dimanche 8 avril 2018

62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

62 % des jeunes en France prêts à une « révolte de grande ampleur »

Se considérant comme « sacrifiée » et « perdue », 62% des jeunes en France seraient prêts à se révolter selon l'enquête « Génération What ? »

Plus de six jeunes Français sur dix (62 %) seraient prêts à participer à un mouvement de révolte de grande ampleur dans les prochains mois, selon l'enquête « Génération What ? » réalisée auprès de 210 000 personnes âgées de 18 à 35 ans. Quelle que soit leur situation professionnelle, une majorité de jeunes serait tentée par cette éventualité. Cependant, cette envie de révolte concerne davantage les jeunes intérimaires (66 %), les chômeurs (63 %), les CDD, les stagiaires et les jeunes en contrats aidés (61 %) que les étudiants (60 %) et les jeunes en CDI (54 %).

Pessimisme chez les jeunes

L'enquête révèle des avis plutôt pessimistes quant à leurs perspectives d'avenir. En effet, 33% d'entre eux sont persuadés qu'ils ne connaîtront que la crise économique tout au long de leur vie. La promesse de l'élévation sociale de génération en génération est brisée : 45% des sondés pensent que leur vie sera plus difficile que celle de leurs parents, et que celle de leurs propres enfants sera pire encore (43%). Un pessimisme plus prononcé chez les chômeurs et jeunes intérimaires qui n'arrivent pas à se projeter dans leurs avenirs.« L'état du monde, et de la société française notamment, leur inspirent un certain défaitisme au niveau collectif » déclare Anne Muxel, directrice de recherche au centre de recherches de Science Po. Ce pessimisme est lié à un manque de confiance et même d'une méfiance envers la société, le système et les politiques.

En effet, à l'approche des élections présidentielles 2017, le rejet est total puisque 99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus, et 63 % « tous corrompus » ! 87 % n'ont pas confiance dans les responsables politiques et les médias de masse qu'ils jugent « manipulateurs ». L'idée que « c'est la finance qui dirige le monde » reçoit l'accord de 93 % des jeunes. Le système éducatif est jugé durement : pour 68 %, il « ne donne pas sa chance à tous » et pour 87 %, il « n'est pas efficace pour entrer sur le marché du travail ».

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Quelques points positifs…

Le pessimisme collectif des jeunes « est tempéré par un optimisme sur leur capacité personnelle à s'en sortir », explique Anne Muxel. En effet, 63 % adhèrent à l'idée que « quand on veut on peut ». « Les jeunes pensent trouver un certain nombre d'échappatoires et de solutions face à cette société bloquée, jusqu'à envisager de partir : 70 % se disent disponibles pour faire leur vie hors de France », souligne la sociologue.

En outre, ils font encore confiance aux organisations humanitaires (à 63 %). Et ils sont 82 % à approuver l'idée d'un service civil obligatoire en lien avec les questions humanitaires, sociales et environnementales. Par conséquent, leur première préoccupation (52 %) est devenue l'environnement et le souci de l'écologie qui a gagné 19 points en trois ans allant même jusqu'à dépasser l'accès à l'emploi (45 %).

Autre point encourageant, les jeunes disent vouloir s'engager et agir pour le futur.

Une envie de révolte

Pas de travail, ou bien sous-qualifié. Difficulté à se loger ou à faire des plans sur le long terme sans l'indispensable CDI. Désillusion envers les études, qui ne sont plus la clef vers l'emploi désiré. Des inégalités qui ne cessent de s'accroître. Ceci explique le pourcentage élevé de personnes prêtes à mener une révolution.

Les jeunes en ont assez des hommes politiques, habités par l'argent et les intérêts plutôt que par le peuple et ses besoins. Les jeunes en ont assez des politiques soumis et dirigés telles des marionnettes par les lobbies et groupuscules financiers. Les jeunes en ont assez de la gérontocratie au pouvoir qui n'est pas en phase avec les attentes de la jeunesse. Les jeunes en ont assez d'être constamment braqués par ces « chaines d'informations » voulant formater l'opinion publique.

La liste est encore longue. Aucune différence entre les différents parties, aucun programme crédible, sincère et réalisable, toujours les mêmes aux pouvoirs, des mensonges à répétition et des politiques corrompus et coupables : le temps passe et la situation ne s'améliore pas et cela pourrait nous conduire tout droit vers un possible « Printemps Français ».

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Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème | Contrepoints
note du reboussier que penser de ces articles ?

Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème | Contrepoints

Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème

Par Grégoire Dubost.

 

Poursuivi en justice pour « obsolescence programmée », Epson a d'ores et déjà été condamné par un tribunal médiatique. Dans un numéro d'Envoyé spécial diffusé sur France 2 le 29 mars 2018, les journalistes Anne-Charlotte Hinet et Swanny Thiébaut ont repris avec une étonnante crédulité les accusations assénées par l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée), à l'origine d'une plainte déposée l'année dernière contre l'industriel japonais.

Des constats troublants

Certains constats rapportés dans cette enquête s'avèrent effectivement troublants : on y découvre qu'une imprimante prétendument inutilisable peut tout à fait sortir plusieurs pages après l'installation d'un pilote pirate ; quant aux cartouches, elles semblent loin d'être vides quand l'utilisateur est appelé à les changer. La preuve n'est-elle pas ainsi faite qu'un complot est ourdi contre des consommateurs aussi malheureux qu'impuissants ?

La musique accompagnant ce reportage, angoissante, laisse entendre qu'un danger planerait sur ceux qui se risqueraient à le dénoncer. On tremble à l'évocation de cet homme qui « a fini par briser le silence » ; quel aura été le prix de sa témérité ? Un passionné d'électronique susceptible d'assister les enquêteurs vit en marge de la société, reclus loin des villes et de leurs menaces : « il a fallu avaler quelques kilomètres en rase campagne pour trouver un expert », racontent les journalistes. Un expert censé décrypter le contenu d'une puce électronique à l'aide d'un tournevis… Succès garanti.

Les imprimantes incriminées sont vendues autour d'une cinquantaine d'euros. « Le fabricant n'a pas intérêt à avoir des imprimantes de ce prix-là qui soient réparables, sinon il n'en vendra plus », croit savoir l'un des témoins interrogés. Étrange conviction : si un fabricant était en mesure de prolonger la durée de vie de ses produits et d'étendre leur garantie en conséquence, sans en renchérir le coût ni en compromettre les fonctionnalités, n'aurait-il pas intérêt à le faire, dans l'espoir de gagner des parts de marché aux dépens de ses concurrents ?

Vendre de l'encre très chère

De toute façon, pour Epson, l'activité la plus lucrative n'est pas là : « autant vendre une imprimante pas chère pour vendre ensuite de l'encre très chère », souligne une autre personne interrogée, cette fois-ci bien inspirée. Il est vrai qu'au fil du temps, les fabricants de cartouches génériques parviennent à contourner les verrous mis en place par Epson et ses homologues pour s'arroger d'éphémères monopoles  sur le marché des consommables.

Cela étant, même s'il préfère acheter de l'encre à moindre coût, le possesseur d'une imprimante Epson fonctionnelle sera toujours un acheteur potentiel des cartouches de la marque ; ce qu'il ne sera plus, assurément, quand son imprimante sera tombée en panne… Ce constat, frappé du sceau du bon sens, semble avoir échappé aux enquêteurs, qui prétendent pourtant que « les fabricants font tout pour vous faire acheter leurs propres cartouches ». Peut-être cela pourrait-il expliquer l'obligation de changer une cartouche pour utiliser le scanner d'une imprimante multi-fonctions… Mais quelle garantie Epson aurait-il que ses clients lui restent fidèles au moment de renouveler leur matériel dont il aurait lui-même programmé l'obsolescence ? Ils le seront d'autant moins s'ils ont été déçus par leur achat – notamment s'ils jugent que leur imprimante les a lâchés prématurément.

Pourquoi ces aberrations ?

La pertinence d'une stratégie d'obsolescence programmée est donc sujette à caution. Comment, dès lors, expliquer certaines aberrations ? Epson se montre peu prolixe à ce sujet ; sa communication s'avère même calamiteuse ! « Une imprimante est un produit sophistiqué », affirme-t-il dans un communiqué. Pas tellement en fait. Du moins l'électronique embarquée dans un tel appareil n'est-elle pas des plus élaborée. Assistant au dépeçage d'une cartouche, les journalistes ont mimé l'étonnement à la découverte de sa puce : « Surprise ! […] Pas de circuit électrique, rien qui la relie au réservoir d'encre. Elle est juste collée. Comment diable cette puce peut-elle indiquer le niveau d'encre si elle n'est pas en contact avec l'encre ? » Que croyaient-ils trouver dans un consommable au recyclage notoirement aléatoire ? Ou dans un appareil vendu seulement quelques dizaines d'euros ? Quoi qu'en dise Epson, sans doute la consommation de l'encre et l'état du tampon absorbeur sont-ils évalués de façon approximative. Apparemment, le constructeur voit large, très large même ! C'est évidemment regrettable, mais qu'en est-il des alternatives ? Les concurrents d'Epson proposent-ils des solutions techniques plus efficaces sur des produits vendus à prix comparable ? Encore une question qui n'a pas été posée…

Concernant les cartouches, dont l'encre est en partie gaspillée, la malignité prêtée au constructeur reste à démontrer. On n'achète pas une cartouche d'encre comme on choisit une brique de lait ni comme on fait un plein d'essence. Si le volume d'encre qu'elle contient est bien mentionné sur l'emballage, cette information n'est pas particulièrement mise en valeur. D'une marque à l'autre, d'ailleurs, elle n'est pas la même ; elle ne constitue pas un repère ni un élément de comparaison. En pratique, on n'achète pas des millilitres d'encre, mais des cartouches de capacité dite standard, ou bien de haute capacité, avec la promesse qu'elles nous permettront d'imprimer un certain nombre de pages. Dans ces conditions, quel intérêt y aurait-il, pour un constructeur, à restreindre la proportion d'encre effectivement utilisée ? Autant réduire le volume présent dans les cartouches ! Pour le consommateur, cela reviendrait au même : il serait condamné à en acheter davantage ; pour l'industriel, en revanche, ce serait évidemment plus intéressant, puisqu'il aurait moins d'encre à produire pour alimenter un nombre identique de cartouches vendues au même prix. Un représentant d'Epson, filmé à son insu, a tenté de l'expliquer au cours du reportage, avec toutefois une extrême maladresse. Les enquêteurs n'ont pas manqué de s'en délecter, prenant un malin plaisir à mettre en scène la dénonciation d'un mensonge éhonté.

Des allégations sujettes à caution

Force est de constater qu'ils n'ont pas fait preuve du même zèle pour vérifier les allégations des militants qui les ont inspirés. Quand il juge nécessaire de changer le tampon absorbeur d'une imprimante, Epson en interdit l'usage au motif que l'encre risquerait de se répandre n'importe où. Parmi les utilisateurs d'un pilote pirate permettant de contourner ce blocage, « on a eu aucun cas de personnes qui nous écrivaient pour dire que cela avait débordé », rétorque la représentante de l'association HOP. Pourquoi les journalistes n'ont-ils pas tenté l'expérience de vider quelques cartouches supplémentaires dans ces conditions ? À défaut, peut-être auraient-ils pu arpenter la Toile à la recherche d'un éventuel témoignage. « Il y a quelques années j'ai dépanné une imprimante qui faisait de grosses traces à chaque impression, dont le propriétaire avait, un an auparavant, réinitialisé le compteur […] pour permettre de reprendre les impressions », raconte un internaute, TeoB, dans un commentaire publié le 19 janvier sur le site LinuxFr.org ; « le tampon était noyé d'encre qui avait débordé et qui tapissait tout le fond de l'imprimante », précise-t-il ; « ça m'a pris quelques heures pour tout remettre en état, plus une nuit de séchage », se souvient-il. Dans le cas présent, ce qui passe pour de l'obsolescence programmée pourrait relever en fait de la maintenance préventive… Les journalistes l'ont eux-mêmes rapporté au cours de leur reportage : Epson assure remplacer gratuitement ce fameux tampon ; pourquoi ne l'ont-ils pas sollicité pour évaluer le service proposé ?

Ils ont préféré cautionner l'idée selon laquelle une imprimante affectée par un consommable réputé en fin de vie – à tort ou à raison – devrait être promise à la casse. La confusion à ce sujet est entretenue au cours du reportage par un technicien présenté comme un « spécialiste de l'encre et de la panne ». Les militants de l'association HOP témoignent en cela d'une inconséquence patente : ils pourraient déplorer le discours sibyllin des constructeurs d'imprimantes, dont les manuels d'utilisation ou les messages à l'écran ne semblent pas faire mention des opérations de maintenance gracieuses promises par ailleurs ; mais ils préfèrent entretenir le mythe d'un sabotage délibéré de leurs produits, confortant paradoxalement leurs utilisateurs dans la conviction qu'ils seraient irréparables… Si la balle se trouve parfois dans le camp des industriels, ceux-ci ne manquent pas de la renvoyer aux consommateurs ; encore faut-il que ces derniers s'en saisissent, plutôt que de fuir leurs responsabilités éludées par une théorie complotiste.

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samedi 7 avril 2018

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte - occitan-touareg

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte - occitan-touareg

Pont d'Arc, Gorges de l'Ardèche, la colère monte

    Dans ce petit coin de paradis à l'extrême sud du département ardéchois tout semblait calme, le printemps s'installait doucement, et la rivière commençait à charrier son flot de canoéistes du dimanche.

Sauf que des panneaux aux différentes entrés de la RTGA (Route Touristique des Gorges de l'Ardèche) indiquaient que la route était fermée pour cause de travaux à la hauteur du Pont d'Arc.

Étant riverain, il fallait bien aller vérifier ce qui se tramait à une dizaine de kilomètres de mon village.

La rumeur racontait que d'énormes engins de BTP, "remodelaient" le paysage afin de lui redonner toute sa splendeur d'antan.

Les donneurs d'ordres eux racontaient que le but de ces "aménagements" était la mise en valeur de notre patrimoine national (mondial !) et ils œuvraient sous la houlette des plus grands spécialistes et défenseurs de la nature.

Le choc ! Voir photo partielle du résultat...

Suite à ce constat je me décidais à poster un petit coup de gueule sur ma page Facebook.

En tant qu'ancien combattant au sein de l'APGA (Association de Protection des Gorges de l'Ardèche) je croyais que  le citoyen lambda était devenu insensible à ces actes de vandalismes ; il n'en fut rien.

En guère plus de deux jours mon post est partagé plus de 900 fois, accompagné de plusieurs centaines de commentaires, commentaires dénonçant l'horreur de ces travaux.

C'est donc au fil des réactions que je découvre la colère et la fronde qui commençaient à s'organiser sur notre territoire !

Depuis hier un collectif a vu le jour et a créé une page Facebook pour informer de la situation et principalement pour porter des propositions constructives face aux dérives autoritaires des gestionnaires de l'ensemble de ces projets autour de la Combe d'Arc et plus généralement sur l'ensemble de la Réserve Naturelle des Gorges de l'Ardèche.

Cette réaction, un peu tardive, est due au raz le bol des utilisateurs de ce site extraordinaire. Mais, mieux vaut tard que jamais !

Aménagements ayant vocations à interdire l'arrêt en bordure de la RTGA, interdictions en tous genres à l'intérieur de la Réserve, présence policière renforcée au fond des gorges, obligations diverses au nom de "Sainte Sécurité", il arrive un moment où lorsque la pression est trop forte, ça pète !

Pour rappel ce qui arrive en 2018 pour nos gorges est la suite logique de ces vieux projets d'aménagements orchestrés par le Syndicat Mixte d'Équipement de l'Ardèche, dont le premier projet était la construction de la RTGA...

Le sud du département pour nos technocrates aux ordres des bétonneurs n'a qu'une seule vocation : le tourisme.

Ces fonctionnaires payés à l'année oublient sans vergogne que le tourisme même s'il n'est pas à proscrire, n'apporte pas un travail à plein temps pour les jeunes qui veulent vivre au pays.

J'espère que ce réveil durera plus longtemps qu'une seule saison.

Jean-Marc PELLET

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Ce collectif regroupe des bateliers, des kayakistes, des escaladeurs, des spéléologues, des professionnels du tourisme, des amateurs, des randonneurs, des artistes, des cyclistes,des riverains, des propriétaires de terrains dans les gorges, des vacanciers, des pêcheurs, des collégiens, des chasseurs, des écologistes, des plongeurs,  des photographes, nageurs, ... et plein d'autres personnes attachées à défendre les Gorges de l'Ardèche et les activités de pleine nature que l'on y pratique, et le rétablissement de la libre circulation, rétablissement des accès, et des parkings.

Ce que vous avez (peut-être) raté cette semaine

Ce que vous avez (peut-être) raté cette semaine

Ce que vous avez (peut-être) raté cette semaine

Lundi 2 Avril

Cheminot, le train-train de vie d'un nanti

[RADIO] Les retards, c'est lui, la dette de la SNCF, c'est lui, le refus de la concurrence, c'est lui, le preneur d'otages, c'est lui : avec Anatole, conducteur de train à Saint-Lazare, un reportage d'Anaëlle Verzeaux à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/cheminot-le-train-train-de-vie-d-un-nanti

Le JDD : chaque semaine, la noblesse du grand journalisme


Mardi 3 Avril

Scandale ! La France prise en otage

[VIDÉO] Florilège d'usagers pris en otage depuis 1963 ! Mais un privilégié se cache parmi eux : saurez-vous le retrouver ? la-bas.org/la-bas-magazine/la-bas-express/Scandale-La-France-prise-en-otage

Tout peut basculer (1/2)

[RADIO] Avec les étudiants de Tolbiac, première partie du reportage de Sophie Simonot dans la fac occupée, à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/tout-peut-basculer-1-2


Mercredi 4 Avril

Tout peut basculer (2/2)

[RADIO] Avec les étudiants de Tolbiac, seconde partie du reportage de Sophie Simonot dans la fac occupée, à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/tout-peut-basculer-2-2

Lordon et Friot à la Commune de Tolbiac

[RADIO] Interventions de Frédéric Lordon et Bernard Friot à la fac de Tolbiac occupée, à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/lordon-et-friot-a-la-commune-de-tolbiac

Martin Luther King, l'insurgé

[VIDÉO] Aseptisé, édulcoré, récupéré, Martin Luther King n'est pas seulement celui qui a fait le rêve de la fraternité entre les enfants du bon Dieu américain. Toute une partie de son combat social et radical a été passé sous silence. À l'occasion du cinquantième anniversaire de son assassinat, le 4 avril 1968, voici un entretien de Daniel Mermet avec l'historienne Sylvie Laurent : la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Martin-Luther-King-l-insurge


Vendredi 6 Avril

Didier Porte et Christophe Barbier expérimentent les ravages du cannabis

[VIDÉO] Didier Porte Hebdo, la revue de presse indispensable de Là-Bas si j'y suis, à voir ici : la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/didier-porte-et-christophe-barbier-experimentent-les-ravages-du-cannabis


Ludivine Bantigny : 1968, de grands soirs en petits matins

Le 10 avril, rendez-vous au Lieu-Dit à 19h, pour un enregistrement public de l'émission. Daniel Mermet recevra Ludivine Bantigny, historienne, auteure du livre : "1968. De grands soirs en petits matins".

[ENREGISTREMENT PUBLIC] Toutes les infos sur cette soirée au Lieu-Dit ici : la-bas.org/la-bas-magazine/au-fil-de-la-bas/ludivine-bantigny-1968-de-grands-soirs-en-petits-matins


Le Film du mois !

Le nouveau film du mois est arrivé ! En avril, Là-bas vous propose le documentaire de Baptiste Combret et Bertrand Hagenmüller : "Les pieds sur terre" . Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d'une dizaine d'habitants tient le haut du pavé. Agriculteurs historiques, paysans syndicalistes, locataires surendettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien.

[CINÉMA] "Les pieds sur terre", un film de Baptiste Combret et Bertrand Hagenmüller à voir jusqu'au 2 mai sur la-bas.org : la-bas.org/la-cinematheque-de-la-bas/documentaires/les-pieds-sur-terre


La Bibliothèque de Là-bas

Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l'équipe. Vos suggestions sont les bienvenues !

[Les bouquins de Là-bas] À feuilleter ici : la-bas.org/bibliotheque




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vote du budget d'Alès-Agglomération / refus d'adoption par divers élus


Nous saluons le refus de divers élus communautaires de l'adoption du budget d'Alès-Agglo.

En effet, nous avons âprement combattu la loi NOTRe, ou le choix de divers élus alors qu'ils n'y étaient pas contraint, de fusionner avec Alès-Agglo pour la porter à 73 communes.

Un an après, on mesure à quel point il s'agit d'un dépeçage des communes allant dans les logiques destructrices du bien public de ce gouvernement et de ses prédécesseurs :
- transferts de compétences à grande vitesse et avec zèle y compris les compétences non-obligatoires telle l'éducation,
- capacité d'action communale laminée,
- services publics de proximité appauvris,
- éloignement des lieux de démocratie,
- réelles et pertinentes mutualisations intercommunales aux oubliettes, ...

Quel que soit le choix fait hier lors de ce vote du budget, nous savons à quel point nombre d'élus sont soucieux de l'intérêt général et de la vie de leur commune.
Nous en appelons à agir et peser au sein d'Alès-Agglo pour des actions fondées sur l'intérêt général en faisant valoir la voix des citoyens de chacune des 73 communes.

Parti Communiste Français
Section d'Alès


Ci-dessous, la reproduction d'une des interventions explicitant le refus d'adoption du budget :


Intervention budget 2018 Alès Agglo  (Sylvain André Maire de Cendras)

Chers collègues,

J'ai réuni ma majorité municipale mardi dernier pour prendre une décision collective et concertée sur le budget.

Tout d'abord, nous tenons à réaffirmer notre volonté d'être constructifs, comme nous l'avons été tout au long de l'année. Les élus de Cendras ont été très présents dans toutes les commissions, avec pour objectif d'apporter leur contribution aux travaux menés en commun. Pour ma part, et comme beaucoup d'entre vous, j'ai consacré un temps important au Projet de territoire qui est en cours d'élaboration, et à toutes les réunions des Maires. Je profite de cette intervention pour remercier les agents qui nous aident dans ces réunions tout comme l'ensemble des personnels pour leurs engagements au quotidien au service de nos concitoyens.

Pourtant, malgré cet engagement qui a été le nôtre, nous avons décidé de prendre du recul sur les évènements, et de tirer les leçons de cette première phase d'intégration d'Alès agglo.

Il y a un an, alors que nous entrions dans l'agglo contre notre gré, nous portions comme argument notre refus de voir s'imposer à nous une méga structure de 73 communes et 113 délégués. Bien sûr, nous n'avons rien contre les 72 autres communes qui composent cette communauté, au contraire ! J'ai pu rencontrer beaucoup de maires qui œuvrent pour l'intérêt général et la défense de leurs communes.

La problématique vient de la composition de la structure elle-même. Le nombre important de représentants que nous sommes contraint de fait à une certaine centralité qui éloigne le citoyen des pouvoirs de décision, et qui ne permet pas aux élus d'être pleinement acteurs de cet appareil.

Aujourd'hui ce qui anime mon conseil municipal, c'est la défense de nos concitoyens, de la commune elle-même, et la réaffirmation qu'elle est, et reste, un échelon de proximité pertinent, essentiel à la démocratie. C'est bien l'élection où il y a la plus large participation !

Le processus engagé de transférer un maximum de compétences à l'agglo en vidant les communes de tout leur sens, va nous conduire à en faire des coquilles vides, qu'il conviendrait de supprimer. Alors vous me direz : c'est la loi NOTRe, ce n'est pas nous. En effet, une partie des transferts est rendue obligatoire par le législateur, mais nous accompagnons avec zèle ce processus en transférant d'ores et déjà de nombreuses compétences non-obligatoires ! Bien sûr qu'il peut être pertinent de gérer certaines compétences de manière collective, mais cela ne peut pas s'appliquer à celles qui doivent être absolument gérées en proximité, comme l'éducation ! Pour Cendras, l'école est le poumon de notre commune ! Je réitère donc ma demande que soit mis au vote le destin de cette compétence, car il est absolument inadmissible que dans un conseil communautaire dit « démocratique », on laisse passer le délai légal de 2 ans qui permettrait une récupération de la compétence par l'agglomération, sans aucun vote. Et ne prenez pas comme prétexte qu'il faudra revoter les statuts de l'agglo !

Vous allez me répondre aussi : compétence partagée et CIF !

Pour les compétences partagées, c'est une carotte qui aura cours un temps, jusqu'à ce que nous soyons obligés, par la loi ou par les contraintes budgétaires, d'arrêter d'utiliser cette méthode de travail (qui est quand même un transfert d'un point de vue juridique, je le rappelle).

Concernant la volonté affichée d'augmenter notre coefficient d'intégration fiscale, le fameux CIF ! Notre agglo est une des plus intégrées de France, donc il est possible de réduire notre intégration. Et le fameux bonus aux compétences transférées en dotation pour l'agglo ne peut pas être l'alpha et l'oméga de notre politique. Sinon, laissons les techniciens seuls aux commandes et n'organisons plus d'élections pour élire des représentants du peuple !

Pour revenir au budget, le contexte est en effet difficile, avec un encadrement de nos dépenses de fonctionnement limitées à 1,2 %, et une limitation du recours à l'emprunt. Pour moi c'est une véritable attaque à la libre administration des collectivités et donc à la Constitution de notre pays.

Je déplore également l'attitude de l'Etat qui transfère la compétence GEMAPI sans donner, en contrepartie, les moyens de l'exercer. Pire : il ponctionne l'Agence de l'eau pour utiliser l'argent à d'autres fins que la gestion de celle-ci, ce qui oblige l'agglo à activer une taxe dont nos concitoyens devront s'acquitter. Nous pouvons nous féliciter d'avoir prévu de la réduire à 10 € par habitant, au lieu de 40 € comme la loi nous l'autorise. Beaucoup de collectivités n'ont pas fait ce choix courageux.

De même, la volonté de ne pas augmenter les impôts est une bonne chose pour nos concitoyens, qui connaissent également des difficultés. Et ce n'est pas la politique nationale menée actuellement qui va venir les soutenir ! C'est une politique pour les riches organisée par des riches. Pour seul exemple, la casse de Code du travail, la baisse des APL et de l'autre côté la suppression ou la diminution significative de l'ISF, le maintien du CICE, et la chasse très modérée lancée contre la fraude fiscale. Bref, une politique faite par une minorité pour une minorité, au détriment de la majorité.

J'ai la conviction que vouloir être à tout prix attractif pour attirer des entreprises d'un autre territoire est une erreur. Car cela ne crée pas de richesse mais cela la déplace, en créant du chômage ailleurs, et les exemples ne manquent pas d'entreprises qui repartent finalement d'un territoire parce qu'elles ont été sensibles aux arguments du plus offrant. A ce jeu de concurrence entre les territoires, je ne sais pas si nous allons gagner. C'est pour cela que nous défendons une complémentarité des bassins économiques et un développement durable et local. Faisons confiances aux cévenols et apportons la puissance publique au service de leurs projets. Et nous savons compter sur les potentiels de nos territoires ruraux et de montagne. L'une des clés de cette politique est le choix pour un développement économique endogène qui s'appuie sur le savoir-faire et les ressources locales.

Pour ces différentes raisons, et avec l'appui de mon conseil municipal, je vous l'annonce : je ne m'opposerai pas au budget mais je vais m'abstenir.

Parce qu'il faut reconnaître que tout n'est pas blanc ou noir.

Le développement endogène est déjà à l'œuvre dans le cadre de certaines activités.

Il y a des investissements déjà engagés par nos différents EPCI fusionnés, que je ne veux pas remettre en cause.

Il y a des investissements pertinents pour nos concitoyens, je le reconnais.

Le projet du territoire, auquel nous sommes nombreux à avoir contribué, et qui sera voté en juin, semble reprendre de bonnes propositions à mon sens.

L'engagement pris d'aider au développement du parc Humphrey Davy, situé au Nord de l'agglo contribuera à donner un équilibre économique pour ce territoire. C'est un véritable enjeu !

Des actions de développement durable de l'agglo sont à souligner, visant notamment à permettre des économies d'énergie, vont pour moi dans le bon sens.

Le partenariat avec le Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles dans son action est une bonne chose également pour notre territoire, tout comme la volonté de travailler sur la filière bois et sur une charte forestière de qualité avec Patrick Deleuze.

En somme, chers collègues ne prenez pas l'abstention de la commune de Cendras, comme un vote de défiance envers vous ou l'agglo mais comme une abstention prudente et constructive. Prudente, car nous souhaitons réaffirmer notre volonté de défendre la commune comme échelon essentiel de notre démocratie. Constructive, car nous ne nous opposerons pas à la concrétisation des pistes intéressantes qui sont engagées pour l'avenir de notre territoire.

Merci de votre attention.

Grève chez Carrefour : 20 000 salariés en grève ce samedi, selon les syndicats

Grève chez Carrefour : 20 000 salariés en grève ce samedi, selon les syndicats

Grève chez Carrefour : 20 000 salariés en grève ce samedi, selon les syndicats

Environ 450 magasins du groupe Carrefour sont touchés par un mouvement de grève en France, samedi à la mi-journée. Selon la CGT, 20 000 salariés sont en grève.

Des salariés du groupe Carrefour manifestent ce samedi devant un magasin à Marseille.
Des salariés du groupe Carrefour manifestent ce samedi devant un magasin à Marseille. (BORIS HORVAT / AFP)

Les salariés de Carrefour ont lancé "une grève générale" ce samedi dans les magasins du groupe. À la mi-journée, samedi, environ 450 magasins sont touchés par le mouvement de grève, selon la CGT. Le syndicat annonce qu'en tout, 20 000 salariés sur 115 000 sont en grève. Dans le détail, Philippe Allard, délégué CGT, joint par franceinfo, affirme que la totalité des hypermarchés et des entrepôts sont en grève. Moins de la moitié des salariés des Carrefour Market et des magasins dits de proximité sont aussi en grève.

Des mobilisations partout en France

D'après les reporters de France Bleu, on recense des mobilisations ce samedi à Perpignan (Pyrénées-Orientales), où des blocages sont organisés à l'entrée du parking du Carrefour Château-Roussillon. À Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), des dizaines de salariés ont défilé dans la galerie marchande. Des magasins sont aussi fermés, notamment à Meyrol (Ardèche), où le Carrefour Contact de la zone artisanale, menacé de fermeture, n'a pas ouvert.

Une cinquantaine de salariés sont en grève à Riom (Puy-de-Dôme), où les salariés de Carrefour sont aussi mobilisés. À Epinay-sur-Orge (Essonne), plusieurs dizaines de manifestants sont réunis ce samedi. Enfin, à Tours (Touraine), les salariés de Carrefour ont le magasin des Atlantes. Ils ont fait une chaîne humaine à l'entrée du magasin.

Seuls "30 à 40 magasins concernés" selon la direction

Pascal Clouzard, le directeur général de Carrefour France, a déclaré sur franceinfo samedi que seuls "30 à 40 magasins seraient concernés, soit environ 18% de salariés grévistes" à la mi-journée. 

Il n'y a pas de supermarché, ni d'enseigne de proximité touchés par la grèvePascal Clouzardfranceinfo

Pascal Clouzard assure par ailleurs que "le dialogue est permanent, constructif". "Pour preuve, insiste-il, le plan de départs est en voie de finalisation, de négociation. À ce titre, les projets seront renvoyés dans les prochains jours pour signature". Selon lui, "le dialogue n'est pas rompu, il existe de manière permanente, pratiquement quotidiennement".

Carrefour est présent  dans 30 pays et possèdent 5 670 magasins en France. Le 23 janvier, le PDG a présenté son plan de transformation. Il comprend notamment la suppression de 2 400 postes et la baisse de la prime de particpation.