Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Fwd: Jeudi, c'est jour de grève" :
Nouveau peuple, nouvelle gauche ?
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/yvfvW-Ggt9k?si=UyN5h08Y4FSwmOAG
Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion des dialogues « Nouveau peuple, nouvelle gauche ? », pour la sortie du dernier livre de l'Institut La Boétie, le 16 septembre 2025.
5 commentaires:
Un billet, drôle et tellement vrai, comme d’hab’, du camarade Marc ARNAUD, transmis par Fabienne :
je partage 😅
Cher électeur du RN,
"Je vais être franc avec toi : tu es le client idéal des arnaques. Le gars qui signe un contrat d’assurance-vie auprès d’un vendeur en costard sur un parking Lidl, et qui en sort fier d’avoir fait “une bonne affaire”.
Sauf que là, c’est pire : tu continues de donner ta voix à ceux qui t’enfoncent, à ceux qui se servent de toi comme d’un paillasson électoral. Bref, tu votes pour tes bourreaux avec l’enthousiasme d’un lapin qui saute dans la casserole.
Le RN, c’est la misère en bleu-blanc-rouge
Tu crois voter pour “le peuple” ? Erreur. Tu votes pour la famille Le Pen, une dynastie de millionnaires recyclés en VRP du PMU. Tu votes pour Jordan Bardella, influenceur TikTok qui confond le Code du Travail avec le code promo de Temu. Tu votes pour des types qui pleurent sur “les petits” mais passent leurs soirées à rassurer les banquiers.
Leur programme social, c’est une recette simple :
-Supprimer tes protections sociales ;
-Te faire bosser plus longtemps pour gagner moins ;
-Transformer les services publics en peau de chagrin ;
-Et t’expliquer que si tout ça va mal, c’est la faute du voisin qui s’appelle Mohamed.
Tu voulais la justice ? Tu hérites de la matraque. Tu rêvais de dignité ? Tu récoltes les miettes et un drapeau pour sécher tes larmes.
Électeur RN : cocu professionnel
Faut-il avoir la mémoire d’un poisson rouge sous Mescaline pour continuer à leur faire confiance ?
-En 2017, Marine promettait la retraite à 60 ans. En 2022, hop, elle valide le report à 64.
-En 2012, elle crachait sur les banques. En 2024, elle recrute leurs cadres.
-Elle jurait qu’elle ne pactiserait jamais avec la droite. Aujourd’hui, elle drague Ciotti comme une cougar en after.
Et toi, tu pardonnes tout. Tu reviens. Toujours. Comme un ex désespéré qui croit encore aux “je vais changer, promis”.
Bardella, stagiaire simplet du Medef
Ton champion Jordan, parlons-en. Le mec a la profondeur économique d’un tableau Excel de la CCI, un soir de grève générale. Pour lui, augmenter le SMIC, c’est “irresponsable”, taxer les riches, c’est “dangereux”, mais tabasser les précaires, passer à tabac les arabes, c’est “responsable”.
Et toi, tu l’applaudis. Pourquoi ? Parce qu’il sourit en disant ses conneries et ses mensonges ? C’est ça ton critère politique ?
Le brushing ?
(…)
(…)
"Le RN, roue de secours du macronisme
Tu crois vraiment qu’ils vont renverser la table ? Réveille-toi. Le RN, c’est l’extincteur de la colère sociale. Chaque fois que le peuple s’agite, on agite Bardella à la télé, on lance une polémique halal, et hop : plus personne ne parle de ton salaire ou de ton loyer.
Marine Le Pen est la meilleure assurance-vie de Macron. Sans elle, il serait déjà cramé. Grâce à elle, il peut continuer à dérouler son tapis rouge aux riches pendant que toi, tu cries “La France aux français!” en serrant les dents.
Pendant ce temps, LFI bosse
Oui, je sais, tu détestes les insoumis. Ils crient trop, ils dérangent les plateaux télé, ils n’ont pas la gueule de gendre idéal. Mais eux, au moins, font ce qu’ils disent :
- Ils votent contre les retraites à 64 ans.
- Ils défendent le SMIC à 1600 € net.
- Ils proposent le blocage des prix, la justice fiscale, la planification écologique.
- Ils se prennent des torrents de boue médiatique… mais ne trahissent jamais.
Quand Mélenchon dit “on va taxer les riches”, il ne finit pas par inviter Bolloré à l’apéro ou, comme le pantin Roussel, Edouard Leclerc devant une "saucissonnade libérale".
Pour conclure, cher électeur abusé, je dirai que le RN, c’est la sodomie sociale avec du chauvinisme en guise de lubrifiant
Et toi, tu te crois rebelle ? Tu es le rêve humide du système. Tu crois te venger ? Tu fais juste durer ton supplice. Tu crois envoyer un message aux élites ? Tu leur déroules le tapis rouge.
Il faut être sacrément simple d’esprit pour ne pas voir l’arnaque. Mais ce n’est pas grave : le jour où tu ouvriras enfin les yeux, la gauche que tu détestes sera toujours là. Pour toi. Pour tous.
En attendant, continue de brandir ton drapeau souillé par tant de haine. Ça ne réchauffe pas, mais ça occupe les mains."
Bien à toi,
Un insoumis lucide 🤟
"Parmi les grands bénéficiaires des aides de l'Etat, le groupe Michelin. En 2024, ce fleuron de l'industrie française en a perçu pour plus de 140 millions d'euros. La même année, il a engrangé 1,9 milliard d’euros de bénéfices, ce qui ne l'a pas empêché d'annoncer la fermeture de deux sites de production en France. A Cholet et à Vannes, c'est plus de 1 200 emplois qui sont supprimés. Une multinationale comme Michelin qui ferme des usines tout en bénéficiant de la générosité de l'Etat, voilà qui choque... et provoque la colère des salariés. Ils accusent le groupe de délocalisations déguisées, une partie de la production de Cholet étant transférée en Italie et en Pologne.
Cet extrait de "Complément d'enquête" se penche en particulier sur l'une de ces aides publiques : le CICE, Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Cet avantage fiscal lancé par François Hollande en 2012 (transformé depuis 2019 en allègement de charges) était censé favoriser la production sur le territoire français, et donc le maintien et la création d'emplois. Sous forme d'aide automatique, il permettait aux entreprises de déduire de leur impôt 6% de chaque salaire inférieur à 2 800 euros. Un gros coup de pouce de l'Etat, qui a fait économiser à Michelin 135 millions d'euros entre 2013 et 2018. Et pourtant, depuis 2012, le groupe a supprimé plus de 4 600 emplois en France. Avant Cholet et Vannes, il y a eu les fermetures des sites de Joué-lès-Tours, Clermont-Ferrand, La Roche-sur-Yon..."
(…)
Dès lors, Michelin ne devrait-il pas rembourser l'argent public perçu pour l'achat de ces machines ? Devant une commission d’enquête du Sénat, le président du groupe Michelin Florent Menegaux reconnaît : "Si le CICE n’a pas servi aux machines qui sont restées en France, il ne serait pas anormal qu’on les rembourse."
C'est ce que réclame le rapport de la commission sénatoriale sur l'utilisation des aides publiques aux grandes entreprises datant de juillet 2025. Il préconise aussi que les entreprises qui délocalisent reversent les aides perçues dans les deux années précédentes.
Extrait de "Multinationales : les (vraies) assistées de la République ?(Nouvelle fenêtre)", à voir dans "Complément d'enquête" le 18 septembre 2025."
https://www.franceinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-enquete-aides-aux-entreprises-quand-michelin-envoie-a-l-etranger-des-machines-achetees-avec-l-argent-public-pour-une-usine-francaise_7497598.html
CAROIT QUI S'EN DÉDIT !
Alma Dufour annonce rejoindre la flottille pour Gaza !
Glupatate
https://youtube.com/shorts/8oDnFehCx_k?si=eV8zb-h16-rC0BOA
Alma Dufour annonce rejoindre la flottille pour Gaza.
Et Hélène CAROIT coasse !
LE CICE ET LE POIS CHICHE !
"Au cours d’un échange avec une journaliste de «Complément d’enquête», l’ancien président de la République a manifesté son agacement, au point d’avoir voulu couper court à l’entretien.
François Hollande n’est pas du genre à montrer des signes d’agacement face aux journalistes, même lorsqu’il est mis en difficulté. Une séquence, diffusée ce jeudi soir sur France 2, vient pourtant nuancer cette perception. Interrogé dans le cadre de l’émission «Complément d’enquête», qui consacrait un épisode sur l’efficacité de la politique de l’offre qu’il avait engagée dans la seconde partie de son quinquennat (2012-2017), à la faveur du tournant social-démocrate de 2014, l’ancien président de la République a perdu patience face à l’insistance de la journaliste.
Surtout lorsqu’elle l’a questionné sur le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), un dispositif destiné à réduire le coût du travail pour les bas et moyens salaires, en permettant aux entreprises de déduire de leurs impôts une partie de leur masse salariale. Objectif : renforcer leur compétitivité. En contrepartie, celles-ci étaient censées investir et créer des emplois. Or, les retombées du CICE restent dix ans plus tard un sujet de débat entre économistes et de crispation pour les oppositions, une partie de la gauche y voyant un cadeau fait aux patrons, sans véritable contrôle des contreparties ni impact réel sur le chômage.
Dans l’extrait d’abord diffusé sur les réseaux sociaux de l'émission, François Hollande est immédiatement confronté au soi-disant maigre bilan du CICE, crédité de 100.000 créations d’emplois. «C’est déjà assez significatif... ça en a créé beaucoup», réplique le député PS de Corrèze. Qu’importe, son interlocutrice n’en démord pas : chiffres à l’appui, elle estime que le coût du mécanisme pour les finances publiques - 100 milliards d’euros - paraît disproportionné au regard de ses résultats.
«On va s’arrêter là...»
Pas de quoi désarçonner l’ex-chef de l’État, qui défend mordicus sa mesure : «S’il n’y avait pas eu le CICE, non seulement, il n’y aurait pas eu les 100.000 emplois, mais il y aurait eu des pertes d’emplois beaucoup plus considérables», martèle le successeur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, appelant à juger moins le nombre d’emplois créés via le CICE que la situation du chômage telle qu’elle aurait évolué sans ce levier fiscal. Dont il se dit «fier».
Confronté à la ténacité de la journaliste, laquelle affirme que ses estimations issues de «France Stratégie» - un organisme rattaché à Matignon - sont «sérieuses», François Hollande choisit soudain de mettre un terme à l’interview. «Non, on va arrêter parce que... Ça n’a pas d’intérêt pour moi très franchement», lance-t-il en se levant de sa chaise. «Je ne suis pas là pour répondre à un interrogatoire», poursuit-il, alors que la caméra enregistre toujours la scène. La journaliste a beau insister, l’ancien président fait la sourde oreille et lui rend un rapport de «France Stratégie», qu’elle lui avait donné quelques instants auparavant. «On va en rester là parce que là je pense qu’on n’est pas dans le bon dialogue», conclut-il... avant de revenir finalement s’asseoir pour évoquer le cas de l’entreprise Michelin."
https://www.lefigaro.fr/politique/je-ne-suis-pas-la-pour-repondre-a-un-interrogatoire-interroge-sur-l-efficacite-du-cice-francois-hollande-s-agace-lors-d-une-interview-20250918
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