jeudi 17 juin 2010

THE VIDEO carriere de Peyremale




Ainsi débuta la seance du conseil municipal d'Anduze en ce 16 juin de l'an 10

Quelques absents , plus que d'habitude, et des retardataires remarqués. et remarquables
Ainsi débuta la seance du conseil municipal d'Anduze en ce 16 juin de l'an 10

Comme d'habitude vous le savez je ne vous ferai pas un compte rendu objectif , tout juste des petites remarques sur 3 points , le reste c'etait tres chia.....t

Le number one LE PROJET DE CARRIERE DE PEYREMALE

Vous avez tous suivi la polémique "carrière" sur ce BLOG ou ailleurs , pour les autres débrouillez vous!
La question posée par vot' mair' d'anduze est:
Voter oui ou non pour autoriser le cabinet GS conseil à mener une étude sur le site concerné afin de déterminer la faisabilité de ce projet (influence sur la faune, la flore, la population, la géologie et j'imagine, étude de rentabilité pour le carrier qui finance évidemment ce cabinet)
Après l'intervention de M.Mazen et B.Vierne, bizarre et incompréhensible pour le commun des vivants
P.Gaussen prend solennellement la parole pour s'élèver farouchement en défenseur de notre patrimoine, contre ce projet dévastateur (voir vidéo)
Un vote à bulletin secret a été organisé : réponse NON à l' unamité
DONC pas d'autorisation d'étude et en principe pas de carrière ,mais soyons vigilent les carriers sont des malins et attendons fermement la suite!
Cette nouvelle carrière devant etre implantée au moins d'un Km d'Anduze...No coment!
Remarquable on est d'accord avec la municipalité d'Anduze (les élections approchent)

Le number two L 'EAU et surtout les impayés

65 000 € d'impayés sur les factures d'eau potable
Après un exposé brillant et presque sans accent de notre ami P.K.
Un point a retenu mon attention
La perception qui s'est émue du montant de ces impayés 65000 € je le rappelle a proposé à la municipalité de poser des réducteurs de pression sur les compteurs des mauvais payeurs
Notre ami P.K. mais néanmoins ami de vot' pov' mair' s'y est opposé afin de ne pas ternir l'image électorale du premier magistrat d'Anduze
Cette raison purement électorale a été démentie 5 minutes après par le principal personnage concerné ,voyez vous!
M.Délicat a malgré tout fait remarqué que la perception a été trop LAXISTE et aurait dû depuis bien longtemps relancer les mauvais payeurs.

le number tree qui a été retiré de l'ordre du jour LA FALAISE DE PEYREMALE

Ce sujet a été retiré de l'ordre du jour, la raison = "pas d'urgence" ,bon.
Ce sujet donc a malgré tout été évoque dans les questions diverses
La société GTS a interrompu ses travaux à la demande de la municipalité d'Anduze pour cause de nuisances sonores ( forage très bruyant)
On s'étonne que cette entreprise ait l'outrecuidance de demander une indemnité alors que par contrat les travaux auraient du être terminés le 30 avril 2010
Depuis cette date des pénalités de retard courent
Il semblerait que GTS ait sous le coude un dépassement de 228 820€ , sans doute pour compenser la pénalité de retard a venir.
Le conseil municipal est serein le cabinet Geolite de Grenoble qui assure la maîtrise d'oeuvre considère "que tout baigne"
Une autre info que l'assistance a apprécié :
Ce marché de travaux n'a pas été négocié n'importe comment, 4 entreprises ont été consultées , la commande a été passée au mieux disant OUF.....

MAIS OU SONT DONC LES PREUVES ET LES COMPTES RENDUS DES DÉLIBÉRATIONS?

Le reboussierquiétaitlà
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mercredi 16 juin 2010

CARRIERE : UN PETIT RAPPEL HISTORIQUE POUR CEUX QUI NE SE SOUVIENDRAIENT PAS …. OU MAL.

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L’ ancienne carrière du Mas Paulet, située sur la commune d’Anduze et non de Boisset, a été exploitée par les sociétés VOLPELIERE, BOYER, CROZEL et enfin REDLAND. Elle est restée en exploitation sans interruption jusqu’en 1995.
Cette carrière avait été louée par le grand-père de ma femme et le bail courait jusqu’au 1er JUILLET 2004 !
Cette exploitation a toujours été une source de nuisances pour nous, tirs de mine mal contrôlés (la montagne est pleine d’avens), destruction de capitelles très anciennes (nous avons essayé de les protéger mais les Monuments Historiques n’ont rien pu faire et PERSONNE ne nous a soutenus à l’époque. Il y a même eu une article dans « Midi-Libre » intitulé « La Capitelle de Boisset digne de l’année du Patrimoine ». Que faisiez-vous alors ? ), poussière, bruit, ébranlements des murs des mas que nous avons passé notre vie à reconstruire ou restaurer…
MAIS la société REDLAND, peut-être débordée car ils avaient acheté la plupart des carrières du sud de la France , A OMIS DE FAIRE SA DEMANDE DE RENOUVELLEMENT D’EXPLOITATION, ( 15 jours de retard) et la D.R.I.R.E d’Alès à l’époque, inflexible, a annulé le permis d’exploiter.
Aussi nous avons reçu la visite de jeunes cadres qui ont demandé à ma femme de signer la première étape de la procédure c’est à dire L’AUTORISATION DE DEFRICHEMENT, ce que malgré les menaces, pressions et autres propositions, ELLE A REFUSE DE FAIRE.
Je tiens à votre disposition la lettre que nous a adressée cette société le 29 septembre 1994 : « vous nous transmettez copie de la lettre adressée à M. le Préfet du Gard… votre refus clairement exprimé de procéder à la demande de défrichement constitue une cause de refus d’autorisation d’exploitation..et ceci constitue une dénonciation tacite du contrat du 06 juillet 1982 » .
C’est ainsi que se termina l’exploitation de la carrière et pas autrement , et surtout pas grâce aux manifestations locales dont la multinationale n’avait rien à faire.
Par la suite REDLAND nous a proposé une étude d’intégration paysagère, peut-être pour redorer leur image, cette réhabilitation du site leur a coûté 200 000 francs, et ce fut assez réussi.
Je tiens également à préciser que les maires des trois communes concernées nous avaient demandé notre avis avant de se prononcer et vous comprenez que ma position à la mairie d’Anduze était très claire.
Je ne supporte pas que l’on mette mon honnêteté en doute et les propos du 14 juin 9h28 sont injurieux et diffamatoires à mon égard.
Enfin, pour terminer ( ?) il faut que vous sachiez aussi que l’ancien président de la CCAA, Monsieur N’KAOUA était venu nous proposer d’acheter le terrain pour un déchetterie relais !!! Vous connaissez la réponse.

Régis VIGNOLLE Conseiller municipal d’Anduze de 1983 à 1995.

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "CARRIERE , Mon sentiment : projet réaliste" :

http://reboussier.blogspot.com/2010/06/anonyme-ajoute-un-nouveau-commentaire.html

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Comme il serait effectivement intéressant d'entendre le 9:39 nous expliquer la réalité des faits concernant cette affaire.
Parce que tout le monde sait bien que tout cela ce ne sont que des vilenies,
Hein!
et pourquoi pas demander aussi son avis à Michel Benoit élu actuel d'Anduze ce qu'il en pense puisqu'il était là au moment des faits et qu'il est voisin du 9:39.
Là çà risque de se compliquer un peu, puisque tout le monde n'est pas complètement d'accord dans l'équipe municipale actuelle.
Et pourquoi pas demander aussi son avis à monsieur l'ancien maire de Tornac de l'époque, Mr Clos qui était furieusement contre la réouverture de cette carrière,et pour cause, il louait une maison à la madeleine et les explosions dues à l'exploitation du site fissurait les maison de l'autre côté du Gardon.
Il faut simplement mettre en lumière le fait que l'exploitation de ce genre de cite est une catastrophe pour les riverains, un génocide écologique et que les exploitants ne sont pas des anges et que leurs promesses ne valent pas mieux que ceux qui leur louent les terrains pour y faire joujou.
Mais là aussi, ne sommes nous pas assez modernes.
Car enfin, quand tout les cites intéressants auront étés exploités, et que notre canton ne sera plus qu'une espèce de gruyère,irrigué par un Gardon sec, nous ferons enfin le plein de touristes et pouvoir dire comme notre ami Roustan que "la 2C2A va bien, elle a plein de pognon!" Mais tout le monde sait bien que les gens sont méchants et que c'est par pure jalousie qu'ils disent des choses aussi laides.

Allez, un petit effort d'argumentation pour nous expliquer la validité d'un tel projet,montrez nous le chemin,nous qui ne comprenons rien,sans doute trops naifs,à vouloir essayer de préserver la nature qui nous entoure.

L'hurluberlu.



Envoyé par Anonyme à LE REBOUSSIER le 16 juin 2010 10:07

mardi 15 juin 2010

Prochain conseil municipal à Anduze prévu pour
Mercredi 16 juin 2010 à 20h30
Salle du conseil en Mairie

DES REMARQUES AUX REMARQUES DES REMARQUES c'est clair non ?

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Quelques remarques aux remarques :" :

Ha Ouai! et bien je suis de ceux qui pensent qu'il faut arrêter cette espèce de fuite en avant nous obligeant à nous tourner vers la "MODERNITÉ"!
les carriers sont tout sauf des enfants de coeur, quand ils font une étude d'impact concernant la future exploitation d'un site,c'est le service minimum,et pourquoi? parce que quand ils nous assurent d'un volume d'exploitation de tant de mètres cubes, ils connaissent la loi qui au delà de ce seuil les obligeraient à réaliser une étude d'impact bien plus coûteuse qui de plus pourrait faire capoter le projet. C'est ce qui s'était passé dans les années 90 ; le carrier a présenté un dossier minimaliste ,du style,999 tonnes au lieux de 1000,parce qu'au dessus de ce seuil ,l'étude obligatoire aurait montré les dégâts irréparables occasionnés par cette carrière sur l'environnement. La suite est simple, si le carrier obtient l'ouverture du site,il demande l'année suivante aux services préfectoraux un document ,pour une EXTENTION DE CARRIERE et hop le tour est joué! Et là ce ne sont plus 999 tonnes mais beaucoup,beaucoup plus qui sont extraites et ce en dépit du bon sens et au mépris de toute règle.
Alors ne nous leurrons pas! nous avons là affaire à des petits malins qui connaissent la musique,et ils ne me feront pas danser. HA! çÀ! pour ce qui est des "ENROBÉS" c'est plutôt la vérité qui l'est! Alors, n'oublions pas que les citoyens de la communauté de commune autour d'Anduze et les élus qui étaient présents pour réfléchir à l'élaboration d'un projet de territoire,ont mis l'accent sur l'obligation de maîtriser les flux de population, afin de promouvoir un meilleur accueil des estivants. Mais que je sache, on a pas vu grand monde du conseil municipal d'Anduze dans ces réunions de travail!
où étiez vous??
Accepter ne serait-ce qu'une étude de faisabilité est indécent! Monsieur! renvoyons donc ces messieurs Carriers carriéristes à monsieur Roustan qui est un homme moderne,lui ,et peut-être qu'en creusant un grand trou à Salindre,pour y enfouir les ordures ménagères de la CAGAC,on obtiendrait suffisamment d'agrégat pour satisfaire aux projets ambitieux et modernes de notre cher ami MAXOU.
Si on devait réaliser une étude d'impact,c'est sur l'équipe qui dirige Anduze en ce moment que nous devrions le faire,et je suis sur ,qu'un organisme indépendant qui réaliserait cette étude,mettrait en avant , les nuisances géologiques,écologiques et humaines qui nous sont imposées par ces "AGRÉGATS".
PS: pour méditer; ce vieil adage:" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme! HA! ce vieux Rabelais( de lapin)

le réboussieremarqueur

lundi 14 juin 2010

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "CARRIERE , Mon sentiment : projet réaliste" :

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Un petit rappel historique,pour ceux qui ne se souviendraient pas...

dans les années 90, une multinationale du nom de REDLAND, possédant pas moins de 80 carrières dans le sud de la France, voulut réactiver l'ancienne carrière ,située sur la commune de Boisset en face de la madeleine(Tornac).
Il s'agissait d'une carrière abandonnée par l'ancien exploitant qui intéressait la multinationale , puisque celle-ci payait un loyer pour ces terrains dormant dans l'attente d'une éventuelle remise en exploitation.
Mais celle-ci avait malheureusement oublié de renouveler le bail( c'est ballot!).
Donc,il fallait pour arriver à ses fins que l'entreprise reparte à zéro et fasse une demande d'ouverture de carrière,donc, enquête publique ,affichage,et tout le toutim.
Et c'est là que cela devient intéressant;l
e terrains sur lequel se trouvait la carrière se trouvait appartenir à la famille d'un élu d'Anduze ,qui jurait ses grand dieux au conseil municipal qu'il ne louerait jamais ce lieux magnifique à ces rapaces de multinationale,alors que le coquin touchait déjà un loyer de celle-ci et qu'il avait déjà négocié une rémunération forfaitaire en cas de remise en exploitation.
CARAMBA!!
les maires des trois communes concernées,par les inévitables nuisances engendrées par ce genre d'entreprise dirent "NON " au projet relayés par des citoyens qui avaient déjà connu le bonheur d'avoir une carrière à proximité de chez eux (c'est à dire l'enfer!).
Bref, bien que l'enquêteur publique ait donné un avis favorable contre l'avis des maires et des citoyens des communes concernées, le projet fut purement et simplement abandonné, et le représentant de la multinationale envoyé sur place pour faire entendre raison à la populace faillit repartir tout cabossé de la mairie D'anduze.
Je me souvient d'une salle du conseil à la mairie D'anduze pleine à craquer de gens vraiment en colère,je me souviens d'une Grand-mère,très vieille qui brandissait dangereusement sa canne au dessus de la tête du représentant de la multinationale , en criant :
"vous ne toucherez pas à ma source!!"
Je me souviens qu'un feu avait bizarrement ravagé une parti du terrain du fameux élu municipal, et je me souviens de l'air goguenard des gendarmes qui venait constater les dégâts, et je me souviens que c'est à l'occasion de cette affaire, que je me suis dit qu'il faisait réellement bon vivre en Cévennes avec les Cévenoles.
Alors, on recommence, à vouloir défigurer notre nature,mais je pense qu'on va tous se retrouver d'accord pour ne pas laisser faire çà.
En France on sait s'engueuler à longueur de temps, c'est culturel, mais on sait aussi se fédérer et résister quand il le faut,et là c'est le gaulois qui resurgit et attention là c'est chaud!!

Envoyé par Anonyme à LE REBOUSSIER le 14 juin 2010 09:28

Quelques remarques aux remarques :

Conseil municipal à Anduze le 16 juin…

OJ : Principaux points :

Décisions modificatives de tous les budgets

Avenant « surcoût » travaux de la falaise

Embauche de CUI (3 de plus…)

Et…carrière de Peyremale…

http://reboussier.blogspot.com/2010/06/carriere-mon-sentiment-projet-realiste.html

Quelques remarques aux remarques :

- Autoriser une étude n’est pas autoriser l’exploitation…

Par ailleurs dire que tous les scientifiques sont des « vendus » est somme toute un peu exagéré !!!

Dire que les camions de graviers ne traverseront plus Anduze est faux…il y aura toujours des constructions en direction de Nîmes, St Felix ou St Jean…
Par contre, une carrière, située à Peyremale, n’engendrera aucun trafic supplémentaire dans Anduze.
Ultralibéralisme…que diable !! je suis au contraire un farouche partisan d’un état fort, je suis aussi un partisan de la déconcentration et non de la décentralisation qui n’a eu que pour effet de créer les petits potentats locaux à la tête des départements et régions…
Décroissance, développement durable …oui ! mille fois oui !
Je suis de ceux qui pensent que l’on ne peut pas aligner tous les peuples sur notre modèle de société énergivore et sur le gaspillage des ressources ; je suis donc favorable à la décroissance.
A l’opposé, je ne suis pas de ceux qui souhaite la fin des « enrobés » et l’absence de sous-bassement à nos routes et chemins…
Si effectivement les constructions en paille et les yourtes peuvent être des solutions individuelles et encore sur quelle surfaces ? il n’en est pas de même des équipements collectifs…de ce fait, ne pouvant exploiter les alluvions ce qui à terme entrainerait la pollution les nappes phréatiques et leur baisse, il est indispensable de trouver des lieux d’exploitation de granulat.

Pour conclure :

Je suis favorable à une mise en place d’une commission municipale ouverte en amont de l’autorisation et qui, si autorisation il y a, assurerait un suivi citoyen, pas à pas, des études préalables.
IL Y A, A MON SENS NUL BESOIN DE SE PRECIPITER…le CM du 16 est donc, pour moi, très prématuré.

JPM

samedi 12 juin 2010

EOLIENNES saint Jean de Serres priez pour nous !


L’affaire était dans le sac… poubelle, bien sûr !

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A Salindres, l’usine à ordures du Très Grand Alès, devait être construite en 2006, puis en 2009 et enfin au printemps 2010.
Ses promoteurs, l’Union Méridionale des Poubelles, associée à Poubelles Chéries, dont le dossier était aussi blindé qu’un char d’assaut et aussi parfait que la ligne Maginot, a fait « pshittt » selon ses propres responsables, qui l’annoncent imprudemment, avant même que la décision du magistrat ait été prise et prononcée.
Mais ce n’est rien : les champions olympiques incontestés du « sur place » (15 années) en matière d’ordures ménagères sont contents de cette bonne nouvelle, car ils comptent bien réussir à ne rien faire encore durant au moins quelques années.
En résumé, tout va bien pour Daniel Verdelhan. Tout va encore mieux pour Christophe RIVENQ (le jeune poulain et Poulidor alésien, mis en selle par Max Roustan)… même quand c’est à l’insu de son plein gré.
Signé le cousin du Réboussier

Salindres L'usine à la merci de la guerilla administrative

Les magistrats du tribunal administratif de Nîmes ont abordé hier matin les recours déposés par l'Adisl (Association de défense des intérêts des Salindrois et limitrophes) concernant le projet d'usine de tri-compostage des déchets ménagers. Le rapporteur public a demandé l'annulation du permis de construire déposé par Sita-Sud (la société chargée de la réalisation et de la gestion de la future usine) sur la base de l'absence d'autorisation de défrichement du site. La décision finale revient au juge administratif qui rendra le délibéré dans une quinzaine de jours.
Dans l'hypothèse où les conclusions du rapporteur public seraient ratifiées, Christophe Rivenq, pour le Grand Alès et le Smiritom (1), parle d'un contre-temps de deux à quatre à mois, qui ne remet absolument pas en cause le projet.

« Le rapporteur a rejeté tous les autres arguments soutenus par l'Adisl, sauf l'autorisation de défrichement dont la demande est en cours et qui ne pose pas de souci particulier. Sita-Sud redéposera à la virgule près, le même permis de construire accompagné de ce document. » Daniel Verdelhan, maire de Salindres, ne dit pas autre chose et résume ainsi la situation, « ils ont gagné une petite bataille sur la forme, mais ils ont perdu la guerre sur le fond. » Tout aussi « confiant », Stephane Allard, l'avocat de l'Adisl, a une interprétation différente, « c'est un tournant important. Pour un dossier, paraît-il blindé, les travaux de l'usine n'avancent pas depuis février dernier. Nous avons fait constater par huissier que Sita a défriché le terrain alors que la société savait qu'il fallait une autorisation. Le procureur est saisi. Je ne vois pas comment l'administration ne peut pas tenir compte de cette illégalité. Quoi qu'il en soit, attendons le jugement. S'il le faut nous attaquerons à nouveau le futur permis, il y a toujours des moyens. »
René DIEZ

(1) Le smiritom, syndicat intercommunal de traitement des déchets ménagers, regroupe 57 communes du nord du Gard, dont Alès. Et a en charge le traitement des 40.000 tonnes de déchets ménagers des 105 000 habitants répartis en six communautés, dont les 75 000 habitants du Grand Alès.

vendredi 11 juin 2010

FALAISE DE PEYREMALE Non respect du Code des Marchés Publics = concurrence faussée = prix exhorbitant

Relisez cet article:
http://reboussier.blogspot.com/2010/06/je-lis-attentivement-vos-messages-sur.html


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Non respect du Code des Marchés Publics = concurrence faussée = prix exhorbitant = dépenses restant en charge de la commune, donc des contribuables anduziens anormalement élevée

Anduze a-t-elle vraiment les moyens de payer plus que le juste prix ?

L'utilisation de la procédure d'urgence simple (autorisée par le Code des Marchés Public) aurait permis, dans les mêmes délais, d'obtenir un prix plus avantageux car il y aurait eu une réelle concurrence.

L'actuel maire d'Anduze s'est mis hors la loi et son attitude a encore coûté très cher à notre ville (+ 400 000 ou 500 000 €).

L'incompétence a des limites.
Combien de temps encore devront nous supporter ces erreurs ?


le reboussier anonyme

jeudi 10 juin 2010

CARRIERE , Mon sentiment : projet réaliste

Bref relevé de conclusions (qui n’engage que l’auteur) de la plénière du 7 juin

PROJET CARRIERE PEYREMALE

Présents : 10 présents (JP-M / MP / BV / BI / CD / PK / DJ / SJ /J B / J-P M)

Invité à présenter son projet : Guillaume COSTANZO GC Conseils

Brève introduction de BI, : sujet déjà abordé en bureau.

Présentation de G COSTANZO par vidéo-projection ( ppt de 2008)
Présentation très structurée, claire en 5 points.

1) intérêt des granulats
1 logement = 800tonnes 1 lycée = 2000 à 4000tonnes
Chaque individu « consomme »par année 6,7tonne en Languedoc. (BTP 26% de la demande pour 19% de production)
La moyenne Gardoise est supérieure à celle du LR environ 8 tonnes/habitant
Dans le Gard 17% de la consommation pour 15% de production

2) Les sites :
2 catégories alluvionnaires et extraction calcaire* ( *calcaire gris-bleu Kimméridjien) Bagare 16,4 Ha réserves sur-estimées de 12 ans Chiffe ( Traviargues)exploitation arrêtée mais permis jusqu’en 2017
JP André permis jusqu’en 2015 (utilisation sans vente au public) camions traversant Anduze par la route de St Félix.

3) Solution : Peyremale :
Même gisement géologique que Bagare calcaire sur Karst 241 Ha de propriété de la commune d’Anduze
- extraction en deçà de la ligne de crête donc non visible.
- Pas d’habitation
- Pas de nuisance sonore
Accès par le rond-point de Boisset.
Transport des roches broyées par tapie roulant le long de la piste (hauteur de 2 m) structures non visibles de la piste.
Deux cas : soit passage sur la commune de Générargues soit non.
Traitement sur la commune de Boisset sur terrain de la CAGAC Vente sur le même terrain

4) Intérêts du projet :
Pas de camion traversant Anduze
Présence d’un rond-point existant
Assurance de reboisage et re-végétalisation (financement prévu et obligatoire de par la loi) Aucun site du type de Traviargues (Chiffe) ou exploitation JP André.
Proposition de visite de carrières en fin d’exploitation proposée
Retombées économiques : pour Anduze 1M€ Boisset 130 000€ 2C2A CAGAC 50/50 100 à 300 000€.
Emplois directes 10 personnes sur site (extraction et vente)
Emplois indirectes Transports, commerces, restaurations etc. fourchette basse 30.

5) Phasage (procédure longue 3 ans minimum) :

Phase 1 : Dans un premier temps demande au CM d’Anduze de l’autorisation de pratiquer les études : Faune / Flore / Hydrogéologie. (Une étude par saison donc 1 an minimum)
Tous les frais assurés par la société
Projet définitif : vote par le CM

Phase 2 étude d’impacte nombreux services de l’état
Obligations financières
Mesures compensatoires en cas de faillite de la société

Phase 3 Instruction par le Préfet > avis > vote définitif du CM.

Questions diverses :
PK : devenir du site / risque eaux sous-terraines / Natura 2000
MP : un réservoir d’eau ? R : non il s’agit d’un karst.
BI : volume minimum d’exploitation / impacte ? Réponse 150 000m3 viable/an
BV : nuisance sonore, bruits du concasseur R : non il s’agit d’un « cruntch »
J-P M : risques sismiques des tirs de mines / relation avec les Gypières zones très instables géologiquement. Réponse il existe des solutions (creusement d’une ceinture) Exposé sur les tirs de mines > explosion > gaz > maîtrise au millième de seconde, linéarisation des tirs.
CD : « nous avec Peter, à 6heures du matin on est parti visiter une carrière reboisée…allez voir pour connaître le dossier »…CQFD…brave gens dormez tranquille CD veille !

Conclusions personnelles:

Mon sentiment : projet réaliste, impact faible sur l’environnement, poussières retombantes sans effet sur Anduze (ni les autres communes), creusement en dehors de la ligne de crêtes, assurance de la revégétalisation, pas de problème de transport (présence d’un giratoire),…
Ne serait-ce que pour avoir une analyse écologique de Peyremale je suis favorable, à titre personnel, à voter l’autorisation d’études.
Par contre : étude d’impact à suivre (mise en place d’un comité citoyen ?).
Une question pourquoi le projet ne serait-il pas porté que sur le seul territoire de la 2C2A ?
(La CAGAC à ce jour n’est concernée que par la fourniture du terrain de vente-à priori propriété de la CAGAC-question : déjà négocié ? )
Sur 241,5 ha de la commune ne peut-on pas trouver cet espace ?

Jean-Paul MAZEN
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Manif en vrac de mon Iphone le 8 juin 2010