dimanche 15 avril 2018

80 km/h : Néandertal contre la mobilité connectée | Contrepoints

80 km/h : Néandertal contre la mobilité connectée | Contrepoints

80 km/h : Néandertal contre la mobilité connectée

Par Laurent Meillaud.

Ainsi donc, même s'il ne semble guère convaincu par une mesure qu'il ne continuera pas si elle ne marche pas, le président Macron va quand même appliquer le 80 km/h au 1er juillet.

C'est pourtant une décision qui ne passe pas (les trois quarts des Français sont contre et ils vont manifester ce week-end), dont la justification est tout sauf scientifique (expérimentation incomplète, travaux d'aménagement impactant le résultat, argumentaire préparé pour les préfets avec des chiffres fantaisistes) et qui ne servira à rien, si ce n'est continuer à justifier un système de contrôle-sanction automatique qui sert plus à remplir les caisses de l'État qu'à sauver des vies.

On peut se demander, à l'heure de la voiture connectée et du Big Data comment un tel exploit a été rendu possible.

80 km/h : l'exploit du CNSR

Le 80 km/h est né dans un cénacle qui s'appelle le CNSR (Conseil National de Sécurité Routière), un organe dont les « experts » (ils s'y connaissent en automobile comme moi en point de croix) sont censés alimenter en idées une administration qui ne connaît qu'une méthode, la répression. Rappelons qu'elle est reliée au ministère de l'Intérieur, et non aux transports.

Le CNSR, donc, a tenté une première fois de vendre les 80 km/h à l'époque de Valls et Cazeneuve. Refus. Il a été proposé à la place une expérimentation. On connaît la suite. Le bilan est tellement indiscutable que l'argumentation pour le 80 se fonde en fait, non pas sur les tronçons testés, mais sur la baisse de la mortalité constatée lors de l'introduction des radars automatiques en 2002 (baisse de la vitesse de 7% et de la mortalité routière de 37%).

Et ce n'est malheureusement pas une blague. D'ailleurs, le Délégué interministériel à la Sécurité Routière, claironne dans la revue Préventique (N° 157 de mars 2018) que « l'abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h est une décision aussi importante que le déploiement des radars automatiques ». Je me demande quel parallèle on peut faire entre les deux, sachant que dans le premier cas on partait de zéro, alors qu'il y a des milliers de radars partout en France.

Une seule obsession : la vitesse

Il y a juste une obsession à propos de la vitesse. C'est d'ailleurs le seul sujet qui intéresse les associations de victimes, dont on ignore le nombre de membres (et à propos du financement desquelles on peut se poser des questions) mais qui est un lobby très puissant. Bien plus que celui de l'automobile, sur lequel tout le monde fantasme. Appelons cela la dictature des minorités, une spécialité bien française.

Vous trouvez que je les charge un peu trop ? Tous ces brillants cerveaux ont contribué à l'adoption de 80 mesures depuis 2015,  dont l'effet a été nul sur la mortalité routière. Vous connaissez l'adage, on ne change pas une équipe qui gagne….

Ce qui m'a choqué, c'est que lors de la présentation de son plan, le 9 janvier, Édouard Philippe n'a même pas mentionné le fait que l'appel d'urgence embarqué allait devenir obligatoire le 31 mars dans toute l'Europe. Une mesure qui va pourtant sauver bien des vies, elle.

La Sécurité Routière n'en parle pas non plus d'ailleurs. Pas une ligne sur son site, quand la mesure a été appliquée. Le projet SCOOP qui entre en vigueur et qui permet de tester sur 2 000 km une communication en temps réel pour alerter les automobilistes sur les dangers de la route ? Ce projet n'existe pas non plus sur le site de cette administration. Vous n'en trouverez pas de trace non plus sur le site de la Ligue contre la Violence Routière. À la place : la vitesse !

La voiture connectée, bête noire du CNSR

J'en viens à la seconde obsession, celle du smartphone au volant. Incapable de déterminer avec des chiffres scientifiques dans quelle mesure l'usage du mobile a un impact sur l'accidentologie, la Sécurité Routière multiplie à l'envi les campagnes à ce sujet. C'est la faute au portable, na ! Cette obsession est d'ailleurs visible dans les couloirs de cet organisme, où des autocollants dénonçant le téléphone sont collés sur les portes des bureaux.

Reconnaître que la voiture connectée peut sauver des vies est sans doute un crève-coeur pour tous ces grands spécialistes qui connaissent si bien l'automobile. Et pourtant, il va falloir s'y habituer. Parce que l'Europe veut rendre les infrastructures connectées. Parce que l'industrie automobile va de toute façon intégrer des liaisons sans fil (Wi-Fi ITS-G5, 5G) qui vont permettre aux véhicules de signaler mutuellement leur présence et d'échanger des données sur les accidents, les bouchons et les travaux. C'est une révolution qui nous attend !

Mais, qui en parle ? Le déploiement de ces équipements n'a donné lieu qu'à un maigre communiqué, sur le site du ministère de l'Écologie.

Demain, la communication (avec la 5G, le cloud) sera pourtant essentielle pour l'avènement du véhicule autonome. Un thème que met en avant le gouvernement, mais pour lequel une partie de l'administration freine des 4 fers. Et devinez qui n'y croit pas ? Les experts du CNSR !

L'erreur serait de croire que la voiture sera connectée aux infrastructures dans 20 ans, 30 ans, et pour les riches. Erreur. Le monde change très vite et l'innovation se répand à une vitesse étonnante. Mais cela, les « experts » qui arrivent pourtant à influencer le gouvernement ne veulent pas le croire. Ils pensent que le « zéro accident », ce sera en baissant la vitesse et en bridant les véhicules. Une telle débauche de matière grise laisse rêveur.

Comment un président qui veut faire de la France une start-up Nation peut-il accepter une Stupid administration ?

En un mot, céder face aux associations de victimes et aux « fake experts » du CNSR, c'est comme abandonner des terrains aux ZADistes. Le 80 km/h n'est pas un progrès. Il y a bien d'autres moyens de sauver des vies. Et la technologie automobile va permettre de passer un cap, en l'absence d'une politique audacieuse de formation et en l'absence aussi d'investissements dans les infrastructures.

samedi 14 avril 2018

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Vous haïssez Assad uniquement parce que votre télé vous dit de le haïr

https://www.traqueursdelinfo.fr/vous-haissez-assad-uniquement-parce-que-votre-tele-vous-dit-de-le-hair/

Note du reboussier
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Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d’impôts – medias-presse.info

Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d'impôts – medias-presse.info

Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d'impôts

Comme nous l'avions annoncé, le 7 mars au soir s'est tenu, en présence du président de la république Emmanuel Macron, le 33ème dîner annuel du CRIF. Le lieu ? La pyramide du Louvre. Ça ne s'invente pas…

Le couvert était facturé 900 euros ! Habilement, le CRIF présente la facture du dîner en signalant que 800 euros seront considérés comme un don ouvrant droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %.  Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée du CRIF.

Seuls les 100 euros restants correspondent véritablement au prix du repas.

Mais le vice-président du Crif, Yonathan Arfi, tient à préciser que de nombreuses personnalités (ministres, religieux, diplomates, députés, maires, politiques…) sont invitées et ne versent ainsi pas un centime au bénéfice du CRIF. On verserait presque une larme devant tant de générosité désintéressée.

Le dîner du CRIF a été instauré en 1985. «L'ambition de l'organisation créée en 1943 est clairement affichée: il s'agit de porter la voix politique des juifs de France et d'instaurer un dialogue avec les pouvoirs publics. Dès sa création, le Crif a voulu s'inspirer de l'exemple américain de l'American Jewish Committee pour exister en tant que lobby.», lit-on sur le site de la chambre de commerce franco-israélienne.

«C'est un moment de rencontre et de dialogue entre les institutions juives et les responsables politiques», confirme au Figaro Hervé Mariton, député-maire Les Républicains de Crest (Drôme), et lui-même de confession juive.

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Emmanuel Macron est bien le président des riches | Contrepoints

Emmanuel Macron est bien le président des riches | Contrepoints

Emmanuel Macron est bien le président des riches

Par Olivier Maurice.

Les riches n'ont pas besoin d'un Président, ils se débrouillent très bien tout seuls. Je suis le Président de tous les Français.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) · Berd'huis, France

Pour une fois, je suis assez d'accord avec une certaine partie de l'opinion qui ne recueille pas souvent mon adhésion : Emmanuel Macron est bien le président des riches.

En diminuant l'ISF et les charges sociales des salariés, tout en augmentant « en même temps » la CSG et diverses taxes à la consommation, le Président de la République a fait le choix de « réinjecter plus de capital dans l'économie française qui a besoin de mieux se financer » selon les propos du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Cette politique, qui est à l'opposé des multiples efforts passés de relance par la consommation consistant à « réinjecter plus de pouvoir d'achat dans l'économie française qui a besoin de mieux se financer », est donc bien une politique destinée aux riches.

Je suis donc assez d'accord avec l'image de Jean-Luc Mélenchon (eh oui !) : au lieu d'arroser la plante par les racines (relance par la consommation) et espérer que le partage de richesses conduira au paradis des prolétaires, le gouvernement a décidé d'arroser la plante par les feuilles (relance par l'offre) et espère que le ruissellement conduira au même paradis des prolétaires.

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Une politique anti-libérale

Mon accord avec le leader de la France Insoumise s'arrête là : cette « politique des riches » est tout sauf une politique libérale. Les deux versions (la version Robin des Bois qui consiste à prendre aux riches pour donner aux pauvres et la version Jean Sans Terre qui consiste à prendre aux pauvres pour donner aux riches) sont des politiques interventionnistes où l'État s'arroge la maîtrise d'un domaine qu'il ne connait pas et qu'il ne maîtrise pas.

Ce n'est pas en réduisant par l'impôt le pouvoir d'achat des retraités et des automobilistes (pour ne citer qu'eux) que l'on résoudra les problèmes du pays, pas plus que financer par l'impôt le pouvoir d'achat d'emplois aidés n'ait résolu quoi que ce soit.

Pour citer Frédéric Bastiat : ce n'est pas en perfusant le bras droit pour transfuser dans le bras gauche que l'on guérit un malade. Il semble clair que ce n'est pas non plus en perfusant le bras gauche pour transfuser dans le droit que l'on obtiendra de meilleurs résultats.

Surtout qu'une bonne partie du transfert (des riches vers les pauvres ou des pauvres vers les riches) risque fort de se perdre en route dans les méandres de l'administration.

Une politique néfaste

L'économie est une merveilleuse invention du génie humain, un réseau inextricable d'échanges, de contrats, de prêts et de dettes, de dépenses et de thésaurisation. Ce n'est pas une plante à la croissance infinie qu'il faudrait arroser sans cesse pour la faire pousser.

Si l'on voulait utiliser une image, l'économie serait plutôt une éponge aux milliards de cavités et de réseaux, la monnaie étant l'eau qui l'imbibe.

Si l'éponge grossit, il faut plus d'eau pour garder l'éponge humide, si l'éponge diminue, il faut moins d'eau. Mais ces variations se font lentement, au rythme de quelques pourcents par an. Et qu'on le veuille ou non, elles peuvent tout aussi bien se produire dans un sens comme dans l'autre : les progrès techniques et les économies d'échelles faisant diminuer les prix et donc le volume monétaire, tout comme les innovations et leur commercialisation créent de nouveaux réseaux.

Si on enlève de l'eau (que l'on essore l'éponge), celle-ci se rabougrit, sèche, durcit et perd ses propriétés. Si on ajoute de l'eau en excès (si on noie l'éponge), celle-ci se détend et finit par partir en lambeaux. C'est ce qui se produit lorsque l'on manipule la monnaie.

Si on essaie d'essorer une partie de l'éponge pour en arroser l'autre partie, l'eau finira inexorablement par se répartir partout dans l'éponge, sauf que dans l'opération, on aura asséché une partie et noyé l'autre avec tous les dégâts que cela implique.

Car ma métaphore s'arrête là : ce qui compose l'éponge, ce sont des êtres humains.

Que les ponctions fiscales se fassent au profit des riches ou des pauvres, des actifs ou des inactifs, des propriétaires ou des locataires… n'y change absolument rien, tout ce que cette politique arrive à faire, c'est à réduire les échanges, à détruire à petit feu l'économie et la société.

Car ce qu'Emmanuel Macron semble avoir complétement perdu de vue, c'est que ce qui est important n'est pas vraiment l'argent que l'économie dégage, mais les services qu'elle rend aux individus, en leur fournissant nourriture, logement, transport, éducation, santé, etc.

Une politique d'un autre temps

La notion de capital est un avatar inventé au milieu du XIXe siècle et qui n'a absolument plus aucun sens dans le monde moderne, à part celui d'être la dette initiale contractée par une société lors de sa création.

Ce qui était vrai à l'époque de la monnaie métallique ne l'est plus aujourd'hui où la monnaie est une inscription sur des registres et où son cours est corrigé quasiment en temps réel pour en faire  un barème le plus stable possible de notation des prix.

Déposer une fortune à la banque ou déposer des milliers de petites sommes revient exactement à la même chose : les banques recyclent les dépôts, les titres et même les prêts et les dettes et « réinjectent le capital dans l'économie française ». Et comme presque tous les échanges se font par l'intermédiaire des banques, prétendre que l'économie française aurait besoin de « capital pour mieux se financer » est totalement ridicule.

Nous ne sommes plus au XIXe siècle : quasiment chaque individu possède une compte bancaire, des actifs personnels (maison, voiture, électroménager…), de l'épargne, voire des actifs financiers ou industriels. Le « capital » est partagé chez chacun d'entre nous, rendu liquide et « recyclé » par les banques qui, grâce au mécanisme de réserves fractionnaires, ont la capacité de rendre disponible la quantité de monnaie dont l'économie a besoin, et ce de façon quasiment illimitée.

Le capital n'est pas l'apanage d'une classe, mais un réseau inextricable de dettes et de prêts, d'actifs et de titres répartis dans toute la population, le tout multiplié par cent par les banques.

Le seul facteur qui effectivement diminue de façon conséquente cette capacité financière, c'est le trou noir de la dette qui aspire chaque année près de 20% du PIB (entre le déficit et le remboursement des intérêts), l'État obèse qui mobilise 25% des actifs et les monopoles publics qui interdisent toute initiative sur des secteurs entiers de l'économie.

Et sur ces derniers points : absolument aucune réforme significative en vue, uniquement des effets d'annonce et des réformettes, alors qu'il suffirait de peu de choses pour changer totalement le paysage économique : la politique suivie dans de nombreux pays a prouvé que pour un emploi de fonctionnaire supprimé, il s'ensuit 3 emplois créés dans le privé, que la privatisation des activités déficitaires de l'État se traduit toujours par des services bénéficiaires et de bien meilleure qualité, qu'avec le plein emploi les revenus augmentent pour tout le monde.

Alors oui, les Anglais payent plus cher leurs billets de train, mais un conducteur de train anglais gagne deux fois plus qu'en France.

Avoir un président des riches est une bonne chose… à condition que tout le monde soit riche.



Bien sur c'est contrepoint


vendredi 13 avril 2018

CÉVENNES Les « méthodes de voyou » de l’État dénoncées par des maires - Objectif Gard

CÉVENNES Les « méthodes de voyou » de l'État dénoncées par des maires - Objectif Gard

CÉVENNES Les « méthodes de voyou » de l'État dénoncées par des maires

Les maires ont appris il y a quelques jours une baisse de leurs dotations. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

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« Aujourd'hui, il faut être fou pour être maire. » Sylvain André, maire de Cendras, est donc fou… Mais surtout de rage. Il vient d'apprendre que l'État lui supprime 52 000€ de dotations, dont l'essentiel du montant correspond à la Dotation de solidarité rurale (DSR). Et il n'est pas le seul dans ce cas, d'autres communes connaissent le même traitement : Chamborigaud perd 48 700€, Le Martinet (30 000€), Laval-Pradel (50 000€), Saint-Julien-les-Rosiers (80 000€), Génolhac (74 000€), Rousson (plus de 100 000€)...

Cette baisse résulte d'un nouveau mode de calcul qui doit permettre de financer l'effort de solidarité vers les communes les moins favorisées. Mais pour les élus cévenols concernés, la pilule ne passe pas. D'autant que la nouvelle est tombée comme un cheveu sur la soupe, sans annonce préalable, à l'heure où les budgets étaient déjà bouclés : « Personne n'a été prévenu. On nous a dit de ne pas nous inquiéter et de prévoir les mêmes budgets que l'année dernière », soupire Sylvain André. « Au final, cette décision va entraîner des sacrifices importants sur des projets structurants. Aujourd'hui, 85% de mon budget dépend de dotations sur lesquelles je n'ai aucune maîtrise », renchérit Serge Bord, maire de Saint-Julien-les-Rosiers, qui va devoir renoncer à réaliser un cheminement doux dans son village. Au Martinet, Michel Mercier dit être passé « en zone rouge » : « on ne peut plus gérer nos communes, déjà meurtries par d'autres crises économiques. Il y a un ras-le-bol général. »

Un ras-le-bol mais aussi de fortes inquiétudes sur l'avenir des communes. « Avec ces méthodes de voyou, on fait tout pour nous enfoncer et nous tuer à petits feux », fustige Sylvain André. « Je trouverais courageux qu'un président mette en débat la suppression des communes. Qu'on organise un référendum ! », s'enflamme-t-il. Unis dans l'épreuve, les édiles ont interpellé le préfet ainsi que les députés : « On nous répond que c'est la faute à pas de chance. » Un argument bien loin d'apaiser la colère des maires.

Élodie BOSCHET



Envoyé de mon iPad

Lac des Pises



Midi libre le 11 édition Mimes ou Le Vigan
Revers de la première page

L'Histoire d'un combat qui à duré plus d'une année...

Il faut sauver le lac des Pises... La pétition a été lancée en août, il y a deux versions : elles sont toujours d'actualité

Une action de  :

Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.adhca.com, Email: adhca@live.fr 

Les CRS évacuent les étudiants qui voulaient occuper la Sorbonne

Les CRS évacuent les étudiants qui voulaient occuper la Sorbonne

Les CRS évacuent les étudiants qui voulaient occuper la Sorbonne

Une intervention "après trois heures de négociations infructueuses".

PARIS - Les forces de l'ordre sont intervenues ce jeudi 12 avril dans la soirée pour évacuer des étudiants qui se trouvaient à l'intérieur de l'université de la Sorbonne à Paris, a-t-on appris auprès d'une source policière qui a précisé que l'opération s'était déroulée "dans le calme".

Selon le cabinet du recteur, les étudiants réunis en assemblée générale dans la Sorbonne avaient voté "l'occupation" du site, dans le cadre de l'opposition à la réforme de l'accès à l'université, et "après trois heures de négociations infructueuses" avec eux, le recteur a requis l'intervention des forces de l'ordre, comme on peut le voir sur les images ci-dessous.

Les étudiants de la Sorbonne en cours d'évacuation violente par les CRS

— Commune Libre De Tolbiac (@TolbiacLibre)

CRS dans la Sorbonne@cortegedetete @BlocusInfos

— LaMeutePhotographie (@LaMeutePhoto)

Le recteur de cette université, haut-lieu de la contestation estudiantine en mai 68, a demandé l'intervention de la police "avec regret", a indiqué à l'AFP le cabinet du recteur.

"Environ 200 étudiants qui se trouvaient à la Sorbonne depuis le milieu de l'après-midi votaient une 'occupation' et refusaient de quitter les lieux. En début de soirée, le recteur d'académie sollicitait la préfecture de police (PP) afin de procéder à l'évacuation des lieux", a indiqué la PP dans un communiqué. "L"évacuation, qui a concerné 191 personnes, s'est déroulée dans le calme et sans aucune incident", a ajouté la PP.

La Sorbonne a ensuite indiqué que "pour des raisons de sécurité, la Sorbonne sera fermée vendredi et samedi".

La réforme de l'accès à l'université, qui s'apparente selon ses détracteurs à une "sélection" en raison du classement des candidatures des bacheliers, perturbe certaines universités depuis des semaines voire des mois.

A l'université parisienne de Tolbiac, occupée depuis fin mars, le président de l'université Panthéon-Sorbonne avait officiellement demandé mercredi une intervention des forces de l'ordre, mais la préfecture de police de Paris avait indiqué ne pas avoir "donné suite" à cette demande.

Jeudi soir, des forces de l'ordre étaient présentes à l'extérieur de l'université, a constaté un journaliste de l'AFP. Elles ont quitté les lieux vers 23h30, sous les huées de quelque 200 personnes.

Natacha (prénom modifié), installée dans le site de Tolbiac depuis une semaine, a indiqué à l'AFP présente sur place que "dans la soirée les flics sont arrivés et ont encerclé Tolbiac. Ils se sont rapprochés (des grilles) et au bout d'un moment sont repartis". Cette étudiante en histoire a ajouté: "On a va rester ici parce qu'on veut que le gouvernement nous entende. Les gens sont en colère, on le voit partout".

Ambiance à : C'est plutôt la fête.... alors que le dispositif de police est levé.

— Remy Buisine (@RemyBuisine)

LES FLICS HORS DE NOS FACS
VIVE LA COMMUNE DE TOLBIAC

— Commune Libre De Tolbiac (@TolbiacLibre)

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jeudi 12 avril 2018

Augmentation de la CSG : chez Pernaut, Macron rembourse les retraités… à coups de "merci"

Augmentation de la CSG : chez Pernaut, Macron rembourse les retraités… à coups de "merci"

Augmentation de la CSG : chez Pernaut, Macron rembourse les retraités… à coups de "merci"

Invité du journal de 13H de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 ce jeudi 12 avril, Emmanuel Macron a répondu à la colère des retraités provoquée par l'augmentation de la CSG sur leurs pensions.

Retraités, le président de la République a un message pour vous : merci. Et même, six fois merci. A l'occasion de son interview par Jean-Pierre Pernaut au JT de 13H sur TF1 ce jeudi 12 avril, Emmanuel Macron est revenu sur l'augmentation de 1,7% du taux de prélèvement de la CSG appliqué sans contrepartie sur les pensions de retraite supérieures à 1.200 euros brut par mois pour un célibataire. Mais ceux qui espéraient un geste en seront pour leurs frais : assumant sa mesure impopulaire, le président de la République les a payés de mots de gratitude adressés "aux anciens" : "Je vous ai demandé un effort, je vous en remercie". Et d'inviter les retraités à continuer à "participer à la remise en marche du pays."

"Souverain mépris", "citoyens de seconde zone"... Après la diffusion d'un micro-trottoir réalisé par TF1 auprès de retraités exprimant leur désarroi, Emmanuel Macron a contesté ces reproches qui lui étaient faits : "Vous ne m'avez jamais entendu tenir des propos méprisants, a-t-il rétorqué. J'ai demandé un effort aux 60% de retraités qui paient la CSG au taux normal. Moi, j'ai besoin de vous".

"Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille" @EmmanuelMacron dans #LE13H de @pernautjp #EMacronTF1 > https://t.co/L4DDcE0BYR pic.twitter.com/tzmmeC8TB3
— TF1LeJT (@TF1LeJT) April 12, 2018

"Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille"

Interrogé dans l'école de Berd'huis, en Normandie, le Président a ensuite voulu faire œuvre de pédagogie : "Je vais vous expliquer pourquoi je vous ai demandé cet effort". Sujet du cours : le système de solidarité français. Soulignant le chômage de masse mais aussi la récente suppression de "20 milliards de cotisations sociales pour les salariés", le chef de l'Etat a décrit cette décision comme "nécessaire" pour préserver le système de retraite actuel : "Si on ne fait pas cet effort, dans 5 ans, dans 10 ans, on ne pourra plus financer le système des retraites". Concédant que "le retraité" aura moins d'argent à la fin du mois, Emmanuel Macron serre ses deux poings l'un contre l'autre et répète : "Je lui demande un effort, je le sais, je l'en remercie, j'en ai besoin".

Entre d'autres "merci", Emmanuel Macron tente de calmer la grogne des séniors, exprimée notamment dans la rue. En leur rappelant notamment qu'il ne compte pas uniquement sur leur CSG mais leur demande de continuer à s'investir dans la vie de la société : : "Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille. Je compte sur les retraités, s'ils le souhaitent, pour participer à l'opération 'Devoirs Faits' ou pour continuer le travail qu'ils font dans les associations."

Et le président de rappeler aux retraités concernés par l'augmentation de la CSG qu'ils ne sont pas les plus malheureux : "J'écoutais ce monsieur qui a 20 euros en moins par mois, et c'est beaucoup. Mais je lui dis, votre voisin qui est au minimum vieillesse, il a une retraite qui est trois fois inférieure". Avant d'ajouter que pour ce dernier, le gouvernement a augmenté le minimum vieillesse : "Lui, depuis le 1er avril, il a 30 euros en plus. Ça on n'en parle jamais mais je vous le dit". Le message aux retraités est clair : merci surtout… de ne pas vous plaindre.

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La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn - France 3 Occitanie

La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn - France 3 Occitanie

La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn

Une des images dans cet élevage porcin / © L214
Une des images dans cet élevage porcin / © L214

L'association militante diffuse une nouvelle vidéo : après les abattoirs, L214 est parvenu à filmer un élevage d'engraissement porcin dans le Tarn. On y voit des animaux malades, blessés ou même morts. L'association demande la fermeture de l'exploitation.

Par Fabrice Valery

Un bâtiment en piteux état, sale et avec des conditions d'hygiène qui ne sont pas aux normes, des animaux vivants sur des caillebotis souillés, à proximité de rats et de blattes, des cochons blessés avec des blessures infectées, d'autres morts gisant à proximité de l'élevage...

C'est le piteux tableau d'un élevage intensif d'engraissement de porcs, situé à Peyrole, dans le département du Tarn, que l'association L214, qui lutte contre l'utilisation des animaux et les conditions de vie indignes qui leur sont imposées, dénonce dans une nouvelle vidéo fournie à la presse ce 12 avril.

L'association a déjà dénoncé les conditions d'abattage des animaux d'élevage, avec plusieurs vidéo-chocs comme dans l'abattoir de Pézenas dans l'Hérault en 2016.

Cette fois, la vidéo a été tournée courant février 2018 dans les locaux d'une l'exploitation tarnaise. L214 dénonce notamment "les caillebotis obstrués ou le sol en béton non raclé qui obligent les animaux à vivre au milieu de leur excréments". 
Vue extérieure de l'exploitation / © P. Lagorce / France 3
Vue extérieure de l'exploitation / © P. Lagorce / France 3

Des animaux "présentant des blessures sévères", notamment aux oreilles et aux flancs, ne sont pas isolés des autres bêtes, "ce qui ne conduit qu'à aggraver l'état d'infection de leurs plaies", selon L214. Pour l'association, les morsures aux oreilles "sont le signe d'un environnement d'élevage inadapté". L214 stipule également que de nombreux porcs ont la queue coupée, sans doute pour éviter les morsures, et que cette pratique "routinière" est interdite par la réglementation. 

Sur les images, on voit des animaux lécher les plaies de leurs congénères. L214 rappelle que "l'éleveur est tenu de contrôler régulièrement l'état de santé des animaux, d'isoler les animaux malades et blessés dans un endroit sec et confortable et de les soigner". 

L214 a décidé d'alerter la Direction départementale de la Protection des Populations (DDPP) du Tarn sur la situation sanitaire de cet élevage. Elle va également porter plainte contre l'éleveur pour maltraitance par négligence. 
De nombreux animaux portent des blessures infectées / © L214
De nombreux animaux portent des blessures infectées / © L214

La DDPP du Tarn a indiqué à France 3 que l'exploitation avait déjà subi un contrôle en 2014. Selon nos informations, une nouvelle inspection a eu lieu sur place mercredi 11 avril. En cas de constatation de manquements à la réglementation, l'élevage pourrait être fermé. 

Quant à l'éleveur, contacté par France 3 mercredi 11 avril, il a réfuté que ces images aient été tournées dans son exploitation mais a refusé d'ouvrir les portes à notre équipe de reportage.

EN VIDEO / le reportage de Pascale Lagorce et Mathieu Chouvelon : 
Reportage sur l'exploitation mise en cause dans le Tarn