vendredi 4 mai 2018

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés - Objectif Gard

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés - Objectif Gard

SAINT-AMBROIX Viol pendant un voyage scolaire : le directeur suspendu, parents et professeurs révoltés

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc

Week-end d'orages avec risque de grêle sur le Languedoc
Les premiers épisodes orageux pourraient avoir lieu dès ce samedi.

ILLUSTRATION / BRANDON MORGAN / UNSPLASH

Le premier week-end de mai s'annonce à nouveau comme un week-end orageux. Météo Languedoc annonce "un retour en force des orages de chaleur", et redoute même des chutes de grêle, du samedi 5 mai jusqu'au début de la semaine prochaine.

Plus de risques dans l'est de la région

Le risque de grêle concerne "plus particulièrement" le Gard, la Lozère et l'est de l'Hérault. Ce risque sera présent dès samedi, avant de s'étendre au reste de l'ex-région Languedoc-Roussillon. "Dimanche, le risque orageux pourrait gagner du terrain sur la région", prévient Météo Languedoc.

En outre, Météo France a placé les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales en alerte jaune pour du vent violent, du vendredi 4 mai jusqu'au lendemain.

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https://www.contrepoints.org/2018/05/04/315501-nouvelles-du-soleil-rien-de-vraiment-rassurant

jeudi 3 mai 2018

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Les gendarmes ont déversé une quantité record de grenades sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Depuis le début de l'évacuation de Notre-Dames-des-Landes, lundi 9 avril 2018, plus de 11.000 grenades ont déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Selon les informations d'Europe 1, ce sont près de 8.000 grenades lacrymogènes et de plus de 3.000 grenades assourdissantes qui sont tombées sur la Zad en un peu plus d'une semaine. Propulsées à l'aide de lanceurs Cougar et Chouca, ces munitions peuvent parcourir jusqu'à 50 à 200 mètres avant d'atterrir. Dans certaines situations, les lacrymogènes ont bouché la vue des gendarmes mobiles, qui se sont retrouvés à tirer en aveugle à travers leurs propres gaz.

Dans le camp des zadistes, on recense plus de 272 blessés atteints par cette pluie de projectiles, même si l'équipe médicale de la Zad préfère rester vague sur le chiffre exact et les spécificités des blessures pour éviter que les opposants ne soient interpellés à l'hôpital, comme ce fut le cas en 2012. Du côté des forces de l'ordre, au moins 77 gendarmes ont eux aussi été blessés, dont 4 par l'une de leurs propres grenades au deuxième jour des expulsions.

Une journaliste de Reporterre, Marie Astier, et deux de Libération ont eux aussi été touchés au cours de leurs reportages. Les blessures recensées vont de l'irritation des voies respiratoires par les gaz lacrymogènes aux hématomes en passant aux petits éclats brûlants de grenades pénétrant les chairs jusqu'à celle, plus grave, d'un morceau de grenade de deux centimètres responsable d'une infection.

[Illustration : Tweet avec photo montrant les petits éclats de grenades qui pénètrent dans la peau.]

Voici les éclat qui criblent celles ou ceux qui se trouvent dans le champ d'une grenade comme on nous balance à par salves à chaque charges et notamment en tir tendu ce qui est interdit ! C'est petits éclats brûlants pénètre profondément et sont difficile à extraire.

— Street Zad Actionmédic (@ZadStreet)

Nombre de ces projectiles ont dépassé leur date de péremption

La semaine dernière, les petites mains de Notre-Dames-des-Landes ont récupéré des restes de grenades lancées par les gendarmes pour témoigner du pilonnage subi. Les projectiles sont rassemblés en tas, et chaque tas est recouvert d'une bâche sur laquelle est inscrite les spécificités des engins recueillis. On y retrouve des bombes de désencerclement, des bombes assourdissantes, des cartouches de gaz lacrymogène, des cartouches de fumigènes… Ces produits sont fabriqués par les entreprises françaises Nobel Sport et SAE Alsetex.

Selon le collectif Désarmons-les !, ce sont justement les modèles de grenades à « effets combinés » GLI F4 de SAE Alsetec qui ont été massivement utilisés lors des évacuations. Des projectiles qui émettent par « détonation un effet sonore et de choc très intense en libérant instantanément du CS [gaz lacrymogène] pulvérulent », vante son concepteur, qui met en avant les « effets psychologiques engendrés par l'effet sonore (165 db mesurés à 5 mètres et 160 db mesurés à 10 m) » ainsi que « l'onde de choc » produite pour « déstabiliser les manifestants dans des situations particulièrement difficiles ». Une grenade dont « l'usage était déjà remis en question dans un rapport commun de l'inspection de la gendarmerie et de la police à la suite de la mort de Rémi Fraisse en 2014, rappelle Désarmons-les !. Contestées pour les blessures graves qu'elles occasionnent, les GLI F4 sont censées être remplacées peu à peu par les GM2L [un modèle plus récent]. »

Les niveaux sonores, en décibels (db).

Pour écouler ses stocks, la gendarmerie semble avoir misé sur une utilisation massive des grenades F4, comme en témoigne Gaspard Glanz, journaliste habitué des mouvements sociaux et des lacrymogènes : « En dix ans, j'ai dû voir une dizaine de F4 exploser par événement. Durant la semaine du 9 avril, à Notre-Dames-des-Landes, il y avait des jets de plusieurs centaines tous les jours ! Une utilisation aussi gargantuesque de cette arme, c'est inédit. »

Une stratégie d'autant plus alarmante que nombre de ces projectiles ont dépassé leur date de péremption. « En examinant les restes des grenades, on a trouvé un lot entier de grenades qui a été fabriqué en 2005, et qui était donc périmé depuis 2015, poursuit Gaspard Glanz. Le problème, c'est que certaines munitions tombent sans exploser. C'est extrêmement dangereux si quelqu'un la ramasse et qu'elle lui saute dans les mains. » Et même si les projectiles fonctionnent correctement, ils n'en restent pas moins dangereux : « Nous avons récupéré des morceaux de plastique et de métal tout autour de chaque impact sur le sol. Quand elle explose, la coque supérieure de la grenade éclate complètement et se répand dans un périmètre de 5 à 10 mètres. Les tirs comme ceux-là, on a vu ce que ça a fait à Sivens. C'est un miracle qu'il n'y ait pas un mort sur les 3.000 assourdissantes lancées. »

« Il n'est pas interdit de porter des masques à gaz en manifestation » 

Mais, les effets à long terme des gaz CS contenus dans les grenades utilisées à Notre-Dame-des-Landes restent eux aussi un vecteur d'inquiétude. Bien que décrite comme une arme non létale, des études ont élevé de sérieux doutes sur la classification du mélange produit : les gaz CS peuvent en effet causer de sérieux dommages pulmonaires et abîmer le cœur, les reins et le foie des personnes qui en font les frais. Si une exposition unique provoque des larmoiements, une irritation de l'appareil respiratoire et une sensation de brûlure sur la peau, une exposition chronique mène, elle, à des vomissements, des nausées, des maux de crâne et des insomnies qui peuvent durer plusieurs semaines. « Dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, les gens qui restent sur place sont inondés de ces produits, qui se collent à la peau, à leurs vêtements. Il y a un effet de saturation, on commence à voir des cas de plus en plus inquiétants », évoque un membre de la Zad.

Sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, samedi 14 avril.

Point positif, le collectif Désarmons-les ! tient à souligner que les forces de l'ordre n'ont pas eu recours à des grenades « incapacitantes », comme certaines personnes l'ont écrit sur les réseaux sociaux. Pas plus qu'aux grenades contenant du gaz CN et de l'adamsite, un gaz chimique utilisé autrefois comme arme chimique et anti émeute, qui ne sont plus utilisées aujourd'hui.

En cas d'exposition aux gaz lacrymogènes, « le premier réflexe est de rester calme, conseille Gaspard Glanz, il faut retenir sa respiration, attendre que le gaz se dissipe et s'écarter de la zone quelques minutes. Si quelqu'un panique, il va respirer à pleins poumons et empirer la situation. » Il est également recommandé en cas de contamination de ne pas se frotter les yeux, au risque d'aggraver la situation, mais de les rincer à l'aide d'un sérum physiologique. Les vêtements touchés doivent eux être manipulés avec attention, en raison des résidus de gaz toujours présents à leur surface. Et quitte à être présent dans une zone où les grenades risquent de voler, le journaliste rappelle « qu'il n'est pas interdit de porter des masques à gaz en manifestation ».

Mais en pleine période de nidification, pas sûre que les oiseaux du bocage nantais aient prévu d'enfiler le leur, selon le journaliste : « La zone locale aussi a dû en pâtir avec le nombre de munitions lancées. C'est quelque chose qu'il faudra surveiller de près. »


« L'HYBRIDATION ENTRE MAINTIEN DE L'ORDRE ET OPÉRATION DE GUERRE, C'EST LA MILITARISATION DE LA POLICE »

L'Assemblée des blessés par la police, un collectif, a publié un document, intitulé Que fait la police ? où elle rassemble les faits concernant les armes utilisées par la gendarmerie lors de l'opération sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes du 9 au 18 avril : selon ce collectif, « le dispositif mis en place sur la zone illustre de façon terrible l'hybridation entre maintien de l'ordre et opération de guerre, ce que nous appelons la militarisation de la police ».

  • Télécharger « Que fait la police ? » :
    Que fait la police ? par l'Assemblée des blessés

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La Relève et La Peste

La Relève et La Peste

La Relève et La Peste

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Le gouvernement français ouvre le marché de l'huile de palme à Total

2 mai 2018 / par Laurie Debove

Les Amis de la Terre et Greenpeace France tirent la sonnette d'alarme : le gouvernement français vient d'approuver le plan d'approvisionnement de Total pour sa bio-raffinerie géante de La Mède. Ce projet prévoit d'importer 550 000 tonnes d'huile de palme chaque année, une catastrophe écologique.

Trois fois plus d'huile de palme que les industries agroalimentaires françaises

La nouvelle est parvenue aux ONG grâce à leur découverte d'un document émis par la préfecture des Bouches-du-Rhône détaillant le plan de Total. Avec 550 000 tonnes d'huiles de palme importées par an pour produire du biodiesel, Greenpeace estime que ce projet ferait bondir les importations françaises d'huile de palme d'environ 64 % !

Les consommateurs connaissent bien la présence d'huile de palme dans certains produits comme le Nutella. Le projet de Total utiliserait trois fois plus d'huile de palme que les 136 000 tonnes d'huile de palme utilisées par l'industrie agroalimentaire française chaque année. Osons Causer détaille les conséquences de cette importation dans un chiffre qui paraît loufoque tellement il est gros : 550 000 tonnes d'huile de palme représentent 4,3 milliards de grands pots de Nutella.

Crédit : Chaîne Youtube Osons Causer

Alors qu'Emmanuel Macron adressait un défi bravache à Donald Trump lors de sa visite aux Etats-Unis, on peut ici observer un antagonisme criant entre les paroles du Président de la République et les accords passés avec Total.

« Si Emmanuel Macron entend être un véritable leader de la lutte contre le changement climatique, il est grand temps que l'Etat cesse de soutenir les agrocarburants de première génération, tant sur les plans législatif et fiscal que diplomatique. Quand la France décide d'ouvrir les vannes de l'huile de palme, les grands discours sur la protection du climat sonnent creux », analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts à Greenpeace France.

Biodiesel à l'huile de palme : mort des forêts tropicales et émissions de gaz à effet de serre

Le gouvernement français exige que l'huile de palme utilisée par Total soit certifiée, notamment RSPO. Seulement, cette certification est très critiquée par de nombreuses ONG, dont Greenpeace, en raison du manque de rigueur dans les critères appliqués pour obtenir ce label et d'une mauvaise transparence dans sa gestion. De plus, parmi les certifications demandées, aucune d'entre elles ne garantit l'absence d'impacts directs ou indirects sur les forêts tropicales, principales zones de production de l'huile de palme. Afin d'en produire, les exploitants rasent des hectares de forêt aussi grands que des pays ! Entre 1990 et 2015, une surface forestière faisant la même taille que le Royaume-Uni a été rasée en Indonésie !

Alors que les agrocarburants sont présentés comme une solution idéale pour réduire l'impact du secteur des transports en terme d'émissions de gaz à effet de serre, ce biodiesel à l'huile de palme est en fait beaucoup plus nocif que le diesel traditionnel ! Une étude révèle que parmi tous les biodiesels fabriqués avec de l'huile végétale, celui à l'huile de palme est le plus polluant en terme d'émissions de CO2. En raison de la déforestation des incroyables poumons verts de la planète que sont les forêts tropicales, le biodiesel de Total serait responsable de trois fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles. 

Greenpeace dénonce un « marché artificiel » des agrocarburants, développé à une échelle industrielle sous le jeu d'objectifs législatifs contraignants décidés au niveau européen et national, et nourri par des milliards d'euros de subventions, d'exonération fiscales et d'aides publiques. En 2012, la Cour des comptes avait même parlé d'une véritable « niche fiscale » et d' « effets d'aubaine » créés par ces réglementations. Ces transformations se sont faites à l'insu des consommateurs qui ne savent pas souvent que le carburant distribué à la pompe des stations essence est de plus en plus composé d'huile végétale.

Alors que Nicolas Hulot, dans son Plan climat, avait annoncé l'interdiction d'utiliser l'huile de palme dans les carburants, la France fait aujourd'hui machine arrière. Au même moment, le Parlement européen et la Commission européenne annoncent leur intention d'en finir avec les agrocarburants de première génération, notamment le biodiesel à l'huile de palme. La France portera-t-elle la responsabilité de la disparition pure et simple des forêts tropicales en s'opposant à cette volonté européenne ? Une consultation publique doit bientôt être lancée.

Crédit Poto : BAY ISMOYO / AFP

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2 mai 2018 / par Laurie Debove Partager

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

1er mai : Gérard Collomb aussi critiqué dans son camp après les violences à Paris

CONFIDENTIELS RTL - L'opposition tient le ministre de l'Intérieur pour responsable des violences qui ont émaillé la manifestation parisienne du 1er mai. Mais même les amis de Gérard Collomb s'interrogent.

mercredi 2 mai 2018

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une

Comptes de campagne de Macron : Jean-Luc Mélenchon dénonce une "affaire Bygmalion bis"

Il n'a pris aucune pincette. Ce mercredi 2 mai, Jean-Luc Mélenchon accuse sur BFMTV Emmanuel Macron de fraude sur ses comptes de campagne présidentielle : « Il avait la trouille de dépasser, comme c'était arrivé à Sarkozy, d'accord ? Nous sommes dans la même histoire. Ils ont sous-évalué les comptes pour ne pas dépasser les plafonds. Voilà mon soupçon. » Et de dénoncer un « bis de l'affaire Bygmalion ». Le leader de la France Insoumise en veut pour indice troublant les ristournes octroyées par l'agence GL Events au fondateur d'En Marche, notamment lors du meeting de la Mutualité, le 12 juillet 2016. : « Le gars, il a eu 100% de ristourne, c'est absolument interdit par la loi ». Il réclame l'ouverture d'une enquête judiciaire.

En voulant dénoncer les rabais importants obtenus par Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon s'autorise une (grande) exagération. Si le vainqueur de la présidentielle a bien obtenu une remise de 100% concernant la location d'une salle la veille du meeting, la ristourne globale se chiffre à 50,2% de la facture totale, selon nos calculs. Ce qui reste appréciable, d'autant plus que François Fillon et Benoît Hamon n'ont obtenu aucun geste commercial lors de leurs soirées au même endroit. S'il apparaissait que le locataire de l'Elysée a obtenu des tarifs anormalement bas, l'affaire pourrait en effet avoir des suites pénales. Telle n'a cependant pas été l'analyse des membres de la Commission des comptes de campagne (CNCCFP), qui ont validé les factures.

Accusation sans preuves

Jean-Luc Mélenchon ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'il met en cause Emmanuel Macron pour une autre affaire de campagne : des appels passés sur des millions de téléphones fixes, au nom du candidat. L'ex-candidat de gauche raconte une drôle d'histoire : « Est-il vrai, oui ou non, que le samedi, veille du premier tour, il y a eu une grande campagne téléphonique par l'entreprise SFR, qui est dirigée par quelqu'un qui aime beaucoup Monsieur Macron, qui a laissé des messages, où on entendait même parfois, paraît-il, la voix de Monsieur Macron ? ».

Le député de Marseille ne donne aucune preuve de ces faits et appelle les journalistes à se pencher dessus. Il s'agit d'accusations très graves puisqu'Emmanuel Macron est ici soupçonné d'avoir mené campagne en dehors de la campagne autorisée (qui s'arrête le vendredi soir, à minuit), et avec les moyens d'une grande entreprise.

Campagne de "phoning"

Mélenchon fait-il référence à une campagne de « phoning » sur des postes fixes qui a bien été organisée par En Marche dans des conditions controversées, mais la semaine précédant le premier tour ? De nombreux électeurs ont alors reçu des messages pré-enregistrés du candidat d'En Marche. Contactée à l'époque par France Info, l'équipe de l'énarque avait précisé que six millions d'appels devaient être passés sur des téléphones fixes du 18 au 21 avril. Les numéros étaient issus de l'annuaire public, avançait encore En Marche, ce qui rendait leur utilisation légale à leurs yeux.

Le 21 avril 2017, dernier jour de la campagne autorisée, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait adressé une remontrance à Emmanuel Macron. « La réception de tels messages à caractère politique est perçue par les électeurs comme particulièrement intrusive. La CNIL recommande dès lors la mise en place de mesures particulières : recueillir, avant tout appel, le consentement (système dit « opt-in ») des intéressés à être prospectés à des fins politiques », écrivait l'institution. Elle ajoutait : « Aucune exception au principe de recueil du consentement préalable des intéressés ne peut être invoquée par les partis politiques, élus ou candidats. ». L'affaire s'était arrêtée là.

Nouveau commentaire sur Premier Muguet.jpg.


1er mai et des bris de muguet...

Si les syndicats n'ont pas réussi à s'unir pour cette fête des travailleurs, les "Black blocks" ont réussi leur tour de casse.
Exit un Mac Donald et une enseigne Renault, sans oublier l'auto-école entre les deux et quelques «boîtes à conserve» au passage.
Les appels sur les réseaux ont bien fonctionné pour la "mouvance" ainsi que pour certains journalistes. Bizarrement, les autorités ont fait profil bas et le ministre de l'Intérieur avait débranché son sonotone.
BFM TV, en particulier, avait ses cameramen postés au bon endroit. Bingo! Les débordements qui se profilaient n'ont pas manqué de se produire. Faut dire que les slogans "parlaient" clairs. Le "Block" était bien là ("cette fois on s'est organisé" et 1200 personnes estimées) groupés comme son nom l'indique. «Blacks» de pieds en cape, sacs à dos bien visibles.
Ce qui l'était moins, c'était les 22 cordons de CRS (1500) mobilisés pour l'occase. Et encore moins les flics en civil dispersés dans le cortège. Un vrai dispositif à bisounours, vu que le «premier de cordée n'entend pas la colère sociale dans le pays!».
La chaîne à sensations a ainsi pu faire son gras toute la soirée autour des incidents, ignorant superbement le reste du rassemblement...
Résultat des courses : c'était une journée perdant/perdant tant côté syndical que gouvernemental.
Chapeau bas les artisans de la propagande!

JL Mélenchon invité de JJ Bourdin 02/05/2018

https://youtu.be/EWAIxmUAh_g

GARD Un distributeur de billets attaqué au tractopelle : une voiture incendiée devant la gendarmerie - Objectif Gard

http://www.objectifgard.com/2018/05/01/gard-un-distributeur-de-billets-attaque-au-tractopelle-une-voiture-incendiee-devant-la-gendarmerie/

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale

Dans une interview accordée à "Forbes", le président de la République fait une annonce qui ne manquera pas de faire réagir.

Christian Hartmann / Reuters
Macron veut supprimer "l'exit tax" créée par Sarkozy pour limiter l'évasion fiscale.

POLITIQUE - Voilà qui ne manquera pas de raviver les critiques et de redonner du souffle au qualificatif de "président des riches". Dans une interview qui sera publiée le 31 mai prochain par le magazine économique américain de référence Forbes, Emmanuel Macron fait une annonce qui suscitera forcément des réactions passionnées.

En effet, et pour la première fois depuis sa prise de fonction, le chef de l'État évoque son envie de supprimer "l'exit tax", une mesure mise en place sous Nicolas Sarkozy pour lutter contre l'évasion fiscale. Cette taxe permet à la France de faire payer les entrepreneurs qui déménagent leur foyer fiscal à l'étranger, en imposant les revenus qu'ils tirent via des obligations, des actions, une participation dans des entreprises bénéficiaires...

French President Emmanuel Macron is transforming France into an entrepreneurial hotbedhttp://on.forbes.com/6016DjqYs 

— Forbes (@Forbes)

Interrogé par Forbes -qui présente en Une le président de la République comme "Le leader des marchés libres"- sur la possibilité que cette "exit tax" ne soit un frein à l'attractivité de la France, Emmanuel Macron répond sans détour. "Nous allons la supprimer l'an prochain. C'est une excellente remarque." Une décision qu'il justifie ainsi: "Elle envoie un message négatif aux entrepreneurs en France, plus qu'aux investisseurs. Pourquoi? Parce qu'elle implique qu'au-delà d'un certain seuil, vous allez être pénalisé si vous quittez le pays. Et c'est un gros problème pour nos propres start-ups, parce que la plupart d'entre elles, considérant la France moins attractive que l'étranger, ont décidé de se lancer de zéro depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe."

Relancé par les journalistes de Forbes sur cette annonce d'ampleur, le chef de l'État poursuit avec une métaphore matrimoniale: "Je ne veux aucune 'exit tax'. Cela ne fait aucun sens. Les gens sont libres d'investir où ils veulent: si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer. Et je crois que si vous voulez vous marier, vous ne devez pas avoir à expliquer à votre conjoint 'Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer.' Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure manière d'être avec quelqu'un que l'on aime. Alors je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer."

Le président de la République termine sur ce sujet en expliquant que de toute façon, cette taxe n'est pas vraiment bénéfique au pays. "Vous savez, elle n'est pas particulièrement bonne pour les finances publiques françaises non plus. C'est infime et cela représente un coût d'opportunité. La plupart des réformes que notre gouvernement a mis en place depuis le début de mon mandat ont pour objectif de réduire le coût de l'échec entrepreneurial. Et désormais, il est plus simple et quasiment sans coût de rencontrer l'échec, ce qui est le meilleur moyen d'encourager les entrepreneurs à essayer et à réussir."

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mardi 1 mai 2018

Le 1er Mai a une histoire | Reportages | Là-bas si j'y suis

Le 1er Mai a une histoire | Reportages | Là-bas si j'y suis

(version colorisée d'une gravure parue en 1886 dans l'hebdomadaire Harper's Weekly)

Cette histoire commence le 4 mai 1886 à Chicago. Sur Haymarket Square, lors d'une manif dans la longue lutte pour la journée de huit heures, une bombe explose, des policiers sont tués, huit hommes sont arrêtés et accusés de meurtre. Le procureur Julius Grinnel est très clair : « ces hommes sont choisis parce qu'ils sont des meneurs. Ils ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivaient… Messieurs du jury, condamnez ces hommes, faites d'eux un exemple, faites les pendre et vous sauverez nos institutions et notre société. »

C'est donc avant tout le procès du mouvement ouvrier. Tous sont condamnés, quatre sont pendus en public, un autre se suicide en prison à la dynamite. L'événement aura un grand retentissement à travers le monde. Après des décennies de révoltes ouvrières, la journée de travail de huit heures en France sera votée en avril 1919, sans diminution de salaire…

[REPORTAGE RADIO] 4 mai 1886, massacre à Chicago

journalistes : Daniel Mermet et Giv Anquetil
réalisation : Jérôme Chelius et Franck Haderer
préparation : Jonathan Duong

Une émission diffusée la première fois le 30 avril 2014 sur France Inter.

Programmation musicale :
- May Day Orchestra : This Land is not Free
- Utah Phillips : Joe Hill
- Émile Combes : La Marche du 1er Mai

[VIDÉO] Howard Zinn, une histoire populaire américaine, extrait du film de Daniel Mermet et Olivier Azam (2015)

L'HISTOIRE DU 1ER MAI - Extrait du film Howard Zinn, une histoire populaire américaine par lesmutins.org

[VIDÉO] Studs Terkel : « il y a 110 ans, ici même, l'histoire a été écrite »

En mai 1996, 110 ans après le massacre de Haymarket Square, le journaliste Studs Terkel rendait hommage à la lutte des travailleurs pour la journée de huit heures. Une églantine au poing, il concluait : « let's keep battling », continuons le combat !

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