mardi 1 mai 2018

Fête du travail: même le 1er mai n'a pas réussi à mettre tous les syndicats d'accord

Fête du travail: même le 1er mai n'a pas réussi à mettre tous les syndicats d'accord

Fête du travail: même le 1er mai n'a pas réussi à mettre tous les syndicats d'accord

Cela fait six ans que tout le monde n'a pas défilé derrière une banderole commune.

Stephane Mahe / Reuters
Même le 1er mai n'a pas réussi à mettre tous les syndicats d'accord.

POLITIQUE - Nous sommes le 1er mai 2012. Dans l'entre-deux tours de la présidentielle qui oppose François Hollande et Nicolas Sarkozy, la CGT et la CFDT défilaient derrière les mêmes banderoles pendant que le candidat UMP fêtait "le vrai travail" au Trocadéro. C'est la dernière fois à l'occasion du Fête du travail. Et, bien que Force ouvrière ait fait cavalier seul cette année-là, il s'agit d'un souvenir d'unité syndicale que certains ont essayé de relancer. En vain.

Même en ce printemps de commémoration de Mai-68, pas plus que le 1er mai 2017 alors que le Front national était qualifié pour le second tour de la présidentielle, les principaux leaders syndicaux ne font front commun. A l'approche du premier anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron, le climat social est électrique, les mobilisations vont des pilotes d'Air France aux salariés des Ehpad en passant par les étudiants, et pourtant chacun sera dans son coin.

Il y a quelques semaine, Philippe Martinez avait convié tous ses homologues à le rejoindre dans les rues de Paris. Solidaires (qui n'a pas atteint le seuil de représentativité au niveau interprofessionnel) a répondu présent. Mais c'est à peu près tout, si bien que le leader de la CGT devra surtout compter sur les forces cégétistes pour faire grossir les rangs du cortège parisien qui s'élancera en début d'après-midi de la place de la Bastille pour rejoindre celle d'Italie.

L'union sectorielle mais pas plus

Sur une ligne pourtant plus virulente vis-à-vis d'Emmanuel Macron que son prédécesseur Jean-Claude Mailly, Pascal Pavageau ne mène pas Force ouvrière dans la rue; des militants FO seront tout de même présents en Ile-de-France. Laurent Berger ne manifestera pas non plus; le secrétaire général de la CFDT -premier syndicat du privé- organise un "1er-Mai culturel et revendicatif", autour de la diffusion en avant-première d'un film italien, "7 minuti", sur les ouvrières d'une usine textile. L'Unsa se joint à cette manifestation.

La convergence des luttes que promeut la CGT n'est "pas la tasse de thé de la CFDT", justifie le leader de cette dernière qui préfère les luttes professionnelles. Cette configuration est la plus à même de garder un cadre syndical sans tomber dans des considérations plus politiques. "Cheminots et fonctionnaires tiennent à ne pas mélanger leur mouvement dans quelque chose de plus global", estime dans le Monde la numéro deux de la centrale réformiste, Véronique Descacq.

Dans ces deux secteurs, c'est pourtant bien une lutte unitaire qui se joue. Depuis un mois, et bien que les taux de grévistes commencent à chuter, le mouvement reste par exemple très uni (de Sud-Rail à la CFDT) autour de la grève saute-mouton contre la réforme de la SNCF. C'est d'ailleurs l'intersyndicale au grand complet qui a appelé à des manifestations jeudi 3 mai. Chez les fonctionnaires, la CFDT et l'Unsa qui étaient en retrait ont appelé leurs adhérents à rejoindre la journée du 22 mai.

Les syndicats perdus face à la stratégie de Macron

"Il y a un décalage entre les postures confédérales et la réalité de terrain", dénonce dans Libération Philippe Martinez qui voudrait faire discuter plus régulièrement les responsables des syndicats. A ce titre la réunion au sommet organisée il y a quelques semaines a été un échec cuisant. "On doit voir ce qui nous rassemble. On tombe trop souvent dans le jeu de la division organisée par d'autre", reprend le leader cégétiste. Sous-entendu le gouvernement qui aime bien diviser pour mieux régner.

Jusqu'à présent, cela a souri à l'exécutif qui a fait passer sans trop d'encombre ses ordonnances réformant le code du travail. Pour Emmanuel Macron qui ne croit pas à la "coagulation des luttes", ce 1er-mai n'est qu'une nouvelle étape dans le travail de transformation du pays qu'il a entrepris. "Faudrait-il que l'on modifie notre projet à la moindre contrariété, se demande un cadre du groupe LREM. On savait que l'on rencontrerait des inquiétudes. On ne bouge pas."

Preuve que cela n'inquiète guère l'Elysée, le chef de l'Etat sera en Australie -à plus de 15.000 km de Paris- quand les manifestants défileront. "C'est la convergence de nos agendas respectifs avec les dirigeants australiens", sourit un proche. "On ne va quand même pas caler son agenda sur celui de la mobilisation sociale", balaye un autre, encore plus ferme.

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Bruno Le Maire met en danger l’assurance-vie | Contrepoints

Bruno Le Maire met en danger l'assurance-vie | Contrepoints

Bruno Le Maire met en danger l'assurance-vie

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Bruno Le Maire a dévoilé son projet de réforme de l'épargne. La fiscalité de l'assurance-vie ne devrait pas être touchée, mais l'épargne-retraite devrait être encouragée par la possibilité de sortie en capital…

Cette vieille revendication risque de dynamiser des produits majoritairement bancaires, au détriment des placements en assurance-vie auprès des assureurs.

Dans le cadre de sa loi PACTE, Bruno Le Maire devrait réformer l'épargne, et tout spécialement l'épargne retraite. Au vu de la dégradation des comptes du régime vieillesse, on mesure l'enjeu de cette évolution. Tout laisse à penser que, dans les prochaines années, les salariés devront multiplier les « sources » de couverture du risque vieillesse et solliciter largement les régimes supplémentaires.

L'étrange physionomie de l'épargne-retraite en France

En l'état, l'assurance-vie reste le placement préféré des Français pour se préparer une retraite supplémentaire. La défiscalisation des plus-values acquises au bout de huit ans de détention, et la possibilité de sortir du contrat en capital en font un outil souple auquel beaucoup de Français font appel pour préparer leurs vieux jours.

On parle de plus de 50 millions de contrats souscrits, avec un en-cours proche des 1.400 Md€. Aux côtés de ce produit phare, les encours de l'épargne-retraite entreprises (53 milliards) paraissent évidemment microscopiques.

Le serpent de mer du financement de l'économie

Si l'assurance-vie a les faveurs des Français, c'est largement pour sa sécurité. Les épargnants peuvent en effet choisir de placer leurs avoirs en liquidité, ce qui leur évite de mauvaises surprises en cas de tabac sur les marchés boursiers.

Ce choix de la sécurité est régulièrement épinglé pour ses conséquences : dans la pratique, les entreprises à la recherche d'investisseurs se voient privées de sommes importantes. Comme à chaque quinquennat, Bruno Le Maire remet donc sur le tapis la question du financement de l'économie qui pourrait s'améliorer par une réforme de l'épargne.

Lors de la phase de consultation, les assureurs ont senti le danger et proposé une simplification des différents dispositifs existants dans le domaine de l'épargne d'entreprise : le projet Revavie proposait de fusionner dans un produit unique l'article 83, le Perp et le Madelin avec une sortie en rente excluant le Perco.

L'objectif était évidemment de rendre plus lisible le maquis existant aujourd'hui dans ce domaine, sans ouvrir la sortie en capital, qui constitue une sérieuse menace pour l'assurance vie.

Danger pour l'assurance-vie

Le choix final opéré par Bruno Le Maire fait la part belle aux revendications bancaires. Le ministre devrait en effet favoriser la « portabilité » des produits, c'est-à-dire la transformation d'un produit réglementé en un autre produit réglementé. En outre, l'épargne-retraite pourrait donner lieu à une sortie en capital.

Pour l'assurance-vie, le danger est flagrant. Et pour les assureurs encore plus. Rien ne devrait s'opposer à un mouvement de transformation des « articles 83 » en plans gérés par des banques et donnant lieu à un versement de capital.

Bruno Le Maire vient d'ouvrir une brèche dans le règne tout puissant de l'assurance vie.


lundi 30 avril 2018

Décidément il ment - www.citoyensboissetains.fr

Décidément il ment - www.citoyensboissetains.fr

Décidément il ment

Le maire de Boisset et Gaujac a encore menti

Lors du conseil municipal du 18 avril 2018, à la question d'un

parent d'élève qui demande où en sont les travaux d'encapsulage

du sol amianté de l'école maternelle, le maire répond que, par

la faute du conseil municipal qui a bloqué le budget, ces travaux

ne pourront pas se faire.

C'est faux, car le 25 juillet 2017, comme vous pouvez le voir sur

la délibération ainsi que sur le document budgétaire joints, le

Conseil Municipal a voté à l'unanimité pour la réalisation de ces

travaux, et l'argent est disponible depuis la validation du budget

2017.

Voir la vidéo ci dessous dans laquelle le maire entérine ce vote.


GARD Il a neigé sur le mont Aigoual dimanche - Objectif Gard

GARD Il a neigé sur le mont Aigoual dimanche - Objectif Gard

GARD Il a neigé sur le mont Aigoual dimanche

Photo illustration

C'est le site météo Languedoc qui nous l'apprend avec une vidéo de quelques secondes... Il a neigé sur la mont Aigoual, du côté de la station de Prat Peyrot, dimanche après-midi. Des bourrasques qui ont fait croire au retour de l'hiver. " Une neige de printemps qui n'a rien d'exceptionnel, puisque l'an dernier il y avait près de 10 centimètres de neige le 1 mai ", explique le maire de Valleraugue, dont dépend la station. Ce dimanche soir, la neige n'était qu'un souvenir et le printemps devrait être de retour dans les prochaines heures.

La semaine où le camp anti-Macron se met en marche toute contre l'Élysée

La semaine où le camp anti-Macron se met en marche toute contre l'Élysée

La semaine où le camp anti-Macron se met en marche toute contre l'Élysée

Meeting commun et défilés en cascade se profilent pour tenter de faire plier l'exécutif, à une semaine du premier anniversaire d'Emmanuel Macron à l'Élysée.

AFP
Un manifestant portant un masque à l'effigie du président Emmanuel Macron.

POLITIQUE - Après la grève saute-mouton, les manifs à répétition. Le mouvement social et politique hostile aux réformes d'Emmanuel Macron entame une semaine stratégique dans l'espoir de faire plier le président de la République, malgré des divisions persistantes qui renforcent la détermination de l'exécutif à tenir bon.

Alors que la grève des universités contre la réforme Parcoursup semble marquer le pas dans la foulée de l'évacuation très symbolique de Tolbiac, dirigeants syndicaux et responsables politiques de gauche misent sur une série de marches pour relancer la "montée en puissance de la mobilisation" anti-Macron. Et ce à quelques jours du premier anniversaire de l'élection du président de la République.

Première étape très symbolique ce lundi 30 avril: un "meeting unitaire en soutien aux luttes sociales", réunissant notamment les anciens candidats à la présidentielle Benoît Hamon et Olivier Besancenot ainsi que le patron du PCF, Pierre Laurent, se tient dans la soirée place de la République à Paris, en prélude à cette semaine riche en défilés.

Meeting unitaire et appels à la convergence

Étudiants, cheminots, personnels hospitaliers, salariés des Ehpad, de La Poste ou de Carrefour, s'exprimeront aux côtés des chefs de file de Générations, du PCF et du NPA, mais aussi de représentants d'EELV, de Nouvelle Donne, d'Ensemble, du groupe de députés La France Insoumise, de République et socialisme et de la Gauche démocratique et sociale, précise un communiqué du PCF.

Les uns et les autres se retrouveront ensuite ce mardi pour le traditionnel défilé du 1er mai; puis le 3 aux côtés des cheminots, des enseignants et des lycéens; et enfin le 5 mai pour la manifestation "la fête à Macron", dont le député LFI François Ruffin avait lancé l'idée lors d'un rassemblement à la Bourse du Travail. Cette dernière manifestation dite "pot au feu", en plus d'un défilé parisien pour lequel la France insoumise a mis en place des cars et affrété des trains, prévoit un rassemblement devant le Louvre (où Emmanuel Macron avait fêté sa victoire électorale), des animations festives ainsi qu'un concert.

Il n'est pas certain que cette ambiance de kermesse soit tous les jours au rendez-vous. À Paris, les syndicats ne seront pas seuls à manifester mardi: le Mili (Mouvement inter luttes indépendant) a lancé un appel général sur Facebook à "faire vivre une journée en enfer" à Emmanuel "Macron et son monde". Ce collectif "antifasciste et anticapitaliste", proche de l'extrême gauche, compte sur "la résonance internationale" du 50e anniversaire de Mai 68 pour drainer dans le cortège "des camarades venus des pays voisins". La dernière grande manifestation des cheminots du 22 mars avait vu des jeunes cagoulés s'en prendre aux vitrines d'agences bancaires et de sociétés d'assurance. Bouteilles et pierres avaient également été lancées sur les CRS qui avaient répliqué par un canon à eau et des gaz lacrymogènes.

Parallèlement, les appels à "la convergence des luttes" se multiplient pour tenter de fédérer les colères contre la politique du chef de l'État. Le Discord insoumis, animé par des compagnons de route de Jean-Luc Mélenchon, a développé un outil cartographique, à l'URL éloquent de "greve-générale.fr", pour organiser et regrouper les luttes sur l'ensemble du territoire. L'élection de Pascal Pavageau à la tête de Force Ouvrière, qui assume une ligne bien plus intransigeante que son prédécesseur à l'égard du pouvoir, constitue un autre avertissement pour l'exécutif. Elle annonce peut-être une "unité d'actions" avec la CGT de Philippe Martinez, comme il l'a répété ce dimanche sur RTL.

Vieilles rancoeurs et dispersion

Mais le front commun contre Emmanuel Macron demeure fragile et affiche toujours de sérieuses fissures, nées de vieilles rancoeurs et de rivalités politiques à venir. Signe qui ne trompe pas, le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, en froid avec son ancien allié du PCF, refuse toujours d'apparaître aux côtés de son concurrent Benoît Hamon et ne sera pas présent au meeting unitaire de la place de la République.

Volontairement resté en retrait de l'organisation des marches anti-Macron, le député des Bouches-du-Rhône multiplie néanmoins les appels à un nouveau Mai 68 et a lui-même participé à plusieurs défilés, notamment à Marseille où la participation a été contrastée.

Les divisions persistent également chez les différentes centrales syndicales où chacun défilera de son côté ce 1er mai, en dépit du contexte social bouillonnant qui aurait pu inciter tout le monde à se réunir. Chose rare, les syndicats font front commun chez les cheminots, comme d'ailleurs chez les fonctionnaires. Une large intersyndicale est également à la manoeuvre dans le conflit à Air France. Mais l'unité ne s'étend pas aux confédérations. Pour l'heure, seul Solidaires, syndicat non représentatif au niveau interprofessionnel, répond aux appels cégétistes à une "convergence des luttes". Les autres sont soit réticents, soit totalement récalcitrants.

Cette dispersion, qui s'exprime aussi dans cette succession de marches, fragilise les chances du mouvement social de contraindre l'exécutif à renégocier ses réformes. La décision du Premier ministre Édouard Philippe d'accepter de négocier directement avec les syndicats de la SNCF a été vécue comme une première victoire. Mais le chef du gouvernement a imposé des rencontres bilatérales à compter du 7 mai prochain. Une manière de diviser encore un peu plus des représentants syndicaux qui ne sont jamais tout à fait sur la même ligne.

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dimanche 29 avril 2018

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine - Objectif Gard

https://www.objectifgard.com/2018/04/29/ca-reste-entre-nous-les-indiscretions-de-la-semaine-85/

Cette chanson de la grève ravit les Insoumis et fait saigner les oreilles macronistes

Cette chanson de la grève ravit les Insoumis et fait saigner les oreilles macronistes

Cette chanson de la grève ravit les Insoumis et fait saigner les oreilles macronistes

"Au premier temps de la grève..."

France Insoumise
La France Insoumise a enregistré une chanson célébrant toutes les grèves avant la marche anti-Macron du 5 mai.

POLITIQUE - "Dans cette bataille de longue durée, nous n'avons qu'un seul mot d'ordre: nous sommes au service de ceux qui se battent", avait promis Jean-Luc Mélenchon devant l'Assemblée représentative de la France insoumise. Depuis, le mouvement antilibéral multiplie les démarches de soutien aux cheminots en grève, aux étudiants ainsi qu'aux personnels médicaux.

La dernière initiative insoumise postée ce vendredi 27 avril sur Twitter n'est pas passée inaperçue: le mouvement a enregistré une chanson de soutien aux grévistes, intitulée "Une grève tous en même temps", reprenant l'air de "La Valse à mille temps" de Jacques Brel.

UNE GRÈVE TOUS EN MÊME TEMPS
Cette chanson est offerte par la France insoumise à tous ceux qui sont engagés dans les luttes sociales.
RDV samedi 5 mai à 14 heures, place de l'Opéra à Paris !

— La France insoumise (@FranceInsoumise)

Si cette chanson mi-sérieuse, mi-parodique a trouvé son public chez les Insoumis, elle a aussi suscité une avalanche de commentaires railleurs sur les réseaux sociaux, tout particulièrement de la part des internautes macronistes, reconnaissables au mot-clé pro-européen #FBPE.

Looooool

— (((LeBouledogueDuNet))) #FBPE (@BouledogueDuNet)

Y a un truc non ? 😂

— Riri Lecanard (@RiriLecanard)

pic.twitter.com/kusVTP2lqT

— Christopher McCandless #FBPE (@laiyikhei)

Pitié .....

— Crashy974 #FBPE (@crashy974)

Qu'importe, pour les soutiens de Jean-Luc Mélenchon: leur objectif reste de mobiliser tous les mécontents en vue de la marche anti-Macron programmée samedi 5 mai, à l'avant-veille du premier anniversaire de l'élection du président de la République.

Ce jour là, les organisateurs de la "fête à Macron" ou manifestation "pot-au-feu", selon les expressions qui circulent à l'initiative du député François Ruffin, prévoient eux aussi un grand concert. Il n'a pas été précisé si les interprètes de "Une grève tous en même temps" seront au programme.

On ouvre les festivités ! En musique pour faire @LaFeteaMacron ! Découvrez la programmation musicale du 5 mai ! Rendez-vous le 1er mai puis à 12h au Louvre ! https://le5mai.fr 

— François Ruffin (@Francois_Ruffin)

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samedi 28 avril 2018

PPRI ANDUZE

https://www.ales.fr/mes-demarches/securite/plan-de-prevention-risques-inondation-ppri/ppri-gardon-anduze/?pdf=11853

Alerte au moustique-tigre : on vous explique pourquoi les autorités sanitaires s'inquiètent face à sa prolifération

Alerte au moustique-tigre : on vous explique pourquoi les autorités sanitaires s'inquiètent face à sa prolifération

Alerte au moustique-tigre : on vous explique pourquoi les autorités sanitaires s'inquiètent face à sa prolifération

La Direction générale de la santé a appelé, samedi, à la vigilance envers cet insecte vecteur de plusieurs maladies, désormais présent dans 42 départements de métropole.

Un moustique tigre photographé en France le 10 septembre 2014.
Un moustique tigre photographé en France le 10 septembre 2014. (CDC / BSIP)

Alerte au moustique-tigre ! Les autorités sanitaires ont appelé, samedi 28 avril, à la vigilance envers cet insecte qui peut véhiculer le chikungunya, la dengue et le zika. Il est désormais présent dans 42 départements de métropole. Franceinfo vous explique pourquoi cet insecte qui ne mesure que quelques millimètres inquiète autant les autorités françaises.

Car peu de gens savent le reconnaître

C'est l'un des facteurs qui favorisent sa prolifération en France. Selon une étude de l'Ifop pour le site Vigilance-moustique, 43% des habitants des départements concernés par la vigilance rouge ne savent pas reconnaître cet insecte. 

"C'est un moustique particulier qui est noir avec des rayures blanches. Il est tout petit", d'une taille de "quelques millimètres. Il est plus petit qu'une pièce de 1 centime par exemple", détaille à franceinfo Stéphane Robert, président de Vigilance-moustiques, qui se qualifie de "premier site d'information actualisé sur les moustiques".

Car il peut transmettre des maladies graves

Le moustique-tigre est capable de transmettre des maladies dangereuses : le chikungunya, la dengue ou encore le zika. Il est actuellement à l'origine d'une épidémie de dengue sur l'île de La Réunion et, à cause des voyages entre le département d'outre-mer et la métropole, "il existe un risque d'importation de ce virus", selon la Direction générale de la santé (DGS). 

Si un moustique pique une personne atteinte d'une de ces maladies, il devient porteur du virus et peut ensuite le transmettre. Ce qui fait craindre l'apparition de cas autochtones, c'est-à-dire des personnes piquées et contaminées en métropole. La DGS rappelle que 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l'Hérault en 2014, 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017.

Les symptômes de la dengue et du chikungunya, détaillés par Allodocteurs, sont des douleurs articulaires, musculaires, des maux de tête, une éruption cutanée avec ou sans fièvre, une conjonctivite. Si une personne présente ces signes dans les sept jours suivant son retour en métropole, elle doit "consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques, y compris en utilisant si possible une moustiquaire". Le but : "Ne pas transmettre la maladie en métropole, si le moustique-tigre est présent dans le département."

Car il s'étend chaque année un peu plus

Si le moustique-tigre vit depuis longtemps en outre-mer, son expansion en métropole est nouvelle. Et sa prolifération est spectaculaire. Comme le rappelle France 2, il n'était présent que dans six départements en 2010. Il est désormais présent dans 42 départements de l'Hexagone, y compris dans dont dans la moitié nord du pays avec par exemple la petite couronne parisienne, l'Aisne, ou l'Alsace.

La carte des départements où le moustique tigre est présent.
La carte des départements où le moustique tigre est présent. (DGS)

Ce chiffre "a doublé ces deux dernières années", souligne, vendredi 27 avril, la DGS. Avec des conséquences particulièrement désagréables pour les personnes concernées. "Je ne peux plus sortir cueillir mon muguet sans me faire piquer. C'est infernal, déplore ainsi Marie-Dominique Baudin, une habitante d'Ambès (Gironde) à France 3. Je suis obligée de garder mes petits-enfants à l'intérieur." 

Car il a besoin de peu pour proliférer

"Il suffit de quelques millilitres d'eaux dans un bouchon, dans une soucoupe ou sous un pot pour qu'un moustique-tigre femelle puisse pondre des centaines d'œufs", avertit Stéphane Robert qui donne néanmoins quelques conseils pour limiter son expansion.

Le premier consiste à apprendre à le reconnaître et à le signaler aux autorités sanitaires. Donc, si possible, prendre une photo et l'envoyer à un organisme agréé, sur Vigilance-moustiques.com, ou Signalement-moustique.fr ce qui permet à la veille sanitaire de progresser. "Dès qu'une déclaration est faite, elle est authentifiée et, ensuite, il y a une lutte. C'est-à-dire qu'on va dans le quartier où le moustique a été déclaré. Il y a une lutte antivectorielle. On bombarde d'insecticide. On fait attention à ce que les moustiques-tigres ne transmettent pas les virus dont ils sont porteurs", précise Stéphane Robert.

Deuxième conseil donné par ce spécialiste : comme le moustique-tigre ne vole pas très loin de loin de son point d'origine. Il faut veiller à supprimer les eaux stagnantes. La DGS préconise d'enlever les soucoupes des pots de fleurs ou de les remplir de sable, de changer l'eau des vases plusieurs fois par semaine ou de mettre à l'abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d'eau.

Par ailleurs, dans certaines communes comme à Blagnac (Haute-Garonne), près de Toulouse, de nouveaux prédateurs ont été introduits pour les éliminer comme des poissons mangeurs de larves ou des chauves-souris qui peuvent consommer jusqu'à 2 000 moustiques par nuit.

VIDEO. Comment, depuis la sortie de son livre, Hollande n'arrête pas de troller Macron

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VIDEO. Comment, depuis la sortie de son livre, Hollande n'arrête pas de troller Macron

Pour assurer la promotion de son dernier ouvrage, "Les Leçons du pouvoir", l'ancien président multiplie les interviews. Et il en profite pour critiquer sévèrement la politique menée par son successeur.

En pleine tournée promotionnelle pour son nouveau livre, François Hollande n'est plus vraiment dans la réserve quand il s'agit de commenter l'action de son successeur. Invité sur TMC, mercredi 25 avril, l'ancien président de la République a qualifié Emmanuel Macron non pas de "président des riches", comme certains de ses adversaires le désignent, mais de "président des très riches". La séquence, sur le plateau de l'émission "Quotidien", a depuis été abondamment commentée.

Depuis la sortie de son ouvrage Les Leçons du pouvoir, François Hollande a ainsi critiqué à plusieurs reprises la politique économique du nouveau locataire de l'Elysée. ""Pourquoi aller demander un effort aux personnes qui sont en retraite, (...) et consentir à un allègement d'impôt, non pas pour les riches, comme on dit, mais pour les très riches ?", s'interrogeait-il dans le "20 heures" de France 2, mardi 10 avril. 

Qui le remercie aujourd'hui, au sens fiscal ? Ce sont les plus grandes fortunes qui peuvent dire merci à Emmanuel Macron.

François Hollande

dans "C à vous", sur France 5

La compétition ne s'est pas faite "au grand jour"

Dans son livre, François Hollande consacre un chapitre entier à la candidature d'Emmanuel Macron. L'a-t-il "trahi" avec ses ambitions élyséennes ? L'ex-chef de l'Etat ne va pas jusque-là, mais il remet tout de même en cause le comportement de son ancien ministre.  "S'il devait y avoir compétition, elle est possible et légitime. Elle devait se faire au grand jour et être assumée. Et elle ne l'a pas été", déclarait-il sur France Inter, jeudi 12 avril. Le soir même, dans "C à vous" sur France 5, il en remettait une couche en les mêmes mots : "Quand il y a une compétition, il faut qu'elle soit livrée au grand jour. Là, elle ne l'a pas été."

Il va même jusqu'à minimiser la portée de l'élection de son successeur, en évoquant les conditions très particulières du scrutin. "S'il a pu devenir président, ce n'est pas simplement par son audace, sa transgression…", lance-t-il sur France 5. "Ça a été possible parce que la gauche s'est divisée, et parce que la droite a maintenu un candidat qui était discrédité", poursuit-il sur France Inter. Dans ce cas, aurait-il pu le battre, interroge Anne-Sophie Lapix sur France 2 ? François Hollande répond avec aplomb.

"J'aurais pu [battre Emmanuel Macron], mais je ne l'ai pas voulu.

François Hollande

sur France 2

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Pascal Pavageau à la tête de Force Ouvrière, un caillou dans la chaussure du gouvernement

Pascal Pavageau à la tête de Force Ouvrière, un caillou dans la chaussure du gouvernement

Pascal Pavageau à la tête de Force Ouvrière, un caillou dans la chaussure du gouvernement

Après un congrès aux allures de règlement de compte, le nouveau patron de FO s'annonce moins commode que son prédécesseur.

AFP
Pascal Pavageau succède a Jean-Claude Mailly à Force Ouvrière: un nouveau caillou dans la chaussure gauche du gouvernement.

POLITIQUE - Grands éclats de voix et sortie par la petite porte pour Jean-Claude Mailly. Secrétaire général de Force ouvrière depuis 14 ans, le dirigeant syndical et socialiste assumé, qui a connu et (parfois) bataillé avec quatre présidents de la République, tire sa révérence à l'issue du congrès de FO qui s'achève ce vendredi 27 avril à Lille et durant lequel Pascal Pavageau a été élu pour lui succéder. Un pot de départ avec un arrière goût de gueule de bois au regard du bilan plus que contesté des dernières années de son mandat.

Une partie des troupes FO ont en effet jugé trop conciliantes les positions de leur numéro un sur les ordonnances Macron réformant le droit du travail, alors que FO avait défilé aux côtés de la CGT pour s'opposer à la loi El-Khomri un an plus tôt. Encore aujourd'hui, en plein bras de fer sur la réforme des retraites, Jean-Claude Mailly s'est montré beaucoup moins incisif que son homologue de la CGT et n'a jamais raté une occasion de dire du mal de Jean-Luc Mélenchon.

Des griefs qui se sont bruyamment exprimés pendant ce congrès de transition qui a parfois pris des allures de règlement de comptes (voir notre vidéo ci-dessous). Signe qui ne trompe pas, le rapport d'activité de Jean-Claude Mailly a été adopté d'extrême justesse (50,54 %), un score très inhabituel signe d'un fort mécontentement.

Une partie des troupes FO ont en effet jugé trop conciliantes les positions de leur numéro un sur les ordonnances Macron réformant le droit du travail, alors que FO avait défilé aux côtés de la CGT pour s'opposer à la loi El-Khomri un an plus tôt. Encore aujourd'hui, en plein bras de fer sur la réforme des retraites, Jean-Claude Mailly se montre beaucoup moins incisif que son homologue de la CGT

Pourquoi une telle complaisance? Les mauvaises langues syndicales le soupçonnent de négocier en coulisses avec le gouvernement un parachutage à une fonction confortable. "Mystère", répond diplomatiquement celui qui a la lourde tâche de lui succéder. A 49 ans, Pascal Pavageau, adepte d'une ligne beaucoup plus dure, prend la tête de FO ce vendredi. Et s'il épargne son prédécesseur, il ne cache pas son souhait de faire le ménage.

Une ligne anti-"chacun pour soi"

S'affichant comme plus "direct" face à un exécutif qui est "une bête de com'", Pascal Pavageau a déjà commencé à marquer le changement de cap. "Compte tenu des difficultés de positionnement et de ligne cette année, et c'est un euphémisme, les militants attendent clairement une ligne", assure cet ingénieur spécialisé dans l'environnement qui se présente en pacificateur, candidat "de la base" et "sans carte au PS", histoire de se démarquer un peu plus de son prédécesseur.

La ligne Pavageau qui se dessine, c'est celle du "combat collectif" contre la logique du "chacun pour soi" incarnée à ses yeux par le président de la République. "Il se fiche des syndicats!", taclant "Jupiter" qui ne "supporte pas les contrepoids" que sont les syndicats, la presse, ou les parlementaires...

Analyse qui n'annonce rien de bon pour l'exécutif, qui a pleinement bénéficié de la coopération de Jean-Claude Mailly. "C'est un grand leader syndical, et il a marqué le champ social en France, à la tête de FO, depuis 14 ans", estimait lundi la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Celle-ci se montre en revanche beaucoup plus prudente sur son successeur: "Il va prendre ses marques, on attend un peu de voir les positions qu'il va prendre".

Prudence justifiée. Le futur leader a qualifié d'"autoritarisme primaire", "quasi dictatorial" le fait que pour la réforme de la formation professionnelle, l'exécutif n'ait pas pris en compte le refus unanime des syndicats de transformer l'unité de mesure du compte personnel de formation (CPF), en euros plutôt qu'en heures.

S'agissant du prochain chantier social, lui aussi explosif, Pascal Pavageau, fin connaisseur de la fonction publique dont il est issu, a qualifié les discussions en cours de "bla-bla", "de haut niveau café du commerce". "Il faudra quand même qu'on nous explique comment on peut garder le principe collectif de répartition et de solidarité intergénérationnelle en passant à une retraite à points individuels", a-t-il dit, visiblement prêt à en découdre.

Réformer FO

De quoi faire émerger une ébauche de "convergence des luttes" syndicales? Aujourd'hui réfractaire, FO pourrait changer de ligne après son congrès. Pascal Pavageau se dit ouvert à une "unité d'action".

Mais avant cela, le nouveau patron de FO devra panser les plaies d'un syndicat qui peine à se renouveler. Force Ouvrière, qui a récemment fêté ses 70 ans, est le troisième syndicat en termes d'audience et a du chemin à rattraper concernant son implantation dans les entreprises. Il est en revanche premier dans la fonction publique d'État.

"Contrairement à ce que pense Jupiter le monde n'a pas démarré en 2017", tranche Pascal Pavageau tout en promettant, lui aussi, de faire émerger un "nouveau monde" syndical. A ses côtés, une jeune garde, soit six nouvelles têtes sur 13, qui vont faire leur entrée au bureau confédéral. Il promet de rajeunir et de féminiser le syndicat, voulant même "faire sauter le plafond de verre" dans un paysage ultra-masculin. Il a aussi précisé qu'il "ne valide pas le chiffre de 500.000" adhérents inchangé depuis 2011 et devrait faire les comptes pour annoncer un chiffre "au plus tard à la fin de l'année".

"Être secrétaire général de la confédération, c'est une lourde responsabilité et on ne peut le mesurer que quand on l'a obtenue", a déclaré Jean-Claude Mailly. Une justification pro-domo autant qu'une mise en garde adressée à son successeur.

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