne vaut plus et la démonstration a été faite que les énergies renouvelables peuvent à tout le moins équilibrer, et sans doute concurrencer, l'énergie nucléaire.

Il faut à tout le moins un sacré culot pour affirmer une telle contre-vérité. La Cour des comptes a écrit le contraire mais peut-être a-t-il mieux entendu Staline qui se plaisait à dire  « Désinformez ! Désinformez !  Il en restera toujours quelque chose… »

Nicolas Hulot révèle aussi aux Français la raison « philosophique » pour laquelle il est viscéralement antinucléaire, au-delà des arguments économiques et rationnels :

Je ne vais pas me priver ici d'afficher ma réserve à l'égard de cette filière. À quoi tient-elle ? Pour moi, si une société prend un risque et commet une erreur, elle doit être capable de contenir les conséquences de ce risque dans le temps et dans l'espace – c'est là selon moi un indice de civilisation. Or, malheureusement, les expériences de Fukushima et de Tchernobyl nous montrent que nos sociétés ne sont pas en mesure de contenir dans le temps et dans l'espace les conséquences du risque. C'est un vrai problème philosophique qui justifie ma réserve, au-delà des arguments économiques.

En mettant de côté sa mauvaise appréciation partisane des conséquences des deux accidents cités, le risque de chaos économique et social qui résultera de sa « vision stratégique » ne semble pas le déranger.

Dans chaque politicien en charge de l'intérêt général peut sommeiller un poète. Mais il y a un temps pour tout, et il est malsain de mélanger les deux dans la réalité du combat, même politique.

Le saltimbanque a le droit de devenir ministre comme tout citoyen. Mais, il serait sain et responsable pour le ministre de ne pas perdre de vue la réalité du monde physique, même si elle peut inclure une part de rêve…

Mais lorsque ce dernier devient prédominant et se transforme en dogme en voulant imposer la fermeture de centrales nucléaires en parfait état de fonctionnement sans tenir compte des lourdes conséquences économiques et sociales de cette décision, alors il peut conduire au cauchemar.

Sous sa vision écologique « ambitieuse » et idéaliste, Nicolas Hulot, comme dans la chanson de Jacques Dutronc, « a l'air sympa et attirant, mais, mais, mais… méfiez-vous« , c'est un idéologue apprenti dictateur !

jeudi 17 mai 2018

Fwd: Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité, appel à une marée populaire le samedi 26 mai


Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité, appel à une marée populaire le samedi 26 mai

Un constat s'impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d'austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l'entrée de l'université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d'accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l'information, introduction de l'état d'urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l'égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s'en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s'il l'emporte, casser tout esprit de résistance.

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d'action, grèves, occupation d'universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d'action. Chacune d'entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l'inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l'accès à l'université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d'alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l'enjeu.

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu'il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s'épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Dans le respect de nos champs d'interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité.


En pj, déclaration du Comité exécutif national PCF : Le PCF s'engage pour réussir, le 26 mai, partout en France, face à Macron, une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité


Les signataires de l'appel commun :

Alternative et autogestion

Alternative Libertaire

APEIS

ATTAC

Climat social

Collectif des Associations Citoyennes

Collectif National pour les Droits des Femmes

Collectif La Fête à Macron

Confédération Générale du Travail

Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité

Convergence nationale de défense des services publics

DIDF

DIEM25

Droit au Logement

Ecologie sociale

Europe Ecologie Les Verts

Les Effronté.es

Ensemble !

Femmes Egalité

Fondation Copernic

France Insoumise

Gauche Démocratique et Sociale

Génération.s

MJCF

Mouvement Ecolo

Mouvement National des Chômeurs et Précaires

Nouvelle Donne

Nouveau Parti Anticapitaliste

Parti Communiste Français

Parti de Gauche

Parti Ouvrier Indépendant Démocratique

PCOF

PCRF

République et Socialisme

Résistance Sociale

Snesup-FSU

Solidaires

Syndicat des Avocats de France

Syndicat de la Magistrature

UEC

UNEF

Union Nationale Lycéenne

 






Parti Communiste Français
Section d'Alès

Façon68.jpg

Reconnaissance du caractère de calamité agricole aux dommages subis par les agriculteurs du Gard - Tornac - Site officiel de la commune - Version Mobile

http://www.tornac.fr/fr/actualite/175599/reconnaissance-caractere-calamite-agricole-dommages-subis-par-agriculteurs-gard

Carrière André





Carrière André


  • sauvegarder le fichier > Rapport d'expertise du BRGM dans l'emprise d'une carrière Janvier 2017 - format : PDF - 30,37 Mb - 04/05/2018
  • sauvegarder le fichier > AP 2018-06 autorisation - format : PDF - 7,67 Mb - 14/05/2018


    Rapport BRGM / Conclusions



    4. Diagnostic
    Au cours du contrôle de terrain, des minéralisations ferrifères liées à des plans de faille ont été
    mises en évidence sur la bordure ouest de la carrière, à proximité du point de prélèvement
    géochimique ayant montré des valeurs élevées en As. Celles-ci sont clairement liées à des
    circulations de fluide le long des failles et pourraient constituer la source de l'arsenic révélée en
    analyse ponctuelle de sol. Le caractère très ponctuel de ces minéralisations peut expliquer
    l'absence de teneur significative dans les échantillons de roches analysées issues de carottage à 1
    m.

    5. Recommandations
    Afin de valider l'hypothèse de la présence d'arsenic dans les minéralisations ferrifères de l'ouest
    de la carrière, des analyses géochimiques de celles-ci doivent être réalisées.
    Une cartographie précise de la zone concernée doit aussi être mise en oeuvre.
    Une campagne de mesures in situ (fluorescence X portable avec analyses de calibration au
    laboratoire) permettrait de répondre rapidement à ces deux points.

    http://www.gard.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Classement-des-ICPE-par-communes-regimes-autorisation-et-enregistrement/Tornac/Andre-TP

    Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
    Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
    Site internet : http://www.adhca.com, Email: adhca@live.fr


    Notre dossier sur ce sujet

    http://www.accac.eu/L_environnement/Carrieres/La-carriere-Andre.htm




  • Les voitures radar privées pourraient être illégales

    http://www.midilibre.fr/2018/05/17/les-voitures-radar-privees-pourraient-etre-illegales,1672576.php#xtor=EPR-2-[Newsletter]-20180517-[Zone_info]

    Notre-Dame-des-Landes : les zadistes les plus radicaux concernés par une expulsion en cours

    Notre-Dame-des-Landes : les zadistes les plus radicaux concernés par une expulsion en cours

    Notre-Dame-des-Landes : les zadistes les plus radicaux concernés par une expulsion en cours

    Les forces de l'ordre ont commencé une deuxième phase d'expulsion des lieux de vie des zadistes. Une dizaine de squats sont visés par cette opération qui devrait durer quelques jours.

    mercredi 16 mai 2018

    Taxe d’habitation : département par département, la proportion de foyers exonérés en 2020

    Taxe d'habitation : département par département, la proportion de foyers exonérés en 2020

    Taxe d'habitation : département par département, la proportion de foyers exonérés en 2020

    Fiscalité locale 15/05/2018 par Aurélien Hélias taxes © Flickr-CC-ImagesMoney

    Si 80 % des foyers bénéficiaires de la suppression de la taxe d'habitation ne la paieront plus en 2020, les disparités entre départements sont importantes : de 56 % seulement de foyers de contribuables non redevables à Paris à 88 % dans la Creuse, selon les calculs effectués par la Banque postale Collectivités locales dans sa note de conjoncture sur les finances locales dévoilée le 15 mai.

    On le sait depuis plusieurs mois maintenant et l'adoption définitive de la loi de finances pour 2018 adoptée fin décembre: 80 % des foyers seront exemptés de taxe d'habitation d'ici 2020. Un engagement encore repris le 9 mai dernier par Matignon à la réception du rapport Richard-Bur sur la refonte de la fiscalité locale, Edouard Philippe précisant même avoir en ligne de mire 2021 pour la suppression totale de la TH.

    Dici là, c'est une suppression partielle et progressive qui doit s'appliquer sur les trois années à venir : les foyers concernés s'acquitteront de 70 % de la TH en 2018, 35 % en 2019, avant de ne plus rien payer en 2020. Or, les foyers concernés « sont ceux dont le revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 27 000 euros pour une personne célibataire, 43 000 euro pour un couple, auxquels s'ajoutent 6 000 euros par demi-part supplémentaire », rappelle La banque Postale collectivités locales dans une note de conjoncture présentée le 15 mai.

    Plus de 80 % de foyers bénéficiaires dans 18 départements

    Ce qui implique de facto de fortes disparités territoriales liées aux disparités géographiques de revenus. Ainsi, on compte pas moins de 18 départements où le pourcentage de foyers exemptés de TH culmine entre 86 et 89 %. Pour l'essentiel, il s'agit de départements ruraux, situés dans ce que l'on appelle encore parfois la « Diagonale du vide » : Ardennes, Vosges, Haute-Marne, Haute-Saône, Nièvre, Allier, Creuse Indre, Cantal, Haute-Loire, Dordogne, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Ariège et Aude. Une liste à laquelle il faut ajouter le Pas-de-Calais, l'Orne, et la Mayenne.

    A l'autre bout de la chaine, une douzaine de départements où « seulement  » 56 % à 75% des foyers seront exonérés de la TH :

    • Paris et les départements de la région Ile-de-France (à l'exception notable de la Seine-Saint-Denis),  
    • trois départements rhônalpins (Rhône, Ain et Haute-Savoie), 
    • le Haut-Rhin, 
    • et la Haute-Garonne. 

    © La Banque Postale Collectivités locales Pourcentage de foyers non redevables de la Taxe d'habitation à partir de 2020 par département

    Au total, ce sont 29 départements qui voient la proportion de leurs foyers bientôt non redevables à la TH inférieure à la moyenne nationale des 80%, soit près d'un tiers des départements. 

    Des foyers hier déjà exonérés

    « Ce poids comprend les contribuables qui étaient déjà exonérés de TH avant la réforme en vertu d'autres dispositifs. Ainsi, les départements affichant les pourcentages les plus importants sont souvent ceux qui avaient déjà avant la réforme un nombre important de foyers exonérés », souligne La Banque Postale. Et l'établissement bancaire de préciser qu au titre de « ce nouveau dégrèvement, ce sont entre 35 % et 70% de foyers qui sont exonérés, avec une moyenne à 60% ».


    AÉROPORT Les comptes insincères du syndicat mixte ? - Objectif Gard

    AÉROPORT Les comptes insincères du syndicat mixte ? - Objectif Gard

    AÉROPORT Les comptes insincères du syndicat mixte ?

    Nîmes métropole a publié une synthèse de l'audit « pas très réjouissant », selon son président, des comptes du syndicat mixte de l'aéroport Nîmes-Garons.

    L'aéroport de Nîmes-Alès-Camargue est l'un des dix aéroports d'Occitanie (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

    Lundi, en amont du conseil communautaire, le président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, a délivré « la synthèse de l'audit (*) » sur la gestion du syndicat de l'aéroport. Il y a quelques semaines, le Centriste a tardivement trouvé le moyen juridique de prendre la main sur la gestion de l'équipement aéroportuaire, jusqu'alors présidé par son ex-allié politique, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.

    « On a bien fait d'en récupérer la gestion, sinon nous serions dans la panade complète ! », commente Yvan Lachaud. D'après son analyse, confortée, dit-il, par celle du receveur public (**), les comptes ne sont « pas très florissants. »

    Un passif de 6,4 M€

    « Le syndicat est en cessation de paiement », avance Laurent Cotteret, directeur général des services de l'Agglo. Et d'illustrer : « fin mars il ne restait que 15 000€ dans les caisses. Ce qui ne permet de payer ni les dettes, ni le délégataire Edeis chargé de gérer l'aéroport. »

    Concernant les dettes, le passif du syndicat s'élève à 6,4 M€. Ces créances sont constituées pour 3,8 M€ d'emprunts bancaires, d'1 M€ d'un prêt consenti à Nîmes métropole en 2011 ou encore de 822 000€ de retard de paiement au délégataire. Concernant ce dossier, Yvan Lachaud va plus loin. Le chef de l'exécutif départemental parle « d'insincérité budgétaire » en pointant l'absence d'écritures d'amortissement au cours des exercices 2016 et 2017 ; soit 250 000€. Éclipsée aussi d'autres comptes concernant cette fois « la charge correspondant à la mise à disposition de personnel par Nîmes métropole pour 2017 ; soit 90 000€. » 

    La Chambre régionale des comptes saisie

    Lundi soir les élus communautaires ont créé un budget (Service public industriel et commercial) mis à disposition de la gestion de l'aéroport. Mise de départ : 1,4 M€. « La priorité sera de payer notre délégataire », indique Nîmes métropole. L'Agglo espère aussi récupérer « 295 000 € de subventions accordées et toujours pas encaissées. »

    Pour le reste, « j'ai demandé à la Chambre régionale des comptes de nous conseiller pour savoir comment liquider le syndicat », expose le patron de l'Agglo nîmoise. Une entreprise pour le moins délicate... Après avoir rencontré le président du Département, Denis Bouad, membre du syndicat, Yvan Lachaud doit s'entretenir avec celui d'Alès Agglomération, Max Roustan, maire d'Alès et ex- membre de la structure.

    Pour repartir sur de nouvelles bases, les partenaires devront solder le passif et faire table rase du passé. Reste à savoir combien chaque partenaire sera prêt à mettre sur la table pour sortir de cette impasse. 

    Coralie Mollaret

    coralie.mollaret@objectifgard.com

    *L'audit a été réalisé en interne par les services de Nîmes métropole. 

    **Fonctionnaire d'État, le receveur public est chargé de vérifier les comptes des collectivités.

    La CGT participera à la mobilisation du 26 mai aux côtés de la France insoumise

    La CGT participera à la mobilisation du 26 mai aux côtés de la France insoumise

    La CGT participera à la mobilisation du 26 mai aux côtés de la France insoumise

    La CGT participera à la mobilisation du 26 mai aux côtés de la France insoumise
    La CGT avait jusqu'à présent refusé de se joindre à des journées organisées par La France insoumise. @ BERTRAND GUAY / AFP

    La CGT souligne, dans un communiqué mercredi, qu'il participera à la la journée d'action prévue par FI le 26 mai prochain.

    La CGT "appelle à une large mobilisation, le samedi 26 mai", dans le cadre de la journée d'action organisée notamment par plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, dont la France insoumise, a annoncé mercredi la centrale syndicale dans un communiqué.

    "Urgence sociale". La CGT, qui avait jusqu'à présent refusé de se joindre à des journées organisées par La France insoumise, explique son ralliement à cette "marée populaire" par "l'urgence sociale" et assure rester "fidèle à ses principes d'indépendance". "Il s'agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l'emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l'action", explique le syndicat dans son communiqué. "Compte tenu de l'urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d'intervention et des prérogatives de chacune des organisations. La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d'indépendance tout en favorisant l'expression du plus grand nombre de citoyens", ajoute-t-elle.

    D'autres syndicats. Réunies le 3 mai à la Bourse du travail à Paris à l'initiative de l'association Attac, plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives s'étaient mises d'accord sur le principe d'une manifestation le 26 mai pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité. Parmi elles, La France Insoumise, Solidaires, le Snesup FSU, le Syndicat de la magistrature, la Fondation Copernic, Femmes Égalité ou le NPA. Mardi, une source interne à la CGT, confirmant une information du Parisien, avait indiqué à l'AFP qu'une majorité d'organisations CGT avait approuvé la participation du syndicat à cette mobilisation, dans le cadre d'une consultation interne lancée début mai. Selon cette source, "78 organisations CGT ont donné leur aval, six se sont abstenues et six ont voté contre"

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    Nicolas Hulot annonce qu'il décidera cet été s'il reste au gouvernement

    Nicolas Hulot annonce qu'il décidera cet été s'il reste au gouvernement

    Nicolas Hulot annonce qu'il décidera cet été s'il reste au gouvernement

    Invité de BFMTV, le ministre de la Transition écologique et solidaire annonce qu'il "aura un moment de vérité" cet été avec le Premier ministre. 

    (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

    Marlène Schiappa indignée par la "misogynie crasse" du député LR Fabien di Filippo

    Marlène Schiappa indignée par la "misogynie crasse" du député LR Fabien di Filippo

    Marlène Schiappa indignée par la "misogynie crasse" du député LR Fabien di Filippo

    La ministre a vu rouge après des allusions à sa vie sexuelle proférées par un député de l'opposition.

    POLITIQUE - Le ton est singulièrement monté dans la nuit de mardi à mercredi à l'Assemblée nationale où les députés ont veillé jusque tard pour achever l'examen du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes porté par la ministre Marlène Schiappa. Comme cela était attendu, l'adoption de l'article 2, très décrié par certains députés de l'opposition et des associations, a concentré l'essentiel des attaques visant le gouvernement, accusé d'avoir renié sa parole en proposant une version allégée du texte.

    Cet article précise dans le code pénal que, dans le cas d'un viol, "lorsque les faits sont commis sur un mineur de 15 ans", la contrainte ou la surprise pourront également être caractérisées par "l'abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ses actes". Une formulation qui entend "faciliter" les condamnations pour viols sur mineurs mais qui est loin de l'intention initiale d'instaurer une "présomption de non-consentement", qui impliquait que toute pénétration sur un mineur de moins de 15 ans était considérée comme un viol.

    "Conception libertaire des rapports sexuels"

    Dans une atmosphère déjà pesante, les discussions sur ce volet du texte ont conduit le député Les Républicains Fabien di Filippo à s'en prendre directement la ministre en charge de l'Egalité entre les hommes et les femmes. "Madame la ministre, ce qui est irresponsable et incompréhensible pour les Français, c'est que vous puissiez manquer à votre parole et faire passer votre conception libertaire des rapports sexuels, y compris entre mineurs et majeurs, avant la protection de nos enfants!", a déclaré au micro le parlementaire, dans ce qui ressemblait à une allusion au passé d'écrivaine de romans érotiques de la ministre.

    Accueillis par une rumeur de désapprobation, ces propos ont fait bondir Marlène Schiappa qui s'est indignée que de telles allusions puissent être proférées. "Je demande une suspension de séance. M. le député Filippo n'a pas à m'insulter de la sorte ni à faire de suppositions qui sont totalement déplacées dans le cadre des débats qui démontrent une fois encore sa misogynie crasse et son ignorance profonde de ce qu'est la liberté des femmes", a-t-elle riposté, visiblement furieuse. Avant d'en rajouter une couche sur son compte Twitter.

    Propos inqualifiables et hallucinants de M. Di Filippo à mon encontre qui fait référence à ma « vie sexuelle » pour justifier son argumentaire !
    Je demande une suspension de séance.
    Merci @DimitriHoub17 et @RixainMP pour leur rappel au règlement.

    — MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa)

    "Ces réactions n'ont pas lieu parce que vous êtes une femme et c'est une femme qui vous parle. Elles ont lieu parce que vous fustigez nos propositions; Et je crois que vous desservez la cause des femmes lorsque vous vous mettez dans un rôle de femme au lieu de vous mettre dans un rôle de ministre", lui a répondu la députée LR de Savoie Emilie Bonnivard, sous les encouragements de l'opposition de droite.

    De son côté, le député de la France insoumise Alexis Corbière a tenté de radoucir l'ambiance des débats en relevant des propos "pas adaptés" de part et d'autre. "Qu'est-ce qu'une sexualité dite libertaire? Est-ce de porter des sous-vêtements rouges et noirs, peut-être?", a-t-il plaisanté avant de s'adresser à Marlène Schiappa. "Mme la ministre vous utilisez souvent dans la réplique la misogynie en toute occasion, en l'occurrence ce n'était pas adapté. Réactionnaire, conservateur, une sexualité triste sans aucune doute, mais certainement pas misogyne", a-t-il conclu sous les rires de l'Assemblée.

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