jeudi 10 mai 2018

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GARD Sangliers : l'État dans le viseur de Laurent Burgoa - Objectif Gard

GARD Sangliers : l'État dans le viseur de Laurent Burgoa - Objectif Gard

GARD Sangliers : l'État dans le viseur de Laurent Burgoa

Le conseiller départemental d'opposition demande un partage équitable dans la réparation des dommages causés par les sangliers.

Laurent Burgoa, président du Bon Sens Républicain (Photo : DR)

Dans le Gard et au-delà, la prolifération du nombre de sangliers est une vraie problématique. La semaine dernière, le président du groupe d'opposition Le Bon Sens Républicain au Département a écrit à tous les parlementaires du Gard. « Malgré la mise en œuvre d'un plan national et départemental de maîtrise du sanglier (PNMS), on compte dans le Gard en 2017 pas moins de 40 000 sangliers tués par les chasseurs », indique Laurent Burgoa.

Conséquences : « les dégâts causés par les sangliers sont nombreux. Les chasseurs gardois, comme l'exige la loi, ont payé cette année 845 000 € pour la réparation des dégâts causés aux agriculteurs. » L'élu, également chasseur, demande également à l'État de prendre sa part : « face à la persistance de cette nuisance et à l'importance de la facture supportée par les seuls chasseurs, je souhaiterais une prise de conscience nationale afin qu'un partage équitable des dommages causés soit enfin mis en place. » À suivre… 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

mercredi 9 mai 2018

VIDEO. "Soyez très ferme avec tous ces gauchos" : un vétéran interpelle Macron en pleine cérémonie du 8-Mai

VIDEO. "Soyez très ferme avec tous ces gauchos" : un vétéran interpelle Macron en pleine cérémonie du 8-Mai

VIDEO. "Soyez très ferme avec tous ces gauchos" : un vétéran interpelle Macron en pleine cérémonie du 8-Mai

Pour les cérémonies du 8-Mai, le président de la République a salué des vétérans de l'armée française. Et l'un d'eux avait quelque chose à lui dire.

Note du réboussier

Dis donc petit vieux , ta retraite , tes congés payés etc … peut être que les gauchos y sont pour quelque chose  





Démissions à Boisset et Gaujac.



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Démissions à Boisset et Gaujac" :

Retour sur les démissions successives à Boisset et Gaujac...

Quelques explications détaillées sont nécessaires à la compréhension des événements qui surviennent dans la commune…

D'abord un rappel aux textes  (Loi Valls 2014):
-chaque élu démissionnaire est remplacé par le suivant de sa liste,
-quand les possibilités de remplacement sont épuisées et qu'il manque un tiers du conseil, soit 7 élus dans notre cas, alors la dissolution du conseil est ordonnée par le préfet,
-de nouvelles élections sont organisées dans les 3 mois.

La liste Reverget détenait 15 sièges au conseil municipal (sur un total de 19) :
-Mme de Backer a démissionné il y près de 2 ans...
-M. Larguier a démissionné début 2018...
-M. Champault a, lui aussi démissionné du conseil au printemps 2018.

Ces 3 élus ont été remplacés par Mme Sorin, M. Battistel et Mme Lafont.
Il reste donc un seul candidat de réserve, M. Richard, sur la liste de M. Reverget…

Depuis d'autres démissions sont intervenues, toujours sur la liste Reverget :
-Mme Girard-Chaabihi, 1ère adjointe,
-M. Lombardo,
-M. Dray,
-M. Zari,
-Mme Isabelle Rousselle,
-Mme Bellot-Valentin,

M. Richard, s'il accepte de siéger, remplacera donc un de ces démissionnaires.

La liste Reverget ayant épuisé ses possibilités de remplacement, 5 sièges resteront définitivement vacants.

Les derniers inconditionnels de la liste Reverget sont au nombre de 10, à savoir :
Ms. Reverget, Ravier, Gaechter, et Battistel, Mmes Leslie Roussel, Decavel, Wyckaert, Sorin et Lafont, déjà élus, plus M. Richard s'il accepte de rejoindre le groupe et de siéger...


La liste Brousse détenait 4 sièges au conseil :
-M. Brousse a démissionné, suivi par
-Mme Lecomte.

Pour les remplacer la liste Brousse dispose de 15 candidats en réserve :
-M. Joyard, élu automatiquement, a démissionné, ainsi que,
-Mme Vidal,
-M. Roche,
-Mme Ricard,
-Mme Pantel-Abram,
-M. Vin,
-Mme Yaish.

Les suivants de liste, M. Dhombre et M. Delenne qui n'ont pas déposé leur démission, sont donc automatiquement élus en remplacement de M. Brousse et Mme Lecomte.

Puisque Mme Juanico et M. Paulsen, les 2 autres élus de la liste Brousse, n'ont pas, à ce jour, manifesté leur volonté de démissionner, le groupe d'opposition est donc, pour l'instant, maintenu avec 4 élus .

Les derniers de cette liste, M. Muleta, Mme Ribot, Mme Mallol et M. Volcic ont d'ores et déjà, manifesté leur volonté de ne pas siéger ; les réponses de Mme Pascalin et de M . Bugat, sont en attente…

Il reste donc 2 élus sur cette liste et 4 candidats pour les 2 postes à remplacer.


Seuls les membres de la liste Brousse, élus ou en réserve, ont la possibilité de maintenir M. Reverget en place…

Mme Juanico, M. Paulsen, M. Dhombre, M. Delenne, Mme Pascalin et M. Bugat sont désormais devant leurs responsabilités...

Note du Réboussier :
C'est clair non ?


#BDR27 : MARÉE POPULAIRE, 5 MAI & 1000 NAJAC !

https://youtu.be/SYMns2mrWnY

L’abaissement des limitations de vitesse à 80 km/h toujours plus impopulaire | Contrepoints

L'abaissement des limitations de vitesse à 80 km/h toujours plus impopulaire | Contrepoints

L'abaissement des limitations de vitesse à 80 km/h toujours plus impopulaire

Par Alexis Vintray.

Jusqu'où continuera le gouvernement dans une mesure inefficace et hautement impopulaire ? La question mérite d'être posée quand on voit l'impopularité toujours aussi forte qui entoure la volonté d'Emmanuel Macron de réduire à 80 km/h la vitesse sur les routes secondaires à double sens, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet.

Trois Français sur quatre opposés à la limitation à 80 km/h

Un sondage BVA pour la presse régionale sorti aujourd'hui 9 mai souligne à quel point la mesure est en effet rejetée : les trois quarts des Français (74%) se disent défavorables à l'abaissement de la vitesse à 80 km/h, et parmi eux près d'un sur deux tout à fait opposé (47%).

Les Français sont par ailleurs bien plus opposés à la mesure à la campagne et dans les petites villes que dans les très grandes villes. Hic, au final les seuls concernés sont les ruraux et les habitants de petites communes… 86% des habitants de communes rurales sont contre la mesure, et 79% dans les villes de moins de 20 000 habitants, contre « seulement » 58% dans l'agglomération parisienne. Une façon de plus de constater que la mesure est une mesure de technocrate parisien déconnecté de la vie quotidienne d'une grande majorité de la France…

Des résultats truqués pour imposer la mesure ?

Pire, la mesure ne devrait avoir aucune incidence sur le taux de mortalité sur les routes puisque la baisse des accidents observée pendant la phase d'expérimentation… était en fait la résultante de travaux d'amélioration sur les routes en question ! Les Français ne s'y trompent pas, 8 Français sur 10 estiment que l'abaissement de la vitesse sur les routes secondaires sera inefficace (79%) pour réduire le nombre de morts sur les routes.

Sans surprise, les Français ne s'y trompent pas et les promesses d'Emmanuel Macron ne convainquent personne : si la mortalité routière ne diminue pas au bout de deux années de test, Emmanuel Macron s'est engagé à abandonner cette mesure. Moins d'un Français sur deux estime qu'il s'agit d'une bonne manière de procéder (43%) et seul un tiers juge la démarche crédible (34%).

Le président de la République s'est également engagé à reverser intégralement l'argent des contraventions aux hôpitaux qui soignent les blessés de la route. Mais les Français ne semblent là encore pas convaincus : moins d'un tiers d'entre eux estiment qu'il tiendra cette promesse (30%).

Méthodologie : Enquête réalisée par Internet auprès d'un échantillon de Français interrogés du 19 au 23 avril 2018.

La représentativité de l'échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe,âge et CSP du chef de famille. Échantillon de 1200 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.(Échantillon raisonné avec 100interviews par région). La représentativité de l'échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas et à un redressement appliqués aux variables suivantes: sexe, âge, CSP de la personne de référence du ménage et de la personne interrogée, région et catégorie d'agglomération.

lundi 7 mai 2018

Macron s'en prend à ceux "pour qui le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL"
MAIS QUI A VOTÉ POUR CE MEC

Macron s'en prend à ceux "pour qui le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL"

Macron s'en prend à ceux "pour qui le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL"

D'après le président, ceux qui "invoquent la tragédie dès qu'il faut réformer quoi que ce soit" ne "savent pas ce qu'est l'histoire de notre pays".

D'après le président, ceux qui "invoquent la tragédie dès qu'il faut réformer quoi que ce soit" ne "savent pas ce qu'est l'histoire de notre pays". - Blondet Eliot pool/SIPA

Ce lundi 7 mai à 21h est diffusé le documentaire "Emmanuel Macron, la fin de l'innocence", qui retrace la première année du quinquennat du président. Dans un extrait de ce film, le chef de l'Etat se livre à une attaque en règle contre "les gens qui pensent que la France, c'est une espèce de syndic de copropriété"...

C'est aussi ça, être un président "disruptif". Lorsqu'on lui en donne la possibilité, Emmanuel Macron ne manque jamais l'occasion d'adresser des piques à tous ceux qui le contrarient, quitte à apparaître comme un chef de l'Etat clivant. Dernier exemple : un documentaire qui doit être diffusé ce lundi 7 mai, à 21 heures sur France 3. Intitulé Emmanuel Macron, la fin de l'innocence, le film revient sur la première année du quinquennat du jeune président, et comprend des entretiens exclusifs avec le locataire de l'Elysée. Logique : le documentaire est réalisé par Bertrand Delais, nouveau président de LCP... et particulièrement proche d'Emmanuel Macron.

Sans doute mis en confiance par cette présence bienveillante, le chef de l'Etat s'est autorisé une digression, diffusée en avant-première sur France Inter, et qui devrait faire jaser. Invité par Bertrand Delais à commenter le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, Emmanuel Macron commence plutôt classiquement : "Le colonel Beltrame, il est mort parce que la France ce sont des idées, des valeurs. Quelque chose d'une guerre qui le dépasse." Mais le président profite très vite du moment pour se livrer à une longue attaque en règle... contre les opposants à sa politique !

⚡AUDIO -"Ils ne savent pas ce qu'est l'histoire de notre pays..." Emmanuel #Macron. Après une réflexion sur la mort du colonel #Beltrame, le chef de l'État s'en prend à ceux dont "le summum de la lutte c'est les 50€ d'#APL". (France Inter - itw France 3) pic.twitter.com/sKw4ugwBWg
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) May 4, 2018

"Les gens qui pensent que la France c'est une espèce de syndic de
copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus,
une République dont on ne connaît plus l'odeur et des principes qu'il
fait bien d'évoquer parce qu'on s'est habitué à eux, et qui invoquent la tragédie dès qu'il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que,
en quelque sorte, le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL, ces
gens-là ne savent pas ce que c'est que l'histoire de notre pays
", assène le chef de l'Etat, faisant notamment allusion à la colère provoquée par sa décision de baisser de 5 euros par mois les aides au logement en juillet 2017. Le tout avant de tranquillement revenir sur Arnaud Beltrame, en prenant les accents mystiques et le ton pénétré dont il a l'habitude : "L'histoire de notre pays, c'est une histoire d'absolu, c'est un combat pour la liberté, c'est une
volonté d'être souverain face à tous les fascismes, c'est un amour de la
liberté au-delà de tout, c'est une volonté de l'égalité réelle. C'est ça la
France
."

Lors de son voyage dans le Pacifique, Emmanuel Macron s'était ému contre les politiques qui "tiennent un discours d'agitation", les jugeant responsables des violences commises en marge des manifestations du 1er-Mai. On ne peut pas dire qu'il fasse tout son possible pour les calmer...

Puisque vous êtes là...

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Macron une action réformiste menée au pas de charge

Macron une action réformiste menée au pas de charge
Qu'ils disent
Les français n ' aiment pas les réformes
Qu'ils disent aussi
Ces « qu'ils disent » sont malgré tout des français
Cherchez l' erreur
Les réformes j'en connais des tonnes que les français aimeraient
  • Le SMIC á 3000 € financé par les exilés fiscaux
  • Le travail récompensé par une juste rémunération financé par les élus inutiles
  • Zéro chômeur en partant du principe que l 'automatisation et la robotisation ne devraient exister que pour pallier aux travaux pénibles …mais oui ! Et non à l'augmentation des profits des entreprises
La je vous en ai servi Quelques grammes on est loin de la tonne !
Vous pouvez aussi proposer vos idées
Et la on verra si les français aiment les réformes
Et ce n'est pas de l'utopie !

Votez pour moi …

DIRECT. "Pour nous, la grève se poursuit", annonce la CGT Cheminots après avoir été reçue par Edouard Philippe

DIRECT. "Pour nous, la grève se poursuit", annonce la CGT Cheminots après avoir été reçue par Edouard Philippe

DIRECT. "Pour nous, la grève se poursuit", annonce la CGT Cheminots après avoir été reçue par Edouard Philippe

Le Premier ministre s'entretient lundi avec les fédérations de cheminots, la direction de la SNCF, des associations d'usagers et des représentants des régions.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, le 7 mai 2018 à Matignon.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, le 7 mai 2018 à Matignon. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Edouard Philippe rencontre, lundi 7 mai, les syndicats de cheminots pour la première fois depuis le début du mouvement de grève des salariés de la SNCF. A Matignon, les échanges promettent d'être animés entre les représentants syndicaux, qui protestent contre une réforme qu'ils jugent inutile et stigmatisante, et un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif initial.

Agenda chargé à Matignon. Edouard Philippe reçoi à partir de 8 heures les fédérations de cheminots, accompagnées de leurs responsables confédéraux. Dans l'après-midi, le patronat du rail, la direction de la SNCF, des associations d'usagers et des représentants des régions seront reçus tour à tour par le Premier ministre et Elisabeth Borne, la ministre des Transports.

Zéro concession à l'horizon. "Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut", répète Edouard Philippe. Ces trois sujets ne sont "pas négociables" car "c'est ce qui fera le succès du service public ferroviaire demain", a insisté dimanche le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.

Les cheminots tiennent bon. "Les grévistes iront au bout", a répondu Laurent Brun, numéro un de la CGT-Cheminots, aux propos du gouvernement. Les salariés de la SNCF entament lundi à 20 heures leur huitième séquence de grève ; celle-ci s'achevera jeudi matin, à 7h55.

Démissions à Boisset et Gaujac



Le maire de Boisset obtient enfin la récompense due à son travail et à son esprit démocratique.
                        La commune perdra t-elle son monarque ?                                                        

"Air Macron One" livre tous ses secrets - Vidéo dailymotion

https://www.dailymotion.com/video/x6iz76p?utm_campaign=subscriptiondigestusersweekly&utm_medium=direct&utm_source=notification&utm_content=fr

A partir du 5 mai 2018, la France entrera en déficit économique

A partir du 5 mai 2018, la France entrera en déficit économique

Si le monde entier vivait comme les Plus riches , dès le 5 mai, nous aurions déjà consommé l'ensemble de nos pauvres sans dents, que la planète peut renouveler en un an, révèle un rapport du WWF France réalisé en partenariat avec le Global Footprint Network.
Cette date représente donc le Jour du dépassement économique de la France.

Que faisons nous ?
Si il ne reste que les riches , en serions nous ?

Communiqué et mise en garde du reboussier économique

Largement inspiré de wwf.fr
https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/a-partir-du-5-mai-2018-la-france-entrera-en-deficit-ecologique

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Édouard Philippe reçoit un à un les syndicats de la SNCF: tête-à-tête ou dialogue de sourd?

Tout en acceptant de reprendre le dossier en main, le premier ministre a d'ores et déjà écarté toute concession sur le fond.

AFP
Edouard Philippe a accepté de rencontrer les syndicats pour débloquer le conflit à la SNCF.

POLITIQUE - Avant même le début des hostilités, le patron de la CGT Philippe Martinez a donné le ton: "s'il nous invite, j'espère que c'est pour nous dire quelque chose." C'est dans ce climat de défiance que le premier ministre Edouard Philippe reçoit ce lundi 7 mai les syndicats de cheminots hostiles à la réforme de la SNCF. Des rendez-vous qui interviennent après des semaines de blocage des discussions entre les représentants des salariés, vent debout contre la fin du statut des cheminots, et la ministre des Transports Elisabeth Borne.

S'il a offert une première concession en acceptant de reprendre le dossier en main, une condition fixée expressément par les syndicats, le chef du gouvernement a, dans la foulée, réaffirmé son ambition d'aller "jusqu'au bout" de la réforme ferroviaire sans toucher aux fondamentaux des textes en cours d'adoption au Parlement.

À la veille d'un huitième épisode de deux jours de grève à la SNCF (mardi 8 et mercredi 9 mai), Edouard Philippe n'a, sur le fond, rien concédé sur ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas.

"Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut", a-t-il réaffirmé vendredi sur France Bleu Berry. De quoi excéder la CGT Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots qui avaient déjà claqué la porte de la concertation en découvrant que la réforme du fret avait été finalisée sans leur aval.

Un rapport de force à son paroxysme

Si les syndicats ont tout de même accepté de se rendre à Matignon, c'est qu'ils estiment avoir déjà remporté une première victoire en contraignant le premier ministre à ce tête à tête. "Le rapport de force a gagné", se félicitait jeudi Laurent Brun (CGT Cheminots, 1er syndicat à la SNCF), en marge d'un rassemblement à Paris pour mettre le gouvernement "sous pression".

Pourtant, l'équilibre des forces demeure intact, chaque protagoniste campant sur ses positions. Les syndicats, qui réclament encore de remettre l'ensemble de la réforme à plat, sont parvenus à préserver l'unité du mouvement ferroviaire, malgré la baisse relative de la participation à la grève "saute-mouton" instaurée jusqu'à la fin du mois de juin.

De son côté, l'exécutif joue la carte de la fermeté en s'appuyant sur l'impopularité de la grève, et ce malgré la hausse continue de la "cagnotte de soutien" aux cheminots dont le montant dépasse désormais le million d'euros.

L'opinion, véritable arbitre de ce conflit qui dure, marque encore son hésitation même s'il penche du côté de l'exécutif. La grève à la SNCF est toujours considérée comme injustifiée par une majorité des Français, selon un sondage Ifop paru dans Le Journal du Dimanche. Mais ce taux de 56% a baissé de 3 points depuis la semaine dernière. Dans le même temps, 61% des Français interrogés souhaitent que "le gouvernement aille jusqu'au bout" de la réforme.

Le durcissement se profile

Face à ce dialogue de sourds, l'hypothèse d'un durcissement du conflit n'est pas à exclure. Tandis que les manifestations sectorielles et unitaires se multiplient en ce mois de mai, les partisans de grèves dures gagnent en influence au sein du mouvement social. "En cas d'échec" à Matignon, les syndicats lanceront une "journée sans cheminots, sans train" le 14 mai, a menacé la CFDT Cheminots, qui avait pourtant pesé à l'origine pour éviter ce type d'actions. Le scénario d'une prolongation du conflit pendant les vacances d'été, hypothèse que l'exécutif veut à tout prix éviter, n'est toujours pas écarté.

"On voit bien qu'on n'est pas dans la conclusion du conflit", qui est entré dans son deuxième mois, puisque Edouard Philippe "reste sur des positions extrêmement dures", mais les cheminots sont "déterminés à aller au bout", a prévenu la CGT-cheminots. SUD-Rail, qui reste braquée sur le principe d'un "retrait" pur et simple, organise une manifestation ce lundi matin à Paris, devant les Invalides.

Le gouvernement, lui, veut gagner du temps en pariant sur l'essoufflement du mouvement une fois le texte de la réforme définitivement adopté. Tout en assumant "un état d'esprit très ouvert et en même temps très ferme", Edouard Philippe espère convaincre les syndicats qu'ils ont intérêt à la négociation. "Il y a encore des sujets à discuter comme les modalités de reprise de la dette" du groupe par l'Etat, une "question extrêmement importante" à voir "pas simplement avec les organisations syndicales", mais aussi "avec la direction de la SNCF", les associations d'usagers, députés et sénateurs.

Entérinée mi-avril en première lecture à l'Assemblée, la réforme sera examinée au Sénat à partir du 23 mai. Si la droite sénatoriale, majoritaire à la Chambre haute, soutient le principe de la réforme, il n'est pas dit qu'elle ne cherche pas à la durcir, retardant d'autant plus son entrée en vigueur.

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Air France, SNCF : l’État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ? | Contrepoints

Air France, SNCF : l'État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ? | Contrepoints

Air France, SNCF : l'État sait-il négocier avec les partenaires sociaux ?

Le cas des conflits à la SNCF et à Air France permettent de douter de la capacité de l'État à négocier avec les partenaires sociaux.

Par Éric Verhaeghe.

Les entreprises publiques et leurs héritières (Air France ayant un statut d'entreprise privée avec un actionnaire de référence : l'État) sont-elles capables de pratiquer le dialogue social au sens où l'entendent les entreprises privées classiques ? Le cas des conflits à la SNCF et à Air France permettent d'en douter.

Après l'échec de son referendum sur ses propositions salariales, Jean-Marc Janaillac, président d'Air France, a. Il amplifie ainsi une crise qui dure depuis plusieurs semaines avec les salariés. Chacun se fera son idée sur qui a tort et qui a raison dans ce dossier. Une chose est sûre : la négociation qu'il a endossée avec les organisations syndicales pose, sur la forme, autant de questions que celle que l'État a menée et mène encore à la SNCF.

Air France et ses hauts fonctionnaires

Avec un peu de malice, on remarquera tout de même que Jean-Marc Janaillac est un ancien de la promotion Voltaire, à l'ENA – celle qui a tant marqué la vie politique française. Son directeur des ressources humaines, Gilles Gateau, était conseiller social de Manuel Valls à Matignon. Ces deux points soulignent la particularité d'Air France et les syndicats,, s'en étaient émus :

Nous ne sommes pas sortis des travers de l'entreprise : Air France n'est toujours pas une société comme les autres

On ne pourra les démentir sur ce point : ce n'est pas parce qu'Air France est devenue une société privée que l'État ne cherche plus à la contrôler coûte que coûte. Cette absence de lâcher prise (sort auquel la SNCF est promis après sa transformation en entreprise publique prévue par le gouvernement) montre aujourd'hui toutes ses limites.

Les hauts fonctionnaires face aux syndicats majoritaires

Dans la pratique, l'état-major d'Air France a actionné d'étranges leviers pour négocier son accord au sein de l'entreprise. Pour mémoire, la représentation syndicale y est fortement dispersée entre la CGC (devenue le premier syndicat de l'entreprise), FO, l'UNSA, la CGT et la CFDT. En revanche, chez les pilotes de lignes, le SNPL représente les 2/3 des 4.000 salariés qui occupent les cabines de bord.

Face à cette arithmétique implacable, toute négociation à Air France est contrainte de fortement rassembler les syndicats dont aucun ne se dégage clairement, sauf pour les pilotes où le SNPL est incontournable. On peut évidemment le regretter et rêver d'une situation plus acceptable. Mais la réalité est têtue : la direction d'Air France est obligée de passer par le SNPL.

On retrouve, au demeurant, le même phénomène à la SNCF, où toute stratégie de contournement de la CGT constitue une forte prise de risque dès lors qu'il s'agit de réformer l'entreprise. Un syndicat dominant constitue, quoi qu'il arrive, une épine dans le pied patronal. Vouloir l'ignorer peut se révéler douloureux.

À la SNCF comme à Air France, au-delà des effets de manche, le gouvernement en fait l'expérience, et c'est pénible.

L'étrange méthode de la direction d'Air France pour négocier

Depuis le début, on s'étonnera quand même du peu de ménagement dont la direction d'Air France semble avoir fait preuve vis-à-vis des pilotes de ligne. On peut bien entendu reprocher à cette catégorie de salariés socialement privilégiée de se comporter à la manière des divas. Il n'en reste pas moins que, lorsqu'on est obligé de passer par un syndicat représentatif, il faut savoir mettre de l'eau dans son vin. Manifestement, ce n'est pas la première des facultés de la direction d'Air France.

Par exemple, le SNPL reproche au président et au directeur général de l'entreprise de n'avoir jamais participé, même symboliquement, à l'une des séances de négociation salariale. On lira dans la presse la réaction de Gilles Gateau, le DRH, à cette demande :

Dans une entreprise, c'est le DRH qui négocie. C'est partout comme ça.

Manifestement, la direction de l'entreprise imagine qu'elle dirige une entité comme les autres. Or, Air France, ne serait-ce qu'au vu du profil de ses dirigeants, est une entreprise à part. Dans ce contexte, le SNPL lance (dans un tract du 11 avril 2008) de lourdes accusations contre la direction :

Dans son courriel du 10 avril adressé à tous les pilotes, Franck Terner dit nous « tendre la main » à travers une proposition de négociation pluriannuelle sur les salaires. Pour notre part, nous avons appris l'existence et les détails de cette proposition par la voix de journalistes qui nous ont appelés pour connaître notre réaction face à cette proposition ! Nous apprenions un peu plus tard qu'une conférence de presse avait même été organisée pour présenter ladite proposition aux médias. Cela illustre la pauvreté du dialogue social qui prévaut aujourd'hui à Air France.

On retrouve ici la même technique qu'à la SNCF : la manie de réserver des annonces à la presse pour faire pression sur les syndicats.

Les entreprises publiques et leur stratégie sociale dangereuse

Dans une entreprise ordinaire, les négociations entre patronat et syndicats ne se passent pas par l'intermédiaire de la presse. Tôt ou tard, la direction y rencontre les représentants élus des salariés et discute avec eux pour trouver un accord.

Manifestement cette méthode de négociation est trop simple pour les brillants cerveaux qui dirigent les entreprises publiques. Ceux-ci préfèrent se lancer dans des billards à quinze bandes dont l'issue laisse dubitatif.

Dans le cas d'Air France, la direction ne semble guère avoir exprimé auprès du SNPL son intention de négocier clairement avec lui. Au contraire, le SNPL a compris que la direction cherchait à le contourner et à le discréditer.

Puis, le président Janaillac s'est cabré en convoquant un referendum informel alors que la CGC et la CFDT étaient prêts à signer un accord moins favorable… Là encore, le bon sens de la direction laisse perplexe : comment peut-on espérer être soutenu par le personnel, quand on désavoue officiellement les syndicats les plus modérés de l'entreprise ? Sauf à ne pas comprendre à quoi sert un syndicat, l'attitude du président est suicidaire.

Dans tous les cas, il ne pouvait guère attendre un soutien de la CGC et de la CFDT qui étaient prêts à signer un accord à 5% d'augmentation, dès lors qu'il les court-circuitait et les cornérisait pour proposer 7% par voie référendaire. Reste ce sentiment diffus que Janaillac a voulu jouer aux Machiavel, et que les syndicats lui ont mis une bonne raclée.

Un dialogue franc et massif eut été préférable, plutôt que ces interminables finasseries de biais.

On peut être un patron sans concession mais savoir négocier

Comme à la SNCF, tout se passe comme si l'élite technocratique à la tête des entreprises publiques gâchait toute possibilité d'évolution collective faute de savoir négocier avec le petit personnel. Comme si jouer le jeu de la négociation avec les syndicats exposait à un ridicule indigne des codes aristocratiques.

À la SNCF, l'attitude d'Elisabeth Borne a conduit les syndicats à demander une négociation directe avec Matignon. Chez Air France, les maladresses de la direction ont conduit au résultat qu'on connaît. Pendant ce temps, les comptes des entreprises se dégradent et l'économie du pays souffre.

Une autre voie serait possible. Si, au lieu de jouer aux Machiavel, les dirigeants publics pariaient sur une négociation sans concession, mais saine et franche, ils obtiendraient probablement beaucoup plus de résultats et pourraient mener des stratégies beaucoup plus ambitieuses.

Mais cela supposerait que tous ceux qui donnent des leçons de démocratie sociale, de dialogue social et autres balivernes, aux entreprises privées ordinaires appliquent leurs grands principes lorsqu'ils sont en position de le faire. Cette exemplarité-là n'est malheureusement pas le fort de notre haute fonction publique.

dimanche 6 mai 2018

Nouveau commentaire sur DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifest....


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifest..." :

Tu ne crois pas si bien dire 12h18, justement j'y étais...
Du départ place de l'Opéra où il était à peine 14h quand le cortège s'est mis en mouvement, jusqu'à 19h à la place de la Bastille, non loin de la gare de Lyon où notre train repartait vers 20h, j'ai eu le loisir de suivre les différents chars qui circulaient et qui proposaient des musiques variées.
Un enthousiasme époustouflant se dégageait de cette "manif pot au feu" de bonne tenue sur les 5 kms de parcours.
Alors, voir les chiffres fournis par le cabinet Occurrence ne peuvent que faire "pisser de rire", une autre expression populaire, comme "faire la fête à Macron", qui m'a décidé à y participer, entendu que Jupiter avait commenté depuis l'Australie les événements du 1er mai et que le bourrage de crâne avait battu la mesure sur tous les médias...
Une belle occasion de se rendre compte que les CRS étaient bien présents, rues St Denis et Réaumur et 5 ou 6 autres dont je ne me souviens pas du nom. Chaque fois, avec un "engin à eau" nickel chrome. 2 000 de mobilisés pour accompagner une manif joyeuse et pendant laquelle, nous avions, tout un chacun, une part de responsabilité dans le déroulement.
Alors, et sans calcul exhaustif, le nombre de 150 000 n'est pas un comptage surévalué.
Occurrence ont du avoir des pannes de compteurs régulières pour arriver à de pareils chiffres.
Ou bien être indulgents avec les autorités.
Auquel cas, tu peux toujours avoir plus de renseignements ici :
(N.B : ce n'est pas la première fois que leurs chiffres sont inférieurs à ceux de la Préfecture, ce qui devrait interroger Médiapart entre autres...)

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decompte-du-nombre-de-manifestants-202655