samedi 11 mai 2024

Cette manifestation est un véritable rituel pour l’extrême droite nationaliste

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Extrême droite : la digue bretonne se fissure, elle ne doit pas céder – Libération" :

Rituel nationaliste

"Cette manifestation est un véritable rituel pour l'extrême droite nationaliste. Elle vise à célébrer la mort de Sébastien Deyzieu, militant du groupe pétainiste l'Œuvre française, survenue en 1994. Celui-ci est décédé alors qu'il avait grimpé sur le toit d'un immeuble pour échapper aux forces de l'ordre après une manifestation du GUD interdite.

Chaque année, ces militants d'extrême droite défilent jusqu'à la rue des Chartreux, où une
gerbe à la mémoire du défunt est déposée, sous le chant nationaliste « Les lansquenets ». Cette édition de la manifestation était particulièrement attendue chez les néofascistes et autres militants puisqu'elle marque le trentième anniversaire du drame. L'an dernier, le rassemblement de ces militants avait provoqué la polémique, poussant le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à demander aux préfets d'interdire toutes les manifestations et rassemblements d'ultradroite.

Un ancien proche de Marine Le Pen, Axel Loustau, avait par ailleurs été filmé lors de l'édition 2023. Quant à Frédéric Châtillon, autre ex-gudard proche de la triple candidate à la présidentielle, il avait annoncé son intention de participer à l'édition 2024. Non sans agacer Marine Le Pen."

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/comite-du-9-mai-la-manifestation-d-extreme-droite-finalement-autorisee_233768.html

L’avantage avec l’arsenic, c’est que les animaux n’ont jamais de puces.

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "J'IRAI PLUS DORMIR SUR LA TÉLÉ PUBLIQUE ! " :

Dans les Cévennes, l'héritage empoisonné de l'après-mine
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« L'avantage avec l'arsenic, c'est que les animaux n'ont jamais de puces. »

"Michel Bourg rat, 88 ans, garde un solide sens de l'humour malgré la mort qui rôde à la porte. Jaurès, son labrador noir, souffre surtout d'embonpoint. Ses quatre premiers chiens sont morts d'un cancer (testicules pour les mâles, mamelles pour les femelles). Ses deux ânesses ont succombé à une leucémie. Son épouse est décédée à la suite d'un cancer du sein et de la peau. Deux fois opéré pour la même maladie, lui traîne un « catalogue de cancers » : poumon, prostate, os. Rosie, son ancienne femme de ménage, a été emportée en septembre : le crabe encore. Campé sur sa canne, Michel Bourgeat attend l'ambulance qui doit l'emmener au centre hospitalier d'Alès (Gard) pour un scanner de contrôle, comme tous les mois : « Ils vont encore me trouver un nouveau cancer. »

De la terrasse panoramique de sa maison, à flanc de colline sur les hauteurs de Saint-Félix-de-Pallières (Gard), dans les Cévennes, l'octogénaire désigne le responsable. Il est tapi dans la forêt, tout autour de sa maison, caché dans un paysage de carte postale : une nature verdoyante et sauvage baignée de soleil, aux senteurs de thym, bercée par le doux tumulte de la rivière. Quand ils n'ont pas été arrachés par des habitants inquiets pour la valeur de leur patrimoine immobilier, quelques panneaux mettent en garde promeneurs et randonneurs : « Attention danger, environnement pollué. » Les écriteaux déconseillent plus ou moins strictement les pique-niques, les haltes repos, la baignade, la cueillette du thym et des champignons ou encore de jouer avec le sable.

Et pour cause, les sols mais aussi les rivières peuvent être gorgés de métaux lourds. Arsenic, plomb, cadmium, zinc, antimoine tirés du sol… Par endroits, les concentrations ont été mesurées à des niveaux jusqu'à mille fois supérieurs aux normes. L'héritage empoisonné de plus d'un siècle d'extraction minière. Au mitan du XXe siècle, le secteur dit de la Croix-de-Pallières, qui s'étend sur les communes de Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras et Tornac, est le troisième plus grand site minier de plomb et de zinc du pays. Au pic de son activité, jusqu'à 175 mineurs y travaillent. La mine a fermé en 1971. Cinquante ans plus tard, ses déchets polluent toujours la région. Un cas d'école qui illustre l'impossible gestion de l'après-mine.

Selon l'inventaire dressé par Geoderis, le groupement d'intérêt public chargé d'assister l'Etat dans cette mission, 2 109 dépôts de déchets miniers ont été identifiés sur les 5 696 sites miniers répertoriés en France métropolitaine. Ils sont classés de A à E en fonction de la gravité des risques environnementaux et sanitaires qu'ils font courir. La Croix-de-Pallières (D) fait partie d'une liste de 45 sites (correspondant à 70 dépôts) considérés comme « prioritaires » par le ministère de la transition écologique. Tous sont classés entre C et E et sont disséminés sur l'ensemble du territoire. Un puits sans fond pour l'Etat qui engloutit chaque année près de 50 millions d'euros en études et expertises pour surveiller les risques, réparer les dommages et, plus rarement, indemniser les victimes."
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https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/11/dans-les-cevennes-l-heritage-empoisonne-de-l-apres-mine_6232556_3244.html

Que fera-t-on en aval si des ouvrages de ce type se multiplient en amont ?

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https://www.lafranceagricole.fr/reserve-deau/article/867034/la-confederation-paysanne-s-oppose-aux-megabassines-dans-le-puy-de-dome
Préserver un modèle agricole

"La Confédération Paysanne s'interroge : « Ces ouvrages gigantesques serviraient à irriguer principalement des grandes cultures, dont certaines sont non irriguées actuellement, sans garantie sur la diversité et la destination des cultures irriguées. Ces prélèvements engendreraient donc une pression accrue sur les milieux et la disponibilité en eau pour l'ensemble des agriculteurs et agricultrices du bassin. Pomper dans l'Allier, affluent de la Loire, posera problème sur la répartition de la ressource à l'échelle du bassin tout entier. Que fera-t-on en aval si des ouvrages de ce type se multiplient en amont ? »

 

« Tout cela est réglementaire et encadré par l'État », rétorque Philippe Planche, un des 36 exploitants porteurs du projet. Cet éleveur de vaches laitières cultive des céréales pour ses animaux et vend le surplus, sans irriguer. Une partie de sa production est contractualisée avec Limagrain.

« Mon objectif est à la fois de sécuriser l'alimentation de mes vaches et de limiter ma surface de maïs pour le remplacer par des cultures spécialisées comme l'ail, explique-t-il à l'AFP. L'idée n'est pas de faire du business, mais de préserver un modèle agricole : on parle d'exploitations familiales en moyenne de 60-70 hectares. Sans ces retenues, […] le risque c'est d'avoir des exploitations qui font 150 voire 200 hectares avec moins de diversification », estime l'agriculteur en regrettant que les opposants « refusent le dialogue »."

https://www.lafranceagricole.fr/reserve-deau/article/867034/la-confederation-paysanne-s-oppose-aux-megabassines-dans-le-puy-de-dome

Depuis jeudi soir, à Collias, dans le Gard, la musique techno réunit 6 500 festivaliers - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2024/05/10/depuis-jeudi-soir-a-collias-dans-le-gard-la-musique-techno-reunit-6-500-festivaliers-11942231.php



L’Autorité palestinienne reçoit un large soutien à l’ONU, lors d’un vote symbolique

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/11/l-autorite-palestinienne-recoit-un-large-soutien-a-l-onu-lors-d-un-vote-symbolique_6232601_3210.html