samedi 5 mai 2018

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires ! | Observatoire des gaspillages

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires ! | Observatoire des gaspillages

Nos impôts financent les obsèques des parlementaires !

frais obseques deputes et senateursCette allocation funéraire destinée aux députés, aux anciens députés et leur famille est passée en mars dernier de 18 255 euros maximum à un forfait de 2 350 euros sous réserve de justificatifs.

Encore récemment, lorsqu'un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu'à trois mois de pension pour financer les frais d'obsèques. Par ailleurs, lorsque c'était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l'équivalent d'un mois de pension.

En 2017, les « allocations pour frais funéraires » ont représenté un montant total de 573 000 euros pour l'Assemblée nationale.

Pour faire des économies, le bureau de l'Assemblée nationale a donc légèrement réduit cette allocation funéraire. En revanche, l'Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l'élu décède au cours de son mandat, qui correspond à une année d'indemnités environ.

Si l'Assemblée nationale a réduit le montant de cette allocation, rien ne bouge du côté du Sénat.

Au Sénat, les frais funéraires ont représenté 967 000 euros en 2016. Soit 17 000 euros en moyenne pour les funérailles de 53 sénateurs. Une somme bien plus élevée que celle accordée aux députés.

Pour Contribuables Associés, il ne fallait pas diminuer cette allocation funéraire, mais la supprimer intégralement !

Publié par Rédaction le 4/05/18

vendredi 4 mai 2018

Faille de sécurité sur Twitter : comment sécuriser vos mots de passe ?

Faille de sécurité sur Twitter : comment sécuriser vos mots de passe ?

Faille de sécurité sur Twitter : comment sécuriser vos mots de passe ?

Si vous souhaitez changer de mot de passe après le bug du réseau social, c'est le moment de lire cet article.

En matière de mot de passe, votre premier ennemi est votre entourage.
En matière de mot de passe, votre premier ennemi est votre entourage. (PETROVICH9 / GETTY IMAGES)

C'est le moment de faire le ménage sur vos comptes internet. Twitter a appelé, jeudi 3 mai, ses utilisateurs à changer de mot de passe, après la découverte d'un bug. Un registre interne enregistrait les mots de passe non masqués des utilisateurs du réseau social, explique l'entreprise américaine dans un tweet. "Nous n'avons pas d'indication sur le fait qu'il y ait eu une intrusion ou une utilisation frauduleuse par qui que ce soit", rassure le site.

Mais sur son blog, Twitter conseille à ses utilisateurs de ne plus utiliser leur ancien mot de passe, par précaution, ainsi que "sur tous les services où vous avez pu utiliser le même". Vous pouvez également activer la vérification "à double facteur", poursuit Twitter. Cette technique vous permet de recevoir un code par téléphone lorsque vous vous connectez, afin de vérifier qu'il s'agit bien de vous. Mais pour être tout à fait serein, rien de tel qu'un mot de passe sûr.

Franceinfo vous donne quelques conseils pour sécuriser l'accès à vos comptes sur internet.

Dans quels cas un mot de passe est-il compromis ?

En matière de mot de passe, votre premier ennemi est votre premier cercle. Cette petite amie jalouse, ce collègue d'open space qui ne peut s'abstenir de se pencher par-dessus votre épaule quand vous tapez sur votre clavier. Ils pourraient même en savoir déjà assez sur vous pour accéder en toute impunité à vos mails, sans même avoir besoin d'un quelconque mot de passe. Tout simplement en répondant à votre place à la fameuse "question de sécurité". Ce champ qui vous permet (ainsi qu'à n'importe qui), en répondant à une question personnelle, de récupérer un mot de passe oublié. "Quel est le nom de votre animal de compagnie ? Quelle est la commune de naissance de votre mère ?" Etrangement, les formulaires d'inscription en ligne ne posent jamais la seule question qui vaille : combien sont-ils autour de vous à pouvoir répondre à cette question anodine ? Vous êtes sûr de la moralité de vos proches. Dont acte.

Vous êtes encore à la merci d'une faille de sécurité, du genre qui a touché Dailymotion en 2016. Un pirate accède à la base de données d'un serveur dans lequel sont stockés les couples "identifiant/mot de passe" des utilisateurs, et parfois même leurs coordonnées bancaires. Le cas est rare, mais ne vous pouvez rien y faire.

Enfin, il y a le pirate isolé et la méthode dite d'attaque "par force brute". Elle consiste à briser votre code à l'aide d'un logiciel, en essayant successivement toutes les combinaisons possibles, jusqu'à tomber sur le sésame. Là encore, vous êtes assez démuni. Tout ce que vous pouvez faire, c'est rendre l'opération aussi longue et fastidieuse que possible.

Comment mesurer la force de votre mot de passe ?

Vous êtes-vous déjà demandé combien de temps il faudrait à un hacker amateur équipé d'un PC standard pour déjouer votre mot de passe ? Il existe toute une série d'outils en ligne pour le mesurer, à commencer par le bien nommé How secure is my password ? (en anglais). A titre d'exemple, si votre mot de passe est "12345" – le plus populaire lors des jeunes années du web – son espérance de vie est de quelques secondes seulement. Si vous optez pour "kimdotcom", soit 9 caractères alphanumériques, il ne faut pas plus de 22 minutes à un pirate amateur pour s'en affranchir. En revanche, si vous aviez opté pour "k1mD0T©0m", en remplaçant certaines lettres par des chiffres et des caractères spéciaux, et en alternant minuscules et majuscules, vous auriez pu ajouter 433 ans d'espérance de vie aux 22 minutes d'origine.

Comment choisir le bon mot de passe ?

On peut déduire de cette expérience une règle simple. Plus votre mot de passe est compliqué, plus il est délicat de le trouver. Les vrais geeks mesurent la force d'un mot de passe en terme de "bits". Un mot de passe contenant 4 caractères numériques, comme votre code PIN, présente une force de 13 bits. Un mot de 8 caractères est évalué à 38 bits. Mais les experts en informatique considèrent qu'en dessous de 100 bits, votre mot de passe est d'une faiblesse affligeante.

Vos mots de passe doivent donc être longs. La plupart des sites recommandent un minimum de 8 caractères, mais comptez-en au moins 14 pour être tranquille. Ils doivent contenir aussi bien des chiffres que des lettres, des caractères spéciaux et des espaces, des majuscules et des minuscules. Et surtout, évitez les mots du dictionnaire. A ce titre, les fautes d'orthographe et une grammaire incertaine, une fois n'est pas coutume, sont chaudement recommandées. Si vous manquez d'imagination, il existe plusieurs générateurs de mots de passe aléatoires, comme WolframAlpha (en anglais), un moteur de recherche spécialisé dans les questions mathématiques complexes. Mais combien d'entre nous sont capables de retenir une suite de 14 caractères en tous genres ?

Portables et smartphones, ces deux talons d'Achille

Si nous sommes nombreux à utiliser les mots de passe les plus compliqués pour nos accès en ligne, dès lors qu'il s'agit de notre ordinateur portable, notre date de naissance jouit encore d'une popularité difficile à expliquer. C'est encore pire s'agissant de nos smartphones, trop souvent protégés par un simple code PIN (13 bits). La plupart des mobiles vous proposent aujourd'hui bien d'autres options de verrouillage, du mot de passe le plus complexe au motif à dessiner sur son écran tactile, en passant par la reconnaissance faciale pour les modèles les plus récents. En abandonnant pour de bon le code PIN, vous pourrez même mettre en échec le FBI (en anglais). Il en va de même pour votre laptop. Ces outils sont cruciaux dans notre sécurité, dans la mesure où ils offrent un accès libre à nos comptes e-mail et, par rebond, à la plupart de nos services web.

Comment retenir efficacement ses mots de passe ?

La première approche consiste à écrire sur un bout de papier ou dans un fichier texte la liste de vos mots de passe. C'est sans doute la plus mauvaise solution. Quiconque y accède peut s'approprier votre vie tout entière. Mais cela reste moins risqué que d'utiliser le même mot de passe pour tous vos services web. Si vous devez absolument en passer par-là, commencez par vous inventer une "clé de chiffrement" maison, par exemple "-2". C'est elle que vous devrez retenir pour décrypter, le moment venu, vos propres mots de passe. Au moment de coucher sur papier vos codes d'accès, vous leur appliquerez ce facteur -2. Ainsi, le mot de passe "Kim2529dOtCom", deviendra "Igk0307bMrAmk". Ou, pour faire plus simple, "12345" deviendrait "90123".

La seconde option passe par un logiciel de type gestionnaire de mots de passe. Il stocke pour vous, généralement en ligne ou sur une clé USB, tous les mots de passe que vous utilisez au quotidien et soulage d'autant votre mémoire. Le risque évident, c'est déjà arrivé, est que les serveurs de votre gestionnaire soient à leur tour compromis.

LastPass, un logiciel gestionnaire de mots de passe.
LastPass, un logiciel gestionnaire de mots de passe. (LASTPASS)

La dernière option, la plus sûre, est de ne faire confiance qu'à votre seul cerveau. Une façon de procéder consiste à n'utiliser que des dérivés d'un mot de passe "maître", en utilisant une clé différente pour chaque service web consulté. Partez d'une phrase toute faite, qui, on le répète, martyrise idéalement la grammaire et l'orthographe en alternant majuscules et minuscules : "mOnmOdpAssèsUpAIrE" (une espérance de vie proche de celle du soleil) et remplacez la première et la dernière lettre ou chiffre par les initiales du service concerné. Par exemple GM pour Gmail, ou FB pour Facebook.

Quelles sécurités supplémentaires peut-on choisir ?

Avoir un bon mot de passe est le principal moyen de se protéger, mais ce n'est pas le seul. La double authentification a été mise en place par de nombreux sites pour renforcer la sécurité de vos comptes. Le principe consiste à doubler l'identification par mot de passe en envoyant gratuitement un code sur votre téléphone, que vous devrez saisir sur le site pour accéder à votre compte. Sans ce code, un individu en possession de votre mot de passe ne pourra pas se connecter à votre compte. Il vous faudra cependant accepter de donner votre numéro de téléphone, mais comme l'explique notre article sur le sujet, nos données personnelles sont déjà abondamment utilisées par les grandes entreprises du web.

Le moteur de recherche Two Factor Auth liste tous les comptes qui proposent cette double authentification. Il permet d'accéder aux pages d'aide de chaque site, qui expliquent comment activer la double vérification sur leur compte. Par exemple, Twitter détaille comment recevoir un code par téléphone pour se connecter sur son site. Il faut se rendre sur la page "Paramètres et confidentialité" du compte en cliquant sur l'icône de votre profil, puis en cliquant sur "Passer en revue vos méthodes de vérification de connexion" dans l'onglet "Compte". Un numéro sera envoyé sur votre téléphone pour activer la vérification.

Sachez que certains sites proposent un troisième niveau de vérification, avec par exemple la vérification de l'identité de l'utilisateur grâce à un capteur biométrique, parfois présent sur les smartphones.

Derniers conseils avant de vous lancer

Veillez à changer régulièrement vos mots de passe, même si c'est fastidieux. Les experts les plus méticuleux, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (PDF) en tête, recommandent de le faire tous les 90 jours. Une fois par an serait déjà une excellente résolution. Evitez à tout prix de cocher les cases "se souvenir de moi" ou "connexion automatique" dans vos formulaires d'identification en ligne. Après avoir utilisé un ordinateur public, pensez toujours à vider le cache du navigateur internet.

Enfin, n'envoyez jamais de mot de passe par e-mail, chat ou SMS. Et lorsque vous recevez un mail de la part d'un des services web que vous utilisez, préférez toujours renseigner manuellement leur URL dans votre navigateur plutôt que de suivre le lien qui vous est proposé. C'est la seule façon efficace de se préserver du phishing, qui consiste pour les pirates à se faire passer pour d'autres en vous renvoyant vers un site fictif, dont le seul but est de vous inviter à entrer vos identifiants pour mieux vous en délester. C'est d'ailleurs le cas le plus courant de vol d'identité.

Fwd: LA FETE A MACRON



Bonjour, nous sommes deux personnes à Anduze et souhaitons nous rendre à Paris demain pour participer à " La Fête à Macron..."
 
Connaissez vous les moyens possibles comme Bus, Covoiturage...au départ du Dpt 30 ?
 
Merci et Bonne Journée
 
Marie Alain

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés - Objectif Gard

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés - Objectif Gard

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc
Les premiers épisodes orageux pourraient avoir lieu dès ce samedi.

ILLUSTRATION / BRANDON MORGAN / UNSPLASH

Le premier week-end de mai s'annonce à nouveau comme un week-end orageux. Météo Languedoc annonce "un retour en force des orages de chaleur", et redoute même des chutes de grêle, du samedi 5 mai jusqu'au début de la semaine prochaine.

Plus de risques dans l'est de la région

Le risque de grêle concerne "plus particulièrement" le Gard, la Lozère et l'est de l'Hérault. Ce risque sera présent dès samedi, avant de s'étendre au reste de l'ex-région Languedoc-Roussillon. "Dimanche, le risque orageux pourrait gagner du terrain sur la région", prévient Météo Languedoc.

En outre, Météo France a placé les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales en alerte jaune pour du vent violent, du vendredi 4 mai jusqu'au lendemain.

Contrepoints | Journal libéral d’actualité en ligne | Contrepoints

https://www.contrepoints.org/2018/05/04/315501-nouvelles-du-soleil-rien-de-vraiment-rassurant

jeudi 3 mai 2018

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Depuis le début de l'évacuation de Notre-Dames-des-Landes, lundi 9 avril 2018, plus de 11.000 grenades ont déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Selon les informations d'Europe 1, ce sont près de 8.000 grenades lacrymogènes et de plus de 3.000 grenades assourdissantes qui sont tombées sur la Zad en un peu plus d'une semaine. Propulsées à l'aide de lanceurs Cougar et Chouca, ces munitions peuvent parcourir jusqu'à 50 à 200 mètres avant d'atterrir. Dans certaines situations, les lacrymogènes ont bouché la vue des gendarmes mobiles, qui se sont retrouvés à tirer en aveugle à travers leurs propres gaz.

Dans le camp des zadistes, on recense plus de 272 blessés atteints par cette pluie de projectiles, même si l'équipe médicale de la Zad préfère rester vague sur le chiffre exact et les spécificités des blessures pour éviter que les opposants ne soient interpellés à l'hôpital, comme ce fut le cas en 2012. Du côté des forces de l'ordre, au moins 77 gendarmes ont eux aussi été blessés, dont 4 par l'une de leurs propres grenades au deuxième jour des expulsions.

Une journaliste de Reporterre, Marie Astier, et deux de Libération ont eux aussi été touchés au cours de leurs reportages. Les blessures recensées vont de l'irritation des voies respiratoires par les gaz lacrymogènes aux hématomes en passant aux petits éclats brûlants de grenades pénétrant les chairs jusqu'à celle, plus grave, d'un morceau de grenade de deux centimètres responsable d'une infection.

[Illustration : Tweet avec photo montrant les petits éclats de grenades qui pénètrent dans la peau.]

Voici les éclat qui criblent celles ou ceux qui se trouvent dans le champ d'une grenade comme on nous balance à par salves à chaque charges et notamment en tir tendu ce qui est interdit ! C'est petits éclats brûlants pénètre profondément et sont difficile à extraire.

— Street Zad Actionmédic (@ZadStreet)

Nombre de ces projectiles ont dépassé leur date de péremption

La semaine dernière, les petites mains de Notre-Dames-des-Landes ont récupéré des restes de grenades lancées par les gendarmes pour témoigner du pilonnage subi. Les projectiles sont rassemblés en tas, et chaque tas est recouvert d'une bâche sur laquelle est inscrite les spécificités des engins recueillis. On y retrouve des bombes de désencerclement, des bombes assourdissantes, des cartouches de gaz lacrymogène, des cartouches de fumigènes… Ces produits sont fabriqués par les entreprises françaises Nobel Sport et SAE Alsetex.

Selon le collectif Désarmons-les !, ce sont justement les modèles de grenades à « effets combinés » GLI F4 de SAE Alsetec qui ont été massivement utilisés lors des évacuations. Des projectiles qui émettent par « détonation un effet sonore et de choc très intense en libérant instantanément du CS [gaz lacrymogène] pulvérulent », vante son concepteur, qui met en avant les « effets psychologiques engendrés par l'effet sonore (165 db mesurés à 5 mètres et 160 db mesurés à 10 m) » ainsi que « l'onde de choc » produite pour « déstabiliser les manifestants dans des situations particulièrement difficiles ». Une grenade dont « l'usage était déjà remis en question dans un rapport commun de l'inspection de la gendarmerie et de la police à la suite de la mort de Rémi Fraisse en 2014, rappelle Désarmons-les !. Contestées pour les blessures graves qu'elles occasionnent, les GLI F4 sont censées être remplacées peu à peu par les GM2L [un modèle plus récent]. »

Les niveaux sonores, en décibels (db).

Pour écouler ses stocks, la gendarmerie semble avoir misé sur une utilisation massive des grenades F4, comme en témoigne Gaspard Glanz, journaliste habitué des mouvements sociaux et des lacrymogènes : « En dix ans, j'ai dû voir une dizaine de F4 exploser par événement. Durant la semaine du 9 avril, à Notre-Dames-des-Landes, il y avait des jets de plusieurs centaines tous les jours ! Une utilisation aussi gargantuesque de cette arme, c'est inédit. »

Une stratégie d'autant plus alarmante que nombre de ces projectiles ont dépassé leur date de péremption. « En examinant les restes des grenades, on a trouvé un lot entier de grenades qui a été fabriqué en 2005, et qui était donc périmé depuis 2015, poursuit Gaspard Glanz. Le problème, c'est que certaines munitions tombent sans exploser. C'est extrêmement dangereux si quelqu'un la ramasse et qu'elle lui saute dans les mains. » Et même si les projectiles fonctionnent correctement, ils n'en restent pas moins dangereux : « Nous avons récupéré des morceaux de plastique et de métal tout autour de chaque impact sur le sol. Quand elle explose, la coque supérieure de la grenade éclate complètement et se répand dans un périmètre de 5 à 10 mètres. Les tirs comme ceux-là, on a vu ce que ça a fait à Sivens. C'est un miracle qu'il n'y ait pas un mort sur les 3.000 assourdissantes lancées. »

« Il n'est pas interdit de porter des masques à gaz en manifestation » 

Mais, les effets à long terme des gaz CS contenus dans les grenades utilisées à Notre-Dame-des-Landes restent eux aussi un vecteur d'inquiétude. Bien que décrite comme une arme non létale, des études ont élevé de sérieux doutes sur la classification du mélange produit : les gaz CS peuvent en effet causer de sérieux dommages pulmonaires et abîmer le cœur, les reins et le foie des personnes qui en font les frais. Si une exposition unique provoque des larmoiements, une irritation de l'appareil respiratoire et une sensation de brûlure sur la peau, une exposition chronique mène, elle, à des vomissements, des nausées, des maux de crâne et des insomnies qui peuvent durer plusieurs semaines. « Dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, les gens qui restent sur place sont inondés de ces produits, qui se collent à la peau, à leurs vêtements. Il y a un effet de saturation, on commence à voir des cas de plus en plus inquiétants », évoque un membre de la Zad.

Sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, samedi 14 avril.

Point positif, le collectif Désarmons-les ! tient à souligner que les forces de l'ordre n'ont pas eu recours à des grenades « incapacitantes », comme certaines personnes l'ont écrit sur les réseaux sociaux. Pas plus qu'aux grenades contenant du gaz CN et de l'adamsite, un gaz chimique utilisé autrefois comme arme chimique et anti émeute, qui ne sont plus utilisées aujourd'hui.

En cas d'exposition aux gaz lacrymogènes, « le premier réflexe est de rester calme, conseille Gaspard Glanz, il faut retenir sa respiration, attendre que le gaz se dissipe et s'écarter de la zone quelques minutes. Si quelqu'un panique, il va respirer à pleins poumons et empirer la situation. » Il est également recommandé en cas de contamination de ne pas se frotter les yeux, au risque d'aggraver la situation, mais de les rincer à l'aide d'un sérum physiologique. Les vêtements touchés doivent eux être manipulés avec attention, en raison des résidus de gaz toujours présents à leur surface. Et quitte à être présent dans une zone où les grenades risquent de voler, le journaliste rappelle « qu'il n'est pas interdit de porter des masques à gaz en manifestation ».

Mais en pleine période de nidification, pas sûre que les oiseaux du bocage nantais aient prévu d'enfiler le leur, selon le journaliste : « La zone locale aussi a dû en pâtir avec le nombre de munitions lancées. C'est quelque chose qu'il faudra surveiller de près. »


« L'HYBRIDATION ENTRE MAINTIEN DE L'ORDRE ET OPÉRATION DE GUERRE, C'EST LA MILITARISATION DE LA POLICE »

L'Assemblée des blessés par la police, un collectif, a publié un document, intitulé Que fait la police ? où elle rassemble les faits concernant les armes utilisées par la gendarmerie lors de l'opération sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes du 9 au 18 avril : selon ce collectif, « le dispositif mis en place sur la zone illustre de façon terrible l'hybridation entre maintien de l'ordre et opération de guerre, ce que nous appelons la militarisation de la police ».

  • Télécharger « Que fait la police ? » :
    Que fait la police ? par l'Assemblée des blessés

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La Relève et La Peste

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Le gouvernement français ouvre le marché de l'huile de palme à Total

2 mai 2018 / par Laurie Debove

Les Amis de la Terre et Greenpeace France tirent la sonnette d'alarme : le gouvernement français vient d'approuver le plan d'approvisionnement de Total pour sa bio-raffinerie géante de La Mède. Ce projet prévoit d'importer 550 000 tonnes d'huile de palme chaque année, une catastrophe écologique.

Trois fois plus d'huile de palme que les industries agroalimentaires françaises

La nouvelle est parvenue aux ONG grâce à leur découverte d'un document émis par la préfecture des Bouches-du-Rhône détaillant le plan de Total. Avec 550 000 tonnes d'huiles de palme importées par an pour produire du biodiesel, Greenpeace estime que ce projet ferait bondir les importations françaises d'huile de palme d'environ 64 % !

Les consommateurs connaissent bien la présence d'huile de palme dans certains produits comme le Nutella. Le projet de Total utiliserait trois fois plus d'huile de palme que les 136 000 tonnes d'huile de palme utilisées par l'industrie agroalimentaire française chaque année. Osons Causer détaille les conséquences de cette importation dans un chiffre qui paraît loufoque tellement il est gros : 550 000 tonnes d'huile de palme représentent 4,3 milliards de grands pots de Nutella.

Crédit : Chaîne Youtube Osons Causer

Alors qu'Emmanuel Macron adressait un défi bravache à Donald Trump lors de sa visite aux Etats-Unis, on peut ici observer un antagonisme criant entre les paroles du Président de la République et les accords passés avec Total.

« Si Emmanuel Macron entend être un véritable leader de la lutte contre le changement climatique, il est grand temps que l'Etat cesse de soutenir les agrocarburants de première génération, tant sur les plans législatif et fiscal que diplomatique. Quand la France décide d'ouvrir les vannes de l'huile de palme, les grands discours sur la protection du climat sonnent creux », analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts à Greenpeace France.

Biodiesel à l'huile de palme : mort des forêts tropicales et émissions de gaz à effet de serre

Le gouvernement français exige que l'huile de palme utilisée par Total soit certifiée, notamment RSPO. Seulement, cette certification est très critiquée par de nombreuses ONG, dont Greenpeace, en raison du manque de rigueur dans les critères appliqués pour obtenir ce label et d'une mauvaise transparence dans sa gestion. De plus, parmi les certifications demandées, aucune d'entre elles ne garantit l'absence d'impacts directs ou indirects sur les forêts tropicales, principales zones de production de l'huile de palme. Afin d'en produire, les exploitants rasent des hectares de forêt aussi grands que des pays ! Entre 1990 et 2015, une surface forestière faisant la même taille que le Royaume-Uni a été rasée en Indonésie !

Alors que les agrocarburants sont présentés comme une solution idéale pour réduire l'impact du secteur des transports en terme d'émissions de gaz à effet de serre, ce biodiesel à l'huile de palme est en fait beaucoup plus nocif que le diesel traditionnel ! Une étude révèle que parmi tous les biodiesels fabriqués avec de l'huile végétale, celui à l'huile de palme est le plus polluant en terme d'émissions de CO2. En raison de la déforestation des incroyables poumons verts de la planète que sont les forêts tropicales, le biodiesel de Total serait responsable de trois fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles. 

Greenpeace dénonce un « marché artificiel » des agrocarburants, développé à une échelle industrielle sous le jeu d'objectifs législatifs contraignants décidés au niveau européen et national, et nourri par des milliards d'euros de subventions, d'exonération fiscales et d'aides publiques. En 2012, la Cour des comptes avait même parlé d'une véritable « niche fiscale » et d' « effets d'aubaine » créés par ces réglementations. Ces transformations se sont faites à l'insu des consommateurs qui ne savent pas souvent que le carburant distribué à la pompe des stations essence est de plus en plus composé d'huile végétale.

Alors que Nicolas Hulot, dans son Plan climat, avait annoncé l'interdiction d'utiliser l'huile de palme dans les carburants, la France fait aujourd'hui machine arrière. Au même moment, le Parlement européen et la Commission européenne annoncent leur intention d'en finir avec les agrocarburants de première génération, notamment le biodiesel à l'huile de palme. La France portera-t-elle la responsabilité de la disparition pure et simple des forêts tropicales en s'opposant à cette volonté européenne ? Une consultation publique doit bientôt être lancée.

Crédit Poto : BAY ISMOYO / AFP

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2 mai 2018 / par Laurie Debove Partager

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

CONFIDENTIELS RTL - L'opposition tient le ministre de l'Intérieur pour responsable des violences qui ont émaillé la manifestation parisienne du 1er mai. Mais même les amis de Gérard Collomb s'interrogent.

mercredi 2 mai 2018

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une "affaire Bygmalion bis"

Il n'a pris aucune pincette. Ce mercredi 2 mai, Jean-Luc Mélenchon accuse sur BFMTV Emmanuel Macron de fraude sur ses comptes de campagne présidentielle : « Il avait la trouille de dépasser, comme c'était arrivé à Sarkozy, d'accord ? Nous sommes dans la même histoire. Ils ont sous-évalué les comptes pour ne pas dépasser les plafonds. Voilà mon soupçon. » Et de dénoncer un « bis de l'affaire Bygmalion ». Le leader de la France Insoumise en veut pour indice troublant les ristournes octroyées par l'agence GL Events au fondateur d'En Marche, notamment lors du meeting de la Mutualité, le 12 juillet 2016. : « Le gars, il a eu 100% de ristourne, c'est absolument interdit par la loi ». Il réclame l'ouverture d'une enquête judiciaire.

En voulant dénoncer les rabais importants obtenus par Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon s'autorise une (grande) exagération. Si le vainqueur de la présidentielle a bien obtenu une remise de 100% concernant la location d'une salle la veille du meeting, la ristourne globale se chiffre à 50,2% de la facture totale, selon nos calculs. Ce qui reste appréciable, d'autant plus que François Fillon et Benoît Hamon n'ont obtenu aucun geste commercial lors de leurs soirées au même endroit. S'il apparaissait que le locataire de l'Elysée a obtenu des tarifs anormalement bas, l'affaire pourrait en effet avoir des suites pénales. Telle n'a cependant pas été l'analyse des membres de la Commission des comptes de campagne (CNCCFP), qui ont validé les factures.

Accusation sans preuves

Jean-Luc Mélenchon ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'il met en cause Emmanuel Macron pour une autre affaire de campagne : des appels passés sur des millions de téléphones fixes, au nom du candidat. L'ex-candidat de gauche raconte une drôle d'histoire : « Est-il vrai, oui ou non, que le samedi, veille du premier tour, il y a eu une grande campagne téléphonique par l'entreprise SFR, qui est dirigée par quelqu'un qui aime beaucoup Monsieur Macron, qui a laissé des messages, où on entendait même parfois, paraît-il, la voix de Monsieur Macron ? ».

Le député de Marseille ne donne aucune preuve de ces faits et appelle les journalistes à se pencher dessus. Il s'agit d'accusations très graves puisqu'Emmanuel Macron est ici soupçonné d'avoir mené campagne en dehors de la campagne autorisée (qui s'arrête le vendredi soir, à minuit), et avec les moyens d'une grande entreprise.

Campagne de "phoning"

Mélenchon fait-il référence à une campagne de « phoning » sur des postes fixes qui a bien été organisée par En Marche dans des conditions controversées, mais la semaine précédant le premier tour ? De nombreux électeurs ont alors reçu des messages pré-enregistrés du candidat d'En Marche. Contactée à l'époque par France Info, l'équipe de l'énarque avait précisé que six millions d'appels devaient être passés sur des téléphones fixes du 18 au 21 avril. Les numéros étaient issus de l'annuaire public, avançait encore En Marche, ce qui rendait leur utilisation légale à leurs yeux.

Le 21 avril 2017, dernier jour de la campagne autorisée, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait adressé une remontrance à Emmanuel Macron. « La réception de tels messages à caractère politique est perçue par les électeurs comme particulièrement intrusive. La CNIL recommande dès lors la mise en place de mesures particulières : recueillir, avant tout appel, le consentement (système dit « opt-in ») des intéressés à être prospectés à des fins politiques », écrivait l'institution. Elle ajoutait : « Aucune exception au principe de recueil du consentement préalable des intéressés ne peut être invoquée par les partis politiques, élus ou candidats. ». L'affaire s'était arrêtée là.

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1er mai et des bris de muguet...

Si les syndicats n'ont pas réussi à s'unir pour cette fête des travailleurs, les "Black blocks" ont réussi leur tour de casse.
Exit un Mac Donald et une enseigne Renault, sans oublier l'auto-école entre les deux et quelques «boîtes à conserve» au passage.
Les appels sur les réseaux ont bien fonctionné pour la "mouvance" ainsi que pour certains journalistes. Bizarrement, les autorités ont fait profil bas et le ministre de l'Intérieur avait débranché son sonotone.
BFM TV, en particulier, avait ses cameramen postés au bon endroit. Bingo! Les débordements qui se profilaient n'ont pas manqué de se produire. Faut dire que les slogans "parlaient" clairs. Le "Block" était bien là ("cette fois on s'est organisé" et 1200 personnes estimées) groupés comme son nom l'indique. «Blacks» de pieds en cape, sacs à dos bien visibles.
Ce qui l'était moins, c'était les 22 cordons de CRS (1500) mobilisés pour l'occase. Et encore moins les flics en civil dispersés dans le cortège. Un vrai dispositif à bisounours, vu que le «premier de cordée n'entend pas la colère sociale dans le pays!».
La chaîne à sensations a ainsi pu faire son gras toute la soirée autour des incidents, ignorant superbement le reste du rassemblement...
Résultat des courses : c'était une journée perdant/perdant tant côté syndical que gouvernemental.
Chapeau bas les artisans de la propagande!

JL Mélenchon invité de JJ Bourdin 02/05/2018

https://youtu.be/EWAIxmUAh_g

GARD Un distributeur de billets attaqué au tractopelle : une voiture incendiée devant la gendarmerie - Objectif Gard

http://www.objectifgard.com/2018/05/01/gard-un-distributeur-de-billets-attaque-au-tractopelle-une-voiture-incendiee-devant-la-gendarmerie/

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Dans une interview accordée à "Forbes", le président de la République fait une annonce qui ne manquera pas de faire réagir.

Christian Hartmann / Reuters
Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale.

POLITIQUE - Voilà qui ne manquera pas de raviver les critiques et de redonner du souffle au qualificatif de "président des riches". Dans une interview qui sera publiée le 31 mai prochain par le magazine économique américain de référence Forbes, Emmanuel Macron fait une annonce qui suscitera forcément des réactions passionnées.

En effet, et pour la première fois depuis sa prise de fonction, le chef de l'État évoque son envie de supprimer "l'exit tax", une mesure mise en place sous Nicolas Sarkozy pour lutter contre l'évasion fiscale. Cette taxe permet à la France de faire payer les entrepreneurs qui déménagent leur foyer fiscal à l'étranger, en imposant les revenus qu'ils tirent via des obligations, des actions, une participation dans des entreprises bénéficiaires...

French President Emmanuel Macron is transforming France into an entrepreneurial hotbedhttp://on.forbes.com/6016DjqYs 

— Forbes (@Forbes)

Interrogé par Forbes -qui présente en Une le président de la République comme "Le leader des marchés libres"- sur la possibilité que cette "exit tax" ne soit un frein à l'attractivité de la France, Emmanuel Macron répond sans détour. "Nous allons la supprimer l'an prochain. C'est une excellente remarque." Une décision qu'il justifie ainsi: "Elle envoie un message négatif aux entrepreneurs en France, plus qu'aux investisseurs. Pourquoi? Parce qu'elle implique qu'au-delà d'un certain seuil, vous allez être pénalisé si vous quittez le pays. Et c'est un gros problème pour nos propres start-ups, parce que la plupart d'entre elles, considérant la France moins attractive que l'étranger, ont décidé de se lancer de zéro depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe."

Relancé par les journalistes de Forbes sur cette annonce d'ampleur, le chef de l'État poursuit avec une métaphore matrimoniale: "Je ne veux aucune 'exit tax'. Cela ne fait aucun sens. Les gens sont libres d'investir où ils veulent: si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer. Et je crois que si vous voulez vous marier, vous ne devez pas avoir à expliquer à votre conjoint 'Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer.' Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure manière d'être avec quelqu'un que l'on aime. Alors je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer."

Le président de la République termine sur ce sujet en expliquant que de toute façon, cette taxe n'est pas vraiment bénéfique au pays. "Vous savez, elle n'est pas particulièrement bonne pour les finances publiques françaises non plus. C'est infime et cela représente un coût d'opportunité. La plupart des réformes que notre gouvernement a mis en place depuis le début de mon mandat ont pour objectif de réduire le coût de l'échec entrepreneurial. Et désormais, il est plus simple et quasiment sans coût de rencontrer l'échec, ce qui est le meilleur moyen d'encourager les entrepreneurs à essayer et à réussir."

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