mercredi 7 août 2024

Pendant la trêve, Emmanuel Macron gouverne absolument seul : un régime d’exception ? – Libération

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/pendant-la-treve-emmanuel-macron-gouverne-absolument-seul-un-regime-dexception-20240804_3NYQVGKOO5HYDB6RGQAFTFRELM/



4 commentaires:

Anonyme a dit…

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/monsieur-attal-ministre-ou-depute-il-faut-choisir-20240807_ROCU7KE3WBC47ECQJ4G7RZ4F74/

Anonyme a dit…

"La Cour des comptes vient d’épingler l’Elysée, dont les dépenses ont explosé en 2023, pointant notamment la soirée en l’honneur du roi Charles III. Les fastes de ces dîners d’Etat ou réceptions politiques sont régulièrement la cible de critiques.

* 2023 : très chère entente cordiale

475 000 euros : le chiffre est tombé, le 29 juillet, dans un rapport publié par la Cour des comptes. Le coût du fastueux dîner d’Etat organisé en l’honneur du roi d’Angleterre Charles III et de son épouse, Camilla, qui s’est tenu, le 20 septembre 2023, dans la mythique galerie des Glaces du château de Versailles a été très commenté. Sur la table de 60 mètres de long, bouteilles de champagne et homards bleus avaient ravi les cent soixante convives triés sur le volet. Hugh Grant, Charlotte Gainsbourg, Mick Jagger, mais aussi Tony Estanguet, Bernard Arnault et Xavier Niel… La liste a été élaborée dans un souci d’équilibre. De quoi « revigorer » l’amitié entre les deux pays, pour reprendre les mots de Charles III.

* 2022 : des agapes très intéressées

En juin 2022, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a convié quatre-vingt-onze membres du gratin local, au château de la Chaize, dans le Beaujolais. Mediapart a estimé la réception aux frais de la région à 100 000 euros, soit plus de 1 100 euros par personne. L’enquête du Parquet national financier est toujours en cours. Selon Le Dauphiné Libéré, le 2 août 2024, un rapport de la Chambre régionale des comptes relève que Wauquiez aurait aussi dépensé sans compter pour déjeuner avec députés, sénateurs et journalistes. La facture s’élèverait en 2022, à 77 000 euros, et à 46 000 euros en 2023, dont un dîner à 1 200 euros avec Michel Houellebecq. Dans un communiqué, l’élu s’est dit prêt à rembourser personnellement les « sommes excessives ».

* 2008 : un coûteux sommet de la Méditerranée

Critiqué pour ses goûts clinquants, Nicolas Sarkozy, décide en 2008 de faire preuve de transparence. Par une lettre adressée le 14 mai à la Cour des comptes, le président de la République accepte que, pour la première fois, les comptes de l’Elysée soient épluchés. Deux mois plus tard, le 13 juillet, la France, alors présidente du Conseil de l’Union européenne, organise le sommet de l’Union pour la Méditerranée. Nicolas Sarkozy fait aménager de fond en comble le Grand Palais, pour y accueillir quarante-trois chefs d’Etat du pourtour méditerranéen et de l’UE. Selon le rapport de la Cour des comptes de novembre 2009, le sommet a coûté 16,6 millions d’euros, dont près de 1,4 million rien que pour le dîner… à deux mois d’une crise financière majeure."
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https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/08/07/de-mitterrand-a-macron-en-passant-par-wauquiez-les-banquets-trop-sales-de-la-republique_6271410_4500055.html

Anonyme a dit…

"Les manœuvres dans l’industrie ne connaissent pas de trêve estivale. Le 1er août, Sanofi a décidé d’implanter sa nouvelle usine d’insuline en Allemagne plutôt qu’en France, pour un investissement de 1,3 milliard d’euros. ExxonMobil avance à marche forcée dans un plan social qui doit coûter 677 postes en France. L’ETI Sateba, qui fabrique des traverses pour le rail et s’enorgueillissait d’être un joyau du « fabriqué en France », va être rachetée par l’allemand Vossloh. Quant à Duralex, si l’entreprise emblématique a été reprise en juillet par ses salariés pour constituer une société coopérative de production (Scop), sa renaissance reste incertaine.


La « mère des batailles » que constitue la réindustrialisation, selon les termes du président de la République dans un entretien à Challenges en mai 2023, est donc loin d’être gagnée. Et pourtant, ce sujet n’apparaît pas au cœur des débats politiques du moment. Le prochain budget de l’Etat agite naturellement tous les groupes parlementaires. L’avenir de la réforme des retraites aussi. Mais sur la souveraineté industrielle, les discours restent généraux et prudents."
(…)


https://www.challenges.fr/economie/la-reindustrialisation-victime-collaterale-de-la-dissolution-de-l-assemblee_901820

Anonyme a dit…

"Le Nouveau Front populaire (NFP) se prépare à un nouveau coup de force antidémocratique de la Macronie. La semaine qui a suivi le second tour des législatives, le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, avait assuré que le prochain budget, qui devra être remis au bureau de l’Assemblée le 1er octobre, serait dans la continuité du dernier.

Mais le ton s’est durci depuis le placement de la France en procédure de déficit excessif, par Bruxelles, le 26 juillet. Le gouvernement annonce une nouvelle cure d’austérité, en opposition totale avec le programme économique de relance du NFP, par de nouvelles dépenses et de nouveaux impôts. Or, celui-ci a gagné les législatives et la Macronie risque donc d’opérer un passage en force, « sans légitimité démocratique », s’inquiète la candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets.

Au lendemain des élections, Thomas Cazenave, conscient de la position de faiblesse de son parti, s’est voulu conciliant, en appelant un à un les responsables des groupes de l’Assemblée pour leur assurer que « le PLF (projet de loi de finances – NDLR) serait le plus neutre possible, quasiment la reconduction identique de celui de l’année dernière », se souvient Philippe Brun, député PS et vice-président de la commission des Finances. « Nous préparons des propositions avec des indications très techniques, sans arbitrages politiques, et qui seront laissées à la charge du prochain gouvernement, qui pourra choisir de s’y tenir ou pas », assurait, encore, la semaine dernière, le cabinet du ministre, auprès de l’Humanité. Car, selon le gouvernement démissionnaire, l’élaboration du budget (qui conditionne tous les arbitrages politiques à venir) relève des affaires courantes."
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https://www.humanite.fr/politique/austerite/budget-vers-un-passage-en-force-du-gouvernement-a-lautomne