"La technologie ne viendra pas nous sauver, elle nous engloutira sans le moindre remords. Avec l'avènement de l'intelligence artificielle et sa montée en puissance, bientôt son omniprésence, que nous restera-t-il à nous autres élevés dans l'amour des lettres et le respect de la langue? Ne voit-on pas que peu à peu, à tous les niveaux, la lumière s'éteint, que doucement, la parenthèse enchantée commencée à la Renaissance, magnifiée par les Lumières, se referme, remplacée par la froide logique de la machine qui ne connaît ni élan du cœur ni langueur de l'âme, juste l'effroyable nécessité de la rentabilité?
Ainsi commence cette année 2025. Entre crainte, terreur et un infini sentiment d'impuissance…"
Quand Franck Dubosc "Un ours dans le Jura" pollue la nature jurassienne pour les besoins d'un film Et toi, tu savais?
https://youtu.be/nfDK4olZRsA?si=hvm67wGbCqK_cAjc
📌 En février 2024, le comédien était dans nos contrées pour tourner un long-métrage qu'il a écrit et réalisé lui-même. Les journaux régionaux n'avaient pas tari d’éloges sur cette "attraction" dans les montagnes jurassiennes. Belle façon de promulguer une région.
📌 Il fallait de la neige, absente cette année-là. Et bien tant pis pour le site de la cascade, on va en fabriquer. Et puis tant pis pour la pollution que cela engendrera. Nous avions ensuite appris que d'autres sites où le tournage avait eu lieu, avaient subi le même traitement aussi, dont le glacier de Morbier.
📌 En parallèle et comme à son habitude, Tom avait décidé d'aller vous filmer une cascade et il choisit malheureusement La Billaude. Le reportage est écourté, car son œil a tout de suite été attiré par ce qui semblait de loin être de la neige. Il s’agissait bien de cela, mais pas celle qui tombe du ciel, non, de la neige artificielle qui a la même consistance que du polystyrène, laissée là, par les mains de l’homme. Dans l’eau, sur le sol, il y en avait partout.
📌 Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre et avoir la certitude que ce blasphème venait, avec l’aval du préfet de la région, du tournage du film : C'est censé être de la cellulose biodégradable. Force est de constater qu'au bout de plusieurs jours rien n'est parti, et ce, malgré les grosses pluies qui ont suivies..
📌 Les méthodes pour gagner du fric font fi de tout y compris de léser dame nature dans des coins reculés, avec la complicité des autorités, des acteurs pseudos faiseurs de rêves. Alors, lorsque vous pousserez la porte du cinéma Pathé Films (ex Gaumont) pour aller voir ce film, pensez à cette cascade, qui ne demandait pas à être vue sur grand écran, mais à être vue seulement de ceux qui la respectent. Qui ne demandait rien d’autre, que la seule neige qui la recouvre, soit réelle et que personne ne vienne la saccager.
3 commentaires:
"La technologie ne viendra pas nous sauver, elle nous engloutira sans le moindre remords. Avec l'avènement de l'intelligence artificielle et sa montée en puissance, bientôt son omniprésence, que nous restera-t-il à nous autres élevés dans l'amour des lettres et le respect de la langue? Ne voit-on pas que peu à peu, à tous les niveaux, la lumière s'éteint, que doucement, la parenthèse enchantée commencée à la Renaissance, magnifiée par les Lumières, se referme, remplacée par la froide logique de la machine qui ne connaît ni élan du cœur ni langueur de l'âme, juste l'effroyable nécessité de la rentabilité?
Ainsi commence cette année 2025. Entre crainte, terreur et un infini sentiment d'impuissance…"
https://www.slate.fr/monde/2025-nouvelle-annee-crainte-terreur-pessimisme-avenir-cauchemar-democratie-desastre
https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/stephen-king-imaginait-les-etats-unis-en-2025-dans-son-roman-dystopique-running-man-et-les-ressemblances-sont-glacantes_243854.html
OURS OU COCHON ???
Quand Franck Dubosc "Un ours dans le Jura" pollue la nature jurassienne pour les besoins d'un film
Et toi, tu savais?
https://youtu.be/nfDK4olZRsA?si=hvm67wGbCqK_cAjc
📌 En février 2024, le comédien était dans nos contrées pour tourner un long-métrage qu'il a écrit et réalisé lui-même. Les journaux régionaux n'avaient pas tari d’éloges sur cette "attraction" dans les montagnes jurassiennes. Belle façon de promulguer une région.
📌 Il fallait de la neige, absente cette année-là. Et bien tant pis pour le site de la cascade, on va en fabriquer. Et puis tant pis pour la pollution que cela engendrera. Nous avions ensuite appris que d'autres sites où le tournage avait eu lieu, avaient subi le même traitement aussi, dont le glacier de Morbier.
📌 En parallèle et comme à son habitude, Tom avait décidé d'aller vous filmer une cascade et il choisit malheureusement La Billaude. Le reportage est écourté, car son œil a tout de suite été attiré par ce qui semblait de loin être de la neige. Il s’agissait bien de cela, mais pas celle qui tombe du ciel, non, de la neige artificielle qui a la même consistance que du polystyrène, laissée là, par les mains de l’homme. Dans l’eau, sur le sol, il y en avait partout.
📌 Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre et avoir la certitude que ce blasphème venait, avec l’aval du préfet de la région, du tournage du film : C'est censé être de la cellulose biodégradable. Force est de constater qu'au bout de plusieurs jours rien n'est parti, et ce, malgré les grosses pluies qui ont suivies..
📌 Les méthodes pour gagner du fric font fi de tout y compris de léser dame nature dans des coins reculés, avec la complicité des autorités, des acteurs pseudos faiseurs de rêves. Alors, lorsque vous pousserez la porte du cinéma Pathé Films (ex Gaumont) pour aller voir ce film, pensez à cette cascade, qui ne demandait pas à être vue sur grand écran, mais à être vue seulement de ceux qui la respectent. Qui ne demandait rien d’autre, que la seule neige qui la recouvre, soit réelle et que personne ne vienne la saccager.
📌 Et toi, t'en penses quoi ?
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