jeudi 2 août 2018

Nouveau commentaire sur Affaire benalla : les coulisses d’une perquisition....

> La fine équipe de Monsieur Alexandre.
>
> QUEL BEAU TABLEAU! Le cogneur Alexandre Benalla, la mamie des paparazzis Michèle Marchand, dite «Mimi», et l'ex-«journaliste» du milieu Marc Francelet...
> C'est un équipage tout droit sorti ded films de Lautner-Audiard qui est apparu au grand jour à l'occasion de l'affaire de la Contrescarpe.
> Lorsque Benalla a pointé sa trombine au jité de 20 heures de TF1 (27/7), interviewé par Audrey Crespo-Mara, l'épouse de Thierry Ardisson (lequel a bien connu Francelet), il était difficile de ne pas rire. Le castagneur de l'Élysée avait troqué sa grosse barbe, son regard de pitbull et son brassard de flic pour un style propret d'étudiant de première année à Sciences-Po. Petites lunettes, cravate bleue, chemise blanche, veste sombre : ce relooking express, ainsi que la fréquence de ses interviews, était réglé comme du papier à musique. Une communication sur laquelle l'Elysée veille, assisté de la grande copine de Brigitte Macron, Mimi Marchand, patronne de l'agence photo Bestimage.
>
> "Closer" en renfort.
> Alors que TF1 courait après lui depuis une semaine, Benalla et son entourage ont imposé la date de l'entretien, vendredi 27, pile entre la séquence dans «Le Monde» (25/7) et celle à venir dans «Le Journal du dimanche»(29/7). «
> Il nous a dit qu'il n'était libre que le vendredi matin. C'était à prendre ou à laisser. Et on a pris.» explique un confrère de TF1. Une manière aussi pour Benalla, très pro, d'éviter les risques du direct et d'obliger la chaîne à enregistrer sa prestation.
> Autre curiosité : son interview tire-larmes dans le «JDD» sur son enfance à Evreux dans 15 m2 («La fenêtre donnait sur la maison d'arrêt, on s'habillait au Secours populaire...» a été amplement relayé par la presse pipole, notamment «Closer». D'ordinaire moins charitable avec les hommes de l'Élysée, la patronne du magazine, Laurence Pieau, est une vieille amie de Mimi Marchand...
> Le plus rocambolesque, c'est l'entretien accordé au «Monde». Où donc? Dans le salon du revenant Francelet en présence de l'inévitable Mimi. Celle-ci a déclenché l'hilarité en jurant s'être trouvée là par «pur hasard» («L'Express», 26/7) : «J'étais de passage chez Marc Francelet, un ami de quarante ans, pour lui déposer les clés d'une location de vacances à Biarritz.» [...]
>
> Article du Canard Enchaîné du 1/08 signé Christophe Nobili.

tête de voeux -

Motions de censure : le quarté des pires arguments de la macronie

Motions de censure : le quarté des pires arguments de la macronie

Motions de censure : le quarté des pires arguments de la macronie

Après-midi d'exception au palais Bourbon : au lieu de se livrer aux traditionnelles et compassées questions au gouvernement, Edouard Philippe a dû batailler. L'opposition a en effet soumis au vote deux motions de censure. S'ils ont été rejetés par une très large majorité des députés, les deux textes ont néanmoins donné lieu à une organisation des débats peu habituelle : Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF) ont tous deux disposé d'un bon quart d'heure pour assaillir le gouvernement de critiques, avant que chaque président de groupe ne s'exprime à son tour. Et, à l'instar de Valérie Rabault (PS) ou Jean-Luc Mélenchon, beaucoup ont condamné sévèrement et dans le détail la manière dont le gouvernement s'était comporté dans l'affaire Benalla.

Il n'en fallait pas plus pour exaspérer les partisans du président de la République, davantage habitués à une Assemblée docile. Et pour condamner l'attitude de l'opposition, les macronistes ont été piocher des arguments parfois très, très loin… Voici les quatre gagnants de ce festival.

Aurore Bergé mouline contre "les populismes"

Députée LREM des Yvelines et sniper attitrée de la majorité, Aurore Bergé n'a pas digéré ce qu'elle appelle "l'obstruction" de l'opposition mais surtout, le fait que la France insoumise et le Parti communiste votent en faveur de la motion de censure déposée par la droite, tout comme les députés du Rassemblement national. Loin d'y voir le salutaire "dépassement des vieux clivages" qu'elle avait applaudi quand il était prôné par Emmanuel Macron, Aurore Bergé a expliqué sur BFMTV, la mine grave, que "des digues ont sauté" et que l'opposition allait devoir "expliquer l'alliance avec l'extrême gauche et l'extrême droite".

"L'opposition va avoir du mal à faire oublier cette séquence.
Il va falloir expliquer l'obstruction.
Expliquer l'alliance avec l'extrême gauche et l'extrême droite. Des digues ont sauté." @BFMTV

— Aurore Bergé (@auroreberge)

Maniant l'injure ("imposteurs et tartuffes"), l'ancienne membre de LR renvoie tous les partis d'opposition, de la France insoumise au Rassemblement national en passant par le PS et Les Républicains, dans un même sac "populiste". Et Aurore Bergé ne prête à la motion de censure qu'une seule intention : "Tenter de déstabiliser nos institutions". A quoi bon, en effet, traiter toutes les critiques développées lors des discours à la tribune sur la manière dont l'exécutif a géré le cas d'Alexandre Benalla, quand on peut simplement verser dans le complotisme ?

Les voilà tous unis.
Tous unis pour tenter de déstabiliser nos institutions, de créer une affaire d'Etat, d'alimenter les populismes.
Imposteurs et tartuffes.

— Aurore Bergé (@auroreberge)

Brune Poirson perd son temps à l'Assemblée

Les vacances d'été des membres du gouvernement débutent ce vendredi 3 août. Et visiblement, Brune Poirson n'en peut plus d'attendre. La secrétaire d'Etat au ministère de la Transition écologique n'a pas supporté de passer son mardi après-midi à subir les discours de l'opposition. "Je suis dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale depuis 4 heures pour entendre des amis de circonstances parler théorie du complot et fake news", s'est-elle lamentée sur Twitter. "Pas un mot sur le fond, sur les vraies urgences: lutte contre le dérèglement climatique, le chômage, la pauvreté…". D'un autre côté, il aurait été étonnant qu'une motion de censure déclenchée par l'affaire Benalla donne lieu à des envolées lyriques sur la préservation de l'environnement…

Bilan de mon mardi après-midi?
Je suis dans l'hémicycle de l'@AssembleeNat depuis 4h pour entendre des amis de circonstances parler théorie du complot et fakenews. Pas un mot sur le fond, sur les vraies urgences: lutte contre le dérèglement climatique, le chômage, la pauvreté...

— Brune Poirson (@brunepoirson)

Brune Poirson n'en démord pas : comme Emmanuel Macron, elle pense que l'affaire Benalla est une "tempête dans un verre d'eau". "Imaginez vous êtes partis en congés en vous déconnectant entièrement, se figure-t-elle. En rentrant, vous découvrez le dépôt de 2 motions de censure, pas à cause d'un différend économique, de santé ou écologique. Mais pour une dérive certes inacceptable mais individuelle d'un homme de 26 ans !". Sauf que si l'opposition se met à déposer des motions de censure sur chaque désaccord "économique, de santé ou écologique" avec le gouvernement, Brune Poirson va y passer tous ses mardis !

«Imaginez vous êtes partis en congés en vous déconnectant entièrement. En rentrant, vous découvrez le dépôt de 2 motions de censure, pas à cause d'un différend économique, de santé ou écologique. Mais pour une dérive certes inacceptable mais individuelle d'un homme de 26 ans !»

— Brune Poirson (@brunepoirson)

Laurianne Rossi, une mémoire de poisson rose

Laurianne Rossi a fait une entrée fracassante dans le hit parade des analyses politiques improbables : la députée LREM des Hauts-de-Seine a été choquée par le fait que le PS signe une motion commune avec les Insoumis et les communistes. D'après l'élue macroniste, on assisterait là au "dernier reniement", au franchissement du "pas ultime" par le parti à la rose, qui romprait ainsi "avec la social-démocratie et la culture de gouvernement". "Je pense à ses militants (dont j'ai été), je pense à M. Rocard", poursuit la députée macroniste, théâtrale.

Cette motion commune signe le dernier reniement du @partisocialiste. En s'alliant ainsi aux insoumis et aux communistes, le franchit le pas ultime. Il rompt avec la social-démocratie et la culture de gouvernement. Je pense à ses militants (dont j'ai été), je pense à M.Rocard.

— Laurianne Rossi (@lauriannerossi)

Membre du PS pendant quatre ans de 2007 à 2011, Laurianne Rossi n'en a manifestement pas profité pour faire un tour aux archives… Elle aurait sinon appris que bien avant cette motion de censure, socialistes et communistes ont longtemps travaillé ensemble, pendant le gouvernement du Front populaire entre 1936 et 1938, mais également en bâtissant le Programme commun en 1972 et lors des premières années au pouvoir de François Mitterrand. Les gouvernements Pierre Mauroy 2 et 3 comptaient en effet pas moins de 4 communistes dans leurs rangs… ainsi que Michel Rocard, justement.

Benjamin Griveaux récupère à tour de bras

Benjamin Griveaux est remonté encore plus en amont dans l'histoire, en convoquant carrément Jean Jaurès ! Le porte-parole du gouvernement a remarqué que la date d'examen des motions de censure correspondait avec celle de la mort de cette figure de la gauche, assassinée le 31 juillet 1914 par un nationaliste partisan de la guerre. Et il n'a pas hésité à convoquer l'icône sans vergogne, pour justifier... de ne pas trop s'attarder sur l'affaire Benalla : "Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir". Et Benjamin Griveaux de comparer les combats macronistes à Jaurès, qui a "payé de sa vie son combat pour la justice et le progrès". "Ce combat, nous le continuerons inlassablement", conclut le porte-parole de l'exécutif, bravache.

«Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.»
Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès a payé de sa vie son combat pour la justice et le progrès. Ce combat, nous le continuerons inlassablement.

— Benjamin Griveaux (@BGriveaux)

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TON van …
ton abstract jazz art

https://www.youtube.com/watch?v=LigrgxODMpI&feature=share

Affaire benalla : les coulisses d’une perquisition ubuesque - Le Parisien

Affaire benalla : les coulisses d'une perquisition ubuesque - Le Parisien

Affaire Benalla : les coulisses d'une perquisition ubuesque

La lecture des procès-verbaux de garde à vue d'Alexandre Benalla révèle les conditions grotesques dans lesquelles s'est déroulée la perquisition à son domicile d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Au moment de sa garde à vue, Alexandre Benalla assure aux policiers qu'il n'a pas les clés de son domicile. AFP/Thomas Samson

Alexandre Benalla ne s'est guère montré coopératif lors de la perquisition de son domicile d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). L'ancien protégé du Chef de l'Etat a même revendiqué d'avoir en partie fait le ménage avant le passage des enquêteurs.

Même s'il autorise formellement les policiers à se rendre à son appartement, Alexandre Benalla assure qu'il n'en a pas les clés. Seule son épouse, qui, dit-il, se trouverait à l'étranger, en aurait la possession. Et il refuse de donner son numéro de téléphone.

En ce 20 juillet au soir, le transport sur les lieux est donc cocasse. Le serrurier sollicité par les policiers de la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) ne peut pas se déplacer. Et même si le parquet de Paris autorise les enquêteurs à rentrer y compris par la force, l'opération nécessite du matériel lourd compte tenu de la robustesse de la porte. Les policiers sollicitent alors leurs collègues d'Issy-les-Moulineaux qui n'ont pas les moyens nécessaires. Pas plus que l'équipage de la brigade anticriminalité averti. De guerre lasse, à 21h05, les enquêteurs apposent un scellé provisoire.

Avec un serrurier cette fois, ils se représentent le lendemain matin à 6h35 et constatent « l'intégrité du scellé ». La perquisition permet la découverte de différents objets - une médaille de la gendarmerie, des gyrophares…- mais pas de l'armoire forte où sont censés se trouver les trois pistolets et le fusil à pompe du chargé de mission.

Soupçons de dissimulation de preuves

« Pouvez-vous nous dire où se trouvent cette armoire et ces armes ? », interroge le capitaine de la BRDP. « Aucune idée, réplique Benalla, elle a dû être emmenée dans un lieu par une personne mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela. » Et le chef de cabinet adjoint de l'Elysée d'assumer sans fard d'avoir demandé à un mystérieux tiers de les saisir. « C'était simplement par mesure de sécurité », explique-t-il en justifiant sa peur d'un vol par… la présence de journalistes aux abords des lieux.

Cette légèreté ulcère le syndicat de policiers Vigi, partie civile dans le dossier. Par l'entremise de leur avocat Me Yassine Bouzrou, le syndicat a demandé à la juge d'instruction qu'elle sollicite du parquet l'autorisation d'enquêter sur des soupçons de dissimulation de preuves. Pour les plaignants, le scellé – un autocollant — aurait pu être remplacé et le coffre déplacé pendant la nuit. Alexandre Benalla a finalement rapporté lui-même ses armes le 30 juillet.

A noter que les perquisitions dans le cadre de l'enquête ont également permis de découvrir trois pistolets dans les locaux de La République en marche.

mercredi 1 août 2018

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Affaire Benalla: trois pistolets non déclarés découverts au siège d'En Marche!

Le Monde révèle les premiers éléments d'enquête réunis par les juges dans l'affaire qui secoue l'Élysée.

Affaire Benalla: trois pistolets non-déclarés découverts dans les locaux d'En Marches!
AFP
Affaire Benalla: trois pistolets non-déclarés découverts dans les locaux d'En Marches!

POLITIQUE - Le premier chapitre politique de l'affaire Benalla s'est refermé avec le rejet des deux motions de censure. Mais l'enquête judiciaire ouverte à l'encontre de l'ancien collaborateur de l'Élysée notamment pour "violences en réunion" se poursuit. Ce mercredi 1er août, Le Monde révèle les premiers éléments d'enquête réunis par les policiers après plusieurs garde à vue et perquisitions menées dans le palais présidentiel et l'appartement privé d'Alexandre Benalla.

Le résultat d'une visite au siège parisien de la formation En Marche! ont tout particulièrement intéressé les juges. Alors qu'ils s'y rendaient dans le cadre de la mis en examen de Vincent Crase, un employé de LREM présent aux côtés de Benalla dans les vidéos tournées pendant la fête du Travail, les enquêteurs ont retrouvé deux pistolets non déclarés rangés dans une armoire.

Des armes qui viennent s'ajouter à celle que portait Vincent Crase lors des manifestations. "Cette arme n'est pas à mon nom, elle appartient à [LREM], elle est réservée pour la défense du site [LREM]", a-t-il indiqué alors qu'il avait d'abord nié avoir porté cette arme pendant le 1er mai selon Le Monde.

L'appartement de Benalla nettoyé

Le quotidien révèle également certaines découvertes faites au domicile personnel d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans cet appartement, qu'il devait quitter pour un logement de fonction quai Branly, les enquêteurs ont notamment trouvé une partie de l'attirail alloué habituellement aux forces de l'ordre. "Un gyrophare bleu, des clés sur un porte-clés de l'Assemblée, une rampe lumineuse de police", détaille Le Monde.

LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

Mais c'est surtout ce qu'ils n'ont pas découvert qui intrigue justement les enquêteurs. Alexandre Benalla possède quatre armes, censées être rangées dans un coffre fort. Un Glock 43, deux autres pistolets et un fusil Remington qui se sont volatilisés avec l'armoire. Interrogé à ce sujet, Alexandre Benalla a expliqué que ces armes avaient "dû être emmenées dans un lieu sûr par une personne, mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela", niant toute volonté de dissimuler quoique ce soit.

Les enquêteurs ont également découverts -dans le bureau de l'ex-collaborateur à l'Élysée- un document "confidentiel" daté du 5 juillet. Une "proposition de plan de transformation organisationnelle des services" en l'état de "version projet" qui évoque notamment le sujet de la réorganisation de la sécurité du président de la République.

Benalla aurait prévenu l'Élysée le jour même

Outre le résultat de plusieurs perquisitions, les premières investigations mettent en lumière une contradiction majeure entre la version d'Alexandre Benalla et celle de l'Élysée. Lors de son interrogatoire, le proche du président de la République a affirmé, toujours selon Le Monde, qu'il avait informé le palais présidentiel de ses faits de violence dès le 1er mai.

Un déroulé des faits contradictoire avec celui délivré par les deux hommes forts du palais présidentiel Alexis Kohler et Patrick Strzoda. Le premier, secrétaire général de l'Élysée a assuré devant la commission d'enquête du Sénat, qu'il avait été informé des violences commises par Alexandre Benalla le "2 mai dans la matinée." Version confirmée par le second, directeur de cabinet de la présidence, devant les enquêteurs qui affirment que c'est une collaboratrice du service de communication qui l'a informé de l'existence d'images montrant Alexandre Benalla frapper un homme à terre.

L'ancien collaborateur du président de la République affirme, pour sa part, qu'il a prévenu Alexis Kohler le jour même, après dîner, par messages cryptés. Alors qu'il n'a plus le téléphone avec lequel il a communiqué avec le secrétaire général de l'Élysée, Alexandre Benalla affirme qu'il a "conservé les données sur une clé USB". Mais il ne souhaite pas "dire où elle se trouve."

Lors de son audition devant les enquêteurs, le jeune homme de 26 ans a également expliqué avoir refusé de signer un document dicté par Patrick Strzoda début mai visant à "protéger" cet homme fort de la présidence. La responsable des ressources humaines du palais lui aurait "alors dit que cette décision était au nom du directeur de cabinet et qu'il fallait le protéger, de la même façon que le préfet de police." Patrick Strzoda acceptera de modifier le texte, finalement signé par Alexandre Benalla.

À voir également sur Le HuffPost:

Lire aussi :

La révision constitutionnelle star malgré elle des motions de censure

Qui sont les gagnants et les perdants de l'affaire Benalla?

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Autolib’ vous coûtera des millions ! | Contrepoints

Autolib' vous coûtera des millions ! | Contrepoints

Autolib' vous coûtera des millions !

Affaire Benalla : Édouard Philippe, un deuxième round moins flamboyant - Le Point

Affaire Benalla : Édouard Philippe, un deuxième round moins flamboyant - Le Point


Affecte par une mauvaise creve, le Premier ministre a ete nettement moins mordant que lors des questions au gouvernement le 24 juillet.

Affecté par une mauvaise crève, le Premier ministre a été nettement moins mordant que lors des questions au gouvernement le 24 juillet.

© HAMILTON/REA

Affaire d’Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l’affaire Benalla

Affaire d'Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l'affaire Benalla

Affaire d'Etat ou vaudeville… La presse dresse le bilan du premier acte de l'affaire Benalla

Avec le rejet des motions de censure, mardi à l'Assemblée, un chapitre vient de se clore, au moins provisoirement : celui du premier scandale politique de l'ère Macron.

A La Mongie, le 26 juillet, bain de foule du président Emmanuel Macron à l'issue de sa visite au pic du Midi, en pleine affaire Benalla.

La presse locale a observé – avec intérêt, amusement ou dédain – les débats qui ont entouré les deux motions de censure proposées au vote des députés, mardi 27 juillet, à l'Assemblée nationale. Des motions nées de l'affaire Benalla et rejetées, sans surprise, par une majorité de parlementaires.

Lire le récit de la journée :   A l'Assemblée nationale, l'union de la droite et de la gauche sonne le réveil de l'ancien monde

Pour L'Union de Reims, le coup d'essai est raté pour l'opposition, qui n'a pas atteint son but :

« Si Macron était visé, sachant que nul ne peut aller le chercher, selon ses mots, sur le terrain de la responsabilité pénale, c'est le premier ministre qui a essuyé le feu d'une motion pointant non pas sa politique mais les errements d'un proche du président plus boxeur que conseilleur. On voulait démontrer que la république est en danger, ce que personne ne croit et ne voit, alors qu'il suffisait de montrer que la Macronie aussi possède ses marécages… »

Même sentiment du côté du Républicain lorrain, pour qui l'affaire Benalla met surtout en lumière « l'extraordinaire impuissance du Parlement face à l'exécutif ».

« Rien ne permet, dans l'arsenal des Institutions, "d'aller chercher" un président pourtant passé publiquement aux "aveux". Un état de fait qui est finalement beaucoup plus inquiétant que les agissements d'un garde du corps qui rêvait de faire des heures sup dans la police. »

La Presse de la Manche reconnaît les talents d'orateur de Jean-Luc Mélenchon mais, pour le quotidien, « ce qui restera c'est peut-être la manifestation d'une majorité solidaire et engagée, applaudissant un Richard Ferrand plus combatif et plus incisif qu'à l'ordinaire ».

Impact incertain sur l'image du président

La presse s'accorde sur le fait que l'image du président est écornée. Pour L'Alsace, l'affaire Benalla est « de nature à instiller le doute chez ceux qui croyaient à l'ouverture d'une nouvelle ère politique en France avec ce jeune président qui, pour le coup, a ressorti les vieilles ficelles ».

Dans L'Est républicain, Philippe Marcacci estime qu'« au moment de boucler l'exercice, ce long feuilleton laisse un bien mauvais goût dans la bouche. L'état de grâce, ou du moins de bienveillance, est derrière nous. Plus que les faits, la gestion de la crise interroge sur une présidence jupitérienne bien moins exemplaire qu'elle ne le prétend ».

Le Journal de la Haute-Marne note de son côté :

« Du côté du gouvernement, on soutient mordicus que les Français – les électeurs donc – ne veulent plus entendre parler de cette affaire Benalla. Chez LR ou les insoumis, on promet qu'au contraire ils sauront s'en souvenir. A suivre. »

Certains éditorialistes ont eu le sentiment d'assister à une pièce de théâtre. Ainsi, pour Le Courrier picard :

« On nage en plein vaudeville dans cet opéra de quat'sous. Les portes claquent, les auditionnés d'un jour revoient leur copie le lendemain, le ministre de l'intérieur ne sait rien, le président parle entre amis. Il faut venir le chercher, dit-il. Mais on n'entre pas comme ça à l'Elysée. Tout le monde n'est pas Benalla. Edouard Philippe l'a dit hier en substance : Benalla a dû être manipulé par Jacob et Mélenchon. Un instrument. »

Lire aussi :   Du Parlement au gouvernement, les gagnants et les perdants de la crise

Ecran de fumée

Résultat ? Pour Midi libre, le pays vient d'assister à « une séquence importante pour le microcosme politique, beaucoup moins sans doute pour le citoyen lambda qui use les flashs sur les routes et dont le pouvoir d'achat n'a pas tendance à franchement retrouver la forme ». En somme, un feuilleton qui aurait servi à masquer les enjeux politiques bien réels des réformes en cours ou à venir.

C'est le sentiment de Denis Daumin, dans La Nouvelle République du Centre-Ouest :

« Le locataire de Matignon laisse passer les salves et renvoie la balle, ailleurs, très loin du terrain, hors jeu. Un nouvel écran de fumée dans cette affaire Benalla qui, à bien des égards, fut un feu d'artifice, au sens premier du mot. »

Un écran de fumée qui pourrait, au final, servir l'exécutif, selon La République des Pyrénées :

« L'exaltation ambiante autour des agissements d'un conseiller élyséen qui se prenait pour un policier présente finalement l'avantage pour Emmanuel Macron et son gouvernement, au cœur de l'été, de détourner l'attention des nuages qui se profilent à la rentrée sur la situation économique du pays. »

mardi 31 juillet 2018

Que faites-vous lundi 6 août ? Mais… la Foire aux Livres Amnesty !


Bonjour les amis,

Encore une belle année. Un bel été. Un été… chaud ! Et encore un été qui ramène notre Foire aux Livres Amnesty International.

Cette année elle sera ouverte au public les 7-8-9 août, toujours à Anduze.

Comme vous le savez maintenant, nous mettons les livres en place la veille. C'est pourquoi je vous propose de nous rejoindre dès lundi 6 août pour aider à cette mise en place des livres.

Nous avons besoin de vous. Pourrez-vous venir ?

Si vous venez donner un coup de main aux bénévoles du groupe Alès-Gard-Cévennes d'Amnesty International qui organisent cette Foire aux Livres (ce sont les fonds dégagés qui permettent notre activité humanitaire en faveur des Droits de l'Homme), rendez-vous à la salle Marcel Pagnol d'Anduze lundi 6 août à partir de 9 heures (sur le grand parking près du Gardon, entre plan de Brie et pont submersible).

Il y aura du travail pour tout le monde, à la mesure de chacun. Si vous ne pouvez pas venir ou que toute autre raison vous empêche de vous joindre à nous, peut-être quelqu'un de votre entourage peut-il vous représenter ? Amis, famille, tous les bras et toutes les bonnes volontés sont bienvenus !

Besoin d'explications supplémentaires ? Nous prévenir de votre venue ? Envoyez-nous un mail par retour, ou passez-nous un coup de fil :

— Nicole et Daniel Nottet, tél. 06 26 67 15 21 et 06 98 51 87 25

— José Rath, tél. 06 72 03 86 18

— Françoise Lebayon, tél. 06 75 97 00 11

— Jacqueline Tardieu, tél. 06 11 40 35 37

… ou venez sans cérémonie !

A bientôt !

Daniel et Nicole Nottet

lundi 30 juillet 2018

Deux villas corses d'un proche d'emmanuel macron échappent à la démolition - Le Parisien

Deux villas corses d'un proche d'emmanuel macron échappent à la démolition - Le Parisien

Deux villas corses d'un proche d'Emmanuel Macron échappent à la démolition

Une association déplore que la justice n'ordonne pas la démolition de deux villas sur un site protégé, appartenant à Pierre Ferracci, président du Paris FC et ami du chef de l'Etat.

Pierre Ferracci, président du  Paris FC et ami d'Emmanuel Macron, a été condamné à payer une amende pour des villas construites illégalement.  

Dave Winter/Icon Sport)

Des associations de protection de l'environnement ont déploré jeudi une décision de la cour d'appel de Bastia condamnant le propriétaire de deux villas appartenant à Pierre Ferracci, construites sur un site protégé de la baie de Rondinara, près de Bonifacio (Corse-du-Sud), à une amende d'un million d'euros mais épargnant les bâtiments.

«C'est un endroit totalement vierge, en plein espace remarquable, qui a une des plus fortes protections. Le terrain est maintenant ravagé», a regretté Lisandru Plasenzotti, membre de l'association environnementale U Levante, partie civile, avec l'Association bonifacienne comprendre et défendre l'environnement (ABCDE), à l'origine de l'appel dans ce dossier.

A Rundinara - Bunifaziu : Villas Ferracci : pas de démolition !https://t.co/eHFNa9MYho#Ferracci@FerracciMarc#ER#Macron#Speculazionepic.twitter.com/eC4sZGIedK

— U Levante - Officiel (@Ambiante20) 6 juillet 2017

«Le 8 février 2016, en première instance, la chambre correctionnelle du TGI d'Ajaccio avait déclaré la SCI Tour de Sponsaglia, représentée par Pierre Ferracci, coupable d'avoir, entre 2010 et 2013, construit deux villas non autorisées par un permis de construire et l'avait condamné à un million d'euros d'amende, mais pas à la démolition des bâtiments», rappelle U Levante dans un communiqué. Mercredi, la cour d'appel de Bastia a rendu une décision similaire.

Pierre Ferracci, un homme d'affaires proche du président

Ces deux villas construites en plein maquis dans la commune de Bonifacio, appartiennent à l'homme d'affaires Pierre Ferracci, membre d'une famille implantée depuis longtemps dans la région. Il est par ailleurs le père de Marc Ferracci, un ami proche du président Emmanuel Macron. «Pierre Ferracci n'est pas en effet n'importe qui. Fils d'Albert Ferracci, figure de la Résistance et responsable du parti communiste, il préside la société de conseils Alfa et le Paris Football Club», rappelle France Bleu Corse Frequenza Mora.

«L'amende d'un million d'euros est certes élevée mais elle reste futile pour ce genre de personnes. Cette affaire est gravissime car elle crée une jurisprudence qui peut ouvrir la porte à n'importe quoi pour des gens avec de l'argent», regrette Lisandru Plasenzotti.

«Si une famille puissante (financièrement et relationnellement) se permet de construire, sans permis, dans un lieu protégé, vierge, (...) et n'est condamnée qu'à une amende (faible comparée à la valeur estimée des deux villas), sans obligation de détruire, la porte s'ouvre pour une bétonisation illimitée de lieux, pour l'instant indemnes, par des personnes fortunées qui se moqueront d'avoir à payer une amende», renchérit l'association dans son communiqué. «Aucune amende ne peut compenser la flétrissure et seule la démolition et la remise en état pouvaient effacer la souillure», conclut-elle.

Nouveau commentaire sur 🎶 "La Corrida" revisitée pour Macron / Parodie.


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "🎶 "La Corrida" revisitée pour Macron / Parodie" :

A propos de Corrida il faut recentrer sur le local :

Après avoir foiré MERCOIROL
Après avoir foiré le GOLF de St Hilaire de Brethmas
MAX Va-t-il foiré les FUMADES ?

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/dce/telechargeAnonymeDCEEnt.do?selected=3&PCSLID=CSL_2018_u0VIfNKpoG&cycNum=0#

Puisqu'ils profitent de l'été pour pâsser en douce les APPELS d'OFFRE

d'autre squi pourraient vous intéresser ?

La délégation de Service public assainissement qui va être attribuée à VEOLIA :
https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent_detail.do?selected=0&PCSLID=CSL_2018_PmuA5PkpOp


La délégation de Service public pour les TOROS qui va être attribuée au même qu'avant :

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent_detail.do?selected=0&PCSLID=CSL_2018_35vtx_lm92

Pièces de marché les FUMADES

https://www.achatpublic.com/sdm/ent/dce/telechargeAnonymeDCEEnt.do?selected=3&PCSLID=CSL_2018_u0VIfNKpoG&cycNum=0#

dimanche 29 juillet 2018

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une "pathétique" du JDD

Pierre Lescure fustige le "Pulitzer de la com'", Aymeric Caron attaque une "presse aux ordres"

Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une du JDD sur Benalla, "ça devient pathétique"
JDD
Alexandre Benalla: personnalités et anonymes indignés par la Une du JDD sur Benalla, "ça devient pathétique"

POLITIQUE - "Ce que j'ai fait pour Macron." Alexandre Benalla accorde, avec son interview dans le JDD ce dimanche 29 juillet son troisième entretien en quatre jours dans un grand média national. Après Le Monde, le 20 heures de TF1, c'est donc dans Le Journal du Dimanche que l'ancien collaborateur de l'Élysée mis en examen pour "violences en réunion" livre une nouvelle fois "sa vérité."

Et la couverture du JDD, parfois accusé de complaisance à l'égard d'Emmanuel Macron ne passe pas chez tout le monde. On y voit Alexandre Benalla, en costume, rasé, lunettes de vue sur le nez, les bras croisés, semblant s'adresser directement aux lecteurs à côté des mots "ce que j'ai fait pour Macron." "Une formule et une Une qui resteront culte, Pulitzer de la Com'" pour le journaliste et président du Festival de Cannes Pierre Lescure qui se lâche sur son compte Twitter.

Celui qui a également fondé la chaîne Canal+ dénonce une opération "pathétique" qu'il imagine sous l'égide de Mimi Marchand, une papesse de la presse people proche du couple présidentiel.

"Ce que j'ai fait pour Macron ", c'est une formule et une Une qui resteront culte , Pulitzer de la Com' qui perd toute focale!
Y'a pas quelqu'un qui a dit à Mimi Marchand que fallait pas faire le coup de trop... ça devient pathétique, merde!

— Pierre Lescure (@pierrelescure) · Précy-sur-Vrin, France

Pourquoi vous dîtes ça ? Je peux être en désaccord avec un gouvernement et vouloir que le pays soit gérer avec décence... Là,le ridicule touche à l'indignité. Mais si ca vous plaisir de penser ce que vous laisser entendre, sincèrement , je m'en branle.

— Pierre Lescure (@pierrelescure) · Précy-sur-Vrin, France

Pierre Lescure n'est pas le seule à critiquer cette Une. Certains élus et observateurs dénoncent une couverture de l'affaire Benalla trop complaisante de la part du Journal du Dimanche à l'image d'Aymeric Caron qui fustige une "presse aux ordres."

LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

Après le 20h de TF1, a les honneurs du JDD, dans une opération com censée redorer l'image du casseur de manifestants-usurpateur d'identité. Et la presse aux ordres n'existe pas?

— AymericCaronOfficiel (@CaronAymericoff)

La honte du journalisme ?
Ce n° du !
Au sommaire : Benalla, apôtre de la non-violence, vive l'Eglise de Tom Cruise et une énième page de Propagande Hulot.

— PensezBiBi (@pensezbibi)

A la "Une" et sur 3 pages, un portrait complaisant de Benalla par Hervé Gattegno, directeur de la rédaction du JDD. Ce journalisme-là est pitoyable. Il faut le dire. Et le redire !

— Henri Maler (@HMaler)

😂 le monde/TF1/jdd triptyque de la loose... relookage express de base, pimp my Barbouze.
Tu peux emballer du crottin dans du papier de soie tant que tu veux, ça deviendra pas des truffes.

— gaccio bruno (@GaccioB)

D'autres se montrent particulièrement agacés de voir, une nouvelle fois, Alexandre Benalla à la Une des médias.

Pour «une tempête dans un verre d'eau» si l'on en croit et , fait beaucoup de médias ? itw sur puis le 20 h de et aujourd'hui le ? ! Félicitations aux coachs de l' , pour le nouveau Benalla relooké en gendre idéal !

— Patrice VERCHERE (@PatriceVerchere)

Après «Le Monde » et TF1, le JDD. A défaut de s'expliquer devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, est l'invité permanent du Parlement médiatique.

— Dion Jack (@DionJack2)

Méthodologie d'un plan de com huilé
1. Un journaliste de renom atteste de la pertinence du « discours vertébré » de 2. Interview au 20h de TF1 du professionnel venu en aide aux forces de l'ordre 3. Une du JDD, mettre en avant son dévouement..

— ClotildeDeux (@Clotilde_Deux)

Et puis il y a aussi les internautes inspirés, experts en photoshop.

jdd benalla cette une est plus judicieuse

— boulibill (@stefone54)

L'interview-choc de dans le JDD Ahed Tamimi Paris Jamel Debbouze Champs-Elysées Qatar Shaqiri Suède

— DjangoDéchaîné (@CodeNoir_1685)

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