mercredi 18 juillet 2018

Des stars et des champions de pétanque à Anduze

Des stars et des champions de pétanque à Anduze

Des stars et des champions de pétanque à Anduze

  • Le multiple champion du Var Richard Trani et l'humoriste Jean-Marie Bigard
    Le multiple champion du Var Richard Trani et l'humoriste Jean-Marie Bigard Stéphane BARBIER / Midi Libre
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Partager Sport, Anduze, Alès

Jusqu'à tard ce mercredi, avec une finale en soirée, le grand prix de pétanque d'Anduze rassemble des célébrités et des stars du jeu, dont le décuple champion du monde Henri Lacroix.

Pour sa première édition, le grand prix de pétanque d'Anduze a fait un joli carreau. Jusqu'à mercredi soir, l'occasion rare est donnée de voir des grands, très grands, champions de pétanque, Henri Lacroix, Milou Issert, Richard Trani ou Cindy Peyrot, mener la  partie en compagnie du journaliste Jean-Jacques Bourdin (RMC), de l'animateur télé Patrice Laffont ou de l'humoriste Jean-Marie Bigard. Un moment de convivialité organisé à l'initiative du club de la Boule dorée et des commercants anduziens, à partager jusqu'à l'instant de la finale, à partir de 21h30, au parc des Cordeliers.  

BOISSET-ET-GAUJAC Élections municipales le 26 août - Objectif Gard

BOISSET-ET-GAUJAC Élections municipales le 26 août - Objectif Gard

BOISSET-ET-GAUJAC Élections municipales le 26 août

Les habitants de la commune sont appelés aux urnes le dimanche 26 août.

Image d'illustration

À votre carte d'électeur ! Les habitants de Boisset-et-Gaujac sont appelés aux urnes le dimanche 26 août. Un second tour s'organisera s'il y a lieu le dimanche 2 septembre. 

Les administrés procéderont au renouvellement du conseil municipal (23 membres augmentés au plus de 2 candidats supplémentaires) et éliront un conseiller communautaire augmenté d'un candidat supplémentaire représentant la commune de Boisset-et-Gaujac au sein de la communauté d'agglomération d'Alès Agglomération.

Le scrutin sera ouvert le dimanche 26 août 2018 de 8h à 18h. Les déclarations de candidature seront déposées à la sous-préfecture d'Alès, au pôle des collectivités territoriales et du développement local, 3 boulevard Louis Blanc 30100 Alès.

Toutes les informations relatives à l'organisation de ces élections sont en ligne sur le site internet de la préfecture : http://www.gard.gouv.fr/Demarches-administratives/Elections

Centre-ville d'Alès : une cohabitation tendue entre commerçants et "marginaux"

Centre-ville d'Alès : une cohabitation tendue entre commerçants et "marginaux"

Centre-ville d'Alès : une cohabitation tendue entre commerçants et "marginaux"

L'occupation par des marginaux de certains trottoirs alésiens déclenche un ras-le-bol des professionnels.

"Il va finir par y avoir un drame", lâche Franck Pocher, gérant du Café Gambrinus. De nombreux commerçants autour du tout nouveau square Arnaud-Beltrame, mais aussi ailleurs dans le centre-ville d'Alès, affichent un ras-le-bol général.

Des personnes qui occupent des trottoirs, souvent avec leurs chiens et en bande, qu'ils qualifient de "marginaux" leur posent problème. "Quand ils sont en groupe, ils crient, se disputent, il y a les chiens..., abonde Gilles Bourgade, lui aussi gérant du Gambrinus. Ils viennent mendier aux clients. Et le pire, c'est qu'ils sont agressifs."

La dernière fois, il y en a un qui a sorti un couteau !

De nombreuses altercations ont même eu lieu ces dernières semaines : "Lorsqu'on lui a demandé de partir, il s'est énervé et a montré ses parties génitales à toute la terrasse, y compris à des enfants. Les parents sont allés déposer une plainte. Et la dernière fois, il y en a un qui a sorti un couteau !, racontent, lassés, les patrons du café. On n'ose même pas aller faire les papiers dans le bureau par peur qu'il ne se passe quelque chose devant."

Ils espèrent des mesures : "Nous avons envoyé des courriers au maire, au procureur... Nous pensons même à faire des actions avec d'autres commerçants comme placer des pancartes pour alerter sur la situation."

L'économie impactée

Dans une rue adjacente, un autre commerçant se dit lui aussi désemparé. "On a fait une pétition. Comment peut-on revitaliser le centre-ville avec des personnes qui se promènent torse nu en état d'ébriété ?" Il confie même avoir été menacé un soir où il fermait sa boutique : "Sans aucune raison, il m'a dit qu'il avait envie de me poignarder..."

Pour lui, c'est une catastrophe pour l'économie de la ville. "Les gens sont mal à l'aise, ils ne peuvent pas faire de lèche-vitrines. De notre côté, on fait des efforts, on ouvre le dimanche pour certaines occasions, la ville est embellie avec de nouvelles places, des squares. Et d'un autre côté, rien n'est fait pour les marginaux. Je suis sûr que si je me mettais à insulter les gens dans la rue, comme eux, je serais vite réprimandé." Installé depuis un an dans sa ville d'origine, il songe même à partir. "Si on ne fait rien, on va à l'échec."

Il faut parvenir à instaurer un dialogue

Il se sent un peu révolté face à ce mode de vie. "J'ai déjà essayé de discuter avec eux, ils disent que c'est un choix. Il y en a un qui m'a avoué se faire 80 € par jour ! Nous, il arrive que nous fassions 80 heures par semaine !"

"Il faut trouver un terrain d'entente entre leur envie de rester marginaux et la sécurité des commerçants, des passants. Il faut parvenir à instaurer un dialogue", estime Dominique Grinda-Deras, présidente de l'union des commerçants d'Alès.

Réglementation faible

Du côté de la municipalité, on assure prendre en compte de la situation. "Je sais qu'ils piquent des verres sur les terrasses, que c'est insupportable. Mais nous manquons de moyens juridiques, la réglementation est insuffisante", se défend Max Roustan. Le maire affirme avoir déjà discuté de ce sujet avec le tout nouveau sous-préfet, Jean Rampon, "ça pourrait être l'objet de notre première table ronde".

L'élu regrette que les structures mises à disposition de ce type de population ne soient pas suffisamment exploitées. "Elles sont payées par nos impôts, ils ne sont pas à la rue. Ces personnes-là sont différentes des "vrais SDF"."

" J'ai bien conscience que ça pose problème "

La Clède propose un accueil de jour et un lieu de domiciliation pour les SDF et personnes précaires. Les premiers éléments d'hygiène y sont mis à disposition. La structure a enregistré 8 507 passages en 2017, ce qui représente 643 personnes, dont 505 nouvelles. "Ce sont des personnes avec qui nous n'avons pas encore tissé de lien, ici nous créons une relation de confiance avec les personnes accueillies, insiste Michel Bouquet. Il y a un échange avec les travailleurs sociaux sur comment ça se passe dans la rue mais quand ils sont dehors, en groupe, c'est différent. Ça ne crée pas une dynamique positive. J'ai bien conscience que ça pose problème. Il y a eu une évolution depuis environ trois ans, il y a beaucoup plus de violences, d'addictions." Alors La Clède a déposé une proposition à la Direction de la cohésion sociale : "Nous souhaitons faire des maraudes de jour. Un peu sur le même système que celles de la Croix-Rouge mais pour discuter, pour essayer de travailler sur le respect des habitants et des habitations."

Le député LREM Thierry Solère en garde à vue pour fraude fiscale et favoritisme

Le député LREM Thierry Solère en garde à vue pour fraude fiscale et favoritisme

Le député LREM Thierry Solère en garde à vue pour fraude fiscale et favoritisme

Sale temps pour Thierry Solère. Le député LREM (ex-Les Républicains) a été placé en garde à vue ce mardi 17 juillet, rapporte le Monde. Cette évolution intervient six jours après que l'immunité parlementaire de l'élu a été levée par le bureau de l'Assemblée nationale, le parquet de Nanterre ayant expliqué aux députés que la garde à vue était "l'unique moyen de parvenir à l'exécution des investigations". Thierry Solère avait d'ailleurs approuvé cet acte, afin de pouvoir "être entendu" par la police judiciaire.

A l'origine, l'enquête porte sur des faits présumés de fraude fiscale : le député des Hauts-de-Seine aurait omis de payer une partie de ses impôts sur le revenu entre 2010 et 2013, ainsi que la taxe foncière de 2013. Plusieurs charges se sont ajoutées au dossier : trafic d'influence, corruption, abus de biens sociaux, financement illicite de campagne électorale et manquements aux obligations des députés de déclarer leurs intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Le Monde explique que Thierry Solère "est soupçonné de s'être servi de sa position d'élu pour favoriser des entreprises pour lesquelles il travaillait par ailleurs".

Une descente aux enfers depuis la primaire

D'autres soupçons portent sur l'embauche, comme assistante parlementaire, de l'épouse d'un des anciens employeurs de Thierry Solère ; lorsqu'il était conseiller régional LR d'Île-de-France, le quadragénaire travaillait en parallèle pour Aliapur, une entreprise de recyclage de pneus qui le rémunérait 12.000 euros par mois pour un poste de consultant. Et en 2014, Solère avait embauché la compagne d'Eric Fabiuw, l'ancien directeur général d'Aliapur, comme nouvelle assistante parlementaire. Un poste présumé fictif par la justice, ce que Thierry Solère conteste. Autres faits allégués, également démentis par le député LREM : l'obtention de "libéralités" de plus d'un million d'euros sans déclaration de la part d'un promoteur immobilier entre 2011 et 2017, et l'acquisition de trois appartements grâce à de faux prêts.

Le néo-macroniste traverse une période compliquée depuis qu'il s'est fait connaître du grand public en organisant la primaire de la droite, en novembre 2016. Nommé porte-parole de la campagne de François Fillon, il démissionne de ce poste en mars 2017 en raison du tourbillon médiatique et judiciaire qui entoure le candidat LR pour une affaire... d'emploi fictif. Réélu député avec l'étiquette LR en juin 2017 dans les Hauts-de-Seine, Solère est à l'origine de la création du groupe parlementaire Les Constructifs, réunissant des élus de droite prêts à collaborer avec la majorité LREM, ce qui lui permet d'obtenir dans la polémique le confortable poste de questeur de l'Assemblée. Exclu de LR, il passe avec armes et bagages à La République En Marche en novembre 2017 et rejoint la majorité parlementaire, ce qui l'oblige à renoncer à contrecœur à la questure.

En décembre dernier, Thierry Solère est à nouveau fragilisé sur le terrain judiciaire : Le Canard enchaîné révèle qu'il aurait reçu des informations confidentielles concernant l'enquête le visant pour fraude fiscale de la part du socialiste Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice. L'ex-garde des Sceaux a été mis en examen en juin dernier. Quant à Thierry Solère, il est menacé d'exclusion de La République en Marche, Christophe Castaner ayant annoncé en décembre dernier qu'il saisissait le comité d'éthique du parti. Ce n'est pas sa garde à vue qui va arranger ses affaires... 

mardi 17 juillet 2018

SAINT-JEAN-DU-GARD Incendie criminel d'un relais : des habitants sans télévision et téléphone - Objectif Gard

SAINT-JEAN-DU-GARD Incendie criminel d'un relais : des habitants sans télévision et téléphone - Objectif Gard

SAINT-JEAN-DU-GARD Incendie criminel d'un relais : des habitants sans télévision et téléphone

Photo d'illustration / Objectif Gard

Les habitants de la commune de Saint-Jean-du-Gard pourront-ils regarder la finale de la coupe du monde de football dimanche ? Pas certain... Un relais, qui sert à la fois pour le téléphone et la télévision, a été incendié. Les dégâts ont été constatés samedi. L'origine criminelle est incontestable, car le grillage menant au relais installé sur la commune a été découpé et des accélérateurs pour faciliter l'incendie ont été retrouvés au pied de l'appareil. Un acte de vandalisme qui n'est pas revendiqué pour l'instant. De nombreux habitants du village Cévenol et du secteur seraient sans téléphone et sans télévision, ce samedi soir. Une enquête de gendarmerie est en cours....

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Fitch dégrade la note de la SNCF à cause de la réforme ferroviaire

Fitch dégrade la note de la SNCF à cause de la réforme ferroviaire

Fitch dégrade la note de la SNCF à cause de la réforme ferroviaire

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"Fitch estime que le contexte d'ouverture à la concurrence amoindrit l'incitation pour l'État à prévenir un défaut sur une obligation financière." - Anne-Christine Poujoulat - AFP

L'agence de notation Fitch a abaissé lundi la note à long terme de SNCF Mobilités, l'entité chargée de la circulation des trains, tirant les conséquences du changement de statut du groupe à la suite de la réforme ferroviaire engagée par le gouvernement.

"Fitch abaisse SNCF Mobilités à A+" contre AA auparavant, soit une dégradation de deux crans, indique l'agence de notation dans un communiqué.

Cette dégradation, que Fitch avait dit envisager en début d'année, fait partie des "conséquences de la réforme ferroviaire", explique l'agence.

Dans le cadre de la réforme de la SNCF, promulguée fin juin par l'exécutif après plusieurs mois de grèves et de débats parlementaires, l'exploitant ferroviaire va devenir une société anonyme et non plus un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic).

"Un relâchement des liens de SNCF Mobilités avec l'État"

Il est néanmoins inscrit dans la loi que les capitaux de la SNCF sont "publics", "intégralement détenu(s) par l'État" et "incessible(s)".

"Bien qu'un soutien important de l'État soit attendu en cas de besoin, Fitch considère que la perte du statut d'Epic dans le contexte d'ouverture à la concurrence est une indication d'un relâchement des liens de SNCF Mobilités avec l'État", explique l'agence.

En conséquence, elle n'indexe plus son évaluation de la dette de la SNCF à celle de la dette souveraine de la France, qu'elle évalue à "AA", la deuxième meilleure note possible dans l'échelle utilisée par Fitch.

"Fitch estime par ailleurs que le contexte d'ouverture à la concurrence, en autorisant la mise en concurrence par appel d'offres de SNCF Mobilités sur les lignes domestiques, amoindrit l'incitation pour l'État à prévenir un défaut sur une obligation financière", conclut l'agence.   



Envoyé de mon iPad

Le reboussier de retour de l’ enfer
son ami Lucifer vous salut bien

lundi 16 juillet 2018

L’impôt à la source : fiasco en perspective | Contrepoints

L'impôt à la source : fiasco en perspective | Contrepoints

L'impôt à la source : fiasco en perspective

Par Simone Wapler.

L'impôt à la source sera en France un fiasco de plus. Le véritable impôt à la source dont tous nos gouvernants rêvent est l'inflation. Est-elle encore possible ?

L'impôt à la source est une pseudo-réforme du gouvernement Hollande qui n'a jamais été vraiment justifiée sur le fond. Je ne vois pas vraiment en quoi transformer les entreprises en collecteur d'un nouvel impôt en sus de la TVA peut s'appeler « réforme ». Mais avec un peu de communication habile, 58% des Français s'y déclaraient favorables. C'est d'ailleurs peu étonnant dans la mesure où 60% des Français ne paient pas cet impôt.

Si j'étais fonctionnaire à Bercy ou politicienne de carrière déterminée à vivre aux dépens des contribuables, j'aurais proposé de faciliter le recouvrement de l'impôt sur le revenu en imposant par la force légale (décret) la mensualisation et le prélèvement automatique. Mais je ne suis ni fonctionnaire, ni politicienne et j'écris sur les misères des citoyens soumis à la Parasitocratie, mes mauvaises idées sont donc sans conséquences nuisibles.

Entérinée en 2015, cette procédure de prélèvement à la source aurait dû être mise en place en 2018. Son instauration a été reculée à 2019 et pour certaines catégories ce pourrait être 2020… Désormais beaucoup d'élus estiment que finalement ce n'est pas une bonne idée.

Les Échos sur ce sujet :

Richard Ferrand, patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale, s'en serait ouvert directement à Emmanuel Macron : le futur prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, censé entrer en vigueur en janvier prochain, risque de revenir en boomerang dans la face de la majorité. Outre le mauvais timing – les Français verront leur salaire fondre en direct sur leur feuille de paie dès janvier alors qu'ils craignent pour leur pouvoir d'achat – les obstacles techniques se multiplient. Dernier en date, le sort réservé aux salariés à domicile, si complexe que Bercy réfléchit à les exonérer de l'impôt en 2019. Au risque d'un contentieux pour rupture de l'égalité des citoyens.

La Parasitocratie se prendrait-elle finalement au piège de sa turpitude ? Ce serait comique. Et si, comme moi, l'idée d'égalité des citoyens devant l'impôt vous fait glousser de rire, voilà notre matinée égayée (ne me remerciez pas, ce billet est gratuit).

Dans notre belle démocratie, l'arsenal fiscal est conçu pour être inégal. Une majorité reçoit de l'argent « gratuit » et vote pour toujours plus d'avantages dispensés par les élus et financés par une minorité bien ciblée.

Ce qui se voit, au moment de glisser un bulletin de vote, ce sont les avantages. Ce qui ne se voit pas ce sont les nuisances qui en découlent. Si la majorité s'aperçoit que finalement son argent gratuit lui coûte très cher, la Parasitocratie est en danger.

La plupart des « souverainistes » enragent car ils ont perdu la main sur l'impôt le plus juteux, celui dont l'assiette est la plus large : l'inflation. Avec l'inflation, un gouvernement sans s'encombrer de lois ou de discussions budgétaires vole facilement tous ceux qui stockent de l'argent. C'était l'impôt à la source souverain par excellence.

Désormais, la Parasitocratie politique nationale est tributaire de la Parasitocratie financière de la Banque centrale européenne et de celle des instances européennes ayant lâché la « souveraineté monétaire ».

Comment lever l'impôt à la source, l'inflation, avec la « guerre commerciale »

De l'autre côté de l'Atlantique, Trump, comme tous les adeptes du levier du crédit et de la dette, sait que l'inflation est son amie.

Trump va peut-être réussir à lever cet impôt magique qu'est l'inflation grâce à sa « guerre commerciale ».

Sa « guerre commerciale » renchérit toutes sortes de produits et ses effets commencent à se voir dans les chiffres d'inflation.

Récemment, l'indice des prix à la production intermédiaire (les dernières étapes, juste avant le produit final) a bondi, franchissant en rythme annuel le cap des 3%.

Les prix du bois (effet des taxes sur les bois canadiens et chinois), des services de blanchisserie (effet des taxes sur les lave-linge) sont déjà en forte hausse.

En plus des taxes à l'importation, le rebond des prix du pétrole a renchéri les prix des transports.

Tout va bien. Les benêts applaudissent la défense des travailleurs dont les salaires n'augmentent pas.

Les citoyens américains ne le voient pas encore mais le prélèvement à la source de l'impôt-inflation semble bien se mettre en place.

Ce qui permet de méditer le principe de notre économiste Frédéric Bastiat :

Dans la sphère économique, un acte, une habitude, une institution, une loi n'engendrent pas seulement un effet, mais une série d'effets. De ces effets, le premier seul est immédiat ; il se manifeste simultanément avec sa cause, on le voit. Les autres ne se déroulent que successivement, on ne les voit pas ; heureux si on les prévoit. […]

Mais cette différence est énorme, car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa. […]

Du reste, il en est ainsi en hygiène, en morale. Souvent, plus le premier fruit d'une habitude est doux, plus les autres sont amers. Témoin : la débauche, la paresse, la prodigalité. Lors donc qu'un homme, frappé de l'effet qu'on voit, n'a pas encore appris à discerner ceux qu'on ne voit pas, il s'abandonne à des habitudes funestes, non-seulement par penchant, mais par calcul. Ceci explique l'évolution fatalement douloureuse de l'humanité. L'ignorance entoure son berceau ; donc elle se détermine dans ses actes par leurs premières conséquences, les seules, à son origine, qu'elle puisse voir.

Au temps de Bastiat, la Parasitocratie n'avait pas la prétention de piloter l'économie. Elle se contentait encore de taxer. Elle a depuis fait des progrès, hélas…


dimanche 15 juillet 2018

Nouveau commentaire sur Debré: envers Macron, le doute après la bienveilla....

> Extrait éditorial de Denis SIEFFERT intitulé «L'imposture macronienne» et parue dans le magazine Politis du 12 au 18 juillet 2018.
>
> «.../...En fait, il faudrait interdire à Emmanuel Macron de prononcer le mot « social ». Chaque fois qu'il en fait usage, c'est aux dépens des pauvres ou des salariés. À tel point qu'on se demande si son « plan pauvreté », il faut l'espérer ou le redouter. Beaucoup de commentateurs, et ses «marcheurs» les plus ardents, l'aident à nous égarer quand ils nous promettent un « tournant social » pour la rentrée. Les engagements budgétaires pris à Bruxelles permettent d'autant moins d'y croire que les cadeaux fiscaux faits aux riches ont déjà mis la France en difficulté au regard de l'épure européenne.
> Quant à l'idée que la deuxième partie du quinquennat serait pour les classes moyennes ou inférieures, on nous l'a déjà servie. C'était, souvenez-vous, Pierre Moscovici, ministre de l'Économie de François Hollande… Mais, surtout, cette vision naïve d'un rééquilibrage social résulte d'une sous-estimation de ce qui se joue actuellement. Emmanuel Macron ne prend pas seulement des décisions qui profitent aux riches, et qui pourraient un jour être compensées par des mesures « de gauche » ; il attaque des structures qu'il détruit de façon irréversible.../...»

Quand la garde royale délire complètement (clashs, fanfare, chutes)

https://youtu.be/8bFhmdkN5pU

VIDEO. La Patrouille de France s'est emmêlée les pinceaux dans les couleurs du drapeau

VIDEO. La Patrouille de France s'est emmêlée les pinceaux dans les couleurs du drapeau

VIDEO. La Patrouille de France s'est emmêlée les pinceaux dans les couleurs du drapeau

La séquence n'est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Certains imaginant même que le choix de couleurs était volontaire.

Bleu-blanc-rouge, ou cette année plus tôt rouge-bleu-blanc-rouge. Les Alphajet de la prestigieuse Patrouille de France se sont trompés dans l'affichage des couleurs du drapeau tricolore, avec un fumigène rouge mal placé, lors du défilé aérien du 14-Juillet, samedi. L'armée de l'air et le ministère de la Défense ont confirmé à franceinfo que ce n'était pas prévu au programme. "Ce n'était pas souhaité, c'est une erreur", a reconnu sur franceinfo le colonel Cyrille Duvivier, porte-parole de l'armée de l'air.

La scène a rapidement fait le tour du web. Des internautes se sont amusés de la confusion.

Mais !!!! La patrouille de France a merdé les couleurs !!! Il se passe quoi cette année ?!!

— William Réjault (@williamrejault)

Excellent drapeau rouge bleu blanc rouge dans le ciel de Paris.

— Pandov Strochnis ) (@tcatf_)

Quand tu confies à Regis de charger les cartouches de couleurs de la patrouille de France

— La Po17ice (@La_Pollice)

🚨 : Petite boulette de la part de la Patrouille de France qui nous propose un drapeau rouge, bleu, blanc, rouge ! ✈🇫🇷

— INFOS TV (@InfosTV_Off)

"Un remplaçant"

D'autres internautes ont affirmé dans le même temps qu'il s'agissait d'un geste volontaire. Car cette année, trois blessés de guerre issus des forces spéciales sont montés à bord des avions de la Patrouille de France. Ce fumigène rouge aurait symbolisé le sang versé par les blessés. Mais il y a bien eu un erreur.

"La Patrouille de France évolue normalement à huit, et lors du 14-Juillet, elle se présente à neuf", explique Cyrille Duvivier. "Le neuvième, c'est le remplaçant. Et la particularité du remplaçant dans la Patrouille de France, à la distinction d'un sport collectif, c'est qu'il peut prendre toutes les positions. Il est donc le seul à avoir les trois couleurs. Il faut donc qu'on sache pour quelle raison, précisément, cette couleur n'a pas été la bonne", a ajouté le porte-parole de l'armée de l'air.

Le président Emmanuel Macron a ouvert samedi les festivités du 14-Juillet en descendant les Champs-Elysées au côté de son chef d'état-major des armées, avant le début du traditionnel défilé militaire donné en ce jour de fête nationale.

14 juillet: deux motards de la Garde républicaine chutent pendant leur c...

https://youtu.be/MIJRHQTdHKg