dimanche 22 avril 2018

La langue de bois de nos (chers) élus | Contrepoints

La langue de bois de nos (chers) élus | Contrepoints

La langue de bois de nos (chers) élus

Par Nicolas Perrin.

Nous avons vu que nos chers politiciens sont de véritables tortionnaires du langage, tant ils lui font subir de contorsions. Aujourd'hui, je vous propose de passer en revue les plus douloureux supplices verbaux infligés par notre personnel politique à la langue française au cours de ce premier trimestre.

Le nom de Bruno Le Maire revient régulièrement lorsque je traite du rapport que les politiciens entretiennent avec notre raison et notre esprit critique. Ce normalien et énarque qui n'a jamais mis un pied dans le secteur privé voudrait désormais se faire passer pour l'archétype du rebelle.

Remarquez, quand l'on sait que lorsque monsieur le ministre n'était encore que député, il employait son épouse comme assistante parlementaire pour exécuter des tâches qui demeurent très floues, l' « indiscipline » de Bruno Le Maire prend peut-être un peu plus de sens.

Quoi qu'il en soit, vouloir se faire passer pour un autre, cela n'est pas encore bien grave. Surtout que le Bruno, on commence à le connaître. C'est tout à fait le genre d'individu à faire le coup du « pas d'amalgame » à la sauce budgétaire à ses partenaires européens pour mieux les enfumer. Quels propos n'oserait tenir monsieur le ministre pour avancer sur la voie d'une intégration européenne plus poussée ? On se le demande…

Alors le gouvernement pérore au motif que l'État affiche enfin un déficit en-deçà de 3% en 2017…

La réalité, c'est que nos parlementaires votent depuis 1974 des budgets systématiquement déficitaires. Dans d'autres pays pourtant, le terme « excédent » n'a pas encore disparu du vocabulaire :

Peut-être l'Allemagne a-t-elle justement été dirigée par des politiciens plus « disciplinés » que Bruno Le Maire…

Le goût de la circonvolution

Mais les hommes politiques ne sont pas les seuls à avoir de légers problèmes de lexique. C'est aussi le cas des dirigeants de banque centrale qui, en bons technocrates, adorent faire dans la circonvolution lorsqu'il s'agit d'énoncer une vérité simple.

Par exemple, plutôt que de dire « on ne comprend rien à l'inflation », l'ancienne présidente de la Fed Janet Yellen a-t-elle préféré déclarer le 26 septembre 2017 que « notre compréhension des facteurs d'inflation est imparfaite ». On la comprend. Parfois, il vaut mieux passer par quatre chemins…

La stratégie du bouc-émissaire

Quel que soit le sujet, Jean-Luc Mélenchon a toujours un coupable tout trouvé. En général, ça tourne autour de l'UE, du capitalisme et du libéralisme. En ce mois de février, c'est au « système libéral »que le patron de La France Insoumise reprochait (presque) tous les maux du monde :

L'écrivain Daniel Tourre fait remarquer que Jean-Luc Mélenchon n'a pas tout à fait tort : « Exactement. La magic card libérale, ça explose tous les éléments, sauf le feu. Le feu, il faut la carte ultralibérale », fait-il remarquer !

Du côté des Républicains, on est comme vous pouvez le voir sur une ligne assez proche de celle du parti d'extrême gauche :

Guillaume Peltier, vice-président du groupe LR à l'Assemblée nationale, demandait au Premier ministre quand il allait se décider à « renoncer à l'ultra-libéralisme ». Pas très étonnant de la part d'un ancien du Front National.

Vu que Guillaume Peltier est donc en possession de la carte qui permet d' « exploser le feu », je lui recommande, au choix, de rejoindre La France Insoumise ou d'inviter Laurent Wauquiez et Jean-Luc Mélenchon à réfléchir à un programme commun.

La tentation de l'hyperbole

Gérard Collomb est fier de ses résultats et il aime le faire savoir. Sa première nuit de la Saint-Sylvestre en tant que ministre de l'Intérieur a enregistré un plus grand nombre de voitures brûlées que l'année passée mais, « en même temps », Gérard Collomb indique que les interpellations ont été plus nombreuses. Voilà de quoi être satisfait, vous ne pensez pas ?

Le ministre de l'Intérieur sabrera-t-il le champagne en direct à la télévision si la France déplore moins de victimes d'attentats terroristes islamistes en 2018 qu'en 2017 ?

Le déni

Au Venezuela, le pouvoir recrute de curieux ministres de l'Économie productive (à ne pas confondre avec les ministres du Redressement productif : ça, ça se passe en France ultra-libérale).

Luis Salas, l'un des derniers individus à avoir occupé ce poste (qui fait l'objet d'un turn-over pour le moins élevé), a écrit en 2015 que « l'inflation n'existe pas dans la vraie vie », défendant l'idée que la création de monnaie à outrance n'a aucun lien avec l'inflation. Cette dernière serait due à la course au profit menée par les multinationales…

Luis Salas, tel un Oedipe moderne, s'est-il crevé les yeux pour se tourner vers son intérieur et accéder à la conscience ? Peut-être en est-il revenu… Quoi qu'il en soit, ce sinistre plaisantin ne sera resté en poste qu'un mois, et la Banque centrale du Venezuela a lancé au mois de mars 2018 un nouveau bolivar soberano (bolivar souverain) qui vient remplacer le bolivar fuerte (bolivar fort – interdit de rire) qui vaut 1 000 bolivares fuertes.

À défaut de changer grand-chose pour les Vénézuéliens qui crèvent toujours de faim, ce nouveau billet fera la joie des numismates !

Quant à l'ancien billet, il a déjà trouvé sur le marché libre de nouveaux usages disons plus… pratico-pratiques !

Schizophrénie ?

Le 24 janvier à Davos, Emmanuel Macron s'est exprimé dans le cadre d'un discours bilingue d'une cinquantaine de minutes. En anglais, il a vanté la « baisse du coût du travail et du capital » et la « flexibilité », rapporte le Huffington Post. En français, il nous raconte qu' « on doit arrêter cette tendance à détricoter notre droit social pour s'ajuster à la mondialisation ».

Hum, comment dire… ? Quand ils changent de langue, certains se mettent à bégayer. D'autres changent apparemment d'avis.

Pour plus d'informations, c'est ici.

samedi 21 avril 2018

Eric Coquerel entarté par l'Action Française, La France Insoumise dénonce une agression

Eric Coquerel entarté par l'Action Française, La France Insoumise dénonce une agression

Eric Coquerel entarté par l'Action Française, La France Insoumise dénonce une agression

Depuis plusieurs semaines, Jean-Luc Mélenchon alerte sur "la menace que représentent les groupuscules radicalisés de l'extrême droite"

POLITIQUE - "Hier soir Eric Coquerel a été agressé". La députée de la France Insoumise Clémentine Autain a dénoncé ce vendredi 20 avril à l'Assemblée Nationale "un acte de violence" à l'encontre de son collègue, entarté la veille par le mouvement Action Française.

Dans une vidéo diffusée sur Twitter ce vendredi 20 dans la matinée, le groupuscule d'extrême droite, proche des milieux monarchistes et catholiques traditionalistes, a revendiqué l'entartage du député de Seine-Saint-Denis, présentant ce geste comme une réponse au soutien du parlementaire à l'occupation de la Basilique de Saint-Denis au mois de mars, comme le montre notre vidéo en tête d'article. Joint par Le HuffPost, le député de la France Insoumise a déclaré qu'il porterait plainte.

"Ce que je trouve symbolique, c'est que ces gens se sentent suffisamment en impunité pour revendiquer cette action", déclare le député, qui précise avoir déjà déposé une main courante après des menaces reçues sur les réseaux sociaux et par email après l'occupation de la basilique. "C'était une menace implicite, où l'on me disait de bien surveiller derrière moi", décrit-il.

Le dimanche 18 mars, un collectif de soutien aux migrants et sans-papiers avait en effet occupé la Basilique, nécropole des rois de France, pour manifester leur opposition au projet de loi Asile Immigration actuellement débattu à l'Assemblée Nationale. Les manifestants avaient notamment pu compter sur le soutien d'élus de la France Insoumise -farouchement opposée au projet de loi- dont Eric Coquerel.

Construite au XIIe siècle, la Basilique Saint Denis accueille les sépultures de nombreux anciens rois de France. Une particularité qui lui confère une importance de taille pour des groupes comme Action Française. "Ça reste drôle et non violent par rapport à l'invasion de la Basilique Saint Denis à laquelle il avait participé", a d'ailleurs revendiqué sur Twitter le porte-parole du groupe Antoine Berth.

Cocquerel entarté par l'@actionfrancaise : 👌

Ça reste drôle et non violent par rapport à l'invasion de la Basilique Saint Denis à laquelle il avait participé.

— Antoine Berth (@Antoine_Berth)

La France Insoumise dénonce "les terroristes d'extrême droite"

Dans l'hémicycle, la députée Clémentine Autain a fustigé le manque d'action "de considération et de protection organisée par l'Etat pour protéger des représentants du peuple français".

Elle a ainsi rappelé "les violences sans cesse répétées" et "les menaces de morts précises" à l'encontre de Christophe Castaner et de Jean-Luc Mélenchon. Le 3 avril dernier, le leader de la France Insoumise a d'ailleurs demandé des comptes au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb concernant l'enquête ouverte sur les menaces de mort proférées à son encontre pendant la présidentielle par un réseau d'activistes d'extrême droite.

"Nous aimerions que cette assemblée et le gouvernement prennent en considération la violence extrême et les menaces que ne cessent de proférer des milices d'extrême droite, des groupes d'extrême droite, et nous avons profondément le sentiment qu'il n'y a pas de prises en considération et de protection organisée par l'état pour protéger des élus, des députés, des représentants du peuple français", a pointé la députée France Insoumise.

Eric Coquerel abonde: "Il n'y a pas de surveillance spécifique des groupuscules d'extrême droite par le gouvernement", regrette le député, qui cite comme exemple la marche en hommage à Mireille Knoll, où la France Insoumise avait demandé une protection qui a été envoyé tardivement selon lui.

Ces propos font écho à ceux de Jean-Luc Mélenchon lui-même. "L'extrême droite doit être prise au sérieux comme danger de violence et de meurtre. C'est eux qui attaquent à Montpellier un amphi d'étudiants, c'est eux qui attaquent à Tolbiac, c'est eux qui me menacent de mort. (...) Ça suffit. Maintenant le ministre de l'Intérieur doit prendre au sérieux la menace que représentent les groupuscules radicalisés de l'extrême droite" , affirmait-il déjà le 8 avril.

Sur Twitter jeudi 19, il a une nouvelle fois réclamé une action forte du gouvernement contre "les terroristes d'extrême droite qui préparent des assassinats d'élus", avant d'adresser une lettre au président de l'Assemblée Nationale François de Rugy ce vendredi, dans laquelle il l'appelle à rejoindre la plainte déposée par la France insoumise. "Ce serait une manifestation de détermination très dissuasive pour nos potentiels agresseurs", souligne le chef de file insoumis.

Le gouvernement ne doit plus ménager Le Pen. Il doit réprimer les terroristes d'extrême droite qui préparent des assassinats d'élus et attaquent les étudiants dans leurs facs.

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)

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GARD De ferme en ferme® , un parcours bucolique, instructif et réjouissant - Objectif Gard

GARD De ferme en ferme® , un parcours bucolique, instructif et réjouissant - Objectif Gard

GARD De ferme en ferme® , un parcours bucolique, instructif et réjouissant

Les 28 et 29 avril prochains, 50 paysans gardois vous attendent pour des visites, des animations et des dégustations !

Le Mas de Pierre Ficade, une vaste exploitation… la vraie campagne en bordure de la ville (photo Véronique Palomar).

De ferme en ferme® revient pour la 6e fois dans le Gard. Cette année, 50 fermes ouvriront leurs portes au public dans le département pour plus de 600 dans la France entière. De ferme en ferme® est un événement porté par le réseau Civam (Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) et le Département.

Les fermes participantes, engagées dans une démarche d'agriculture durable, ouvrent leurs portes au grand public. Les agriculteurs font découvrir leurs bâtiments, leurs activités et déguster leurs produits. En  2017, les fermiers ont reçus 18 000 visiteurs !

Comment préparer votre week-end ?

Christophe Piquet entouré de Cathy Chaulet, vice-présidente du Département, déléguée à la qualité alimentaire et aux circuits courts (à sa droite), et Cathy Giraudet, chargée de projet à la fédération départementale des Civam du Gard (à sa gauche) et une de ses collaboratrices (photo Véronique Palomar).

Suivez les flèches jaunes qui vous conduisent sans encombre jusqu'aux fermes ouvertes et accueillantes. Pour se balader "de ferme en ferme", il suffit de se procurer le dépliant. Vous y trouverez également des chambres d'hôtes, des gîtes et des points de restauration. Sachez que les agriculteurs ont reçu une formation pour mieux accueillir le public et pouvoir échanger avec lui sur leurs passions, leur vie, leurs modes de production… Les circuits De ferme en ferme® reflètent le travail collectif mené par les agriculteurs sur leurs territoires pour le maintien de campagnes vivantes.

À noter
Certaines fermes sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Consultez les dépliants et renseignez-vous auprès des fermes en amont de vos visites. Équipez-vous de bonnes chaussures, de vêtements adaptés pour les activités d'extérieur et de sacs isothermes pour transporter vos potentiels achats. Choisissez le samedi.
Le dimanche après-midi est souvent un moment de grosse affluence autant sur la route que dans les fermes. Soyez prudents, les fermes que vous allez visiter sont d'abord des lieux de travail. Afin d'éviter les accidents, respectez les consignes de sécurité, ne vous aventurez pas au-delà des clôtures ou barrières et surveillez vos enfants. Si vous avez un chien, il doit être tenu en laisse et ne sera pas accepté dans toutes les fermes. Pour tout savoir sur les 50 fermes participantes : cliquez ICI

Bel avant-goût au Mas de Pierre Ficade à Bezouce

À peine sevrées, ces jeunes bêtes attendent avec impatience le moment de rejoindre le pré (photo Véronique Palomar).

Pour mieux comprendre le concept, la presse était conviée au Mas de Pierre Ficade chez Christophe Piquet. Une vaste exploitation qui s'étend sur 60 hectares avec des pâturages, de la vigne, des oliviers et surtout un élevage de vaches limousines. Réception dans le grand hangar où, avec le printemps, le foin cède la place à une vaste table sur laquelle on trouve les produits du mas ainsi que quelques autres en provenance d'exploitations voisines. Christophe Piquet nous explique qu'il veille sur un cheptel d'une petite quarantaine de bêtes de race Limousine réputées pour leur viande savoureuse, cheptel qu'il a constitué voilà trois ans. Des bêtes fragiles mais qui se sont bien acclimatées. Il faut dire qu'elles sont chouchoutées : de l'herbe fraîche, qu'elles broutent toute l'année dans les prés, du foin et des "bouchons bio" avec des graines de lin qui donnent une viande persillée sans gras inutile.

Les vaches sont de bonnes tantes

Le veaux naissent au pré et ce sont leurs mères qui les nourrissent. Quand elles manquent de lait, elles s'entraident ou, à défaut, une mère de race  "abondance", une bonne laitière, prend le relais. "Ce sont de bonnes tantes, elles nourrissent volontiers des petits qui ne sont pas les leurs", s'attendrit Christophe. Un petit coup de tracteur et nous rendons visite au troupeau. Paisible mais pas vraiment apprivoisé, il pâture tranquillement, chaque classe d'âge et de maturation ayant sont territoire.

Des colis presque sur mesure

À la fin du cycle, Christophe Piquet commercialise sa viande en circuit court auprès des particuliers sous forme de colis de contenances et de poids divers ainsi que des produits transformés, daube, roubaix saucisse, pâté, saucisson (délicieux), saucisses…  Les clients viennent récupérer leurs commandes à la ferme. L'homme est un intarissable passionné et connaît bien chacune de ses bêtes. Le week-end des 28 et 29 avril prochains, il attend avec impatience des visiteurs en nombre et espère pouvoir partager avec eux sa passion de l'élevage et de la nourriture saine et de qualité.

Pour le suivre ou le contacter : sur FB, Christophe Piquet. Tél. 06 85 33 05 03

Véronique Palomar

GRAND FORMAT. Bienvenue à Longyearbyen, la ville de l'Arctique interdite aux faibles

GRAND FORMAT. Bienvenue à Longyearbyen, la ville de l'Arctique interdite aux faibles

GRAND FORMAT. Bienvenue à Longyearbyen, la ville de l'Arctique interdite aux faibles

Ce serait bête de mourir dans un cimetière. Pourtant, en cet hiver polaire, chaque pas jusqu'aux tombes de Longyearbyen laisse craindre le pire. Sur les hauteurs de cette petite ville de Norvège, plus proche du pôle Nord que de la capitale, Oslo, le sol gelé est recouvert d'une couche de neige. Pour atteindre les sépultures, il faut quitter la route, traverser la petite piste de ski de fond et, sur une quinzaine de mètres, défier le dénivelé de la montagne Sverdruphamaren. Deux rennes, imperturbables, cherchent un brin d'herbe sauvage à grignoter, sans prêter attention à notre pas mal assuré.

Nous y voilà, par -13 °C en plein après-midi, mardi 27 mars : le cimetière de Longyearbyen, la nécropole de tous les fantasmes. Selon d'innombrables articles parus dans la presse internationale, repris notamment par franceinfo en mars, il est illégal de périr à Longyearbyen. "Mourir a été interdit dès 1950, après qu'on a découvert que les cadavres enterrés dans le cimetière local ne se décomposaient tout simplement pas à cause du froid", assurait ainsi le site du Guardian (en anglais) en 2015. Aucun mort n'aurait acquis le droit d'y reposer depuis près de soixante-dix ans.

Pourtant, sur les croix rivalisant de blancheur avec la neige, plusieurs plaques prouvent le contraire. Des morts ont été déposés sous terre au cours des dernières décennies. Alors, qu'en est-il vraiment ? Peut-on rendre l'âme en paix dans cette contrée de l'Arctique ? Longyearbyen, la ville la plus au nord de la planète – et, par certains aspects, la plus "à l'ouest" – ne demande qu'à révéler ses secrets.

vendredi 20 avril 2018

L'encordé.jpg

La guerre de Cent Ans en 5 dates clés | Dossier

https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/histoire-guerre-cent-ans-5-dates-cles-1324/


Note du reboussier
Il est très intéressant de survoler cette « guerre de 100 ans »
On nous a, en primaire assez gonflé avec une histoire de France que nos prof rendaient rébarbative
Mais vieux on philosophe plus , on s' interroge , sur les motivations de ces dirigeants , pourquoi ces batailles ?
Uniquement le pouvoir… de deux grandes familles
Ou est l' intérêt du petit peuple ?
AUCUN il paye la note , qui est salée
Pensez vous qu ' aujourd'hui les choses ont changé ?
L' homme n' est pas encore fini, il en est loin

Le reboussierphilosophedetrotoir

EXPLICITE : notre sélection de la semaine



EXPLICITE : notre sélection de la semaine
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Envie de mieux comprendre l'actualité ?
Pour vous, on récapitule !
Cher(e) utilisateur(trice) d'Explicite,

Vous n'avez probablement pas eu le temps de tout lire sur Explicite, alors voici notre sélection d'articles de la semaine. A voir et à partager !

Brésil, combien de morts encore ?

Au Brésil, chaque heure, sept personnes sont tuées. La violence des gangs et les balles perdues de l'armée expliquent ces chiffres. Une élue et militante, Marielle Franco, a tenté de s'opposer à ce cycle infernal. Elle a été assassinée.
 

La vie avec "mes ombres"

Pour les protecteurs, c'est un sujet sensible, pour les protégés, c'est un sujet tabou. Entre eux, une relation unique se crée. Le cœur du dispositif réside dans la discrétion. Les personnes qui témoignent sont rares, elles décrivent une vie bouleversée.
 

La théorie du ruissellement ne coule pas de source

Favoriser les riches pour qu'ensuite leur argent irrigue l'ensemble de l'économie, c'est la théorie du ruissellement. Seulement, c'est loin d'être aussi simple que cela.
 

Embrassez Klimt

C'est une immersion numérique dans l'œuvre de Gustav Klimt, peintre viennois, qui est proposée aux visiteurs de "l'Atelier de lumières", à Paris. Sur 3300 m2, des oeuvres sont projetées, du sol au plafond.
 

À très bientôt sur Explicite !
L'équipe Explicite

EXPLICITE SAS - 32 rue Pages 92150 SURESNES, France - enregistrée au RCS de Nanterre sous le numéro 832 911 416 - numéro de TVA intracommunautaire FR01832911416 - contact@explicite.info.

Midi Libre 18.04.18 - www.citoyensboissetains.fr

http://www.citoyensboissetains.fr/413141261

Ou elle est cette procuration ? Demande une conseillère de Boisset et Gaujac
réponse d’ un Réverger vulgaris commun :
Dans mon cul …

ça se passe comme ça - www.citoyensboissetains.fr

ça se passe comme ça

Le maire de Boisset et Gaujac désavoué une nouvelle fois par le Conseil Municipal.

 Après les budgets, principal et annexe, 2017 de la commune celui de 2018 présenté  le 18 avril vient à nouveau d'être rejeté par le Conseil Municipal.

 En effet une fois de plus le maire, Monsieur Reverget essaie d'imposer ses vues en refusant toute discussion et ne répondant à aucune demande des élus.

 Certains lui faisant remarquer qu'il prend des décisions illégales, en contradiction avec les votes du Conseil Municipal, il rétorque que c'est pour le bien de la commune.

 D'autres, n'acceptent pas que les investissements qui doivent obligatoirement être votés par le Conseil Municipal selon la loi, soient  décidés par lui seul.

Il affiche un sourire narquois, sachant par avance que plusieurs élus le suivront sans état d'âme, sans aucune réflexion et quoi qu'il en coûte à la commune. Mais ça ne marche pas à tous les coups, la preuve.

 Le budget qui vient d'être rejeté ne répondait en aucune façon à ce que les Boissetains sont en droit d'attendre de leurs élus.

 L'attitude générale de Monsieur Reverget peut être résumée par la formule suivante :

 « Circulez, il n'y a rien à voir »

 Par deux fois, le 30 janvier et le 13 mars, le maire n'étant pas sûr de ses soutiens, a essayé d'utiliser des fausses procurations. Des élus ont exigé de voir ces procurations.

Il y répond avec l'élégance qui lui est coutumière. Vous pouvez écouter le mépris dans lequel il tient les élus sur l'enregistrement ci-dessous.

 

Ecoutez l' enregistrement dans le lien 


Loi asile et immigration: "Je vous remercie Madame Le Pen", le lapsus cocasse de la présidente de séance à Gérard Collomb à l'Assemblée

Loi asile et immigration: "Je vous remercie Madame Le Pen", le lapsus cocasse de la présidente de séance à Gérard Collomb à l'Assemblée

Loi asile et immigration: "Je vous remercie Madame Le Pen", le lapsus cocasse de la présidente de séance à Gérard Collomb à l'Assemblée

"Je vous remercie Madame Le Pen... euh pardon, monsieur le ministre!"

ASSEMBLÉE NATIONALE - Au Palais Bourbon, les débats sur le projet de loi asile et immigration s'étirent. Ce jeudi 19 avril, la durée totale des échanges, entamés lundi, était déjà de 16h45, d'après le président de l'Assemblée nationale. Pas étonnant, donc, que les esprits se relâchent, embrumés par l'enchaînement des prises de parole des membres du gouvernement et des députés...

La présidente de séance en a fait l'expérience ce jeudi, alors que Gérard Collomb défendait son texte controversé devant des députés déjà remontés par les échanges vifs de la semaine. "Je vous remercie Madame Le Pen... euh pardon, monsieur le ministre!", a lâché la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Carole Bureau-Bonnard, alors qu'elle devait clore la prise de parole du ministre de l'Intérieur pour laisser Marine Le Pen, députée du Pas-de-Calais, répondre.

Ce lapsus, s'il est dû à la succession des interventions de Gérard Collomb et Marine Le Pen, est d'autant plus cocasse que le ministre de l'Intérieur est accusé ces dernières semaines de récupérer le vocabulaire de l'extrême droite pour défendre son texte, jugé "extrême" et "inhumain" à gauche.

"Certaines régions sont en train de se déconstruire parce qu'elles sont submergées par les flux de demandeurs d'asile", avait ainsi expliqué Gérard Collomb le 3 avril, s'attirant les critiques de la gauche et même de certains députés LREM. L'expression rappelle la rhétorique de la "submersion migratoire", utilisée par l'extrême droite.

Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a annoncé ce jeudi que les débats sur le projet de loi asile et immigration pourraient se prolonger jusqu'à samedi, voire dimanche, pour achever l'examen des dizaines d'articles et centaines d'amendements restants.

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LR accuse le gouvernement d'avoir un "plan caché" sur l'immigration

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Polémique : compteur Linky, on démêle le vrai du faux

Polémique : compteur Linky, on démêle le vrai du faux

Polémique : compteur Linky, on démêle le vrai du faux

Polémique : compteur Linky, on démêle le vrai du faux
Les anti-Linky ont été très actifs à Millau.

ARCHIVES / LOLA CROS

Ce petit boîtier jaune déchaîne les passions partout où il est installé. Le compteur communicant Linky qui est censé moderniser le réseau électrique, en permettant notamment d'effectuer la relève à distance, n'a pas que des adeptes. Bien au contraire. Pour ces opposants, cet appareil représente un danger majeur non seulement pour la vie privée, mais aussi pour la santé et l'environnement.

Carte : Sophie Wauquier

Carte : Sophie Wauquier

50 communes sceptiques dans la région

D'après la Plateforme opérationnelle Anti-Linky, cinquante communes dans l'Aveyron et l'ex-région Languedoc-Roussillon ont décidé d'encadrer ou de refuser les installations de compteurs.

Parfois, comme à Millau, la décision d'encadrer les poses est liée à l'action de collectifs. Dans d'autres communes, comme Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales), c'est le conseil municipal qui a pris l'initiative et refusé les installations. Les deux mairies ont reçu un courrier d'Enedis, et une demande de retrait de la délibération par la préfecture.

Elles s'exposent en effet à des poursuites au tribunal administratif. Cela ne fera pas reculer Jean-Jacques Lopez, maire de Salses-le-Château : "Si nous devons aller en justice, nous irons en justice."

L'ancienne ministre Corinne Lepage a même lancé un ultimatum au gouvernement en demandant l'application du principe de précaution, sous peine de lancer une action collective en justice. Or, quelque 560 000 compteurs ont déjà été remplacés dans l'ex-région Languedoc-Roussillon, soit 30 % du parc électrique. Qu'en est-il vraiment ? Les questions se multiplient, voici cinq points pour tenter de vous éclairer.

1. Y a-t-il un danger pour la santé ?

Au cœur des inquiétudes des opposants, il y a la question de la santé. Le collectif Stop Linky Montpellier annonce déjà "une explosion des cancers, leucémies, et autres maladies liées aux ondes". Le compteur Linky est accusé d'émettre ces "ondes", parce qu'il transmet des informations via les câbles électriques. Ce signal s'appelle le courant porteur en ligne, ou CPL. Tout courant électrique qui traverse un fil émet un rayonnement électromagnétique, autrement dit des ondes. Le CPL émet ces ondes incriminées, comme le ferait n'importe quel câble parcouru par de l'électricité.

Saisie à deux reprises, l'Agence nationale de sécurité sanitaire a conclu que "les niveaux d'exposition produits par le compteur lui-même, mais aussi par la communication CPL, apparaissent comparables à ceux d'autres équipements électriques déjà utilisés dans tous les foyers". Ces niveaux sont "dans tous les cas très inférieurs aux valeurs limites d'exposition réglementaires".

2. Linky permet-il des économies d'énergie ?

C'est l'un des principaux arguments d'Enedis, qui organise le déploiement et gère le réseau d'électricité en France : en fournissant des informations plus détaillées, le compteur Linky permettrait de "moins consommer". Mais les études qui appuient cette affirmation ont souvent été menées dans des conditions différentes de celles permises par Linky, par exemple avec de meilleures informations. De plus, dans un audit publié en février, la Cour des comptes juge que "les gains que les compteurs peuvent apporter aux consommateurs sont encore insuffisants".

3. Que deviendront les données récoltées ?

Parfois éclipsée par la santé, la question des données n'en est pas moins fondamentale. Les mesures de consommations sont transmises à Enedis toutes les demi-heures. Une fois autorisé, l'opérateur pourra également les communiquer à d'autres sociétés. Philippe Malagola, directeur d'Enedis Hérault, assure cependant que "ces données devront être anonymisées, pour empêcher de reconnaître les consommations individuelles".

La loi informatique et libertés encadre ces pratiques. "Il faut informer les personnes concernées et il faut obtenir leur consentement", rappelle Céline Castets-Renard, professeure de droit privé à l'université Toulouse 1 Capitole. Le fournisseur d'électricité Direct Énergie a déjà été mis en demeure pour absence de consentement explicite.

4. Pourquoi un nouveau compteur ?

Si Linky a des intérêts pratiques, ce n'est pas sa vocation première. Le compteur communicant est avant tout un outil pour préparer le réseau au développement des énergies renouvelables, très fluctuantes, et à de nouveaux pics de consommation, comme ceux que pourrait causer la voiture électrique. Il devrait aussi permettre à Enedis de réaliser d'importantes économies. Ce sont d'ailleurs ces économies qui doivent financer son installation.

5. Peut-on refuser l'installation ?

Le remplacement des compteurs est inscrit dans la loi de transition énergétique de 2015. L'installation de Linky est donc obligatoire. En pratique cependant, certains particuliers sont parvenus à interdire l'accès aux compteurs situés à l'intérieur de leur domicile. Toujours en raison de la loi sur la transition énergétique, les communes n'ont pas le droit d'interdire les installations.

Trois questions à Philippe Malagola, directeur d'Enedis Hérault : "C'est prévu par la loi"

Où en sont les installations de compteurs ?

En France, on en est à plus de 10 millions sur 35 millions. Dans l'ex-région Languedoc- Roussillon, c'est 560 000 compteurs, soit près de 30 % des équipements. Le déploiement doit se finir en 2021. C'est la loi qui le prévoit.

Comment expliquez-vous l'opposition au compteur ?

C'est un équipement nouveau, même si les technologies qu'il utilise sont bien connues. Nous utilisons déjà le CPL depuis une cinquantaine d'années, pour donner les signaux tarifaires.

Que fait Enedis quand une commune interdit les installations ?

La pose du compteur étant définie par la loi, ce n'est pas la compétence de la commune de s'y opposer. C'est la préfecture qui, dans la grande
majorité des cas, demande à la commune de retirer la délibération.


TÉMOIGNAGES D'USAGERS : DES AVIS DIVISÉS

Les nombreux témoignages recueillis des usagers sont en majorité neutres ou positifs, bien que les installations posent parfois problème. La question de l'électrosensibilité, au cœur des débats nationaux, est aussi apparue dans les réponses. C'est le cas de Vanessa qui constate divers symptômes chez ses enfants, dont des vertiges et des vomissements. Un commentaire anonyme se plaint également de "micro-décharges dans la tête" à l'approche du compteur.

Bonnes et mauvaises surprises

Mais la plupart des problèmes rapportés sont d'ordre technique. Le compteur Linky peut détecter une incohérence entre le réglage du disjoncteur et la puissance souscrite dans l'abonnement. Rectifier ces décalages impose un changement d'abonnement, qui peut être aussi bien en faveur qu'en défaveur de l'abonné. Robert et Stéphane, qui ont dû augmenter leur puissance, le vivent comme une "vente forcée ou camouflée".

Cela rejoint un sentiment généralisé dans les témoignages négatifs, celui d'avoir subi une installation "forcée". Du côté des avis positifs, on remarque que les données issues de Linky peuvent pousser à réduire la consommation. Jules s'est ainsi "rendu compte que la consommation des appareils connectés, même en veille, n'est pas négligeable". Mais pour cela, il faut donner son accord et utiliser le portail internet d'Enedis. Comme le fait remarquer Maurice, le compteur lui-même ne donne accès qu'à "peu d'informations".