vendredi 22 août 2014

ALIEN EOLIENNE


-->

Victimes des éoliennes : mythe ou réalité ?

78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé des études indépendantes. Pour quels résultats ?
Par Jean-Pierre Riou.
L'Académie Nationale de Médecine préconise 1500m d'éloignement entre éoliennes et habitations. Elle demande que soit menée une étude épidémiologique sur les effets sanitaires des éoliennes.
78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé ces mêmes études indépendantes. L'industrie éolienne paye quantité d'études pour accréditer l'idée que le bruit éolien n'est pas nocif pour la santé et nier l'impact des infrasons et basses fréquences1.
Rien de nouveau sous le soleil, les groupes financiers liés au tabac ou à l'amiante ont dû faire de même en leur temps, et l'industrie éolienne n'est pas la seule dans ce cas à l'heure actuelle. L'Acoustical Society of America a publié, cette année, un article du professeur A.N.Salt « How Does Wind Turbine Noise Affect People ? », dans lequel il fustige les liens de certains acousticiens avec l'industrie éolienne et condamne l'absence de référence scientifique dans leur déni du risque sanitaire. À titre d'exemple, l'« Australian Medical Association » (AMA) a publié récemment un rapport tendant à minimiser ce risque.
Le ver est dans le fruit, quelle information sera donc diffusée par le Ministère du Développement Durable et de l'Énergie ou par L'ADEME dont le rôle est de promouvoir l'énergie éolienne ?
En France, l'avis de l'Académie de Médecine n'avait pas dû paraître légitime, s'agissant de notre santé, puisque l'AFSSET a été chargée de se prononcer sur sa pertinence et n'a pas retenu cette mesure de précaution jugeant, entre autres, que « Les avantages de la mise en œuvre d'une telle mesure (1500m) d'application simple doivent être mis en balance avec le frein au développement qu'elle constitue ».
Ce rapport, du reste, est extrêmement sévère à l'encontre des insuffisances des critères de protection des riverains (émergences spectrales, validité des seuils d'exposition, d'application aux bruits impulsionnels…) et constate des nuisances excessives à des distances de l'ordre du kilomètre. Mais qui a lu ce rapport et ne s'est contenté du refus de la distance de précaution ?
Signalons également que le rapport parlementaire de mars 2010 a fait état du manque de documentation de ce rapport AFSSET, qui l'a empêché de se forger sa propre opinion scientifique fondée sur une analyse indépendante et relève au contraire un encadrement des travaux et des sources par l'ADEME et le Syndicat des Énergies Renouvelables ! Mais qui connait cette critique émise par nos parlementaires ?
Et malgré tout, les propos les plus rassurants, dans des études les plus trompeuses, ne peuvent occulter un impact sanitaire inadmissible. Seules les pathologies induites par les infrasons sont obstinément réfutées. Il n'est jamais contesté, en effet, que le bruit des éoliennes altère le sommeil, ou trouble la tranquillité. On oublie juste de rappeler que la santé dépend intimement de la qualité du sommeil et du bien-être dans le cadre de vie.
Il n'est pas contesté, en effet, qu'on puisse entendre ces éoliennes toute la nuit, que le fait de les avoir vues tourner toute la journée rend leur bruit d'autant moins supportable, ni encore, que certaines personnes présentent une plus grande fragilité que d'autres à l'agression par le bruit, ni, enfin, qu'il est prouvé (Janssen et Vos, (sept 2011) ou Pedersen, juin 2009) qu'à dose égale, le bruit éolien est plus difficile à supporter que celui de la plupart des autres sources, ou que leur composante « basse fréquence » est particulièrement dérangeante (Møller et Pedersen (Low-frequency noise from large wind turbines).
Mais qu'en termes charmants ces choses-là sont dites… Après de grandes déclarations du genre « il est scientifiquement prouvé que le bruit éolien n'entraîne pas de détérioration physiologique de l'appareil auditif », ce que personne n'a jamais prétendu, puis des considérations générales sans aucun intérêt du genre de « les infrasons sont des phénomènes naturels présents dans le bruit du vent ou des vagues » ou encore « Les sons et les vibrations produits par les éoliennes n'ont rien d'unique », le florilège commence :
« Certaines personnes peuvent être irritées par les sons produits par les éoliennes. Cette indisposition n'est pas une maladie »

« Certaines personnes peuvent trouver ce son gênant, ce qui serait une réaction qui repose principalement sur les caractéristiques spécifiques des personnes et non sur l'intensité des niveaux sonores »
Il a même été mentionné que ceux qui en retirent de l'argent seraient moins gênés que les autres. (Qui ne seraient alors que de simples jaloux ?)
De telles études ne sont, bien sûr, lues par personne, mais permettent des titres ronflants dans la presse concernant « La vérité scientifique sur l'absence de nuisance sanitaire des éoliennes ». La communication, c'est un métier. Et ce sont des professionnels ! Il est de règle, pour les articles médicaux validés par la communauté scientifique d'être publiés en anglais, citons donc cette revue médicale canadienne (peer reviewed) qui a la bonne idée d'en publier également la traduction française.
Cet article de mai 2013 fait le bilan des symptômes sanitaires liés aux éoliennes et observés (dans un rayon d'1.4km) par les médecins canadiens. Il est plaisant de constater qu'elle cite précisément l'étude évoquée ci-dessus, considérant qu'elle reconnait le dérangement par le bruit et la détérioration du sommeil et, par voie de conséquence, les graves effets sanitaires induits.
Mais qui en parle dans la presse ? Cette causalité est réfutée « sans la moindre référence scientifique » par les défenseurs de l'éolien et « repose sur un manque de connaissance approfondie de la physiologie », affirme le Pr Salt dans l'article cité précédemment. Qui s'en soucie ?
Lorsque les faits sont accablants, l'argument est alors avancé qu'il s'agit d'anciens modèles et que les éoliennes modernes sont silencieuses. Les études évoquées ici datent de 2011 à 2014 et considèrent (Møller et Pedersen) que le principal problème, lié aux basses fréquences est encore pire avec les éoliennes les plus récentes.
Faut il y voir un lien avec la suppression du contrôle des basses fréquences des éoliennes françaises depuis l'arrêté du 26 août 2011 qui les dispense du respect du code de santé publique ?
« Les acteurs du développement de l'énergie éolienne devraient comprendre qu'aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus », c'est du moins la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais, dans lequel il vient de demander, ce 17 juin, l'application d'une distance minimum de 2 km avec les maisons.
Cette conception de la protection sanitaire l'honore.

jeudi 21 août 2014

La politique économique de François Hollande deux ans après

https://drive.google.com/file/d/0B-IzQnOA2SYDeWQ5c3JJREV1UG8/edit?usp=sharing
ou
https://drive.google.com/file/d/0B-IzQnOA2SYDQy1PNk5YNEU2NG8/edit?usp=sharing

Extraits:

 Le terme « socialisme de l'offre » n'a pas plus de sens que son opposé « le socialisme de la demande ». L'offre et la demande ne sont pas des sujets politiques mais des concepts économiques et le choix entre l'une ou l'autre des politiques

Affirmer que « l'offre crée la demande » quand la France sort péniblement d'une récession due à l'effondrement de la demande en Europe est consternant.

Des doutes sur la capacité de résistance du gouvernement face aux Lobbies patronaux commencèrent dès le débat sur le budget pour 2013

Le pari du Président d'inverser durablement la courbe du chômage était l'objectif pertinent pour retrouver la croissance et ce pari pouvait être gagné

Or jusqu'à présent aucun gouvernement n'a été capable de faire plus de 10 milliards de réduction de dépenses par an

En particulier l'une des réformes majeure du programme de François Hollande, celle de l'imposition des revenus, s'est arrêtée à la première étape, alors même qu'elle était la réponse cohérente à une imposition des revenus archaïque

Mais le déséquilibre entre l'effort demandé aux ménages (gel des prestations et du point d'indice notamment) et l'ampleur des allègements accordés aux entreprises n'est optimal ni d'un point de vue social, ni d'un point de vue économique et encore moins du point de vue politique

Pétition
Nous demandons le rétablissement des financements pour les actions collectives d'insertion engagées en 2014; et l'ouverture d'un débat public pour décider collectivement de l'avenir!

http://www.change.org/p/anduze-st-jean-du-gard-associations-d-accompagnement-social-et-%C3%A9conomique-en-danger-la-recyclerie-d-anduze-association-offres-et-demandes

Bradley Manning exige un changement de sexe - Libération

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/21/bradley-manning-exige-un-changement-de-sexe_1084121?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

mercredi 20 août 2014

Anduze la ville où les c..
La guerre des plaques signalétiques aura -t-elle lieu ?

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Où va conduire l'autisme du premier ministre et ce..." :

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Où va conduire l'autisme du premier ministre et ce..." :

Nous sommes à quelques jours de la rentrée mais nous avons les ressources pour savoir ce que nous allons faire de cette rentrée. Il ne s'agit certainement pas de jeter l'éponge, d’autant qu’une « nouvelle couche » se prépare.
Le secrétaire d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification (Thierry Mandon) effectue sa rentrée en suggérant un nouveau beau cadeau aux entreprises, et veut s’attaquer aux seuils sociaux (les différentes obligations qui incombent aux entreprises en fonction de leur taille). « Ce n’est pas un problème de représentation du personnel, c’est d’abord un problème d’un grand nombre d’obligations fiscales, sociales, administratives qui tombent sur les entreprises quand elles changent d’effectif ».
Déjà le ministre du Travail, François Rebsamen, avait tenté il y a quelques semaines de « geler » durant trois ans ces obligations, pour voir si elles « freinent l’emploi ».
Clairement, les vers sont dans le fruit … Des ministres de la droite forte ne feraient pas mieux.
Il y a lieu de mobiliser les salariés, les retraités, les sans emplois et de montrer massivement ce mécontentement.

lundi 18 août 2014

Programme Local de l’Habitat 2014-2019 d’Alès Agglomération

http://www.alescevennes.fr/actualite/articles/pac/actualite/citoyennete...vie.publique/_2014/programme.local.de.l.habitat.2014-2019.d.ales.agglomeration

élection de Miss et Mister Boisset-et-Gaujac




Envoyé par le tarabastier 

Élection de Miss et Mister Boisset-et-Gaujac


Miss Boisset, entourée de ses trois dauphines, et Mister Boisset, en compagnie de son dauphin,
 le jeune Gérard, qui réussi une belle prestation pour sa première participation,
malgré une tenue vestimentaire perfectible.
Un bel avenir s'offre à lui, s'il persévère et peaufine son maintient  !

Où va conduire l'autisme du premier ministre et celui du président ??

Envoyé par JML


« On ne changera pas de politique » titre ce matin le Journal du Dimanche, reprenant les propos du Premier ministre Manuel Valls. Dans une interview donnée au journal, Manuel Valls avertit qu'il est « hors de question » pour le gouvernement de changer de cap.
=> http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203706674397-hors-de-question-de-changer-de-cap-1033544.php

En 2012, le PS avait le pain, le couteau, le beurre, la crémière, la vache et l' étable.
Il était à la tête des régions, de l'assemblée nationale, du sénat. Était à la tête d'un nombre important de villes de + de 100.000 habitants et Hollande était président.

Il avait été élu par défaut avec une petite majorité mais avec un fol espoir des français tant ils en avaient raz le bol du roquet. Face à Sarko, même une chèvre aurait été élus, je le pense réellement aujourd'hui.

Dès le deuxième semestre 2012, la côte de popularité du président se dégradait jusqu'à s'affaler aujourd'hui. Il a changé de premier ministre, mais force est de constater que celui-ci a servi de fusible (en électricité, un fusible sert à protéger la partie de circuit située en amont afin d'éviter que ce dernier dérouille).
Le démissionné n'est pas le responsable de la politique menée puisque avec Valls, la même politique est poursuivie, plus pour le patronat et moins pour les salariés et les retraités.
Il faudrait savoir qui a voté pour Hollande en 2012, le Médef ou les petites gens ???

Avec cette politique le PS aura réussi à mieux faire que le François de 81, il a fait élire le parti de la haine dans un nombre important de petites villes, il a été laminé aux municipales, sans parler des européennes qui ont été catastrophiques (le FN passe la barre des 25%).
Le sénat va basculer aux prochaines élections et je ne parle pas des présidentielles où le PS sera absent du deuxième tour.
Conclusion, aux législatives de 2017, le PS sera réduit au strict minimum à l'assemblée nationale et nombre de députés PS en ont enfin pris conscience, mais ne sont pas entendus.

Grand bravo françois (en minuscule). Tu nous a bien baisé et à cause de ton autisme, vois-tu un peu où tous nous auras conduit en quelques mois. On se souviendra de ton passage car tu ne vas pas durer, par les plus grandes sottises que tu auras commis en si peu de temps.

Il était pourtant possible de faire autrement avec la GRANDE majorité que tu avais, plus de justice sociale, donner du vrai pouvoir d'achat aux français dans la misère, éviter de bloquer les retraites, ne pas faire de si beaux cadeaux au patronat ...

Tu as choisi de faire carrément l'inverse de ce que tu avais promis.

SOIS ASSURE CHER françois, que tu m'as baisé une fois, tu n'auras pas l'occasion de le faire deux fois.
A l'avenir plutôt m'abstenir que de voter PS. Est-ce bien clair ?? mais .... je ne suis pas certain que tu auras tout compris !!

-->

dimanche 17 août 2014

Morse de cirque sur la banquise arctique


20140808 morse de cirque sur banquise Spitzberg par zimprod

il est "mortse" le réboussier !


I've Never Seen the Israel / Palestine Conflict Illustrated More Uniquely Than This



Petit film qui résume assez bien la complexité de la situation politique du Moyen Orient et qui bat sévèrement en brèche tous les discours sur la légitimité de chacun des protagonistes.

Envoyé par BDSM

ALIEN EOLIENNE


Environnement : le nouvel évangile des « Pères verts »

Publié le 13 août 2014 dans Matières premières et énergie

Le zèle des antinucléaires à promouvoir les énergies alternatives rend-il aveugles à ses effets négatifs sur l'environnement et l'économie ?

Par Michel Gay.

Il y avait les Pères Maristes, Jésuites, Dominicains et autres Pères Franciscains. Il y a maintenant les Pères Verts dont les principales congrégations sont des « ONG » (organisations non gouvernementales), des associations d'écologistes antinucléaires et, de manière plus surprenante, l'ADEME, une agence officielle de l'État français.

Les nouveaux prêtres

Tout comme les autres « Pères », ils prêchent l'ascétisme pour une vie future meilleure. Ce sont les nouveaux prêtres d'une écologie radicale. Ils rêvent d'une vie paradisiaque faite de vent et de soleil, sans pétrole, sans gaz, sans charbon et surtout sans nucléaire. Leur idéal est la sobriété forcée et la repentance des péchés commis par les hommes à l'encontre de la planète. Ils se nourrissent de l'angoisse naturelle des populations et de la peur de l'avenir qui leur servent toutes les deux de viatique.

La croix articulée, à trois branches, plantée sur un immense mât d'acier et de béton, appelée « éolienne », ainsi que des panneaux à base d'aluminium, de silicium et de verre, appelés « panneaux photovoltaïques » (PV), sont leurs idoles devant lesquelles ils se prosternent et perdent toute raison.

Le développement des énergies renouvelables, notamment l'éolien et le photovoltaïque, pour réduire les émissions de gaz carbonique (CO2), et l'arrêt des centrales nucléaires (qui paradoxalement n'émettent pas de CO2), semblent être les deux principaux combats de ces nouveaux Pères Verts.

Ils ordonnent et des moines soldats partent de temps à autre à l'assaut de ces temples du diable que constituent les centrales nucléaires. Le député écologiste Denis Baupin écrit en mars 2014 : « la bagarre en vue de la loi Transition énergétique bat son plein » et « la bagarre continue dans tous les lieux où nous pouvons la mener ». Le Directeur « général » de Greenpeace France déclare : « Les adhérents et les électeurs d'EE-LV ont la lutte antinucléaire chevillée au corps. Ce combat historique a forgé la colonne vertébrale de l'écologie politique en France ». Ils excommunient les responsables nucléaires en les discréditant dans les médias qu'ils utilisent comme caisse de résonance pour leurs sermons apocalyptiques.

Effets pervers des Pères verts

Mais l'action des Pères Verts a des effets pervers ! L'Allemagne « vertueuse », championne de la promotion de l'éolien et du photovoltaïque, augmente ses émissions de CO2 (+2% en 2013) depuis l'arrêt de sept réacteurs nucléaires en 2011. Elle est même un des plus mauvais élèves de l'Europedans ce domaine. Le Danemark, tant vanté pour ses champs d'éoliennes à perte de vue, émet plus de CO2 par habitant que la France.
Leur sens de la propagande, leur maîtrise du verbe et leur goût pour les métaphores sont mis au service de leur foi (ou de leur mauvaise foi) antinucléaire, dans presque tous les médias, et notamment sur la chaine de télévision « Arte », pour masquer la réalité et nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Il est cependant étonnant qu'un organisme étatique participe à cette mystification. Ainsi, le document de l'ADEME de mars 2014 intitulé sobrement « L'énergie éolienne » et sous-titré « Produire de l'électricité avec le vent » trompe les lecteurs en mélangeant habilement le vrai et le faux. C'est une technique classique qui fonctionne toujours bien.

Extraits

« Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein développement industriel ».
L'éolien est bien une industrie et non une sympathique énergie de « proximité » : c'est honnête de le reconnaître. Mais elle est en déclin depuis plusieurs années, notamment en Espagne et en Allemagne où des restructurations et des faillites retentissantes ont défrayé la chronique, ruinant au passage de nombreux petits investisseurs « naïfs ».

« Elle présente en effet de nombreux atouts : c'est tout d'abord une énergie renouvelable non polluante qui contribue à une meilleure qualité de l'air et à la lutte contre l'effet de serre ».
Une éolienne est peu polluante directement. Mais c'est surtout la centrale au gaz ou au charbon qui fonctionne quand elle ne produit rien, c'est-à-dire les trois quarts du temps, qui pollue et détériore la qualité de l'air, comme c'est le cas en Allemagne.

- « C'est aussi une énergie qui utilise les ressources nationales et concourt donc à l'indépendance énergétique et à la sécurité des approvisionnements ».
Clairement non. C'est un mensonge caractérisé. Quand le vent souffle peu (moins de 15 km/h), ou pas du tout, l'éolienne ne produit rien et les centrales thermiques à gaz ou au charbon fonctionnent avec des énergies fossiles (gaz et charbon) importées de l'étranger. Vouloir diminuer le nombre de centrales nucléaires (qui importent très peu d'uranium pour une valeur de moins d'un milliard d'euros) et augmenter le nombre de centrales à gaz (en provenance de Russie), ou au charbon (comme en Allemagne) ne « concourt » en rien « à l'indépendance énergétique et à la sécurité d'approvisionnement ». Au contraire, elle aggrave notre dépendance et notre insécurité.

 » Les régimes des vents, différents dans les trois secteurs (façade ouest, vallée du Rhône, côte languedocienne) sont complémentaires les uns des autres ».
C'est encore faux. C'est une fable régulièrement contée aux Français. Une étude conjointe de Jean-Pierre Pervés et de Hubert Flocard publiée en mars 2012 a montré qu'il existe de nombreuses périodes où le vent est absent sur la totalité du pays, et même aussi sur la totalité de l'Europe.

Des compétences discutables

La plupart des analyses de cette agence et des associations de soutien aux énergies renouvelables ne sont que de la poudre aux yeux. Elles utilisent des images propres à frapper les esprits en donnant l'impression que les énergies renouvelables représentent une tendance de fond de notre société pour faire adhérer les Français : « c'est incontournable ». Cette technique rhétorique, dans laquelle excellent nos « Pères Verts », consiste à introduire des idées affublées du sceau de l'expertise à seule fin d'hypnotiser les Français. Et cela fonctionne bien. La vacuité des présentations fondées sur des concepts séduisants et des mots creux ont persuadé des citoyens, et donc aussi des décideurs politiques, que l'avenir appartient aux énergies renouvelables. Leur talent réussit quotidiennement à occulter plus de 20 ans de fiascos à répétitions dans plusieurs pays : États-Unis, Espagne, Italie, Grande-Bretagne et dernièrement l'Allemagne, pays le plus impliqué dans cette impasse ruineuse.

Heureusement, la France est « en retard » dans le domaine des énergies renouvelables. Les énergies du vent et du soleil ont tout pour plaire et pour durer, mais aussi tout pour décevoir et disparaître. Elles sont aujourd'hui affaires de sciences détournées et de faux semblants. Dissipez l'illusion, démystifiez leurs pseudos avantages et vous verrez apparaître l'imposture qui soutient le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.

Comme toute imposture, elle ne résistera pas à la seule épreuve qui compte, celle de la réalité technico-économique. Mais cela peut prendre du temps et engloutir des milliards d'euros pillés dans les poches des consommateurs et des contribuables avant que le château de cartes ne s'écroule.

Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques entraîneront encore des désastres financiers dans de nombreux pays. Il a déjà eu lieu en Espagne, il commence aux États-Unis et en Allemagne.
Des associations comme « Sauvons le climat » et des organismes comme la Commission de régulation de l'énergie et la Cour des comptes, ont montré l'inanité de ces moyens de production d'électricité et tentent de limiter leur développement pour le bien de l'économie française, mais nul n'a réussi encore à arrêter leur folle progression bien orchestrée.

Le peuple commence à être instruit des ruses des écologistes et des commerciaux sans scrupule. Il jette un regard de plus en plus critique sur les énergies renouvelables sensées succéder à l'énergie nucléaire et parées de toutes les vertus. Mais il semble sous-estimer l'urgence d'agir auprès de ses représentants politiques trop souvent passifs et, hélas, parfois complices, pour défendre la qualité de son système de production d'électricité, ses intérêts financiers et son pouvoir d'achat menacé par les Pères Verts.